Généralités Flashcards

1
Q

Conditions du service médical d’entreprise (autonome)

A

L’organisation est sous la responsabilité de l’employeur.
Le service est agréé par le directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DREETS) après avis du médecin inspecteur du travail, renouvelé tous les 5 ans.
Contrôle par le comité d’entreprise qui se prononce sur le rapport annuel du médecin du travail, donne un avis sur l’embauche et le licenciement du médecin du travail.
Le médecin ne peut être licencié que sur autorisation de l’inspecteur du travail, après avis du médecin inspecteur régional du travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Le service médical inter entreprises

Organisation

A

Organisme à but non lucratif doté de la personnalité civile et de l’autonomie.

Ressources provenant des cotisations des entreprises adhérentes.

Conseil d’administration patronal ou plus rarement paritaire, c’est à dire composé de représentants des salariés et des employeurs.

Organisation en secteurs médicaux géographiques et professionnels ou interprofessionnels.

Approbation du service et agrément des secteurs tous les 5 ans par le directeur régional du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle après avis du médecin inspecteur du travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Le service médical inter entreprises

Contrôle social :

A

Par le conseil d’administration dans les services paritaires ou par la commission de contrôle du service (un tiers d’employeurs et deux tiers de salariés des entreprises adhérentes).
Surveillance de l’organisation et de la gestion du service.
Ces commissions se prononcent sur les rapports d’activité annuels des médecins.
Les médecins sont nommés et licenciés après avis de la commission de contrôle.
Un médecin ne peut être licencié que sur autorisation de l’inspecteur du travail, après avis du médecin inspecteur régional du travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Multidisciplinarité des SST

A

Les services de santé au travail font appel soit aux compétences des caisses régionales d’assurance maladie, de l’Organisation de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publiques, ou des associations régionales du réseau de l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, soit à des personnes ou organismes dont les compétences sont reconnues (Instituts de médecine du travail); ceci afin d’assurer la mise en œuvre d’une complémentarité des compétences médicales, techniques et organisationnelles nécessaires à la prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Nouvelles contraintes organisationnelles du travail

A

Contraintes psychologiques au travail

Travail posté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Contraintes psychologiques au travail

approches quantification

A

Modèle : forte demande et faible latitude de décision : cette situation se retrouve chez près de 20% des salariés dans de très nombreuses situations. Les exigences de productivité et la mise en place des 35 heures conduisent à exécuter une quantité de travail importante dans des délais courts sans aucune possibilité d’adaptation individuelle du travail.

Modèle : effort – non récompense : sont concernés les salariés qui estiment se donner beaucoup à leur entreprise et ne pas recevoir en retour la récompense attendue (salaire, estime, promotion…) Les processus de délocalisation, rachat d’entreprise et restructuration s’inscrivent dans ce cadre.

Certaines situations comme le harcèlement au travail, et la violence verbale ou physique, dans les métiers exposés au public (soins, centres d’appel, guichets…), sont aussi considérées comme des contraintes psychologiques importantes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Effet sur la santé des contraintes psychologiques au travail

A

La réponse physiologique à l’état de contrainte psychologique est la stimulation du système adrénergique avec ses conséquences physiologiques et biologiques : élévation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, hyper-aggrégabilité plaquettaire, insulino-résistance, hypertrophie myocardique, stimulation de la vigilance…
Si cette réponse physiologique (vécue sous le nom de stress) peut être bénéfique à court terme pour des réactions de défense, elle est néfaste de façon chronique, conduisant aux maladies cardio-vasculaires (hypertension, infarctus) et à des perturbations mentales (fatigue, anxiété, dépression, épuisement professionnel).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Travail posté

A

Le travail posté regroupe l’ensemble des modes d’organisation qui répondent à une production continue sur 24 h ou sur une très grande partie des 24 h avec des équipes successives, tranchant avec les rythmes biologiques individuels ; d’où la notion de désynchronisation et de resynchronisation partielle très fréquentes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Organisation du travail posté

