Diagnostiquer une tumeur de l'ovaire Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’une tumeur organique de l’ovaire ? qu’est ce qu’une tumeur fonctionnelle de l’ovaire ?

A
  • Les tumeurs de l’ovaire organiques correspondent à des processus prolifératifs bénins ou malins, primitifs ou secondaires, d’aspect kystique, solide ou végétant, dont la croissance n’est pas directement liée à un dysfonctionnement hormonal
  • Cette définition élimine les tumeurs fonctionnelles telles que les kystes fonctionnels folliculaires, les kystes du corps jaune et le lutéome de la grossesse qui sont liés à un DYSFONCTIONNEMENT HORMONAL
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2
Q

De quoi est composé un ovaire ? (histologiquement parlant)

A
  • L’ovaire est un organe complexe qui abrite de nombreux types cellulaires différents : les cellules de la lignée germinale (futurs ovocytes) et les cellules thécales, les cellules stromales (du tissu conjonctif) et les cellules épithéliales du mésothélium recouvrant la surface de l’ovaire
  • C’est cette richesse tissulaire qui explique la grande variété des tumeurs sur le plan histologique, physiopathologique et pronostique
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3
Q

Quelle est la finalité de la démarche diagnostique des tumeurs de l’ovaire ?

A

-> La démarche diagnostique aura donc pour finalité de distinguer dans un 1er temps les tumeurs fonctionnelles des tumeurs organiques
-> Dans un 2eme temps, il faudra distinguer les tumeurs organiques bénignes des tumeurs organiques borderline ou malignes

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4
Q

Quelle est la prevalenc des tumeurs de l’ovaire bénignes chez les femmes ménopausées? chez les femmes asymptomatiques en periode d’activité génitale ? Quels ttt favorisent les kystes ovariens ? quel ttt diminue le risque de kystes ovariens ?

A
  • La prévalence des tumeurs de l’ovaire bénignes (tumeurs fonctionnelles ou organiques bénignes) est estimée à 15 % chez les femmes ménopausées et aux alentours de 7 % chez les femmes asymptomatiques en période d’activité génitale.
  • Parmi les FR, le TAMOXIFENE augmente l’incidence des kystes ovariens chez les patientes non ménopausées et certains ttt IMMUNOSUPPRESSEURS (sirolimus, tacrolimus) sont associés à une haute prévalence de kystes ovariens bénins
  • À l’inverse, la contraception œstroprogestative diminue le risque de développement de kystes ovariens fonctionnels
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5
Q

Quel est l’impact numérique des cancers des ovaires ? Quel est le rang du cancer des ovaires dans le classement des cancers feminins? Vers quel age son incidence augmente ? Qu’est ce qui a permis d’abaisser cette incidence depuis 2000 ? Dans quel contexte survient 10% des cancers de l’ovaire ?

A
  • Si les tumeurs ovariennes sont fréquentes, regroupant des pathologies très différentes, les cancers sont beaucoup plus rares.
  • Avec près de 5 200 nouveaux cas par an en France en 2018, le cancer de l’ovaire est au 5eme rang des cancers féminins (2eme cancer gynécologique par ordre de fréquence après le cancer de l’endomètre)
  • Son incidence augmente avec un âge médian au diagnostic de 68 ans
  • On remarque une légère diminution depuis 2000 en raison de l’utilisation croissante de la contraception orale par le biais de la diminution du nombre d’ovulations
  • Environ 10 % des cancers de l’ovaire surviennent dans un contexte de prédisposition génétique
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6
Q

Quel est le taux de survie globale du cancer epitheliale de l’ovaire à 5ans ? quel est le taux de survie à 5ans au stade précoce FIGO1 ? Quel est le rang de ce cancer dans le classement des deces par cancer chez la femme ?

A
  • La survie en cas de cancers épithéliaux de l’ovaire est médiocre, avec un taux de survie globale de 44 % à 5 ans
  • La survie à 5 ans en cas de stade précoce (FIGO I) est de 90 %
  • Néanmoins, leur découverte se fait à un stade tardif dans 75 % des cas (stade ≥ III) avec un taux de survie à 5 ans de moins de 40 % pour ces stades avancés
  • En France, le cancer de l’ovaire cause 3 479 décès par an (INCa, 2018)
  • Il se situe au 4eme rang des décès par cancer chez la femme
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7
Q

De quoi depend le pronostic des cancers de l’ovaire ?

A
  • Le pronostic des cancers de l’ovaire est directement lié à la RESECABILITE de la maladie et le facteur pronostique le plus important dans les études est le résidu tumoral postopératoire
  • Les autres facteurs pronostiques sont le type HISTOLOGIQUE, le GRADE, la REPONSE A CHIMIOTHERAPIE, l’AGE et l’ETAT GENERAL de la patiente.
  • À noter que le pronostic est amélioré par la prise en charge dans des centres experts, grâce un taux de résection complète (résection macroscopiquement complète dite R0) plus important qu’en dehors de ces centres et un accès aux essais cliniques facilité
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8
Q

Quelles sont les tumeurs bénignes de l’ovaire ?

