RI Flashcards

1
Q

Combien de rayon (type )n émet un élément Radioactif !?

A

Généralement, un radioélément émet plusieurs types de rayonnements à la fois
(alpha, bêta, gamma, X, neutronique).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Activité d’un corps radioactif (A), quelle unité ?

A

Quantifiée en becquerel (Bq), nombre de désintégrations par seconde. Réduite de moitié
au bout d’une période radioactive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Dose absorbée par un organisme vivant (D), unité !?

A

Quantifiée en grays (Gy), énergie absorbée par unité de masse.
Dose (Gy) = Énergie (Joule) / Masse (kg).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Dose équivalente (Ht)

A

Quantifié en sievert (Sv).
Dose équivalente = Dose absorbée × Facteur de pondération radiologique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

facteur de pondération radiologique (Wr)

A

il dépend du type de rayonnement et de
leur « nocivité » ; il vaut 1 pour les rayons X, gamma et bêta, vaut 20 pour les rayons
alpha, et est variable pour les neutrons (en fonction de leur énergie). En effet, à dose
absorbée égale, les effets biologiques dépendent de la nature des rayonnements (α, β, γ,
X ou neutrons).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

La dose engagée

A

La dose équivalente est dite « engagée » quand elle résulte de l’incorporation dans
l’organisme de radioéléments (inhalation de substances radioactives lors d’un incident
en centrale nucléaire par exemple) jusqu’à l’élimination complète de ceux-ci, soit par
élimination biologique, soir par décroissance physique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Dose efficace (E)

A

Quantifiée également en sievert (Sv). Elle représente la somme des doses équivalentes
pondérées délivrées aux différents tissus et organes du corps. La pondération correspond à l’application d’un facteur de pondération tissulaire (Wt) à la dose équivalente pour chaque organe. Cette notion permet l’évaluation d’une dose corps entier.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Modes d’exposition

A
  • externe sans contact cutané (« irradiation ») :
  • externe par contact cutané (« contamination externe »)
  • interne (« contamination interne »)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Irradiation ou exposition externe sans contact

A

la source du rayonnement est extérieure à l’organisme.
La source radioactive est située à distance de l’organisme (exposition globale ou localisée). L’irradiation est dans ce cas en rapport avec le pouvoir de pénétration dans le corps des divers rayonnements émis par la source ;

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Contamination externe, exposition par contact cutanée

A

Il y a dépôt sur la peau de corps radioactifs.
Par rapport au cas précédent, le contact cutané avec un radioélément peut induire une exposition interne par pénétration du radioélément à travers la peau (altération cutanée, plaie, ou plus rarement à travers une peau saine) ;

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Exposition interne (« contamination interne »)

A

Les substances radioactives ont pénétré dans
l’organisme soit par inhalation (gaz, aérosols), par ingestion, par voie oculaire ou par voie percutanée (altération cutanée, plaie). Après pénétration dans l’organisme, l’exposition interne de l’organisme se poursuivra tant que la
substance radioactive n’aura pas été éliminée naturellement par l’organisme et que celle-ci continuera d’émettre des particules ionisantes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

L’exposition reçue par l’organisme dépend alors de ?

A
  • la nature du rayonnement (activité et nature du radioélément) ;
  • la distance à la source : plus l’organisme est éloigné de la source d’exposition, moins la dose absorbée sera forte (varie en fonction inverse du carré de la distance : quand la distance double, la dose est divisée par 4) ;
  • la durée de l’exposition ;
  • l’épaisseur et la composition des écrans éventuels
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les principaux secteurs d’activité utilisant des rayonnements ionisants sont :

A
  • le secteur médical (radiothérapie, radiodiagnostic, médecine nucléaire…) ;
  • l’industrie nucléaire (extraction, fabrication, utilisation et retraitement du combustible, stockage et traitement des déchets…) ;
  • presque tous les secteurs industriels (contrôle par radiographie de soudure ou d’étanchéité, jauges et traceurs, désinfection ou stérilisation par irradiation, conservation des aliments, chimie sous rayonnement, détection de masses métalliques dans les aéroports…).
  • certains laboratoires de recherche et d’analyse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Effets biologique mécanisme

