IST (part3: Salpingite, IGH) Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’une salpingite ? Quel est son synonyme ? Quelle est la particularité des salpingites non compliquées ? Quelles sont les complications? Quels types de sujets sont principalement touchés ?

A
  • La notion de salpingite doit être remplacée par celle d’infection génitale haute (IGH) qui recouvre les infections utérines et annexielles
    -> Il s’agit d’infections secondaires à l’ascension de germes du vagin à travers le col
  • La particularité de la plupart des IGH non compliquées actuelles est le caractère paucisymptomatique voire asymptomatique, de nombreuses formes sont silencieuses, de telle sorte que l’évolution se fera progressivement vers des séquelles tubaires sources de stérilité et douleurs pelviennes chroniques
  • Une IGH peut se compliquer d’un abcès pelvien ou d’une pelvipéritonite
  • Concernant souvent des sujets jeunes en âge de procréer, les IGH constituent une question de santé publique qui justifie une information orientée essentiellement vers les jeunes
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2
Q

Comment peuvent etre transmis les pathogenes des IGH et quels sont ces types de pathogene ? Quelles sont les situations favorisants un un desequilibre de la flore vaginale qui peut etre a l’origine de l’IGH ?

A
  • Les IGH sont des infections liées à l’ascension de germes depuis le vagin et le col utérin vers les cavités utérines et tubaires
  • Les pathogènes (les infections polymicrobiennes sont fréquentes) peuvent être :
    -> des IST
    -> ou des germes banals transmis
    -> ou d’une manœuvre endo-utérine (hystérographie, hystéroscopie, curetage, IVG, délivrance artificielle, révision utérine, DIU)
    -> il s’agit exceptionnellement d’une infection de voisinage (appendicite, sigmoïdite)
  • La glaire cervicale joue normalement un rôle protecteur et s’oppose à l’ascension des germes mais la flore vaginale peut devenir pathogène en raison d’un déséquilibre hormonal ou d’une immunodépression
    -> Un geste endo-utérin ou même les rapports sexuels peuvent favoriser la diffusion des germes.
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3
Q

Quels sont les principaux pathogenes responsables des IGH?

A

Les principaux pathogènes sont :

  • ceux responsables des IST :
    – Chlamydia trachomatis : germe intracellulaire, c’est la plus fréquente des bactéries sexuellement transmissibles!
    -> La symptomatologie est le plus souvent modérée voire absente
    -> Sa mise en évidence se fait par technique d’amplification génique (PCR) 

– le gonocoque (Neisseria gonorrhoeae), peu fréquent en France mais en nette recrudescence 

– Mycoplasma genitalium : moins bien connu car sa mise en évidence nécessitait jusqu’à une période récente des techniques spéciales
-> Il existe à présent des tests PCR combinés Chlamydia , gonocoque et M. genitalium

  • les germes PATHOGENES OPPORTUNISTES issus de la flore vaginale :
    – streptocoques, staphylocoques, entérocoques, entérobactéries (E. coli [+++], Klebsiella , anaérobies, Bacteroides fragilis)
    – et, plus rarement, des agents responsables d’infections spécifiques survenant dans des populations particulières : tuberculose, bilharziose
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4
Q

Quelles sont les 3 étapes de la démarche diagnostique/clinique d’une IGH non compliquée ?

A
  • interrogatoire
  • symptomatologie
  • examen clinique = abdomen, gynécologique
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5
Q

Que comprend l’interrogatoire dans la démarche diagnostique d’une IGH non compliquée ?

A
  • Il précise la date des dernières règles, les ATCD médicaux et chirurgicaux (appendicectomie), les ATCD gynécologiques et obstétricaux (parité)
  • Il recherche les FR : femme jeune, notion de changement récent de partenaire, antécédents d’IST ou d’IGH, urétrite chez le partenaire, notion de gestes endo-utérins
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6
Q

Que recherche-t-on à l’examen de l’abdomen dans le cadre d’une démarche diag d’IGH non compliquée ?

