Besoins nutritionnels de la femme enceinte Flashcards

1
Q

Quels sont les principaux risques liés à l’alimentation dans nos pays ?

A
  • l’alimentation habituelle des pays occidentaux couvre largement l’augmentation des besoins induite par la grossesse.

Dans nos pays, les principaux risques liés à l’alimentation sont :

  • une prise de poids excessive, facteur de risque de diabète gestationnel et de surcharge pondérale persistante à distance 
  • les effets de l’alcool 
  • l’ingestion d’aliments contaminés par Listeria monocytogenes ou le toxoplasme 
  • une anémie ferriprive, plus fréquente en cas de milieu social défavorisé, de régime végétarien, de grossesses rapprochées. Il faut surveiller la NFS en début de grossesse et au besoin supplémenter en fer. Suivant l’origine géographique, il ne faut pas hésiter à demander une électrophorèse de l’hémoglobine en complément 
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2
Q

Quelles sont les types de femmes enceintes à risque de carence en acide folique ? en iode ? en vitamine K ?

A
  • des carences vitaminiques ciblées dans certains groupes à risque :

– carence en ACIDE FOLIQUE (risque de spina bifida) chez les femmes épileptiques traitées par anticonvulsivants, chez celles qui ont eu précédemment une grossesse avec fœtus présentant une anomalie de fermeture du tube neural (spina bifida, anencéphalie , etc.), mais aussi chez les patientes présentant un IMC élevé (> 28 kg/m 2 ) 

– carence en iode d’autant plus dans les régions éloignées de la mer 

– carence en vitamine K (risque d’hémorragie intracrânienne néonatale) en cas de prise de médicaments qui modifient le métabolisme de la vitamine K (anticonvulsivants, antituberculeux, colestyramine)

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3
Q

Quel est le cout energetique de la grossesse au 1er et 2/3eme trimestre ? Faut-il augmenter les apports nutritionnels pendant la grossesse ?

A
  • Le « coût » énergétique de la grossesse est en moyenne de 150 kcal par jour au premier trimestre, puis de 350 kcal par jour aux deuxième et troisième trimestres
  • Il n’y a donc pas, dans la majorité des cas, de nécessité d’augmenter volontairement les apports nutritionnels chez la femme enceinte.
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4
Q

Quels sont les besoins en lipides, glucides et proteines pendant la grossesse ?

A
  • Les besoins en lipides restent stables tout au long de la grossesse
  • En revanche, les besoins en glucides augmentent : une consommation minimale de130 g par jour est recommandée pour les femmes non enceintes contre 175g par jour pour les femmes enceintes
  • Les besoins en protéines passent de 0,8 g/kg par jour à 1,2 g/kg par jour.
  • En pratique, il faut respecter les proportions de :
  • 50 à 55 % de glucides, en favorisant les sucres lents, soit environ 175 g par jour 
  • 15 à 20 % de protides (idéalement maigre, viande blanche, poissons…), soit environ 70 g par jour 
  • moins de 30 % de lipides, en favorisant les acides gras essentiels, soit environ 500 mg par jour environ
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5
Q

Dans le developpement de quels organes le fer est-il important ? De combien est le besoin total de fer pendant la grossesse et comment est-il reparti ? Quel adaptation physiologique se met en place pour combler ces besoins en fer ?

A
  • Les besoins en fer sont importants au cours du développement : il est indispensable pour le développement NEUROLOGIQUE du fœtus et il est fortement impliqué dans la formation anatomique et la fonction du cerveau
  • Les besoins pour le fœtus ne représentent qu’une partie, environ 30 %, de la quantité de fer nécessaire pendant la grossesse
  • Les 70 % restants sont nécessaires pour la fabrication du PLACENTA et pour répondre aux besoins de la future mère elle-même
  • On estime que :
    -> le placenta contient de 30 mg à 175 mg de fer
    -> que l’augmentation de la masse globulaire maternelle nécessite 200 mg à 600 mg
    -> et que les pertes sanguines maternelles normales au moment de la naissance représentent 100 mg à 250 mg
    => aboutissant ainsi à un besoin total de 1 000 mg
  • L’absorption du fer doit donc augmenter de 0,8 mg par jour pendant les premières semaines à 10 à 12 mg par jour pendant les dernières semaines de grossesse.
  • Pour compenser ces besoins, l’absorption intestinale du fer augmente au cours de la grossesse. Néanmoins, cette augmentation est souvent insuffisante pour répondre à la demande physiologique
  • On considère que 25 % des femmes enceintes dans les pays développés et près d’1 femme sur 2 dans les pays en développement présentent une anémie
  • Une surveillance attentive du taux d’hémoglobine, reflet indirect des stocks de fer, sera faite pendant la grossesse
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6
Q

Dans quelles fonctions la vit B9 (folates) est-elle necessaire ?