A

Le transfert d’énergie des RI à la matière vivante > processus biologiques des
cellules sont perturbés > Effets biologiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Effets biologique des RI, conséquences

A
  • l’ionisation des molécules (radiolyse), modifiant leurs propriétés chimiques. Les constituants chimiques de la cellule vivante ne peuvent plus alors jouer leur rôle ;
  • l’altération de l’ADN, en particulier ruptures simples brins et doubles brins.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

système de réparation enzymatique et RI: Limites et conséquences

A

Un système de réparation enzymatique dans la cellule permet de réparer rapidement les lésions de premier type (ruptures simples brins).
Dans les autres cas, la réparation peut être incomplète. Ces lésions d’ADN, mal réparées, peuvent, dans certains cas, empêcher la reproduction cellulaire ou entraîner la mort de la cellule.
Cette mortalité cellulaire est liée à l’importance de l’irradiation : le nombre de cellules tuées est directement proportionnel à la dose reçue par la matière vivante.
Une réparation incomplète peut entraîner des effets à long terme (cancers).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

L’importance et la nature des lésions cellulaires, pour une même dose d’exposition, dépendent des facteurs suivants :

A
  • mode d’exposition (externe ou interne) ;
  • nature des rayonnements ;
  • débit de la dose reçue (une même dose reçue en peu de temps est bien plus nocive que si elle est étalée dans le temps) ;
  • certains facteurs chimiques ou physiques influant sur la sensibilité cellulaire (température, présence de certaines substances chimiques telles que l’oxygène) ;
  • type des cellules exposées : les cellules qui ont un potentiel de multiplication important (dites « indifférenciées », telles les cellules de la moelle osseuse) sont d’autant plus « radiosensibles ».
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Les effets sur l’organisme des rayonnements sont de deux types :

A
  • les effets à court terme, dits déterministes
  • les effets à long terme et aléatoires(ou stochastiques)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

les effets à court terme, dits déterministes

A

Ils sont liés directement aux lésions cellulaires et apparaissent à partir d’un certain seuil d’irradiation.
Les tissus les plus sensibles sont les tissus reproducteurs, les tissus impliqués dans la formation des cellules sanguines (rate, moelle osseuse…), la peau.

20
Q

Exemples d’effets à court terme, déterministes

A

Irradiation locale cutanée : un érythème, une ulcération ou une nécrose.

Irradiation globale du corps humain, le pronostic vital est lié à l’importance de l’atteinte des tissus les plus radiosensibles (moelle osseuse, tube digestif).

Pour des rayonnements gamma ou X, à partir de 4,5 grays (Gy), la moitié des accidents par irradiation sont mortels en l’absence de traitement ;

21
Q

Les effets à long terme et aléatoires(ou stochastiques)

A
  • cancers et anomalies génétiques.
    Le délai de survenue de la maladie est long : de l’ordre de 5 ans pour les leucémies, jusqu’à 50 ans pour les autres cancers.

Il n’a pas été possible de mettre en évidence l’existence d’un seuil pour les effets aléatoires.

On considère donc que toute dose, aussi faible soit-elle, peut entraîner un risque accru de cancer.

22
Q

RI et Grossesse : Risque, conséquences, dose seuil

A

La sensibilité de l’embryon et du fœtus existe durant toute la période de grossesse, à des
degrés très variables.

Les travaux récents confirment que le dommage principal est le retard mental.

On admet généralement que le risque est négligeable pour une dose reçue inférieure ou égale à 0,1 Gy ou 100 mSv.

23
Q

Démarche globale de prévention et RI
Quatre grands principes régissent toute démarche de prévention :

A
  • tout d’abord l’évaluation du risque ;
  • dans la mesure du possible l’élimination du risque ;
  • sinon la mise en place de protections collectives;
  • et en dernier ressort, la protection individuelle.
24
Q

Règle générale de prévention

A

En radioprotection, comme dans d’autres domaines, il est primordial d’intégrer la sécurité le plus en amont possible, en prenant en compte tous les aspects (organisationnels, opérationnels, chimiques, ionisants…).