A
  • kystes fonctionnels
  • kystes et tumeurs organiques
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9
Q

Quels sont les kystes fonctionnels benins de l’ovaire ? Comment disparaissent-ils ?

A

Ils regroupent :
-> les kystes FOLLICULAIRES en 1ere partie de cycle
-> et les kystes du CORPS JAUNE, ou kystes LUTEAUX, en 2nd partie de cycle (après l’ovulation)

=> Ils disparaissent spontanément lors du contrôle échographique et ne nécessitent aucun ttt

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10
Q

Quels sont les 3 origines possibles des kystes et tumeurs organiques benignes ? Que peuvent donner ces formes histologiques ?

A

Ils peuvent être de trois origines :

  • EPITHELIALE : cystadénomes séreux, cystadénomes mucineux ou endométriomes, tumeurs de Brenner ;
  • GERMINALE : kystes dermoïdes (tératomes matures), qui dérivent d’une cellule multipotente, pouvant être à l’origine de différents tissus présents au sein du kyste (tissu adipeux, poils, cheveux, os, dent, etc.) ;
  • STROMALE et des CORDONS SEXUELS : fibrothécomes, tumeurs stromales

=> Ces formes histologiques peuvent être à l’origine de TUMEURS FRONTIERES (borderline) ou plus rarement MALIGNES et sont regroupées dans la classification OMS des tumeurs ovariennes

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11
Q

ATTENTION FAIRE TABLEAU P278

A
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12
Q

Quelles sont les tumeurs malignes de l’ovaire les + fréquentes ?

A
  • La plupart des tumeurs bénignes de l’ovaire peuvent exister sous une version de malignité intermédiaire, dite « frontière » ou « borderline », et sous une version maligne
  • Ainsi, les formes les plus fréquentes sont les tumeurs épithéliales (90 %) : ADENOCARCINOMES SEREUX de haut (forme la plus fréquente, anciennement nommés cystadénocarcinomes) ou de bas grade, adénocarcinomes MUCINEUX ou ENDOMETRIOIDES ou CARCINOMES A CELLULES CLAIRES
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13
Q

Quelles sont les tumeurs germinales? chez qui sont-elles plus frequentes ?

A
  • Les tumeurs germinales ou des cordons sexuels sont plus fréquentes chez les patientes jeunes : tératomes immatures ou indifférenciés, dysgerminomes, tumeurs de la granulosa, choriocarcinomes, gonadoblastomes, etc
  • Ces tumeurs rares ont une prise en charge spécifique et différente des tumeurs épithéliales
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14
Q

Quelle est la prevalence des metastases ovariennes parmi les tumeurs ovariennes malignes ? Dans quels cas sont-elles évoques ?

A
  • Les métastases ovariennes représentent 10 % des tumeurs ovariennes malignes et doivent être évoquées en cas de tumeurs bilatérales : origine digestive colorectale ou gastrique (tumeur de Krückenberg pour le carcinome gastrique à cellules indépendantes)
    -> Mais elles peuvent également être présentes dans le cadre d’un cancer du sein métastatique avec ou sans carcinose péritonéale
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15
Q

Qu’est-il recommande de faire avant de faire une chimiothérapie ? Que doit preciser l’etude microscopique de la tumeur ?

A
  • Avant toute chimiothérapie, il est recommandé de porter le diagnostic positif de carcinome ovarien sur du matériel biopsique (et non cytologique)
    -> La réalisation de biopsies avec des prélèvements multiples et de bonne taille est recommandée.
  • L’étude microscopique doit préciser le type histologique de la tumeur (classification OMS 2020), le grade tumoral, la présence éventuelle d’un carcinome séreux tubaire intraépithélial (STIC), les localisations tumorales (selon les pièces opératoires adressées), la cytologie péritonéale et la classification FIGO avec l’année de la classification.
    -> Le diagnostic anatomopathologique comporte une interprétation morphologique et immunohistochimique
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16
Q

Quelles mutations doivent etre systématiquement recherchées ? Quelle autre anomalie et donc pathologie doit etre recherché, par quelle methode ?

A
  • À visée théranostique et pronostique, la recherche de mutations somatiques (sur la tumeur) des gènes BRCA1 et BRCA2 est systématique.
  • La recherche d’une instabilité des microsatellites (syndrome de Lynch) est réalisée par immunohistochimie ± phénotype de MSI pour les cancers de l’ovaire avant 70 ans ou quel que soit l’âge avec histoire personnelle ou familiale évocatrice d’un syndrome de Lynch
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17
Q

Que fait-on en cas d’anomalies BRCA1 ou 2 ?

