IST (part2: Leucorrhées) Flashcards

1
Q

Qu’est ce que sont que les leucorrhées ? A quoi correspondent les leucorrhées physiologiques ?

A
  • Les leucorrhées correspondent à des écoulements vaginaux anormaux en rapport avec une infection génitale, basse ou haute
  • Elles sont à distinguer des leucorrhées physiologiques dues aux sécrétions de glaire cervicale et des glandes annexes (Skène et Bartholin) et à la desquamation vaginale
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2
Q

Quels sont les agents pathogènes les + fréquemment rencontrés dans les infections génitales basses responsables de leucorrhées ?

A

Les agents pathogènes le plus fréquemment rencontrés dans les infections génitales basses (c’est-à-dire limitées à la vulve, au vagin et à la partie externe du col utérin) sont:
- les levures
- le Trichomonas
- les germes banals

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3
Q

Comment fait-on le diagnostic étiologique de leucorrhées ? Que recherche-t-on en particulier?

A
  • Le diagnostic repose sur l’anamnèse, l’examen clinique avec le spéculum et éventuellement des prélèvements bactériologiques
    -> On recherchera en particulier les IST
  • Il faut savoir faire la distinction entre des leucorrhées physiologiques mais mal vécues par la patiente et des leucorrhées pathologiques dont il faudra chercher et traiter la cause
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4
Q

d’ou proviennent les leucorrhées physiologiques ?

A

Les leucorrhées physiologiques proviennent :

  • de la desquamation vaginale, responsable de leucorrhée laiteuse, peu abondante, opalescente, augmentant en période prémenstruelle 
  • de la glaire cervicale sécrétée par les cellules cylindriques de l’endocol qui augmente du 8e au 15e jour du cycle, translucide, cristallisant en feuille de fougère
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5
Q

Comment sont les leucorrhées physiologiques ? dans quel cas leur abondance peut etre genante ? Quel mauvais comportement ne faut-il pas faire concernant ces secretions ?

A
  • Ces sécrétions physiologiques n’engendrent aucune irritation, sont INODORES et ne contiennent PAS de POLYNUCLEAIRES
  • Toutefois, leur abondance peut parfois être source de gêne pour la patiente, notamment en cas d’ectropion cervical.
  • Par ailleurs, le comportement compulsif d’hygiène intime excessive avec des savons détergents, voire des injections intravaginales quotidiennes devant ces sécrétions physiologiques, peut entraîner une destruction de l’écosystème vaginal et favoriser la survenue d’infections génitales basses souvent chroniques
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6
Q

Qu’est ce que l’écosysteme vaginal ? Quelle est la flore dominante ?

A
  • Le vagin est un écosystème dynamique où chaque femme possède de nombreux micro-organismes en équilibre
  • La flore dominante est le bacille de Döderlein
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7
Q

qu’est ce que le bacille de Döderlein? que fait-il ? qu’est ce qui permet l’acidité du vagin ?

A
  • La flore dominante est le bacille de Döderlein : lactobacille tapissant la muqueuse vaginale
  • Il transforme le glycogène abondamment contenu dans les cellules vaginales et cervicales grâce à l’imprégnation œstrogénique en acide lactique
    -> Cet acide lactique explique le pH acide du vagin qui est un facteur protecteur de la pullulation microbienne.
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8
Q

En fonction de quels 3 parametres évolue la flore vaginale ?

A
  • Cette flore vaginale évolue selon :
  • l’AGE : il y a moins de bacilles de Döderlein avant la puberté et après la ménopause 
  • le CYCLE: les aérobies diminuent avant et après les règles ;
  • la CONTRACEPTION : en cas de DIU, on constate une augmentation des anaérobies
  • Cette flore aéro-anaérobie équilibrée s’oppose à l’adhérence et à la colonisation des germes pathogènes dans le vagin et à la prolifération des espèces minoritaires (anaérobies et Candida albicans)
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9
Q

Quelle est la conduite de l’examen d’une femme consultant pour des leucorrhées anormales?

A
  • interrogatoire
  • examen clinique = speculum, microscope, test à la potasse, TV
  • indication du prelevement vaginal adressé au laboratoire
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10
Q

Que comprend l’interrogatoire en cas de consultation pour leucorrhées anormales ?