25
Q

Les trois principes de radioprotection

A
  • la justification : l’utilisation de rayonnements ionisants doit apporter un bénéfice par rapport au risque radiologique ;
  • l’optimisation : maintenir les expositions ou les probabilités d’exposition aussi basses que raisonnablement possible, compte tenu des impératifs techniques et économiques (principe ALARA, « as low as reasonably achievable ») ;
  • la limitation des doses individuelles, respectant les valeurs limites réglementaires, reposant sur deux principes : exclure les effets déterministes, en maintenant les doses inférieures aux seuils connus (protection absolue) ; réduire les effets
    stochastiques pour lesquels il n’existe pas de seuil.
26
Q

Mesures de prévention en milieu professionnel

A

1) Signalisation du risque ambiant et zoning : zone contrôlée, surveillée, conditions règlementaires d’accès du personnel
2) Confinement des matières radioactives
3) Assainissement et traitement de l’atmosphère des locaux de travail.
4) Limitation de l’exposition aux rayonnements ionisants
5) Classement du personnel
6) Désignation d’un conseiller en radioprotection.
7) Information et formation des personnes susceptibles d’être exposées.
8) Surveillance médicale des personnes exposées.

27
Q

Limitation de l’exposition aux rayonnements ionisants provenant de sources radioactives (matières, émission commandée)

A

Utilisation de collimateurs ou d’écrans, travail à distance, exposition directe évitée, délimitation de zones, organisation du travail de façon à réduire les doses le plus possible, interventions de durée limitée, suivi dosimétrique des personnes exposées avec respect des valeurs limites d’exposition réglementaires.

28
Q

Classement du personnel

A

l’employeur, après avis du médecin du travail, doit classer le personnel selon son exposition professionnelle aux rayonnements ionisants.
Ce classement est une aide à la détermination des conditions de surveillance radiologique et médicale.

29
Q

Femme enceinte protection règlementaires

A

Dans tous les cas, elle ne doit pas atteindre 1 mSv pour la période située entre la déclaration de grossesse et l’accouchement.
NB : Inciter à la déclaration précoce

30
Q

Femme qui allaite et RI Protection

A

Les femmes allaitantes ne peuvent pas être maintenues à un poste où il y a un risque de contamination interne.

31
Q

Radon définitions et exposition professionnelle

A
32
Q

Radon deux principes d prévention en entreprise

A

Le radon est la première source d’exposition aux rayonnements ionisants en France. Ce gaz radioactif naturel, exhalé majoritairement par les sols granitiques et volcaniques, se retrouve donc partout, dans nos habitats, mais aussi dans le cadre professionnel, en particulier dans les espaces clos mal ventilés où il peut atteindre des niveaux de concentration importants.

33
Q

Radon réglementation et Evrp

A

Depuis le 1er juillet 2018 et la transposition de la directive 2013/59/Euratom en droit français, les entreprises doivent l’intégrer à l’évaluation des risques et prendre des mesures pour réduire l’exposition de leurs salariés.

Le 7 juin 2024, un arrêté vient compléter ces dispositions.

34
Q

La préventions contre le Radon reposent sur deux grands principes :

A
  • Eviter la pénétration du gaz dans l’espace occupé et
  • Améliorer le taux de renouvellement de l’air, via la ventilation, pour tenter de le diluer ou l’expulser .
35
Q

arrêté de 7 juin 2024,sur le Radon

A

Complete la directive 2013/59/Euratom transposé en 2018 avec :
- Niveau de référence de 300 Bq/m3 (seuil de déclenchement des actions de réduction de la concentration)
- Fixe des délais maximums pour la mise en œuvre de mesures visant à réduire cette concentration au dessous de 300 Bq/m3
* de 36 mois
* de 12 mois pour descendre sous la barre des 1 000 Bq/m3 en cas de concentration supérieure à ce niveau
- Traçabilité des données
- En cas de dépassement créer une zone Radon et évaluer la dose équivalente des salarié à temps plein
- Zone radon intermittente

36
Q
A
37
Q

EXPOSITIONS AUX RISQUES PHYSIQUES
RI
Les différents valeurs d’évaluation ( doses)

A

1) Les rayonnements ionisants

La dose absorbée : est la quantité d’énergie communiquée à la matière par unité de masse. L’unité est le Gray (Gy).