A

-> En cas d’anomalie, la patiente doit être impérativement orientée vers une consultation d’oncogénétique pour effectuer une recherche de mutation au niveau germinal (sur prélèvement sanguin ou salivaire). La présence d’une mutation BRCA1 ou BRCA2 peut changer les ttt médicaux adjuvants (inhibiteurs de PARP si mutation).

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18
Q

Quelle est la physiopathologie du cancer de l’ovaire ? Quelles sont les 2 théories ? Ou se fait l’extension de ce cancer ? VOIR PHOTO P281

A
  • Dans la théorie de l’ovulation incessante et de la cicatrisation, chaque ovulation crée un traumatisme mineur sous forme d’une rupture au niveau de la surface épithéliale. -> Au cours du processus de cicatrisation, des kystes d’inclusion d’épithélium tubaire ou ovarien peuvent se former dans le stroma et être à l’origine d’une prolifération puis de la transformation néoplasique
  • Une autre théorie est en faveur d’un envahissement de l’ovaire par des cellules dysplasiques d’origine tubaire
  • Lorsque le processus néoplasique franchit la corticale ovarienne, l’extension va se faire vers les autres organes pelviens ainsi que vers l’ensemble de la cavité péritonéale.
    -> Le cancer de l’ovaire passe donc très rapidement d’un stade localisé à un stade généralisé à l’ensemble de la cavité péritonéale, au gré du flux naturel du liquide péritonéal.
  • L’extension de ce cancer se fait également par drainage lymphatique : vers les ganglions lymphatiques pelviens et lomboaortiques.
  • Enfin, la dissémination hématologique est rare et intéresse essentiellement les poumons, le foie et le cerveau
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19
Q

La dissémination hématologique du cancer des ovaires est elle frequente ? Quels organes sont touchés ?

A
  • Enfin, la dissémination hématologique est rare et intéresse essentiellement les POUMONS, le FOIE et le CERVEAU
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20
Q

Quels sont les FR du cancer de l’ovaire ?

A

Les FR du cancer de l’ovaire regroupent également des facteurs GENETIQUES (pour 10 % des cas) et des situations cliniques à risque :

  • la mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 est à l’origine de cancers avant 60 ans
    -> Le risque de cancer de l’ovaire au cours de la vie serait de 60 % en cas de mutation BRCA1 et de 30 % en cas de mutation BRCA2
    -> Ces cancers seraient de meilleur pronostic, car plus chimiosensibles que les cancers sporadiques
    -> Pour ces patientes, une annexectomie prophylactique peut être proposée à partir de 40 ans 
  • plus rarement, ils peuvent s’intégrer dans le syndrome de Lynch (instabilité des microsatellites), qui concerne surtout les cancers colorectaux et de l’endomètre 
  • l’existence d’un ATCD familial au 1er degré augmente le risque de cancer de l’ovaire (5 % de risque de développer un cancer de l’ovaire au cours de la vie) 
  • les facteurs cliniques à l’origine d’une augmentation du nombre des cycles sont également associés à une augmentation du risque : la nulliparité, les règles précoces, la ménopause tardive et l’âge 
  • il faut veiller à ne pas négliger les patientes prises en charge en FIV et notamment avec stimulation par clomifène (Clomid®) 
  • on peut ajouter 3 FR avérés de cancer de l’ovaire : le ttt hormonal de la ménopause à base d’œstrogènes, le tabagisme et l’exposition professionnelle à l’amiante (CIRC, 2012)
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21
Q

Quelle mesure prophylactique peut etre proposée aux femmes ayant une mutation de BRCA1/2 ?

A

-> Pour ces patientes, une annexectomie prophylactique peut être proposée à partir de 40 ans 

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22
Q

Quels sont les FR associés à une diminution du risque de cancer de l’ovaire ? Quelle intervention chirurgicale l’est aussi ?

A
  • En revanche, la contraception orale ŒSTROPROGESTATIVE, la GROSSESSE, l’ALLAITEMENT par diminution de l’ovulation et la LIGATURE des trompes sont associés à une diminution du risque de cancer de l’ovaire
  • La SALPINGECTOMIE serait également protectrice pour le risque de cancer de l’ovaire
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23
Q

Existe-t-il un dépistage efficace du cancer de l’ovaire ?

A

Il n’existe aucun dépistage efficace dans le cancer de l’ovaire

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24
Q

Quelles sont les étapes de la démarche diagnostique en cas de tumeurs ovariennes présumées benignes ?

A
  • interrogatoire
  • examen clinique
  • examens complémentaires = imagerie, biologie
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25
Q

Que comprend l’interrogatoire en cas de tumeurs ovariennes présumées benignes ? Quels signes peuvent etre presents en cas de masse volumineuse ?