A

Il renseigne sur :

  • les caractéristiques de l’écoulement :
    – la couleur, l’abondance, l’odeur (une mauvaise odeur oriente vers une vaginose bactérienne) 
    – l’importance du caractère récent de cet écoulement 
  • les signes fonctionnels d’accompagnement :
    – le prurit
    – les métrorragies
  • les circonstances de survenue :
    – après un ttt antibiotique (mycose) 
    – lors d’une grossesse (physiologique, mycose) 
    – port d’un DIU (vaginose bactérienne, IGH) 
    – terrain favorisant (diabète, corticothérapie, immunodépression) 
    – notion d’IST, changement récent de partenaire 
  • les signes éventuels chez le partenaire (rougeur, brûlure, écoulement, irritation)
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11
Q

A l’interrogatoire dans le cadre d’une consultation pour leucorrhées anormales, vers quoi oriente un prurit ?

A

– le prurit oriente vers une mycose

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12
Q

A l’interrogatoire dans le cadre d’une consultation pour leucorrhées anormales, vers quoi oriente une brulure ?

A
  • la brûlure vers un Trichomonas ou un germe banal
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13
Q

A l’interrogatoire dans le cadre d’une consultation pour leucorrhées anormales, vers quoi oriente la présence de métrorragie ?

A

– les métrorragies associées et/ou les douleurs pelviennes orientent vers une IGH ou une pathologie cervicale

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14
Q

Que comprend l’examen clinique ?

A

1) examen au spéculum
2) examen direct au microscope
3) test à la potasse (sniff test)
4) toucher vaginal

=> L’inspection de la région vulvaire, vestibulaire et périnéale recherchera une inflammation vulvaire, des lésions de grattage, des vésicules ou des ulcérations

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15
Q

Que permet l’examen au spéculum en cas de leucorrhées anormales ? Un frottis peut-il etre réalisé malgré la potentiel infection ?

A
  • L’examen au spéculum permettra d’ANALYSER l’écoulement (aspect, abondance, couleur), d’apprécier l’aspect de la glaire cervicale (limpide, louche), d’évaluer l’état de l’épithélium vaginal et cervical et de réaliser des PRELEVEMENTS à des fins d’examen direct au microscope et pour analyses en laboratoire
  • Le frottis de dépistage n’est pas optimal dans des conditions d’infection mais pourra être réalisé chez une patiente mal ou non suivie
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16
Q

Qu’est ce que l’examen direct au microscope, comment est-il réalisé ? Que permet-il de visualiser ?

A
  • C’est un examen facile à réaliser et qui est très informatif
  • Le prélèvement est étalé sur une lame avec une goutte de sérum physiologique
    -> On peut ainsi visualiser un Trichomonas, des fragments mycéliens ou des leucocytes
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17
Q

En quoi consiste le test à la potasse (sniff test) ? Que permet la potasse ? Que faut-il évoquer devant une odeur de poisson pourri ?

A
  • Il consiste à ajouter sur le prélèvement étalé sur lame une goutte de potasse à 10 %
  • Cette potasse permet de lyser les corps cellulaires et, ainsi, de mieux voir les éléments mycosiques et surtout dégage une odeur de poisson pourri très évocatrice de la présence conjuguée d’anaérobies et de Gardnerella vaginalis signant une VAGINOSE BACTERIENNE
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18
Q

Que recherche le TV dans le cadre d’un examen clinique pour leucorrhées anormales ?

A

Il recherchera une douleur à la palpation ou à la mobilisation de l’utérus et des annexes caractéristiques d’une IGH

19
Q

A partir de quand le diagnostic étilogique peut avoir lieu et permet l’instauration d’un ttt ?

A

Les données de l’examen clinique et de l’examen direct au microscope (quand il peut être fait) suffisent dans un grand nombre de cas pour faire le diagnostic étiologique et ainsi permettre l’instauration d’un ttt

20
Q

Quelles sont les indications à faire un prelevement vaginal adressé au laboratoire ?

A

Il n’est pas indispensable mais souvent nécessaire :

  • si les signes cliniques ne sont pas typiques 
  • si l’examen direct retrouve de nombreux leucocytes sans agent identifié 
  • s’il existe des signes d’IGH 
  • en cas d’urétrite chez le partenaire 
  • en cas d’échec d’un premier ttt médical ou de récidive des symptômes 
  • si la leucorrhée a déjà motivé des consultations antérieures
21
Q

Quels sont les 3 types de prelevements possibles en cas de leucorrhées anormales ? Faut-il refaire un prelevement dans le suivi post-thérapeutique ?