A

Il relève :

  • une sensibilité, une douleur limitée à l’hypogastre, parfois une défense 
  • l’absence de défense ou de contracture 
  • parfois une douleur de l’hypocondre droit (dans le cadre d’une périhépatite ou syndrome de Fitz-Hugh-Curtis)
  • l’absence de douleurs à la palpation des fosses lombaires,le signe de MacBurney est négatif
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7
Q

Que recherche-t-on à l’examen gynécologique (au spéculum) dans le cadre d’une démarche diag d’IGH non compliquée ? voir figure p206

A

Au spéculum, il relève :

  • des LEUCORRHEES d’aspect variable (ou une glaire cervicale louche) et parfois masquées par des METRORRAGIES généralement peu abondantes 
  • une ENDOCERVICITE fréquente (frottis cervical à vérifier si nécessaire, à distance)
  • Au toucher vaginal, on retrouve :
    -> une mobilisation utérine douloureuse qui constitue le signe le plus évocateur 
    -> associée ou non à une douleur au niveau d’un ou des deux culs-de-sac vaginaux latéraux, voire d’un empâtement douloureux des culs-de-sac.
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8
Q

Comment fait-on le diagnostic positif d’une IGH non compliquée ? Concernant l’ancien examen de reference: dans quels cas est-il maitenant reservé ? et à distance, dans quel cas est il indiqué ?

A
  • Les examens BIOLOGIQUES sont surtout destinés à éliminer une autre pathologie ou une IGH compliquée
  • Les examens MICROBILOGIQUES sont indispensables

-> Malgré ces différents prélèvements, le ou les pathogènes ne sont pas toujours identifiés, notamment les anaérobies fréquemment en cause.

  • En complément des SEROLOGIES, peuvent être pratiquées en fonction du risque d’IST : syphilis (TPHA, VDRL), VIH-1 et 2 avec l’accord de la patiente, hépatites B et C
  • L’ECHOGRAPHIE PELVIENNE (surtout par voie endovaginale) est nécessaire
  • Une TDM abdominopelvienne voire une IRM peuvent être utiles pour éliminer une autre pathologie douloureuse (endométriose, appendicite, etc.).
  • Une BIOPSIE endométriale, cherchant des signes histologiques d’endométrite peut aussi être réalisée.
  • La CŒLIOSCOPIE était l’examen de référence pour les salpingites
    -> compte tenu de son caractère invasif pouvant entraîner des effets indésirables graves, elle n’est actuellement réservée qu’aux cas d’incertitude diagnostique ou en l’absence d’amélioration après quelques jours de ttt
    -> elle sera en revanche justifiée à distance, dans le cadre du bilan en cas d’infertilité ou de douleurs pelviennes chroniques (syndrome adhérentiel ?)
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9
Q

Quels examens biologiques sont fait dans le cadre de la démarche du diagnostic positif d’IGH non compliquée ?

A

Les examens biologiques sont surtout destinés à éliminer une autre pathologie ou une IGH compliquée :

  • NFS et dosage de la protéine C-réactive (CRP) habituellement normaux en cas d’IGH non compliquée 
  • β-hCG pour éliminer une GEU, et un ECBU ou une bandelette urinaire pour éliminer une pyélonéphrite
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10
Q

Quels examens microbiologiques sont fait dans le cadre de la démarche du diagnostic positif d’IGH non compliquée ?

A

Les examens microbiologiques sont indispensables:

  • recherche d’une IST par technique PCR à partir d’un prélèvement vaginal 
  • recherche des autres pathogènes par un prélèvement endocervical avec milieu de transport adapté (type Portagerm®) 
  • en cas de contraception par DIU, il est souvent préférable de le retirer et de le mettre en culture
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11
Q

Quelles sérologies peuvent etre effectuées dans le cadre de la démarche du diagnostic positif d’IGH non compliquée ?

A
  • Malgré ces différents prélèvements, le ou les pathogènes ne sont pas toujours identifiés, notamment les anaérobies fréquemment en cause.
  • En complément des sérologies, peuvent être pratiquées en fonction du risque d’IST : syphilis (TPHA, VDRL), VIH-1 et 2 avec l’accord de la patiente, hépatites B et C
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12
Q

Qu’est ce que l’on recherche à l’echographie pelvienne dans le cadre de la démarche du diagnostic positif d’IGH non compliquée ?