A

Il précise :

  • les ATCD personnels et familiaux de cancer gynécologique, de cancer du sein, de cancer colorectal, l’âge des premières règles (ménarches), la gestité, la parité, le statut ménopausique et l’âge à la ménopause, la prise de contraception ou de ttt hormonal de la ménopause 
  • l’existence de DOULEURS pelviennes et de TROUBLES DIGESTIFS
  • les CIRCONSTANCES de découverte : la découverte d’un kyste ovarien est le plus souvent fortuite, au cours d’une échographie ou la palpation d’une masse latéro-utérine lors d’un examen clinique
    -> Plus rarement, la tumeur ovarienne peut entraîner une gêne, une pesanteur ou des douleurs pelviennes associées à une augmentation de volume de l’abdomen, voire une ascite.
    -> Dans le cas de masses volumineuses, il peut également y avoir des signes compressifs : troubles urinaires (signes irritatifs) ou digestifs (constipation). Des troubles du cycle peuvent également être associés
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26
Q

Que comporte l’examen clinique en cas de tumeurs ovariennes présumées benignes?

A

Il comporte :

  • la palpation ABDOMINALE à la recherche d’une masse pelvienne 
  • l’examen au SPECULUM à la recherche d’une tumeur cervicale, de lésions vaginales et de saignements 
  • le TOUCHER VAGINAL à la recherche d’une masse pelvienne latéro-utérine, d’une douleur
    -> En cas de masse volumineuse, on complétera l’examen par un toucher rectal à la recherche d’une tumeur rectale, de signes de compression, voire d’envahissement rectal (nodule de carcinose péritonéale)
  • la palpation des AIRES GANGLIONNAIRES inguinales et sus-claviculaires (ganglion de Troisier) 
  • la palpation bilatérale des SEINS, à la recherche d’un nodule, ainsi que des aires ganglionnaires axillaires en cas de tumeur suspecte
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27
Q

Quels sont les examens complémentaires à faire en cas de tumeurs ovariennes présumées benignes ?

A
  • examens di’magerie
  • examens biologiques
28
Q

Quels sont les examens d’imagerie à faire en cas de tumeurs ovariennes présumées benignes ? quel est celui de premiere ligne ?

A
  • Le 1er examen diagnostique devant une suspicion de masse pelvienne est l’échographie pelvienne, par voie abdominale puis endovaginale
  • Il n’est pas recommandé de réaliser une IRM pelvienne ou des marqueurs tumoraux en dehors d’une suspicion de malignité à l’échographie, notamment pour un kyste uniloculaire inférieur à 7 cm (CNGOF 2013).
29
Q

Quels sont les signes associés qui sont également recherchés à l’echographie en cas de tumeurs ovariennes presumées benignes ?

A
  • Les signes associés comme l’existence d’une ASCITE ou d’AUTRES MASSES sont également recherchés.
  • Les critères échographiques en faveur de la malignité sont les suivants : bilatéralité, végétations endo- ou exokystiques, ascite, adénopathies ou masse pelvienne associée.
    Ces critères sont à interpréter en fonction du statut ménopausique +++ et de l’âge de la patiente.
30
Q

Que faut-il évoquer devant un kyste uniloculaire liquidien (anéchogène) pur chez une patiente non ménopausée à l’echographie?

A
  • Les critères échographiques en faveur d’un kyste FONCTIONNEL sont un kyste uniloculaire liquidien (anéchogène) pur chez une patiente non ménopausée
    => Ces critères sont à interpréter en fonction du statut ménopausique +++ et de l’âge de la patiente
31
Q

Que faut-il évoquer devant l’existence d’une cloison, parois épaissies, contenu hétérogène, contours irréguliers, vascularisation au doppler ou lésion volumineuse à l’échographie ?

A
  • Les critères échographiques en faveur d’un kyste ORGANIQUE sont les suivants : existence d’une cloison, parois épaissies, contenu hétérogène, contours irréguliers, vascularisation au doppler ou lésion volumineuse
    => Ces critères sont à interpréter en fonction du statut ménopausique +++ et de l’âge de la patiente
32
Q

Quels sont les criteres echographies en faveur de malignité?

A
  • Les critères échographiques en faveur de la malignité sont les suivants : bilatéralité, végétations endo- ou exokystiques, ascite, adénopathies ou masse pelvienne associée.
    => Ces critères sont à interpréter en fonction du statut ménopausique +++ et de l’âge de la patiente
33
Q

Quels sont les examens biologiques réalisés chez une patiente non ménopausée et devant une image annexielle (exam biologique) ?