A

Il peut s’agir :

  • d’un prélèvement vaginal standard à la recherche d’une candidose, d’une vaginose (importance du score de Nugent!! qui évalue la flore lactobacillaire) ou d’une vaginite 
  • d’une recherche des IST : Chlamydia trachomatis, gonocoque ou Mycoplasma genitalium par technique d’amplification génique sur un prélèvement vaginal 
  • d’un prélèvement endocervical en cas de suspicion d’IGH (sur milieu de transport type Portagerm®)

=> Le suivi post-thérapeutique ne nécessite pas de contrôle systématique par prélèvement sauf en cas de persistance des signes.

22
Q

Quelles sont les étiologies possibles des leucorrhées pathologiques? Quelles peuvent etre les complications des IGH?

A

1) infectieuses = trichomonas, mycose, vaginose bacterienne, gonocoque, mycoplasme/chlamydia, cervicite
2) néoplasiques

  • Tout ce qui pourra perturber l’équilibre vaginal favorisera le développement d’une flore pathogène, tout ce qui modifiera l’activité sécrétoire des cellules cervicales pourra être responsable de leucorrhées pathologiques et enfin toute perte provenant du haut appareil génital (endomètre, trompes, ovaires et pelvis) se caractérisera par des leucorrhées pathologiques.

Les causes sont :

  • infectieuses basses 
  • cervicites
  • IGH, qui peuvent être compliquées :
    – d’un abcès pelvien : tubaire, ovarien ou du cul-de-sac recto-utérin (de Douglas) 
    – d’une pelvipéritonite
23
Q

Quelles sont les 6 causes infectieuses possibles en cas de leucorrhées pathologiques ?

A

1- trichomonas
2- mycose
3- vaginose bacterienne
4- gonocoque
5- mycoplasme/chlamydia
6- cervicite

24
Q

quel est le mode de contamination de la vaginite à trichomonas? Quel est le type de germe ? comment sont les leucorrhées ? Que voit-on à l’examen au spéculum ? Quel examen permet de mettre en évidence le germe ?

A
  • La vaginite à Trichomonas est de contamination vénérienne par un parasite, T. vaginalis, elle est un bon marqueur d’IST et justifie ainsi la recherche systématique d’autres germes
  • Les leucorrhées sont verdâtres, mousseuses, spumeuses, abondantes et nauséabondes (odeur de plâtre frais)
  • Au spéculum, le vagin est rouge, le col framboisé
  • Le prurit est variable en intensité, il existe souvent des brûlures au moment des rapports ou des mictions.
  • L’examen direct au microscope optique permet de mettre en évidence le parasite
    -> Il n’y a pas d’intérêt à réaliser une culture
25
Q

Quel est le ttt de trichomonas ?

A

Le ttt concerne les deux partenaires :

  • soit un ttt unique de 2g de métronidazole (Flagyl® ) 
  • soit un ttt de 10 jours de 500 mg en deux prises quotidiennes de métronidazole
26
Q

Quel et le symptôme essentiel de la mycose ? Quels sont les signes fonctionnels observés ? Que voit-on lors de l’examen au spéculum ? Comment sont la vulve, le vagin ? Que voit-on au microscope ? Quel est le germe le plus frequemment retrouvé ?

A
  • Le symptôme essentiel est une vulvovaginite prurigineuse
    -> Intense, parfois intolérable, le prurit entraîne souvent une DYSURIE, voire une POLLAKIURIE
  • Au spéculum, les leucorrhées sont blanches, caillebottées (comme du lait caillé), grumeleuses, tapissant les parois du vagin
  • La vulve est inflammatoire, œdémateuse avec de fréquentes lésions de grattage
    -> l’extension sur le périnée postérieur est fréquente
  • Le vagin est rouge, faisant ressortir le blanc des leucorrhées
  • L’examen au microscope montre des filaments mycéliens

=> Candida albicans est la levure le plus souvent retrouvée!!!

27
Q

Quel est le ttt de la mycose ? Faut-il systématiquement traiter le partenaire ?

