Bruit et nuisance sonore Flashcards
Effets extra auditifs du bruit !?
- CV : HTA- TC
- Sommeil
- Alteration Psychomotrices et Psychoaffective
- Digestifs
Effets auditifs
- Gene auditive
- fatigue auditive
- SP
- effet de masque
Les deux principales étiologies des SP
- Origine traumato-sonore : aigue et chronique
- Origine Dysbarique : variation itérative de la pression atmosphérique ( 1/2 aéronautique ou subaquatique)
Diagnostic de la SP
- Interrogatoire : signe subjectif + enquête professionnelle
- Audiométrie de dépistage
Tableau clinique de la SP
- Phase 01 : début d’exposition :
signes subjectifs ( acouphènes ), sensation d’oreille ouatée,
lassitude et fatigue intellectuelle ensuite un
pseudophénomène d’adaptation voir accoutumance
AM : déficit leger au fr 4000/3000 - Phase de latence : acoupènes intermittents, phénomène de
distorsiontrouble de la séléctivité des bruits
déficit auditif élargie aux fréquences inferieures
et sup 2000 et /8000 hz ( tache de huile) - Phase de surdité manifeste : déficit auditif touchant les fr conversationnelles ( 1000 hz)
- Surdité profonde ( severe) bilatérale.
Prévention : Législation !? Protection des travailleurs :
- Les neufs principes généraux de préevntion CT (4121-2)
– Décret 2006-892 du 19 juillet 2006 relatif aux prescriptions de sécurité et de santé applicables en cas d’exposition des travailleurs aux risques dus au bruit et modifiant le code du travail (deuxième partie : décrets en Conseil d’Etat).
– Arrêté du 19 juillet 2006 pris pour l’application des articles R. 231-126, R. 231-128 et R. 231-129 du code du travail.
Prévention contre le bruit !?
Primaire : très difficile (à la conception, changement de procédés…)
Secondaire : EPC / EPI + suivi médicale spéciale ( arrete 11/07/1977)
Prévention contre le bruit !? Prévention primaire
- Eviter l’exposition au risque :
Equipements non bruyants + insonorisation des locaux
Obligations aux concepteurs : équipement avec des nv sonore les plus bas possible+ information des utilisateur sur le bruit émis +
nv de pression acoustique équivalant au poste de travail.
Prévention contre le bruit !? Prévention secondaire, objectifs
Réduire le nv de bruit au nv le plus bas possible + limiter le nombre des travailleurs exposés
Prévention contre le bruit !? Prévention secondaire, démarche ( étapes)
1) Evaluation des niveaux sonore : (estimation voir mesurage)
- identifier les travailleurs exposés au niveau sonores lésionnel ( 85 db / 135
-renouveler cette évaluation chaque 05 ans ou en cas de changement de procédés
2) Formation à la sécurité : effets bruit, port des epi…
3) protection collective et individuelle : si l’exposition dépasse 90 dB ou Nv de crete > 140 dB l’employeur doit mettre en ouevre un programme contre le bruit : EPC, EPI…
4) surveillance médicale spéciale : VE ensuite periodique : information des travailleurs sur les risque et moyen de protection, faire le dc du déficit auditif, concourir à la protection de la fonction auditive ( eviction, retrait, mutation ..)
Réparation de la SP
Selon le mode de survenue : AT ou MP
MP : Tx 42 précise la nature du déficit audiométrique, les examens audiométriques à réaliser ( tonale et vocale concordants après 72 h de repos) , le DPE et DEM ( 01ans ou 30 jours)et enfin la liste limitative des travaux.
Evaluation de l’EXP au bruit étapes !?
1) Evaluation sommaire ( Epreuve de la communication)
2) Evaluation simplifiée ( Calculette outil 23) lorsque les taches sont bien individualisées avec des niv et des durées bien définies.