A

Chez une patiente non ménopausée et devant une image annexielle, on demandera des β-hCG pour éliminer une GEU

34
Q

Quels sont les marqueurs tumoraux demandés en cas de kyste suspect ? (exam biologiques)

A

En cas de kyste suspect, les marqueurs tumoraux demandés sont les suivants :

  • CA125 (spécifique du cancer de l’ovaire), ACE et CA19-9
  • adjonction du HE4 ( Human Epididymal Protein 4 ), qui peut être intéressante avec l’utilisation du score ROMA ( Risk of Ovarian Maligancy Algorythm ) prenant en compte le statut ménopausique, le dosage du CA125 et de l’HE4 pour évaluer le risque de tumeur maligne 
  • en cas de suspicion de tumeur germinale, on pourra également demander α-fœtoprotéine, β-hCG et LDH
35
Q

Sur quoi repose le bilan d’une tumeur ovarienne presumée benigne?

A

Le bilan d’une tumeur ovarienne présumée bénigne repose essentiellement sur un bon bilan CLINIQUE et une ECHOGRAPHIE pelvienne

36
Q

Quelles sont les complications possibles d’une tumeur ovarienne présumées bénignes ?

A

1- torsion annexielle
2- hémorragie intrakystique
3- rupture de kyste
4- compression

37
Q

Qu’est ce qu’une torsion d’annexe ? Quel est le risque ? Quelles sont les types d’anomalies qui sont le plus et le moins à risque d’etre a l’origine d’une torsion d’annexe?

A
  • C’est une complication classique qui constitue une URGENCE chirurgicale en raison du risque de NECROSE ovarienne, car c’est une torsion de l’ovaire autour de son pédicule vasculaire
  • Les KYSTES DERMOIDES sont les plus à risque en raison de leur poids, tandis que les ENDOMETRIOMES sont rarement à l’origine de cette complication car les adhérences fréquemment associées diminuent la mobilité des ovaires.
38
Q

Quelles sont les symptômes de la torsion d’annexe ? Que peut-il y avoir au toucher vaginal ? Par quoi cette torsion peut etre precedée ?

A
  • Les symptômes sont une douleur BRUTALE, très INTENSE, NON soulagée par les ANTALGIQUES avec de possibles nausées, VOMISSEMENTS, associée à une DEFENSE abdominale
  • Au toucher vaginal, il peut exister une douleur latéro-utérine dans le cul-de-sac vaginal
  • Le tableau peut être précédé par des épisodes de subtorsion avec des douleurs paroxystiques spontanément résolutifs dans les semaines précédentes
    -> Il faut faire attention aux formes frustes ou incomplètes, qui ne doivent pas faire éliminer à tort le diagnostic
39
Q

Quels examens complémentaires peuvent etre fait en cas de suspicion de torsion d’annexe ?

A
  • échographie
  • B-hcG
  • IRM
40
Q

Que peut-on voir à l’échographie en cas de torsion d’annexe ? Quel signe est quasiment pathognomonique ?

A
  • L’échographie ne montre la plupart du temps que le kyste et le doppler peut objectiver une persistance du flux vasculaire sans éliminer le diagnostic
  • Un ovaire tumoral ASCENCIONNE est quasi pathognomonique de la torsion, avec une MASSE DOULOUREUSE juste sous la paroi à la palpation et au-dessus du fond utérin à l’échographie
41
Q

Comment sont les B-hcG en cas de torsion d’annexe ? Quel diagnostic ce dosage permet-il d’eliminer ?

A
  • Les β-hCG sont négatives et éliminent une GEU
42
Q

Dans quels cas l’IRM peut etre utile en cas de suspicion de torsion d’annexe ? Faut-il absolument faire une IRM avant de prendre en charge chirurgicalement la torsion d’annexe ?

A
  • L’IRM peut parfois être utile pour les formes frustes ou incomplètes en montrant les tours de spire du pédicule lombo-ovarien, confirmant la torsion
  • La réalisation d’une IRM ne doit pas retarder la PEC chirurgicale urgente en cas de suspicion de torsion d’annexe
43
Q

Quel est le ttt de la torsion d’annexe ? L’annexectomie est-elle systématique ? Chez quel type de femme la torsion d’annexe est suspecte et doit conduire à une annexectomie ?

A
  • Le ttt est une CŒLIOSCOPIE en URGENCE pour DETORSION ovarienne et KYSTECTOMIE
  • L’annexectomie doit rester rare en cas de tumeur non suspecte chez la femme en âge de procréer
    -> En effet, si la patiente doit être prévenue de cette possibilité, la nécrose ovarienne est rare
  • Une torsion d’annexe chez une patiente ménopausée est suspecte de malignité et doit conduire à une annexectomie
44
Q

Quels sont les symptômes en cas d’hémorragie intrakystique ? Quel examen d’imagerie peut etre utilisé et que voit-on ? Quelle est la PEC et le ttt ?