A
  • La prescription comprend un ttt topique à base d’un IMIDAZOLE, tel le sertaconazole (Monazol®), ou le fenticonazole (Lomexin®), en ovule vaginal en dose unique et crème (applications pendant 7 jours)
  • Le traitement du partenaire n’est pas utile en l’absence de signes cliniques
28
Q

Que faut-il faire en cas de recidive de la mycose ?

A

En cas de récidive , il faut :

  • rechercher des facteurs favorisants comme une ANTIBIOTHERAPIE, un DIABETE ou une GROSSESSE
  • éliminer une autre cause infectieuse (herpès) 
  • réaliser un mycogramme pour éliminer une résistance aux traitements 
  • envisager un ttt de longue durée per os (fluconazole) ou par voie vaginale
29
Q

Quels sont les facteurs favorisants la recidive d’une mycose ?

A

Les facteurs favorisants sont :
- une ANTIBIOTHERAPIE
- un DIABETE
- une GROSSESSE

30
Q

Qu’est ce que la vaginose bactérienne ? Comment sont les leucorrhées ? Que montre l’examen au spéculum ?

A
  • La vaginose bactérienne est un déséquilibre de la flore vaginale caractérisé où la flore lactobacillaire est remplacée par la prolifération anormale d’autres espèces microbiennes (anaérobies essentiellement mais aussi G. vaginalis et Mycoplasma hominis)
    -> Très fréquente, elle est caractérisée par des pertes grises peu abondantes malodorantes.
  • L’examen au spéculum note peu d’irritation locale.
  • Au prélèvement vaginal, on note un score de Nugent élevé mais son association avec des anaérobies est facilement reconnue par le test à la potasse (sniff test) qui révèle, par application d’une goutte de potasse à un prélèvement sur lame, l’odeur caractéristique de poisson pourri.
  • La vaginose bactérienne favorise la survenue de complications
31
Q

Quelles sont les complications que favorise la vaginose bactérienne ?

A
  • La vaginose bactérienne favorise la survenue de complications : IGH, infections postopératoires en cas de geste chirurgical par voie vaginale et complications obstétricales (menaces d’accouchement prématuré).
32
Q

Quel est le ttt de la vaginose bactérienne ? Faut-il traiter le partenaires ? Que rechercher en cas de recidive ?

A
  • Le ttt comprend un ttt par métronidazole (Flagyl®) : soit 2g per os en monodose, soit 2 fois 500mg par jour pendant 7j
  • Le ttt du partenaire est inutile car il ne s’agit pas d’une IST
  • Les récidives sont fréquentes et doivent faire rechercher les causes de déséquilibre de l’écosystème vaginal (ttt hormonal, etc.)
33
Q

Quel est le potentiel pathogénique de la gonocoque ? Comment sont les leucorrhées ? Que voit-on à l’examen au spéculum ? Quel signe chez le partenaire doit faire évoquer le diagnostic de gonocoque ? Quel méthode permet de rechercher la souche ? Quel est le ttt de la gonocoque ?

A
  • Hautement pathogène, il est aussi responsable d’IGH.
  • Les leucorrhées sont jaunes ou verdâtres, purulentes avec parfois des signes d’urétrite ou de skénite
  • L’examen au spéculum trouve une cervicite avec glaire purulente, les parois vaginales sont rouges, saignant au contact.
  • La notion d’urétrite chez le partenaire ou d’écoulement méatique doit faire penser au diagnostic.
  • L’examen direct permet de trouver le diplocoque à Gram négatif
    -> la recherche se fait à présent par PCR
  • De plus en plus de souches de gonocoque sont devenues multirésistantes aux antibiotiques et le ttt (et celui systématique du partenaire) repose sur la ceftriaxone (Rocéphine®) : 1 g IM en dose unique.
34
Q

Quelles sont les 2 IST fréquentes chez les 15-25ans, souvent asymptomatiques à rechercher systématiquement ?

A
  • Chlamydia trachomatis et Mycoplasma genitalium sont des IST fréquentes chez les 15–25 ans, souvent asymptomatiques mais responsables d’IGH
    -> il faut les rechercher systématiquement lorsqu’une IST est possible ou en cas de suspicion d’une IGH
35
Q

Comment sont les leucorrhées en cas de mycoplasme genitalium ou chlamydia ? Comment fait-on le diagnostic ? Quel est le ttt ?