A

il se pratique en succession d’équipe en 2x8h de travail jusqu’à 5x8h avec des vitesses de rotation variable selon les entreprises : même poste de deux à trois jours consécutifs ou une semaine ou plus. La tendance actuelle s’oriente vers des rotations courtes : deux jours, deux nuits, trois jours du matin trois ou quatre jours de repos ; deux jours de l’après-midi, trois jours du matin, trois jours de repos…

Actuellement, le travail posté concerne 25 % des travailleurs, chiffre variant selon les secteurs d’activité. Les contraintes économiques de productivité et la suppression de l’interdiction du travail posté pour les femmes dans de nombreuses professions (harmonisation européenne) conduit à une implantation rapide de ce mode de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Effets sur la santé du travail posté !?

A

augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires (maladie coronarienne) par plusieurs mécanismes concomitants : diminution de la période de baisse circadienne de pression artérielle et de fréquence cardiaque, élévation des facteurs de risques cardio-vasculaire par modification de l’alimentation (cholestérol) et conduites addictives (tabagisme par exemple).
fatigue chronique et troubles digestifs liée au fait de ne pas travailler en concordance avec ses propres rythmes biologiques
désocialisation importante.
troubles du sommeil rendant très difficile la poursuite de ce rythme de travail après 50 ans.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Actions du médecin du travail

A

Le médecin du travail a un rôle préventif. Son action s’appuie sur les examens médicaux et sur la connaissance des conditions de travail des salariés. Il intervient également comme conseiller du chef d’entreprise et des salariés pour toutes les questions relatives à l’hygiène, la santé et la sécurité des travailleurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Rôle du MT !?

A

Le médecin du travail a un rôle exclusivement préventif qui « consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, notamment en surveillant les conditions d’hygiène du travail, les risques de contagion et l’état de santé des travailleurs ».

Il s’appuie pour cela sur les examens médicaux des salariés mais aussi sur les actions en milieu de travail durant le « tiers temps ».

Le médecin du travail est le conseiller du chef d’entreprise, des salariés et de leurs représentants. Il intervient sur l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’entreprise, l’adaptation des postes de travail, des rythmes de travail, la protection des salariés contre l’ensemble des nuisances physiques ou chimiques.

Il veille également à l’hygiène générale de l’établissement ou des services de restauration, et participe à la prévention et l’éducation sanitaire des salariés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Activités du MT !?

A

Son activité s’articule entre les visites médicales et l’action sur le milieu de travail en entreprise (tiers temps) :

Détermination de l’aptitude (ou de l’inaptitude) du travailleur à son emploi au cours de la visite d’embauche, des visites périodiques du travail et des visites de reprise du travail après un arrêt pour maladie, accident du travail ou maladie professionnelle. En cas de restrictions d’aptitude, il propose des adaptations de poste ou l’affectation à d’autres postes.
Surveillance, individuelle ou collective (participation à des enquêtes épidémiologiques) de la santé des travailleurs, dépistage des effets nocifs liés au travail.
Etude des conditions de travail, des risques et des nuisances et proposition d’améliorations, dans différents domaines : sécurité, prévention des accidents du travail, des risques toxiques, étude des consitions de travail (ambiances thermique, sonore, lumineuse) de travail, de la charge physique ou mentale du travail. Le médecin du travail ne dispense pas de soins à l’exception des situations d’urgence.
Le médecin du travail est associé aux études des nouvelles techniques de production, ainsi qu’à la formation à la sécurité et des secouristes. Il est de fait informé de la nature et de la composition des produits utilisés et leurs modalités d’emploi.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Moyens à la disposition du MT !?

A

Visites des entreprises et établissements dont il a la charge
Libre accès aux lieux de travail mais il est soumis au respect des secrets de fabrication.
Prélèvements et mesures à des fins d’analyse aux frais de l’employeur.
Relations avec autres partenaires de l’entreprise ou extérieurs (ergonomes, ingénieurs, CRAM, INRS, Instituts de médecine du travail…
Il est indispensable qu’il puisse travailler en groupe et en réseau sur un ou plusieurs thème de façon à pleinement participer aux actions coordonnées de prévention primaire ou secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Les visites médicales !?