A
  • Les folates (vitamine B9) sont indispensables au métabolisme des cellules humaines, plus particulièrement à la DIVISION CELLULAIRE.
  • Les besoins sont augmentés au cours de la grossesse.
  • La carence en folates favorise la survenue d’anomalies de fermeture du TUBE NEURAL : spina bifida, exencéphalie
  • Bien que les déficits d’apport en folates soient très fréquents et pourraient toucher 25 % des femmes enceintes, ces malformations sont rares (moins de 1 naissance pour 1 000)
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7
Q

Pourquoi la vitD est-elle tres importante durant la vie foetale ? Quelles sont les consequences de la carence en vitD pendant la grossesse chez la mere et chez le nouveau-né ? Quel mecanisme physiologique se met en place pour combler les besoins en vit D ? De combien sont les besoins en vit D par jour?

A
  • La vit D joue un rôle très important durant la vie fœtale: c’est à partir des réserves maternelles en vitamine D que se constituent les réserves du nouveau-né, qui lui permettront de contrôler son métabolisme calcique et la minéralisation de son squelette
  • La carence en vitamine D pendant la grossesse est associée à de nombreuses pathologies chez la mère (diabète gestationnel, prééclampsie) et chez l’enfant (prématurité, retard de croissance, obésité et allergies).
  • La capacité de l’intestin maternel à absorber le calcium augmente pour répondre à cette augmentation des besoins maternels en vitamine D, qui sont d’au moins 10 μg par jour (1 μg = 40 UI)
    => On estime qu’en France ces besoins sont couverts pour 1/3 par l’alimentation courante et pour 2/3 par la production de vitamine D dans la peau (épiderme) sous l’influence du rayonnement solaire
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8
Q

combien de gramme de Ca et de phosophore le foetus accumule avant la naissance à terme ? De combien sont les besoins en calcium pendant la grossesse ? pendant la lactation ? Quelle est la différence concernant l’absorption de calcium par les intestins pendant la grossesse et la lactation?

A
  • Avant la naissance à terme, le fœtus accumule près de 30 g de calcium et 15 g de phosphore
  • Les besoins en calcium au cours de la grossesse varient d’un pays à l’autre et se situent entre 750 et 1 200 mg par jour de calcium élément
    -> Ils sont du même ordre de grandeur pour la lactation, afin de compenser les 200 à 300 mg par jour sécrétés dans le lait.
  • L’absorption intestinale du calcium augmente très tôt au cours de la grossesse, permettant d’absorber environ 600 mg de calcium par jour au cours du 3eme trimestre, soit une quantité largement suffisante pour les besoins du fœtus même en tenant compte de l’accroissement de l’excrétion urinaire.
  • Au cours de la lactation, la situation est différente. Alors que les besoins restent élevés, l’absorption intestinale du calcium n’est plus augmentée : elle est revenue au niveau antérieur de la grossesse. Les réserves minérales osseuses vont être mobilisées
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9
Q

Pourquoi la présence d’iode est primordial pendant la grossesse ? de combien les besoins d’iode augmentent pendant la grossesse ? Quelle est la principale source d’iode pendant la grossesse ?