A
  • Dans ce cas également, la douleur va être BRUTALE et on retrouve une masse latéro-utérine douloureuse mais non ascensionnée
  • À l’échographie, le kyste est hétérogène avec une plage hyperéchogène témoin d’un saignement intrakystique récent.
  • Dans ce cas, la prise en charge est symptomatique et repose sur les antalgiques et le repos
45
Q

Quel est le tableau typique d’une rupture de kyste ? Que voit-on à l’échographie ? Quel peut etre le tableau plus rare, comment est la douleur dans ce cas ? Quelle anomalie peut on voir à l’hémogramme ? Quelle est la PEC ? Quel est le principal diganostic différentiel et quel dosage est donc systématique à faire ?

A
  • Le tableau typique est une douleur paroxystique et brutale spontanément résolutive
    -> Souvent, la douleur est passée au moment de l’examen et, à l’échographie, il n’existe plus de kyste mais une lame d’épanchement liquidien dans le cul-de-sac recto-utérin.
  • Rarement, il existe une rupture hémorragique avec une hémorragie active
    -> Dans ce cas, la douleur est persistante avec des signes d’irritation péritonéale et un épanchement plus important
  • Il peut exister une ANEMIE aiguë à l’hémogramme
  • La PEC est chirurgicale avec une CŒLIOSCOPIE exploratrice puis opératoire pour faire l’hémostase et une kystectomie ovarienne
  • Le principal diagnostic différentiel est la GEU (β-hCG à faire)
46
Q

quel dosage est donc systématique à faire en cas de suspicion de rupture de kyste ?

A
  • Le principal diagnostic différentiel est la GEU, β-hCG à faire!!!!
47
Q

Quels types de symptomes peut entrainer une volumineuse tumeur ovarienne ? Que doit-on systématiquement rechercher en cas de volumineuse masse pelvienne?

A
  • Une volumineuse tumeur ovarienne peut entraîner une compression des organes de voisinage, qui est plutôt en faveur du caractère malin

-> Des TROUBLES DIGESTIFS à type de constipation voire de syndrome occlusif sont possibles en cas de compression rectale

-> Une compression VESICALE entraîne des signes irritatifs (pollakiurie). Il peut également y avoir une compression urétérale générant une urétérohydronéphrose

  • La compression VASCULAIRE n’est pas anecdotique et une thrombophlébite pelvienne doit être systématiquement recherchée par échodoppler en cas de volumineuse masse pelvienne (cancer +++)
48
Q

Que doit-on évoquer devant une douleur pelvienne aiguë brutale chez une femme jeune ?

A
  • Une douleur pelvienne aiguë brutale chez une femme jeune doit faire rechercher sans retard une TORSION annexielle dont dépend le pronostic de l’ovaire
49
Q

Comment se manifeste les symptomes d’un cancer de l’ovaire ? Quelles sont les signes cliniques possibles ?

A
  • Les signes cliniques initiaux sont malheureusement FRUSTRES et PEU SPECIFIQUES.
  • L’apparition de signes cliniques est le plus souvent TARDIVE et très PROGRESSIVE, à un stade avancé de la maladie.
  • Les signes les plus fréquents sont : augmentation du volume de l’abdomen, douleur ou pesanteur pelvienne, aggravation rapide d’un prolapsus pelvien, perception d’une masse ou d’une ascite, constipation, voire syndrome occlusif. -> Plus rarement, survient un œdème d’un membre inférieur, une phlébite ou une sciatalgie par compression veineuse ou radiculaire
    -> Une dyspnée, une douleur thoracique ou une toux sèche peuvent être en rapport avec un épanchement pleural ou une embolie pulmonaire. Enfin, une altération de l’état général peut compléter le tableau
50
Q

Que comprend le bilan clinique en cas de suspicion de cancer de l’ovaire ?

A

Le bilan clinique reprend les éléments précédents concernant les tumeurs ovariennes bénignes avec l’importance de :

  • rechercher les ATCD personnels et familiaux de cancer gynécologiques et mammaires 
  • rechercher une MASSE pelvienne à l’examen et réaliser un TOUCHER RECTAL pour rechercher une tumeur rectale (importance des formes secondaires), une compression ou un envahissement rectal, une carcinose péritonéale au niveau du cul-de-sac recto-utérin 
  • pratiquer un examen MAMMAIRE bilatéral à la recherche d’un nodule, ainsi que des aires GANGLIONNAIRES axillaires et sus-claviculaires (association fréquente avec un cancer du sein ou possibilité d’une carcinose péritonéale métastatique d’un cancer du sein) 
  • rechercher des signes de DENUTRITION et les COMORBIDITES
51
Q

Devant une carcinose péritonéale, qu’est ce qui permet d’orienter vers le caractere primitif ou secondaire ?

A
  • Devant une carcinose péritonéale, l’examen clinique et les examens complémentaires (biologie et imagerie) vont permettre d’orienter le caractère ovarien primitif de la carcinose ou métastatique secondaire (métastases d’un cancer du sein, colorectal ou gastrique, pancréatique ou pulmonaire le plus souvent)
  • Seule l’histologie permettra de trancher sur l’origine exacte des lésions vues
52
Q

Que comprend le bilan paraclinique en cas de suspicion de tumeur de l’ovaire = Quels sont les 7 examens paracliniques?