A

Examen médical avant l’embauche ou la fin de la période d’essai. Lors de cette visite le médecin ouvre un dossier médical.
Examen périodique plus fréquent pour les salariés soumis à une surveillance médicale spéciale car exposés à certains risques professionnels
Examen à la reprise du travail après une absence pour MP (maladie professionnelle), d’au moins 8 jours pour un AT (accident de travail), d’au moins 21 jours pour maladie ou accident non professionnels, après congés maternité.
Examen préalable à la reprise du travail.

Le médecin du travail peut prescrire des examens complémentaires ou demander des avis spécialisés pour déterminer l’aptitude au poste de travail ou dans le cadre de la surveillance des salariés exposés à des risques spécifiques : Centres de consultations de pathologie professionnelle…
A l’issu de chaque examen le Médecin du Travail établit une fiche d’aptitude en double exemplaire, un pour l’employeur et un pour le salarié.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Résultats et comptes-rendus des actions !?

A

Le médecin du travail doit établir :
un plan d’activité en milieu de travail
une fiche d’entreprise
un rapport annuel d’activité est présenté au comité d’entreprise ou à la commission de contrôle et transmis au médecin inspecteur régional du travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Relations et liaisons du médecin du travail

A

De par sa fonction, le médecin du travail a un rôle pivot entre les acteurs de santé et le monde du travail. Il est ainsi en relation avec les différents médecins en charge du salarié sous réserve de l’accord de celui-ci. De même il peut intervenir auprès de la direction, du comité d’hygiène et de sécurité et des représentants du personnel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Liaisons médicales du MT

A

Médecin traitant
Infirmière et personnel auxiliaire
Consultation de pathologie professionnelle
Médecin conseil de sécurité sociale
Médecin inspecteur régional du travail et de la main d’œuvre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Règlementation prévention du risque chimique !?

A

Le Code du travail appréhende le risque chimique dans son ensemble, depuis la fabrication des produits chimiques et leur mise sur le marché jusqu’à leur utilisation professionnelle. Les règles de prévention du risque chimique (articles L. 4412-1 et R. 4412-1 à R. 4412-160) se répartissent en plusieurs sections regroupant:

lesrègles générales de préventiondes risques dus auxagents chimiques dangereux (ACD)(articles R. 4412-1 à R. 4412-57);

les règles particulières applicables auxagents chimiques dangereuxdéfinis réglementairement commecancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction(CMR) (articles R. 4412-59 à R. 4412-93);

les règles spécifiques applicables auxactivités pouvant exposer à l’amiante(articles R. 4412-97 à R. 4412-148);

lesvaleurs limites d’exposition professionnelle(VLEP) et lesvaleurs limites biologiques(VLB) pour certains agents chimiques (articles R. 4412-149 à R. 4412-152);

les règles visant lasilice cristallineet leplombet ses composés (articles R. 4412-154 à R. 4412-160).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Les neufs principes de prévention CT L4121-02

A

تجنب وميز ثم حاربه جذريا
تكيف وواكب حديث التكنلوجيا
وعوضه أدنى ما يضر دراية
وحبذ سبيل الجمع، ثقفهم بلا مرية

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Déclaration des MP Podium !?

A

TMS 40000
Amiante 2036
Cancer bronchopulmonaire 845
Bruit 519

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Prévention primaire ( vise à réduire l’incidence des maladies)

A

Prévention primaire repose sur l’identification des dangers puis la détermination des risques (physiques, chimiques, biologiques) présents au sein de la population des travailleur et la mise en place de mesures visant à éliminer ces risques ou à les réduire au maximum.
Cette prévention passe par la mise en place au sein de l’entreprise, de moyens de protections techniques collective de préférence ou individuelles : par exemple port de gants chez un maçon manipulant du ciment, évitant l’apparition d’une dermatose.
Cette prévention primaire comprend également une surveillance de l’hygiène du milieu de travail (hygiène général de l’établissement, hygiène des services de restauration), l’information des salariés sur les risques présents dans l’entreprise et les moyens de les prévenir, une éducation sur la santé, la surveillance et mise à jour des vaccinations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Prévention primaire