A
  • L’iode est essentiel pour la thyroïde de la femme enceinte et le fœtus
  • Sa présence est primordiale pour le développement CEREBRAL tissulaire, pour l’acquisition de l’intelligence et des capacités d’apprentissage
  • Les besoins en iode de la femme augmentent d’environ 50 μg par jour en raison d’une augmentation de l’élimination de l’iode par le rein chez la mère sous l’effet des estrogènes, du transfert fœtoplacentaire de l’iode pour la fabrication des hormones thyroïdiennes fœtales et d’une stimulation de la thyroïde maternelle par l’hCG.
  • La principale source d’apport en iode est alimentaire, mais la plupart des aliments contiennent peu d’iode
    -> La France est une zone de carence modérée en iode, avec des apports de 100 μg par jour en moyenne
  • Les enquêtes épidémiologiques françaises ont montré que 80 % des femmes enceintes avaient une iodurie inférieure à 100 μg/l, ce qui correspond à moins de la moitié des apports recommandés
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10
Q

Que comprend la prise de poids gestationnel ? Quand est-elle plus marquée ?

A
  • Une prise de poids est normale au cours de la grossesse
  • Elle inclut le poids du fœtus, du placenta, du liquide amniotique, mais aussi une accumulation de graisses.
  • Habituellement, le gain pondéral est faible au 1er trimestre, plus marqué au cours du 2/3eme trimestres
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11
Q

Quels sont les risques d’une prise de poids gestationnelle excessive ?

A
  • Des travaux épidémiologiques ont montré que la prise de poids en fonction de l’IMC avant la grossesse influençait le déroulement de la grossesse et de l’accouchement
  • Ainsi, une prise de poids excessive est associée à l’HYPERTENSION GRAVIDIQUE, à la MACROSOMIE et au risque de CESARIENNE

Ces intervalles de prise de poids sont donnés dans le tableau p562. Ils le sont à titre indicatif, car il ne s’agit pas de donner des normes strictes de prise de poids : il peut y avoir des variations liées aux œdèmes, à la durée de la grossesse, à la gémellité

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12
Q

Pour un IMC préconceptionnel < 18,5, quel est le gain ponderal total recommandé (kg) ? Quel est le taux moyen de gain pondéral pendant les 2 et 3eme trimestres (kg) ?

A
  • 12,5–18
  • 0,5
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13
Q

Pour un IMC préconceptionnel 18,5 < IMC ≤ 24,9, quel est le gain ponderal total recommandé (kg) ? Quel est le taux moyen de gain pondéral pendant les 2 et 3eme trimestres (kg) ?

A
  • 11,5–16
  • 0,4
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14
Q

Pour un IMC préconceptionnel 25,0 < IMC ≤ 29,9, quel est le gain ponderal total recommandé (kg) ? Quel est le taux moyen de gain pondéral pendant les 2 et 3eme trimestres (kg) ?

A
  • 7–11,5
  • 0,3
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15
Q

Pour un IMC préconceptionnel IMC ≥ 30, quel est le gain ponderal total recommandé (kg) ? Quel est le taux moyen de gain pondéral pendant les 2 et 3eme trimestres (kg) ?

A
  • 5–9
  • 0,2
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16
Q

Quel est le role de l’alimentation maternelle sur la programmation de la santé futur ? quel est l’impact de l’épigenetique ?

A
  • Il est maintenant largement admis que la période périnatale et celle de la petite enfance représentent une fenêtre critique de vulnérabilité à l’environnement, parce que c’est la période au cours de laquelle le bébé et l’enfant se construisent
  • De nombreuses études épidémiologiques et expérimentales ont mis en évidence une relation entre des événements précoces du développement et les maladies non transmissibles à l’âge adulte. On parle d’origine développementale des maladies ou de phénomène de programmation
  • Les mille premiers jours, qui correspondent à la période qui va de la conception aux 2 ans de l’enfant, sont tout particulièrement sensibles à ces phénomènes. Au cours de cette période, l’enfant est vulnérable non seulement en raison de sa fragilité naturelle et de sa dépendance aux adultes, mais aussi parce que l’environnement qui l’entoure et parfois l’agresse va influencer sa santé future.
  • L’exposition à des conditions environnementales défavorables au cours du développement in utero et durant la petite enfance déclenche des adaptations qui auront des conséquences à court et/ou long terme. Ces phénomènes sont programmés au cours de cette période pour toute la durée de la vie. On sait maintenant que la dénutrition chez la mère mais aussi la surnutrition ou malnutrition vont augmenter chez le futur enfant le risque d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.
  • Les mécanismes qui expliquent ces modifications sont encore mal compris et font l’objet de nombreux travaux de recherche. Ils semblent impliquer une programmation précoce au cours de ces « mille premiers jours ». Pendant cette période, l’expression du patrimoine génétique est extrêmement influencée par l’environnement.
  • Ces modifications ne touchent pas directement les gènes eux-mêmes mais les éléments qui contrôlent leur expression : c’est l’épigénétique. Les facteurs épigénétiques contrôlent l’expression de l’ADN, qui va donner les protéines qui régissent le fonctionnement du corps humain. Un nombre croissant de preuves suggère que l’exposition in utero à des polluants environnementaux, une mauvaise alimentation ou le stress peuvent induire des changements épigénétiques qui affectent durablement l’expression des gènes essentiels à la fois pour le développement fœtal et pour les fonctions physiologiques de la vie future. De la même manière que les gènes nous sont transmis par nos parents, ces modifications épigénétiques durables peuvent se transmettre ensuite de génération en génération.
  • Une meilleure alimentation au cours de la grossesse va améliorer le capital santé du bébé
17
Q