A

1- echographie abdominopelvienne
2- IRM abdominale
3- Tomodensitometrie thoraco-abdomino-pelvienne
4- TEP au 18FDG
5- Marqueurs tumoraux
6- Imagerie mammaire
7- Endoscopie digestive

53
Q

Quel est l’examen de premiere intention en cas de suspicion du cancer de l’ovaire ?

A
  • Elle représente l’examen de 1ere intention en cas de suspicion de cancer de l’ovaire
54
Q

Quels sont les criteres echographiques en faveur de malignite d’un cancer de l’ovaire ?

A
  • Les critères échographiques en faveur de la malignité sont : caractère bilatéral des lésions, végétations endo- ou exokystiques, ascite, carcinose (difficilement visible à l’échographie), adénopathies ou masse pelvienne associée
55
Q

Dans quels cas l’IRM peut etre necessaire en cas de suspicion de cancer de l’ovaire ? Quelle classification permet de classer les masses ovariennes suspectes ? A partir de quel classe les masses sont susceptibles de correspondre à des tumeurs borderlines ou invasives ?

A
  • En cas de forme LOCALISEE ou de masse ovarienne INDETERMINEE, l’IRM pelvienne et abdominale jusqu’au pédicule rénal permet de mieux de caractériser la tumeur (intérêt des séquences en perfusion et en diffusion) et de faire le bilan d’extension locorégional
  • Une classification internationale, Ovarian-Adnexal Reporting & Data System (O-RADS), permet d’aider à discriminer les masses ovariennes suspectes
    -> Les masses classées O-RADS 4 ou 5 sont suspectes de correspondre à des tumeurs borderline ou invasives
56
Q

Quel examen permet de faire le bilan d’extension d’un cancer de l’ovaire ?

A
  • Le bilan d’extension en imagerie de la maladie repose sur la TAP-TDM avec injection
57
Q

Que permet d’évaluer le scanner concernant les lesions de cancer de l’ovaire ?

A
  • Le scanner permet en particulier de rechercher des lésions de carcinose et d’évaluer leur EXTENSION (possible sous-estimation de la carcinose au scanner), de rechercher une extension pleurale du cancer et des métastases
  • Le scanner permet également de s’orienter sur l’origine PRIMITIVE ovarienne ou SECONDAIRE des lésions visualisées (examen des poumons, tube digestif et pancréas)
58
Q

Dans quel cas peut etre utilisé la TEP-TDM au 18 FDG ? (cancer de l’ovaire)

A
  • La TEP-TDM au 18 FDG (fluorodéoxyglucose) est une option pour le bilan d’EXTENSION dans les stades avancés
    -> Son intérêt reste controversé
59
Q

Quel marqueur tumorale doit etre prescrit en premiere intention en cas de suspicion de malignite de tumeur de l’ovaire ? Est-il suffisant pour poser le diagnostic ? Pourquoi ?

A
  • En cas de suspicion de malignité, il est recommandé de prescrire en 1ere intention un dosage du CA125
    -> Le CA125 est très souvent retrouvé à un taux franchement augmenté en cas de cancer de l’ovaire
    -> Néanmoins, le CA125 n’a pas une sensibilité parfaite pour diagnostiquer un cancer de l’ovaire (faux négatifs possibles). -> Sa spécificité est également imparfaite : il s’agit d’un marqueur d’irritation péritonéale et une valeur augmentée de CA125 peut être retrouvée dans des pathologies non cancéreuses ou pour des carcinoses d’origine non ovarienne.
  • À noter qu’il n’est pas recommandé de se fonder uniquement sur le CA125 sérique pour l’évaluation de la résécabilité d’une carcinose péritonéale d’origine ovarienne, tubaire ou péritonéale primitive, ni sur les autres biomarqueurs sériques
60
Q

Quels sont les autres marqueurs tumoraux à prescrire en cas de suspicion de malignité d’une tumeur de l’ovaire ? Quels sont ceux à doser en cas de suspicion de tumeur germinale ou chez une femme jeune ?