A

La prévention primaire qui vise à éviter l’apparition d’effets délétères chez les salariés exposés à un risque chimique, physique ou biologique. Son action repose sur la détermination de groupes de sujets à risques à partir de l’évaluation des risques sanitaires (ERS) des populations. La prévention technique qui en découle va conduire à la mise en place ou l’amélioration des protections collectives et individuelles pour permettre la diminution de l’incidence des pathologies.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

La prévention secondaire

A

La prévention secondaire est surtout médicale et s’effectue au cours de la visite annuelle du travail (fréquence plus importante en fonction du risque considéré : surveillance médicale spéciale). Elle a pour objectif de dépister les pathologies liées au travail, en essayant d’être le plus précoce possible : recherche d’effets cliniques, biologiques ou fonctionnels. Le médecin du travail dispose pour cela de la possibilité de prescrire les examens complémentaires nécessaires. L’intervention technique sur les lieux de travail suite à un accident de travail ou à la découverte d’une pathologie professionnelle fait aussi partie de la prévention secondaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

prévention tertiaire

A

La prévention tertiaire est à la fois technique et médicale. Elle vise à permettre aux salariés porteurs d’une déficience physique ou mentale de garder leur emploi ou de retrouver un nouvel emploi au sein de l’entreprise. Cette action nécessite un bilan médical et des compétences professionnelles puis des solutions techniques d’aménagement de poste de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

La démarche d’évaluation des risques sanitaires (ERS)

A

La démarche d’ERS, clairement définie depuis 1991, a été réaffirmée dans le décret de Novembre 2001 qui oblige toute entreprise à rédiger annuellement un document unique comprenant les résultats de l’ERS. Cet inventaire des facteurs de risques permet la hiérarchisation des priorités d’action dans une entreprise. Elle est conduite sous la responsabilité de l’employeur par une équipe pluridisciplinaire au sein de laquelle le médecin du travail occupe une place de choix.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

4 étapes d’évaluation du risque sanitaire :

A

Identification et caractérisation des dangers
Evaluation de l’exposition humaine
Définition des relations dose-réponse
Estimation des risques encourus

28
Q

Estimation des risques encourus

A

le risque de dépassement des valeurs limites d’exposition professionnelle est calculé.

Si le risque de dépassement de ces valeurs est trop grand, des effets sanitaires peuvent survenir. Il est alors impératif d’améliorer les moyens de prévention en place.

A partir de cette ERS, un plan d’action est alors défini pour diminuer les risques en fonction des priorités.

29
Q

Les valeurs limites règlementaires

A

Ces valeurs réglementaires ou indicatives sont réévaluées périodiquement (niveaux toujours à la baisse). Elles correspondent aux valeurs d’exposition maximales admissibles déterminées par la concentration moyenne pondérée dans le temps d’un agent dans le milieu approprié.

30
Q

Pour les agents chimiques, il en existe 2 types de valeurs limites d’exposition; lesquelles !?

A

la VME (valeur moyenne d’exposition) : concentration maximale pondérée d’un toxique dans l’air que peut respirer une personne pendant 8 heures par jour, et ce, sur de longues périodes. Elle vise à prévenir les effets chroniques
la VLE (valeur limite d’exposition) : concentration maximale d’un toxique dans l’air que peut respirer une personne pendant au plus 15 minutes et qui ne doit être dépassée à aucun moment de la journée de travail. Elle vise à prévenir les effets aigus.