La dose équivalente: est égale à la dose absorbée multipliée par un facteur de pondération. L’unité est le Sievert (Sv).

La dose efficace : est la somme des doses équivalentes pondérées délivrées par l’exposition interne et externe aux différents tissus et organes du corps.

38
Q

L’effet sur la santé des RI dépend de

A

✓ Du mode d’exposition (interne ou externe);

✓ Débit de la dose reçue ;

✓ Nature des rayonnements ;

✓ Facteurs chimiques ou physiques ;

✓ Types de cellules exposées : les cellules indifférenciées sont radiosensibles.

39
Q

Effets à court terme, déterministes:
Liés aux lésions cellulaires à partir d’un certain seuil d’irradiation.
Tissus les plus sensibles : reproducteurs

A

✓ Exposition externe globale:

Dose 1Gray (Gy): peu de signes (asthénie, céphalées, nausées parfois);

Dose 1 à 2 Gy: phase prodromique avec asthénie, céphalées, nausées, vomissements, douleurs abdominales, tachycardie, hypotension artérielle;

Dose 2 à 4 Gy atteinte hématopoïétique (d’abord leucopénie, notamment lymphopénie, puis thrombopénie);

Dose 4 à 6 Gy: hypothermie, œdème, érythème cutané;

Dose 6 à 10 Gy: syndrome viscéral gastro-intestinal;

Dose 10 Gy syndrome neurologique avec décès en 48h maxi.

✓ Exposition externe localisée: elle est fonction de la dose reçue

Peau érythème, épidermite, nécrose, atrophie, troubles de la sensibilité, de la vascularisation;

Gonades: azoospermie, aménorrhée, stérilité (> 4 Gy chez l’homme et > 8 Gy chez la femme);

Œil: blépharite, conjonctivite, kératite, cataracte;

Thyroïde: hypothyroïdie.

Effets à long terme, aléatoires ou stochastiques: ils sont en rapport avec les mutations de l’ADN, indépendants de la dose reçue et de survenue tardive, entraine des cancers et anomalies génétiques, toutes doses aussi faibles soit-elle peut entrainer un risque accru de cancer.

✓ Effets cancérogènes certains à forte dose leucémies, cancers broncho-pulmonaires, ostéosarcomes et autres cancers (peau, sein, thyroïde);

✓ Effets génétiques: les anomalies des cellules sexuelles concernent les chromosomes ou les gènes, mais aucune ne semble avoir été transmise par l’homme à sa descendance;

✓ Effets tératogènes: la période la plus radiosensible s’étend du 10ème au 60ème jour après la fécondation (organogénèse), risque de malformations du système nerveux, de l’œil, du squelette.

40
Q

Responsabilité de l’employeur

A

Organisation de la radioprotection.
Surveillance médicale du personnel exposés.

41
Q

Classement des travailleurs

A

✓ Le classement des travailleurs par l’employeur :

Catégorie B: tout travailleur susceptible de recevoir

Dose efficace (corps entier) > 1mSv;

Dose équivalente (peau et extrémités) > 50 mSv.

Catégorie A tout travailleur susceptible de recevoir, aux cours de 12 mois consécutifs

Dose efficace (corps entier) > 6mSv hors exposition au radon;

Dose équivalente (cristallin) > 15 mSv;

Dose équivalente (peau et extrémités) > 150 mSv.

NB: la femme enceinte l’exposition aux RI doit être inférieur à 1 mSv de la déclaration de la grossesse à l’accouchement et l’interdiction de la maintenir ou de l’affecter à un poste entrainant un risque d’exposition interne.

42
Q

L’organisation de la radioprotection passe par

A

Classement des travailleurs
Désignation d’un CRP
Délimitation des zones

43
Q

✓ La désignation par l’employeur d’un conseiller en radioprotection (CRP).

A

La radioprotection est basée sur 3 idées maîtresses : justification, optimisation, limitation des doses individuelles.