Quelles sont les recommandations concernant les apports hydriques, boissons gazeuses, … pendant la grossesse ?

A

Les conseils suivants doivent être donnés à la patiente :

  • boire au moins 1,5 litre d’eau par jour 
  • ne pas consommer de boisson gazeuse ni de soda 
  • éviter les boissons riches en sels 
  • supprimer complètement la prise d’alcool (contre-indication absolue) et limiter les excitants (café, thé)
18
Q

Quelles sont les recommandations concernant l’alimentation pendant la grossesse ? (concernant les poissons comme maquereau ou espadon, riches en phytoestrogenes comme le foie ou le le soja, la viande rouge, les poissons en general)

A
  • Elle doit être variée, riche en produits laitiers (calcium) et en fruits et légumes frais (vitamines), fractionnée, répartie en 3 vrais repas et 2 collations
  • Il est conseillé de consommer du poisson 3 fois par semaine en évitant les poissons prédateurs (espadon, maquereau), en raison du risque lié aux métaux lourds stockés dans leur chair, et le saumon d’élevage.
  • Il est conseillé de consommer de la viande rouge régulièrement ou des poissons riches en fer.
  • Il faut limiter les aliments riches en phytoestrogènes, en raison de leur effet potentiel perturbateur endocrinien (soja), et en vitamine A (foie).
19
Q

Quels sont les aliments à éviter pendant la grossesse ?

A
  • Produits riches en acides gras saturés
    -Sucreries, snacks salés et sucrés
  • Boissons rafraîchissantes sans alcool
  • Aliments crus (lait, viande, poisson, œuf)
  • Aliments fumés, abats
  • Animaux prédateurs (requin, thon) 1
  • Préparations prêtes à consommer
  • Plantes (fenouil, cannelle, réglisse, ginseng, huiles essentielles), algues
  • Alcool
20
Q

Quels sont les aliments à limiter pendant la grossesse ?

A
  • Café (limiter à 2 à 3 tasses par jour)
  • Charcuterie
21
Q

Quels sont les aliments à privilégier pendant la grossesse ?

A
  • Fruits et légumes (500 g par jour), produits à base de légumes (éviter les légumes préparés prêts à consommer, moins riches en nutriments)
  • Légumineuses (de type lentilles, haricots ou pois)
  • Produits céréaliers complets
  • Lait et produits laitiers écrémés ou demi-écrémés
  • Viande peu grasse
  • Œuf
  • Poissons (deux fois par semaine, dont un poisson gras)
  • Eau (boire un litre en plus)
22
Q

Quelles sont les recommandations concernant l’hygiene pendant la grossesse ?

A

Les mesures suivantes sont recommandées :

  • se laver les mains avant chaque repas 
  • en prévention de la listériose, éviter les fromages non pasteurisés et supprimer les produits lactés crus, les charcuteries artisanales, la viande et les poissons crus ou fumés 
  • en l’absence d’immunité contre la toxoplasmose :
    – consommer la viande bien cuite ou après plusieurs jours au congélateur 
    – laver soigneusement les fruits et légumes souillés de terre 
    – éviter les contacts avec les chats et leurs excréments 
  • dans tous les cas : nettoyer régulièrement le réfrigérateur, laver soigneusement les plans de travail, ne pas mélanger les aliments
23
Q

Quelles sont les 4 supplémentations vitaminiques/sels minéraux recommandées pendant la grossesse ? Quel est le risque d’exces de vit A ? Dans quel cas la supplémentation en fer est-elle légitime ?