31
Q

Les actions techniques de limitation des expositions

A

Remplacement des produits dangereux, élimination ou amélioration des situations dangereuses : aménagement des locaux et voies de circulation, changement du procédé de travail ou amélioration de la conception des engins et outils (suspensions et amortisseurs, dispositif de filtrage des vibrations, amélioration de la prise en main, ergonomie du poste de conduite…)

Limitation des émissions à la source et de leur dispersion dans l’atelier par des équipements de protection collective : vase clos, aspiration des émissions et mise en place d’une hotte aspirante lors de l’utilisation de solvants, capotage d’une machine bruyante, aménagement des locaux

Limitation de l’exposition des salariés par le port d’équipements de protection individuelle adaptés (gants, masques respiratoires, lunettes de protection, casques antibruits, bouchons d’oreille …)

Evaluation de l’efficacité des mesures correctives : surveillance des niveaux d’exposition par métrologie d’ambiance (atmosphérique pour les produits chimiques, sonores pour le bruit…) et surveillance biologique d’exposition (solvants urinaires, plombémie…)

32
Q

La surveillance médicale des salariés exposés au cours de la visite médicale d’embauche puis périodique, à la recherche d’une pathologie liée aux solvants, plomb, bruit, ou vibrations

A

Recherche de facteurs de risque : alcoolisme ou prise de médicament lors d’une exposition aux solvants, pathologie préexistante pouvant être aggravée

Recherche d’effets cliniques de pathologies professionnelles : par exemple signes ébrio-narcotiques lors d’une intoxication aux solvants, polynévrite lors d’une intoxication au plomb, baisse de l’acuité auditive lors d’une exposition au bruit, syndrome de Raynaud lors d’une exposition aux vibrations.

Recherche des signes biologiques ou fonctionnels en prescrivant des examens complémentaires : (NFS pour une exposition au plomb, EMG pour une exposition au n-hexane, examen audiométrique pour une exposition au bruit)

Dosage des indicateurs biologiques d’exposition : métabolites urinaires pour l’exposition au trichloréthylène, plombémie et PPZ ou ALA Urinaire pour le plomb.

33
Q

Les actions de formation et d’information du médecin du travail en tant que conseiller du chef d’entreprise et des salariés, sur :

A

les risques professionnels auxquels ils sont exposés
les règles d’hygiène élémentaires : ne pas manger, boire ou fumer sur les lieux de travail, hygiène corporelle, lavage des mains et douches
les moyens de protection : règles de manipulation des produits chimiques ou de bonnes postures, port de protection individuelle…
les conduites à tenir en cas d’accident

34
Q

La mise en évidence d’une origine professionnelle peut permettre d’améliorer la réparation du préjudice.

A

devant toute pathologie d’origine professionnelle, le médecin, quelle que soit sa spécialité, doit informer son patient des possibilités de déclaration en maladie professionnelle, rédiger un certificat médical initial descriptif et conseiller son patient quant aux différentes démarches administratives. La reconnaissance de l’origine professionnelle d’une pathologie permet une réparation du préjudice subi : meilleur prise en charge des soins, indemnisation forfaitaire de la perte de capacité de travail, mesures de protection de l’emploi.

35
Q

L’aptitude à l’embauche permet une sélection des salariés en fonction de leurs compétences physiques ou mentales.

A

L’aptitude, en processus d’embauche, n’a pas pour objectif de sélectionner, parmi plusieurs postulants, la personne la plus apte physiquement ou mentalement ; ce type de sélection est totalement contraire à l’éthique de la Médecine du Travail qui vise avant tout à ce que les conditions de travail soient adaptées au plus grand nombre d’individus.

36
Q

Tout médecin, quelle que soit sa spécialité, est habilité à déterminer l’aptitude d’un salarié à son poste de travail

A

FAUX : La détermination de l’aptitude d’un salarié à un poste de travail est une des spécificités de l’activité du médecin du travail. Pour s’aider dans cette décision, le médecin du travail peut demander des avis médicaux spécialisés complémentaires (cardiologique, rhumatologique…). Cependant, la décision finale incombe au seul médecin du travail.