A
  • L’échographie pelvienne (surtout par voie endovaginale) est nécessaire!
  • On cherche les inconstants signes directs d’atteinte tubaire (épaississement, aspect en roue dentée), l’échographie peut diagnostiquer un abcès pelvien et s’avère utile pour éliminer une autre pathologie notamment annexielle
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13
Q

a quoi ca sert de faire une TDM abdo-pelvienne dans le cadre de la démarche du diagnostic positif d’IGH non compliquée ?

A
  • Une TDM abdominopelvienne voire une IRM peuvent être utiles pour éliminer une autre pathologie douloureuse (endométriose, appendicite, etc.)
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14
Q

Que recherche-t-on à la biopsie dans le cadre de la démarche du diagnostic positif d’IGH non compliquée ?

A
  • Une biopsie endométriale, cherchant des signes histologiques d’endométrite peut aussi être réalisée
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15
Q

Quels sont les diagnostics différentiels de l’IGH non compliquée ?

A

Ce sont :

  • l’APPENDICITE aiguë pelvienne : parfois la proximité de l’utérus explique une douleur à la mobilisation utérine ; la TDM abdominopelvienne redresse le diagnostic 
  • l’INFECTION URINAIRE : examen des fosses lombaires, ECBU 
  • la GEU : doser systématiquement la β-hCG plasmatique, et faire une échographie 
  • les autres algies pelviennes : TORSION d’annexe, endométriose, pathologie ovarienne, algie périovulatoire et périmenstruelle (contexte clinique ± cœlioscopie) 
  • la SIGMOIDITE diverticulaire
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16
Q

Quelles sont les 2 formes compliquées d’IGH ?

A
  • abces pelviens
  • pelviperitonite
17
Q

Quelles sont les complications les + fréquentesdes IGH ?

A
  • Pyosalpinx, abcès ovariens ou abcès du cul-de-sac recto-utérin constituent les plus fréquentes des complications aiguës : ils compliquent 10 à 35 % des IGH
18
Q

Quelles sont les signes cliniques des abces pelviens ? Qu’est ce qu’on retrouve au toucher vaginal ? Que montre le bilan biologique ? Que montre l’échographie ? Quelle est la PEC ?

A
  • Pyosalpinx, abcès ovariens ou abcès du cul-de-sac recto-utérin constituent les plus fréquentes des complications aiguës : ils compliquent 10 à 35 % des IGH
  • Il existe des signes généraux avec FIEVRE et AEG. Les DOULEURS pelviennes sont habituellement importantes et peuvent s’accompagner de TROUBLES du TRANSIT intestinal.
  • Le toucher vaginal est très douloureux, il existe une masse pelvienne latéro-utérine fixée, uni ou bilatérale, habituellement collée à l’utérus.
  • Le bilan biologique montre un syndrome inflammatoire marqué : hyperleucocytose et élévation de la CRP fréquemment supérieure à 100 mg/l.
  • L’échographie pelvienne montre la présence d’une collection liquidienne pelvienne. En cas de doute, scanner ou examen IRM pelvien peuvent établir le diagnostic.
  • Un ttt en hospitalisation s’impose
19
Q

Quels sont les signes cliniques en cas de pelviperitonite ? Que se passe-t-il aux toucher pelviens ? Quels sont les 2 indices qui peuvent orienter vers une origine genitale d’une peritonite ? Quelle et la difficulte ? Quel est le meilleur examen pour confirmer le diagnostic et eliminer une origine extra genitale a la peritonite ?

