Convulsions Flashcards
Quelles sont les principales causes de convulsion chez les enfants pré-scolaire? (7)
- Convulsions fébriles
- Hypoxie et ischémie périnatale
- Lésion intracrânienne à la naissance
- Infection aigue
- Troubles métaboliques
- Malformations congénitales
- Maladie génétique
Quelles sont les principales causes de convulsion chez les enfants entre 2-12 ans? (4)
- Idiopathique
- Infection aigue
- Trauma
- Convulsions fébriles
Quelles sont les principales causes de convulsion chez les adolescents (13-18 ans) ?
(4)
- Idiopathique
- Trauma
- Sevrage de drogue, ROH
- Malformation artérioveineuse
Quelles sont les principales causes de convulsion chez les jeunes adultes (18-35 ans) ? (4)
- Trauma
- ROH
- Tumeur cérébrale
- Idiopathique
Quelles sont les principales causes de convulsions chez les adultes (> 35 ans) ? (4)
- Maladie cérébrovasculaire
- Tumeur cérébrale
- Insuffisance rénale ou hépatique terminale
- ROH
Comment peut-on différencier une crise d’épilepsie d’une convulsion non épileptique?
Il faut comparer l’EEG, on aura pas autant d’activité électrique dans une convulsion non épileptique.
À l’histoire on aura:
- Plusieurs types de crises
→ convulsions non épileptique : habituelles
→ convulsions épileptiques : rare - Crises stéréotypées
→ convulsions non épileptique : rare
→ convulsions épileptiques : habituelles - Début progressif et prolongé
→ convulsions non épileptique : habituel
→ convulsions épileptiques : rare - Réponse au tx anti-épileptique
→ convulsions non épileptique : non réponse, voir aggravation
→ convulsions épileptiques : réponse ds 60-70% des cas
À l’observation on aurait:
- Pupilles réagissantes
→ convulsions non épileptique : +
→ convulsions épileptiques : – - Bouche fermée
→ convulsions non épileptique : +
→ convulsions épileptiques : – - Fermeture des yeux
→ convulsions non épileptique : ++
→ convulsions épileptiques : – - Durée de 1-5 minutes
→ convulsions non épileptique : –
→ convulsions épileptiques : + - Caractère prolongé et fluctuant
→ convulsions non épileptique : +
→ convulsions épileptiques : – - Morsure latérale de la langue
→ convulsions non épileptique : –
→ convulsions épileptiques : ++ - Ouverture palpébrale déviation oculaire
→ convulsions non épileptique : –
→ convulsions épileptiques : ++ - Atonie musculaire critique prolongée
→ convulsions non épileptique : +
→ convulsions épileptiques : –
À l’observation de l’état post-critique on verrait:
- Confusion
→ convulsions non épileptique : -
→ convulsions épileptiques : + - Stertor (respiration bruyante et intense)
→ convulsions non épileptique : -
→ convulsions épileptiques : + - Céphalée, nausées
→ convulsions non épileptique : -
→ convulsions épileptiques : + - Déficit neurologique
→ convulsions non épileptique : -
→ convulsions épileptiques : ++ - Contention nécessaire
→ convulsions non épileptique : +
→ convulsions épileptiques : -
Quelle est la présentation clinique d’une convulsion?
Les crises fébriles surviennent à l’occasion d’infections bactériennes ou virales. Elles apparaissent parfois après certaines vaccinations comme le vaccin anticoquelucheux et le ROR (rougeole-oreillons-rubéole). Les facteurs génétiques et familiaux semblent augmenter la susceptibilité aux crises fébriles. Des jumeaux monozygotes ont un plus haut taux de concordance que des jumeaux dizygotes. Plusieurs gènes associés aux crises fébriles ont été identifiés.
Les crises fébriles se produisent souvent lors d’une augmentation brutale de la température centrale et la plupart se développent dans les 24 h suivant le début de la fièvre. En règle générale, les crises sont généralisées; la plupart sont cloniques, mais certaines se manifestent sous la forme d’une atonie ou d’une hypertonie. Une période post-critique de quelques min est fréquente, mais elle peut également durer quelques heures. Si la période post-critique dure plus d’une heure ou si des caractéristiques focales sont présentes (p. ex., mouvement diminué d’un côté) au cours de cette période, il est important de rechercher immédiatement un trouble sous-jacent du SNC.
Une convulsion se présente comme des spasmes involontaires d’un muscle, un groupe de muscle ou de l’ensemble de l’appareil musculaire du corps.
On distingue les crises convulsives toniques, où les muscles sont très fortement contractés et les crises convulsives myoclonique où il y a des secousses brèves et répétées. Ces 2 présentations peuvent aussi être mélangées au sein d’une même crise.
Quelle est l’investigation à faire lors d’une première convulsion?
L’évaluation d”une perte de connaissance se fait en fct du degré de présomption de la cause probable (syncope ou épilepsie). Il existe toutefois un bilan de base applicable à la fois à la convulsion et à la syncope:
- ECG ou bande de rythme
2. Bilan sanguin → FSC → bilan hépatique → bilan électrolytique (Na, K, Cl, Ca, P, Mg) et rénal → mesure de la glycémie
Il faut faire un test d’imagerie car il ns permettra de déterminer la cause. Si on est certain qu’il ne s’agit pas d’un problème neurologique, il n’y a pas d’indication à faire un IRM. Mais si on pense que c’est neurologique, on fait un IRM. Il est plus sensible que le TDM pour la détection de certaines lésions (gliome, gliose mésiotemporale, anomalies de migration).
Le TDM demeure un examen de dépistage utile et fort acceptable dans un premier temps si on px pas avoir d’IRM.
On peut faire un dépistage toxicologique. Chez un adulte qui subit une première crise apparente non provoquée, le dépistage toxicologique peut être utile ds certains contextes spécifiques, mais les données sont insuffisantes pour appuyer ou réfuter cette pratique de façon systématique.