37
Q

le Décret du 26 mars 1993

A

le Décret du 26 mars 1993 stipule que les personnes inactives, demandeurs d’emploi ou retraitées peuvent demander à bénéficier d’une surveillance médicale post-professionnelle si, au cours de leur activité salariée, elles ont été exposées à des agents cancérogènes dont la liste est définie réglementairement.

38
Q

Tout salarié susceptible d’avoir été exposé professionnellement à des agents ou procédés cancérogènes dans une entreprise doit se voir remettre une attestation d’exposition cosignée par l’employeur et le médecin du travail quand il quitte cette entreprise.

A

pour bénéficier d’un suivi post-professionnel, le retraité doit joindre une attestation d’exposition à sa demande de prise en charge. Le modèle de cette attestation est fixé réglementairement (Arrêté du 28 février 1995). Elle indique :
- les coordonnées du salarié, de l’entreprise et du médecin du travail,
- la nature de l’agent ou du procédé qui justifie la surveillance,
- la durée de l’exposition à cet agent,
- la description succincte du poste de travail,
- une évaluation des niveaux d’exposition.
Cette attestation est cosignée par l’employeur et le médecin du travail.

39
Q

Le médecin qui effectue la surveillance post-professionnelle est libre de choisir la rythmicité de ce suivi et la nature des examens complémentaires !?

A

les modalités de cette surveillance post-professionnelle sont fonction du type du produit impliqué.

1) Pour certains agents cancérogènes (amiante, amines aromatiques, arsenic et dérivés, bis-chlorométhyl éther, benzène, chlorure de vinyle monomère, chrome, poussières de bois, rayonnements ionisants huiles minérales dérivées du pétrole, oxydes de fer, Nickel, Nitrosoguanidines), l’Arrêté du 28 février 1995 prévoit un examen clinique tous les deux ans et des examens complémentaires adaptés à chaque agent et dont la rythmicité est fixée réglementairement. Tout examen supplémentaire jugé utile par le médecin traitant, nécessitera l’accord préalable du médecin conseil de la CPAM.

2) Pour les autres agents cancérogènes, la surveillance médicale est réalisée sur prescription du médecin traitant, la prise en charge est subordonnée à l’accord du médecin conseil.

40
Q

Le but de cette surveillance post-professionnelle consiste à dépister une pathologie cancéreuse après la cessation de l’emploi.
Du fait de la latence de survenue des cancers, pouvant s’étendre sur de nombreuses années, leur diagnostic se fait souvent après la fin de l’exposition au risque alors que l’individu n’est plus en activité. Leur dépistage repose en grande partie sur les médecins traitants. L’intérêt de la mise en place de cette surveillance médicale post-professionnelle est donc multiple :

A
  • ne pas arrêter une surveillance médicale alors que le risque de survenue d’une pathologie persiste,
  • dépister une pathologie le plus précocement possible,
  • améliorer la déclaration en maladie professionnelle et assurer aux patients une réparation médico-légale du dommage subi,
  • améliorer les connaissances sur les cancérogènes professionnels pour adapter la prévention.
41
Q

Prévention du risque chimique : aspect réglementaire textes

A

R-231-51 à R213-59-2

42
Q

Prevention du risque chimique : Règles générales

A

Evaluation périodique des R et Traçabilité DUERP et respect des VLE
La suppression ou à défaut la limitation de l’utilisation des SD
Limitation de l’effectif exposé et Restriction de l’accès aux atmosphère à risque
Formation et information ( signalisation)
Mesures Préventives Collectives et Individuelles

43
Q

SBE ( surveillance biologique de l’exposition)

A

IBE indicateurs biologique de l’exposition ou biomarqueurs
Soit Détection de la substance ou des modifications biologique secondaires à l’action de la substance.