A

4 supplémentations sont recommandées :

  • l’ACIDE FOLIQUE en période périconceptionnelle
  • la vitamine D au 3eme trimestre (une dose unique de 100 000 UI en ampoule à boire) en toute saison 
  • la vitamine K en fin de grossesse chez les femmes prenant des médicaments qui modifient le métabolisme de la vitamine K 
  • l’IODE à la dose de 150 μg par jour en cas de carence iodée (Ile-de-France, région de Toulouse, etc.). En l’absence de dysthyroïdie maternelle, en raison de la fréquence élevée de la carence en iode dans la population générale, la supplémentation iodée systématique est discutée, si possible dès la période préconceptionnelle et à la dose de 150 μg par jour
  • Aucune autre supplémentation n’est systématiquement légitime, y compris pour le fer, le calcium, le fluor et les préparations polyvitaminées.
    -> Certaines de ces préparations n’ont pas de bénéfice démontré et pourraient avoir des effets indésirables sérieux = l’excès de vitamine A est tératogène
  • En particulier, la supplémentation en fer n’est légitime qu’en cas de FR significatifs ou d’anémie documentée avec une hémoglobine inférieure à 11 g/dl
24
Q

Quelle est la dose d’acide folique recommandée ? Dans quels cas faut-il donner une posologie + élévée ?

A
  • l’ACIDE FOLIQUE en période périconceptionnelle :

– à la dose de 0,4 mg par jour chez toutes les femmes 
– une posologie plus élevée surtout chez les femmes épileptiques, en surpoids ou avec des ATCD de dysraphie : la dose est alors de 4 à 5 mg par jour et l’adjonction de vitamines B6 et B12 est souhaitable 

25
Q

Que faut-il faire en cas de vomissements au 1er trimestre ?

A

Certaines situations peuvent nécessiter une certaine vigilance et des adaptations. Les vomissements du premier trimestre nécessitent de fractionner les repas

26
Q

Que faut-il faire en cas de diabete gestationnel ?

A

En cas de diabète gestationnel, il est encore plus important de manger « équilibré », mais sans faire de régime restrictif

27
Q

Que faut-il faire en cas de regime vegetarien ?

A
  • Une vigilance accrue s’impose en cas de régime végétarien en raison du risque de carences
  • Le régime végétalien est difficilement compatible avec les besoins liés à la grossesse
28
Q

Qu’est-il recommandé en cas d’ATCD de chirurgie de l’obésité ?

A
  • En cas d’ATCD de chirurgie de l’obésité, il est recommandé de se faire aider par un ou une nutritionniste ou diététicien(ne) car ces interventions favorisent les carences nutritionnelles
  • La chirurgie bariatrique englobe l’ensemble des interventions chirurgicales visant à lutter contre l’obésité : très efficaces, elles sont devenues les interventions le plus fréquemment pratiquées dans le monde, en particulier dans les pays développés
    -> Certaines interventions sont plutôt restrictives (anneau gastrique, sleeve gastrectomie ou gastrectomie longitudinale) ou malabsorptives 5by-pass gastrique)

=>Toutes peuvent favoriser les carences nutritionnelles

29
Q

A quoi est souvent associé obesite ? surnitrition ?

A
  • L’obésité est très souvent associée à la précarité
  • À une surnutrition s’associe souvent une malnutrition avec un déséquilibre de la répartition entre les glucides, les lipides, les protéines et les micronutriments
  • Ainsi, malgré cet apport calorique excessif, la suralimentation est associée à des CARENCES en MICRONUTRIMENTS
30
Q

Que faut-il faire si c’est une adolescente qui est enceinte ? (concernant le calcium notamment)

A
  • Chez les adolescentes, si la croissance n’est pas terminée, la grossesse et l’allaitement conduisent à des pertes osseuses plus importantes.
    -> Il est souhaitable de prévenir le défaut d’apport calcique des adolescentes enceintes ou qui allaitent
31
Q

lire points cles p565

A