3) Mesurage normalisé norme NF EN ISO 9612
Dans les espaces ouverts : outil 62 Gabo (questionnaire)
Facteurs favorisant la survenue d’une surdité
La nocivité du bruit est en rapport avec
la durée d’exposition (relation dose effet),
la fréquence (sons aigus plus nocifs),
l’intensité,
le rythme (bruits impulsionnels, intermittents)
mais aussi avec l’environnement de travail ( coexpostion)
A cela il faut ajouter la susceptibilité individuelle liée à l’âge et aux antécédents otologiques.
Le seuil admis de nocivité est de 80 dB sur une durée de 8 heures par jour.
Eléments Clinique de diagnostic
Interrogatoire médical et professionnel orienté en essayant d’évaluer le type d’exposition.
L’examen clinique : une otoscopie, un test de Weber et de Rinne : le type de surdité.
Audiométrie tonale et vocale (évaluation du handicap social), voire d’une impédancemétrie et de potentiels évoqués auditifs.
Les signes subjectifs et l’audiogramme évoluent en 4 stades
1) Fatigue auditive réversible
2) Phase de latence avec scotome à 4000 Hz sur l’audiogramme
3) Extension progressive aux fréquences plus aiguës puis à celle de la conversation (500 à 200 Hz) avec gêne sociale
4) Surdité installée irréversible
Le diagnostic positif de surdité professionnelle repose sur un faisceau d’arguments :
Exposition professionnelle au bruit
Surdité de perception, classiquement bilatérale et symétrique
Pas d’aggravation après cessation d’exposition
Diagnostics différentiels éliminés
Prévention technique collective
Réduction des niveaux sonores à la source (phase de conception des machines : amortissement des chocs, vibrations.
Diminution de la propagation des ondes sonores : absorption des ondes réfléchies (recouvrement, encoffrement des sources par des mousses ou fibres…), diminution de la propagation des ondes (matériaux bois).
Organisation du travail : isolement des postes de travail, éloignement des salariés, diminution des durées d’exposition.
Prévention technique individuelle
Equipements de protection individuelle : bouchons anti-bruit, serre tête, casques. Leur rôle est de réduire l’exposition du salarié à un niveau sonore inférieur à 85 dB sur la journée. Ils répondent à des normes de qualité.
Prévention médicale
Le dépistage des effets liés au bruit repose sur la réalisation périodique d’une audiométrie.
Importance de la visite d’embauche : antécédents auditifs, audiométrie de référence.
Suivi périodique à une fréquence définie par les niveaux d’exposition sonore.
Suivi médical adapté des agents exposés au bruit
cette surveillance médicale dite spéciale comprend un examen médical complété par une audiométrie avant l’exposition au bruit, puis renouvelés périodiquement en fonction du niveau d’exposition sonore. Cette surveillance entre dans le cadre de la prévention secondaire, c’est-à-dire le dépistage le plus précocement possible d’une pathologie liée au travail.
Comment évaluer l’exposition des travailleurs au bruit?
1) L’évaluation du risque de bruit est organisée par l’employeur.
2) Les trois paramètres physiques utilisés comme indicateurs du risque : niveau équivalent quotidien Leq d (LEX,8h), Niveau de crête LpC, Le niveau d’exposition hebdomadaire au bruit
3) Des mesures sont réalisées suivant des méthodes normalisées (norme NF EN ISO 9612) à l’aide d’un exposimètre porté par le travailleur et mesurant en continu le niveau de bruit ou à l’aide d’un sonomètre
4) réalisé au moins tous les 05 ans par un organisme accrédité, ainsi qu’à la modification du process
5) résultat enregistrés et conservés au moins 10 ans.
6) résultats tenueà disposition du CSE, déégués du personnel, organisme de prévention de la SS, Inspection de travail et communiqués au MT classés dans le DM.
Leq d
correspond à la moyenne pondérée dans le temps des niveaux d’exposition au bruit pour une journée de travail nominale de huit heures ;
LpC Le niveau de pression acoustique de crête
correspond au niveau de la valeur maximale de la pression acoustique instantanée mesurée avec la Pondération fréquentielle C
Les seuils règlementaires
3 seuils:
La valeur d’exposition déclenchant l’action (VAI);
La valeur d’exposition supérieure déclenchant l’action (VAS);
La valeur limite d’exposition (VLE).