A
  • Les leucorrhées sont inconstantes mais il existe habituellement une endocervicite, parfois discrète
  • Chlamydia trachomatis et Mycoplasma genitalium sont des IST fréquentes chez les 15–25 ans, souvent asymptomatiques mais responsables d’IGH
    -> il faut les rechercher systématiquement lorsqu’une IST est possible ou en cas de suspicion d’une IGH.
  • Le diagnostic se fait par PCR.
  • Le ttt repose sur les cyclines (7j par voie orale) ou sur l’azithromycine (Zithromax Monodose® en prise unique de 1g)
36
Q

Quels sont les autres mycoplasmes qui peuvent etre retrouvés au niveau génital ? Sont-ils dangereux ? Dans quels cas peuvent-ils etre dangereux ?

A
  • Les autres mycoplasmes retrouvés au niveau génital, Mycoplasma hominis et les Ureaplasma peuvent faire partie de la flore vaginale commensale
    => Ils ne sont pas responsables d’IST!!
  • Leur rôle pathogène dans les infections génitales est discutable
  • Ils sont en revanche responsables de pathologies obstétricales (accouchements prématurés, rupture prématurée des membranes)
37
Q

Quels sont les 3 germes les + souvent responsables de cervicite ? Quels peuvent etre les modes de revelation d’une endocervicite ? Que faut-il faire systématiquement ? Quel pathologie sous-jacente est à rechercher ? Quel est le ttt ?

A
  • Souvent due à Chlamydia trachomatis, au gonocoque ou à Mycoplasme genitalium
  • Une endocervicite peut être ASYMPTOMATIQUE ou responsable de LEUCORRHEES
    -> celles-ci sont associées ou non à des métrorragies provoquées
  • Une recherche microbiologique est systématique
  • Un cancer cervical sous-jacent doit être recherché.
  • Un ttt PROBABILISTE associant ceftriaxone (1g IM) et azithromycine (1g par voie orale) peut être proposé sans attendre
38
Q

Quels symptomes peuvent etre révélateur d’un cancer cervical ? Apres avoir traité une infection cervical, que faut-il imperativement faire, surtout si la dame dit qu’elle n’a pas fait de frottis recemment ? Que doit faire évoquer une hydrorrhée ?

A
  • Les leucorrhées (associées ou non à des métrorragies provoquées) peuvent être révélatrices d’un cancer cervical
  • Il est important, après avoir traité l’infection, de vérifier l’état du col surtout si la patiente n’a pas eu de frottis récent.
  • Une hydrorrhée doit faire évoquer une pathologie utérine ou tubaire
39
Q

En cas d’infection par un candida: comment sont les leucorrhées ? quels sont les signes locaux ? Quels sont les signes associés ?

A
  • Blanches, caséeuses
  • Prurit (++++)
  • Vulvite (++)/Anite (++)
40
Q

En cas d’infection par un pyogene: comment sont les leucorrhées ? quels sont les signes locaux ? Quels sont les signes associés ?

A
  • Purulentes
  • Brûlures
  • pas de signes associés
41
Q

En cas d’infection par trichomonas: comment sont les leucorrhées ? quels sont les signes locaux ? Quels sont les signes associés ?

A

-Vertes, spumeuses
- Prurit/Brûlures
- Urétrite/Odeur de moisi

42
Q

En cas de vaginose bactérienne : comment sont les leucorrhées ? quels sont les signes locaux ? Quels sont les signes associés ?

A
  • Grisâtres, peu abondantes
  • Rare prurit ou irritation
  • Odeur de poisson pourri (sniff test)
43
Q

POINTS CLES P201

A
  • La leucorrhée physiologique est l’expression d’une bonne imprégnation hormonale.
  • L’examen gynécologique permet d’orienter vers les principales étiologies infectieuses dont les candidoses et la vaginose bactérienne sont les plus fréquentes.
  • Candidose et vaginose sont dues à des déséquilibres de la flore vaginale et ne sont pas dues à une contamination externe.
  • En cas de leucorrhées et ou de cervicite, il faut penser aux IST.
  • En cas de récidive, il faut penser aux facteurs favorisants (grossesse, contraception hormonale, progestatifs, périodes de carence œstrogénique, hygiène féminine) et au partenaire.
  • Chez la femme ménopausée, il ne faut pas oublier la possibilité de cancers génitaux.
  • Chez la jeune fille, il ne faut pas oublier la possibilité de corps étrangers