44
Q

Les maladies PI les plus déclarées habituellement par ordre de fréquence

A
  • TMS ou affections périarticulaires 57
  • Amiante 30 et 30bis
  • Lombaire 97 /98
  • Bruit 42
  • Silice 25
  • affection eczématiforme de nature allergique 65
  • Affections asthmatique de mécanisme allergique 66
  • Vibration et les chocs transmis 69
  • Ciment 08
  • Les huiles minérales et les huiles de synthèse 36
  • Isocyanate organique 62
  • Bois 47
  • Latex 95
  • résine époxy 51
  • Solvent organique liquide 84
45
Q

le poste de sécurité

A

est un poste de travail où il existe un risque
d’accident grave en cas de défaillance subite de l’opérateur ; par exemple, couvreur, chauffeur poids lourd, conducteur de centrale nucléaire

46
Q

La visite de pré-reprise

A

La visite de pré-reprise permet au médecin du travail d’anticiper sur la reprise du patient. Cette visite ne peut se faire qu’à l’initiative du patient, de son médecin traitant, du médecin du travail ou du médecin-conseil.
Cette visite de pré-reprise est en principe
réservée pour les patients qui sont en arrêt de travail de plus de 1 mois.

47
Q

Le rôle du médecin du travail lors de ces consultations est

A

d’évaluer, d’une part, les capacités de travail du patient, selon les éléments médicaux dont il dispose, d’autre part, les contraintes du poste de travail et d’en déduire des préconisations pour l’aménagement du poste, le changement de poste ou la formation professionnelle du patient le cas échéant.

48
Q

les organismes de placement spécialisés (OPS) présents dans chaque département (remplacent les anciens Cap Emploi et SAMETH).

A

Le réseau Cap emploi-Sameth a pour mission à la fois de faciliter le reclassement du travailleur handicapé demandeur d’emploi en l’aidant à élaborer un projet professionnel et/ou un projet de formation, et en le préparant à l’entretien d’embauche.

49
Q

Visite de reprise rôle de l’employeur

A

Pour les arrêt de plus de 60 jours, dès que l’employeur a connaissance de la date de la fin de l’arrêt de travail, il saisit le service de santé au travail qui organise une visite de reprise avec le médecin du travail dans les huit jours à compter de la reprise du travail par le salarié.

50
Q

Employeur et devoir devant les préconisation du MT

A

L’employeurest tenu de prendre en considération les propositions du médecin du travail et, en cas de refus, de faire connaître les motifs qui s’opposent à ce qu’il y soit donné suite.

51
Q

Cas particulier du reclassement d’un salarié victime d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle. :

A

Il existe une protection renforcée du maintien dans l’emploi.

Par exemple, en cas de licenciement, les indemnités de licenciement sont doublées.

Lorsque le taux d’IP est d’au moins 10 %, le travailleur bénéficie du statut de travailleur handicapé

52
Q

Mesures pour faciliter le maintien dans l’emploi

A

– le temps partiel thérapeutique, qui est une prescription thérapeutique du médecin traitant ; ce n’est pas le médecin du travail qui le prescrit ; le temps de travail ne correspond pas obligatoirement à un mi-temps ;
– la RQTH ;
– l’invalidité.

53
Q

Temps partiel thérapeutique TPT

A

La reprise de travail à temps partiel pour motif thérapeutique (TPT) est prescrite par le médecin traitant lorsqu’il estime que son patient ne peut pas reprendre une activité à temps plein, mais qu’il juge que la reprise d’une activité peut contribuer à son rétablissement.

54
Q

Depuis le 1er janvier 2020, Changements par rapport au TPT

A

Le TPT peut être mis en œuvre dès la survenance du problème de santé ;
il n’est pas nécessairement précédé d’un arrêt de travail à temps complet préalable.

55
Q

TPT = Mi-temps ?

A

Le temps de travail ne correspond pas obligatoirement à un mi-temps.
Le pourcentage d’activité (par exemple 20 %, 50 %, 80 %…) peut être progressif jusqu’à la reprise à temps complet.

56
Q

Rémunération du TPT

A

l’assurance maladie verse les indemnités journalières pour le temps non travaillé.

L’employeur verse la partie du salaire correspondant au temps travaillé. L’ensemble permet généralement d’obtenir l’équivalent d’un salaire complet.