44
Q

✓ La délimitation des zones

A

Au titre de la zone efficace :

Zone surveillée (bleue): < 1.25 mSv intégrée sur 1 mois;

Zone contrôlée (verte): < 4 mSv intégrée sur 1 mois;

Zone contrôlée (jaune): < 2mSv intégrée sur 1 heure ;

Zone contrôlée (orange): < 100 mSv intégrée sur 1 heure;

Zone contrôlée (rouge) : >= 100 mSv intégrée sur 1 heure.

45
Q

Surveillance médicale du personnel

A

-La surveillance médicale passe par :

✓ Une visite médicale d’aptitude (VMA) à l’embauche
effectuéepar le MDT dont le contenu comprend :

Un entretien médical (interrogatoire): symptomatologie, cursus laboris, les antécédents personnels

Un examen physique inspection, palpation, percussion, auscultation

Examen complémentaire le cas échéant :

  • Pour les RI catégorie A : examen hématologique (NFS+plaquettes); fonction hépatique et rénale si risque de contamination interne; EFR; radiographie pulmonaire; bilan ophtalmo;
  • Pour les RI catégorie B: examen hématologique (NFS+plaquettes); radiographie pulmonaire;

Pour les expositions internes anthropogammamétriques

(ATP) et radiotoxicologiques prescrits par le médecin du travail et dont la fréquence est fonction du risque.

✔ Une visite intermédiaire au plus tard 2 ans par un professionnel de santé au travail, le travailleur classé en catégorie A sa VMA est annuelle.

✓ Le suivi dosimétrique individuel

Le suivi des expositions externe :

  • La dosimétrie à lecture différée ou passive;
  • La dosimétrie à lecture directe ou opérationnelle.

Le suivi des expositions interne :

  • Dosage d’isotope dans les urines, le sang ou les selles ;
  • Anthroporadiométrie.

✓ Un SPP/SPE tous les 2 ans consistant à un examen clinique et un bilan hématologique et/ou radio pulmonaire, et/ou radio osseuse

46
Q

Modalités d’accès aux données de la surveillance dosimétrique individuel

A

✓ Les résultats de la dosimétrie externe (en doses efficaces ou équivalentes):

  • Le MDT;
  • Le CRP;

Le travailleur classé

✓ Les résultats de la dosimétrie interne :

Le MDT;

Le CRP afin qu’il puisse analyser la situation pour y appliquer le principe d’optimisation;

L’employeur de manière non nominative afin de revoir l’évaluation des risques, le respect des VLE et l’adaptation des moyens de protection des salariés;

Le travailleur classé.

47
Q

Rayonnements ionisants:

Quels sont les principaux secteurs d’activité pouvant exposer aux rayonnements ionisants.

Quels sont les deux grands types d’effets des rayonnements ionisants sur l’organisme humain ? T

Décrire les effets hématologiques précoces et tardifs de l’exposition professionnelle aux rayonnements ionisants.

A

Les principaux secteurs d’activité utilisant des rayonnements ionisants sont:

le secteur médical (radiodiagnostic, médecine nucléaire, radiothérapie…) et vétérinaire;

l’industrie nucléaire (extraction, fabrication et retraitement du combustible, production d’électricité, stockage et traitement des déchets…);

presque tous les secteurs industriels (contrôle par radiographiede soudure, jauges ettraceurs, stérilisation par irradiation, conservation des aliments, chimie sous rayonnement, détection de masses métalliques dans les aéroports…);

le transport de matières radioactives;

certains laboratoires de recherche et d’analyse.

Les effets des rayonnements ionisants sur l’organisme sont de deux types :

les effets à court terme, dits déterministes ou réactions tissulaires, liés directement aux lésions cellulaires et pour lesquels un seuil d’apparition a été défini. Ils se manifestent généralement de quelques jours à quelques semaines après l’exposition ;
les effets à long terme et aléatoires (ou stochastiques) : cancers et anomalies génétiques. Ils se manifestent généralement plusieurs années après l’exposition.
Les effets déterministes apparaissent à partir de 0,15 gray (Gy). En revanche, il n’a pas été possible de mettre en évidence l’existence d’un seuil pour les effets aléatoires. Ces derniers sont donc considérés comme sans seuil.