A
  • Des signes généraux infectieux (AEG, fièvre voire frissons) sont présents, ainsi que des troubles du transit traduisant l’iléus réflexe : nausées, vomissements, diarrhée ou arrêt du transit
  • L’examen trouve une DEFENSE abdominale voire une CONTRACTURE localisée à la région sous-ombilicale.
  • Les touchers pelviens déclenchent une douleur diffuse, classiquement plus marquée au niveau du cul-de-sac recto-utérin où une masse est parfois perçue
  • La présence de leucorrhées ou d’une contraception par DIU peut orienter vers l’origine génitale de cette péritonite.
  • La difficulté consiste à s’assurer de l’origine génitale de l’infection ce qui n’est pas toujours évident, en particulier si la patiente n’a pas été préalablement appendicectomisée
  • La TDM abdominopelvienne constitue le meilleur examen pour confirmer le diagnostic et surtout éliminer une origine extra-génitale à la péritonite, elle doit précéder la décision de ttt médical : au moindre doute quant à l’origine de l’infection, une exploration chirurgicale doit être réalisée sans délai.
20
Q

Quel est le ttt des IGH non compliquées ? Faut-il attendre les resultats microbiologiques ? Quels sont les differents pathogenes à traiter ?

A
  • Le ttt médical est instauré sans attendre les résultats microbiologiques
  • Il comporte une antibiothérapie probabiliste, c’est-à-dire efficace sur les différents pathogènes habituels des IGH pour une durée de 10 à 14j
  • Les formes non compliquées sont traitées en externe, essentiellement par voie orale, alors que les formes compliquées sont hospitalisées et l’antibiothérapie est instaurée par voie IV.
  • Les pathogènes à traiter sont variés : germes intracellulaires, aéro- et anaérobies et gonocoques potentiellement multirésistants
  • Une association antibiotique s’avère donc indispensable
  • Le CNGOF a fait des recommandations (2019) et propose différents protocoles
21
Q

Quelles sont les mesures associées au ttt des IGH non compliquées ?

A
  • Les mesures associées sont :
  • le retrait d’un éventuel DIU 
  • le repos
  • l’administration d’un antalgique 
  • la protection des rapports sexuels (préservatifs) 
  • le traitement du partenaire en cas d’IST
  • Un examen clinique de contrôle doit être effectué
22
Q

Quel est le ttt des IGH compliquées ?

A
  • La patiente est hospitalisée et une antibiothérapie est instaurée par voie parentérale, souvent complétée par un drainage en cas de collection abcédée
  • Le CNGOF, dans ses recommandations, propose les associations ceftriaxone + métronidazole + doxycycline, ofloxacine + métronidazole ou céfoxitine + doxycycline, pour une durée totale de 14 à 21 jours, avec l’éventuelle adjonction de gentamicine en cas de sepsis sévère.
  • En complément à l’antibiothérapie et en cas d’abcès pelvien, un drainage de la collection est utile dès que celle-ci mesure plus de 3 à 4 cm de diamètre
  • La ponction sous imagerie constitue une alternative valable au drainage chirurgical : ponction transvaginale échoguidée ou ponction transrectale sous TDM
  • Si le drainage n’est pas possible par ponction sous contrôle radiologique, il sera effectué par cœlioscopie.
  • L’antibiothérapie parentérale est ensuite poursuivie quelques jours (jusqu’à l’obtention de l’apyrexie et de l’amélioration clinique) avant un relais oral. La durée totale de traitement sera généralement de 14 à 21 jours en fonction de l’évolution clinique et biologique.
  • En cas de pelvipéritonite, le ttt repose essentiellement sur l’antibiothérapie parentérale, sous surveillance, en milieu chirurgical, et la patiente étant laissée à jeun les premières 36 à 48 heures. Une amélioration clinique et biologique doit être observée après 48 heures, autorisant la poursuite de l’antibiothérapie puis le relais par voie orale. Dans le cas contraire, une vérification chirurgicale s’impose.
23
Q

Quelles sont les 4 recommandations et protocoles du CNGOF concernant les IGH no compliquées ? VOIR TABLEAU P208 car infos en bas !!!

A
  • externe 1ere intention
  • externe alternative
  • hospitalisation 1ere intention
  • hospitalisation alternative
24
Q

Quelles sont les AB en cas de ttt externe de 1ere intention dans le cadre d’une IGH non compliquée ? Quelles sont les posologies ? Par quelles voies ? pour quelles durées ?