A
  • Bien que moins spécifiques, il faut également demander un dosage du CA19-9 et de l’ACE
  • Le dosage de l’HE4 peut également être intéressant pour le diagnostic d’une masse ovarienne indéterminée à l’imagerie, mais reste peu utilisé (non remboursé en 2020)
    -> Son interprétation tient compte du statut ménopausique Le risque de malignité (score ROMA) est estimé en utilisant les mesures sériques de la HE4 , du CA125 et le statut ménopausique
  • En cas de suspicion de tumeur germinale ou chez une femme jeune, on pourra également demander : α-fœtoprotéine, β-hCG, LDH
61
Q

Dans quels cas une mammographie est souhaitable ? (cancer de l’ovaire)

A
  • Une imagerie mammaire par mammographie et échographie est souhaitable devant un tableau de CARCINOSE PERITONEALE AVEC MASSES annexielles pour éliminer un cancer du sein concomitant ou causal de la carcinose
62
Q

Dans quels cas une endoscopie digestive peut etre demandé ? (cancer de l’ovaire)

A
  • Une fibroscopie œsogastroduodénale et une coloscopie peuvent être demandées en cas de doute sur une origine digestive primitive devant un tableau de carcinose péritonéale avec masses annexielles, en particulier en cas d’augmentation du CA19-9 ou d’image suspecte sur la TAP-TDM
63
Q

Le diagnostic du cancer de l’ovaire est-il souvent diagnostiquer en pré-opératoire ? voir photo p286

A
  • Le cancer de l’ovaire est l’un des rares cancers dont le diagnostic n’est habituellement pas obtenu en préopératoire +++
  • Ainsi, la cœlioscopie est fondamentale pour établir le diagnostic et complète le bilan d’extension par l’évaluation de la carcinose péritonéale
    -> Voilà pourquoi la réalisation d’une cœlioscopie à visée diagnostique, pronostique et de stadification est l’élément clé du bilan initial
64
Q

A quoi sert la coelioscopie ?

A

Après un bilan complet par imagerie et dosage des marqueurs sériques et devant une suspicion de cancer de l’ovaire, il faut réaliser une cœlioscopie qui permettra :

  • une EVALUATION précise de la carcinose péritonéale grâce à l’utilisation de SCORES de carcinose péritonéale permettant d’avoir une évaluation interopérateurs homogène et reproductible 
  • d’évaluer la RESECABILITE des lésions et la morbidité potentielle de la chirurgie de débulking à réaliser
    -> Une infiltration du mésentère, du pédicule hépatique ou diffuse sur le grêle représente une contre-indication à une chirurgie de débulking 
  • de réaliser des BIOPSIES des nodules de carcinose pour obtenir un DIAGNOSTIC histologique
    -> En l’absence de carcinose péritonéale, une annexectomie diagnostique permettra d’obtenir un diagnostic
  • En cas de tumeur ovarienne suspecte d’être cancéreuse et en l’absence d’autres lésions péritonéales, il est capital de ne pas rompre dans l’abdomen la masse tumorale
    -> Pour cela, il faut réaliser une ovariectomie (ou annexectomie) et éviter les kystectomies qui sont à risque de rupture et de dissémination de la tumeur.
  • Si la patiente n’est pas opérable par cœlioscopie (comorbidités), il faut évaluer la possibilité de prélèvements biopsiques par radiologie interventionnelle pour établir le diagnostic avec précision
65
Q

conclusion du chapitre, ne pas oublier le tableau qui n’est pas dans les ANKI

A
  • La découverte d’une tumeur ovarienne peut correspondre à plusieurs situations complètement différentes sur le plan de la PEC et du pronostic
  • L’échographie est l’examen de première ligne et doit préciser s’il s’agit d’une tumeur probablement fonctionnelle ou organique, bénigne ou s’il existe des signes suspects de malignité. Une IRM pourra alors compléter le bilan et préciser les caractéristiques morphologiques pour les lésions d’évaluation complexe à l’échographie. C’est la cœlioscopie exploratrice et l’exérèse de la tumeur qui permettront d’obtenir un diagnostic histologique et éventuellement l’extension intrapéritonéale
  • À l’issue de ce diagnostic histologique, on pourra distinguer 3 situations : tumeur bénigne, tumeur maligne, tumeur borderline, et adapter la PEC
66
Q

lire points cles et PCZ p291

A
  • La découverte d’une tumeur maligne de l’ovaire est tardive dans 75 % des cas, devant des complications liées à la tumeur ou à la carcinose, d’où un pronostic sombre.
  • Le pronostic du cancer de l’ovaire dépend du stade au moment du diagnostic.
  • Les cancers de l’ovaire sont des tumeurs épithéliales (adénocarcinomes séreux ++) dans 90 % des cas.
  • L’extension se fait par voie péritonéale et lymphatique.
  • La cœlioscopie permet le diagnostic et l’extension péritonéale.
  • Le stade FIGO est évalué chirurgicalement.
  • Actuellement, plus de deux tiers des cancers sont diagnostiqués aux stades II ou III.
  • Le traitement repose le plus souvent sur une association chirurgie-chimiothérapie.
  • Le facteur pronostique principal est le résidu tumoral postopératoire.
  • L’enquête oncogénétique doit être proposée à toute femme ayant un cancer de l’ovaire avant 70 ans.
  • Le recours aux centres experts est important pour la prise en charge des cancers de l’ovaire