57
Q

Reconnaissance en qualité de travailleur handicapé (RQTH)

A

Lorsqu’un patient rencontre des difficultés dans son poste de travail du fait de son état de santé, une reconnaissance en qualité de travailleur handicapé peut être envisagée pour aider le salarié à rester au travail (aides financières pour adapter le poste ou financer une reconversion).

58
Q

Comment ? Faire reconnaitre le statut du Travailleur handicapé

A

Un dossier complété par le médecin traitant, le médecin du travail et le patient doit être adressé à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), qui, après étude du dossier, reconnaîtra le statut de travailleur handicapé pour une durée déterminée (5 ans généralement, puis à renouveler).

59
Q

Quels sont les intérêts à demander une reconnaissance en TH ?

A
  • Bénéficier de l’accompagnement de certains organismes spécialisés dans le maintien ou retour à l’emploi des personnes en situation de handicap (OPS) ;
  • En cas d’aménagement de poste , l’entreprise peut bénéficier d’aides financières de la part des organismes de gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH ou FIPHFP) ;
  • En cas de changement de poste de travail , le salarié peut bénéficier d’aides pour ce changement (aides pour le bilan de compétence, pour une éventuelle formation…) ;
  • Obligation aux Entreprises comprenant au moins 20 salariés d’emploi de travailleurs en situation de handicap pour 6 % de leur personnel sous peine d’avoir des pénalités financières.
60
Q

Réduction ou cessation d’activité ou INVALIDITE

A

En cas d’inaptitude à reprendre le poste par incapacité importante en dehors de la MP/AT, le patient peut bénéficier d’une mise en invalidité par l’assurance maladie
Accordée par le médecin-conseil

lorsque le patient a perdu plus des deux tiers de ses capacités de travail.
La rémunération du patient est de l’ordre de 30 à 50 % de son salaire selon la catégorie d’invalidité.

61
Q

Catégories d’invalidité

A
  • 1re catégorie : le patient peut effectuer un travail.
  • 2e catégorie : le patient ne peut effectuer aucun travail.
  • 3e catégorie : le patient nécessite en plus l’assistance d’une tierce personne.
62
Q

Invalidité et reconnaissance en MP

A

Pour une même pathologie, l’invalidité ne peut être cumulée avec une éventuelle reconnaissance en maladie professionnelle.

63
Q
A
64
Q

L’employeur met en œuvre les mesures nécessaires pour assurer ic sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs sur le fondement des 9 principes généraux de prévention suivants :

A

✔Eviter les risques;

✓ Evaluer les risques qui ne peuvent être évités;

✓ Combattre les risques à la source;

✔ Adapter le travail à l’homme;

✓ Tenir compte de l’évolution de la technique;

✔ Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ου par ce qui l’est moins;

✔ Planifier la prévention;

✓ Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle;

✔ Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

65
Q

Prévention tertiaire outils mobilisables

A

Droit commun : Bilan de compétences, Formation, Télétravail

Assurance maladie : ITI, TPT, Invalidité, essai encadré, CRPE, reprise de travail léger

MDPH : RQTH…

66
Q

Article L4161-1Version en vigueur depuis le 01 octobre 2017
Modifié par Ordonnance n°2017-1389 du 22 septembre 2017 - art. 1
I.-Constituent des facteurs de risques professionnels au sens du présent titre les facteurs liés à : ( Facteurs de pénibilité au travail)

A

1° Des contraintes physiques marquées :

a) Manutentions manuelles de charges ;

b) Postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ;

c) Vibrations mécaniques ;

2° Un environnement physique agressif :

a) Agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ;

b) Activités exercées en milieu hyperbare ;

c) Températures extrêmes ;

d) Bruit ;

3° Certains rythmes de travail :

a) Travail de nuit dans les conditions fixées aux articles L. 3122-2 à L. 3122-5 ( Tout travail effectué au cours d’une période d’au moins neuf heures consécutives comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme du travail de nuit.)

La période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et s’achève au plus tard à 7 heures. ;

b) Travail en équipes successives alternantes ;

c) Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l’exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.