A

ceftriaxone, 1 g, IM, 1 fois
+ doxycycline, 100 mg, × 2/j, PO, 10j
+ métronidazole, 500 mg, × 2/j, PO, 10j

  • Schéma couvrant N. gonorrhoeae , C. trachomatis et anaérobies, ainsi que BGN et streptocoques sur 24 à 48h
25
Q

Quelles sont les AB en cas de ttt externe alternatif dans le cadre d’une IGH non compliquée ? Quelles sont les posologies ? Par quelles voies ? pour quelles durées ?

A

1) ofloxacine, 200 m, × 2/j, PO, 10 j
+ métronidazole 500 mg × 2/j PO 10 j
± ceftriaxone, 1 g, IM, 1 fois
=> AMM pour ofloxacine à 400 mg/j, plutôt que littérature rapportant 800 mg/j

2) lévofloxacine, 500 mg/j Per os 10 j
+ métronidazole 500 mg × 2/j Per os 10 j
± ceftriaxone c 1 g IM 1 fois
=> Pas d’AMM pour lévofloxacine, aussi efficace qu’ofloxacine

3) moxifloxacine, 400 mg/j, PO, 10j
± ceftriaxone, 1 g, IM, 1 fois
=> AMM pour moxifloxacine, spectre large, mais précautions d’emploi à connaître

26
Q

Quelles sont les AB en cas d’hospitalisation en 1ere intention dans le cadre d’une IGH non compliquée ? Quelles sont les posologies ? Par quelles voies ? pour quelles durées ?

A

ceftriaxone 1 g/j IV 1 fois
+ doxycycline 100 mg × 2/j IV, PO 10 j
+ métronidazole 500 mg × 2/j IV, PO 10 j
=> Schéma couvrant N. gonorrhoeae , C. trachomatis et anaérobies, ainsi que BGN et streptocoques sur 24 à 48 h

27
Q

Quelles sont les AB en cas d’hospitalisation alternative dans le cadre d’une IGH non compliquée ? Quelles sont les posologies ? Par quelles voies ? pour quelles durées ?

A

1) oxycycline 100 mg × 2/j IV, PO
+ céfoxitine 2 g × 4/j
puis relais par IV
doxycycline 100 mg × 2/j PO 10 j
+ métronidazole 500 mg × 2/j PO 10 j
=> Relais oral après 24 h d’amélioration.
Céfoxitine efficace sur anaérobies

2) clindamycine, 600 mg × 3/j, IV
+ gentamicine 5 mg/kg/j IV ≤ 3 j
puis relais par
clindamycine 600 mg × 3 /j PO 10 j
=> Clindamycine efficace sur C. trachomatis et anaérobies
Gentamicine efficace sur BGN et N. gonorrhoeae

28
Q

Quel est le ttt préventif des IGH ?

A

Il comprend :

  • une information sur les IST, sur l’intérêt des préservatifs 
  • un dépistage et un ttt précoces des infections génitales basses 
  • un dépistage et le ttt des partenaires
29
Q

Quelles sont les complications a moyen et long terme des IGH ?

A
  • Une IGH même non compliquée peut entraîner des phénomènes IMMUNO-INFLAMMATOIRES TUBAIRES.
    -> Ceux-ci peuvent induire des lésions tubopelviennes définitives (obstructions ou destructions pariétales tubaires, adhérences pelviennes) qui sont responsables de GEU, de stérilités tubaires et de douleurs pelviennes chroniques.
  • Le risque de récidive d’IGH est majoré après un 1er épisode
29
Q

Quelles sont les complications a moyen et long terme des IGH ?

A
  • Une IGH même non compliquée peut entraîner des phénomènes IMMUNO-INFLAMMATOIRES TUBAIRES.
    -> Ceux-ci peuvent induire des lésions tubopelviennes définitives (obstructions ou destructions pariétales tubaires, adhérences pelviennes) qui sont responsables de GEU, de stérilités tubaires et de douleurs pelviennes chroniques.
  • Le risque de récidive d’IGH est majoré après un 1er épisode
30
Q

LIRE POINTS CLES P210

A

OKIII