l'Essentiel Flashcards

1
Q

Organisation des services de santé au travail synthèse

A

*Obligation de l’employeur : Organiser ou adhérer un SPST ( Autonome ou SIE).
* Les SP.STI sont des associations à but non lucratif et ont pour objet exclusivement la médecine du travail.
Les médecins sont salariés par ces services, auxquels adhèrent les entreprises.
Les cotisations versées par les adhérents constituent les ressources exclusives des services.
* Rôle :
* conduisent des actions de prévention ;
* aident les entreprises à évaluer et prévenir les risques professionnels ;
* conseillent les employeurs et les travailleurs sur les mesures nécessaires en particulier pour :
– réduire les risques professionnels et améliorer les conditions de travail, en tenant compte du télétravail ;
– prévenir la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail ;
– prévenir le harcèlement sexuel ou moral ;
– contribuer au maintien dans l’emploi des travailleurs ;
* accompagnent l’employeur, les travailleurs et leurs représentants dans l’analyse de l’impact sur la santé des travailleurs des changements organisationnels importants ;
* assurent la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction des risques professionnels et de leurs pathologies éventuelles ;
* participent au suivi et contribuent à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire ;
* participent à des actions de promotion de la santé sur les lieux de travail dans le cadre de la stratégie nationale de santé (vaccination, dépistage, sensibilisation à la pratique sportive…).
Les SST comprennent “Pluridisciplinarité”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Missions du MDT

A

1) Rôle clinique: examens médi- caux au travers des visites médicales;

2) Rôle préventif sur les lieux de travail :

  • 1/3 de temps de l’activité du médecin du travail, il a un libre accès au lieu de travail;
  • Protection des salariés contre les risques professionnels, les nuisances, il effectue la surveillance de l’hygiène sur le lieu de travail;
  • Il doit assurer l’information et l’éducation des salariés

2) Rôle de conseiller de l’employeur, des salariés, des repré- sentants du personnel et des services sociaux sur :

  • L’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’entreprise;
  • Adaptation des postes de travail, des techniques, et des rythmes de travail à la santé physique et mentale afin de préserver le maintien dans l’emploi;
  • La protection des travailleurs contre les nuisances: accident de travail, exposition à des agents chimiques;
  • Prévention, éducation sanitaire de l’entreprise en rapport avec l’activité professionnelle;

La construction ou les aménagements nouveaux ;

  • Les modifications apportées aux équipements;

La mise en place de l’organisation du travail.

Rôle administratif, le médecin de travail doit rédiger :

Les informations relatives à l’état de santé des tra- vailleurs;

Les expositions auxquelles il a été soumis;

Les avis et propositions du médecin de travail le concernant;

La fiche d’entreprise qui présente :

Les risques profession- nels;

Les effectifs des salariés exposés;

L’avis du MT sur les dangers dans l’entreprise;

  • Les contraintes liées à l’organisation du travail;
  • Cette fiche sert à renforcer la prévention.
  • La fiche d’aptitude: elle n’est formulée que si les salariés sont exposés à des risques particuliers;
  • Le plan et rapport annuel d’activité.

Rôle avec limite d’action:
* Prescription sur ordonnance uniquement dans le cadre des urgences.

Pas de dispense de soins (sauf en urgence);

  • Pas de délivrance d’arrêt de travail

Rôle de conservateur de secret :

Secret professionnel: accord du patient pour communiquer son dossier médical au médecin traitant;

Secret de fabrication (secret industrielle).

Rôle de coordonnateur dans les SST:

  • Le MT anime et cordonne l’équipe multidisciplinaire afin de conseiller les entre- prises sur les problématiques liées aux conditions de travail;
  • Le MT est indépendant, il travaille en coordination avec l’employeur et les membres du CSE (ancien CHSCT).

Rôle dans les relations avec les autres partenaires :
* Demande d’avis à un médecin spécialiste;

Discussion autour d’une maladie professionnelle avec le médecin de la CPAM;

Médecin de l’Inspection au travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Catégorie CLP des produits Cancérogènes

A

Catégorie 1A Substances dont le potentiel cancérigène pour l’être humain est avéré.
Catégorie 1B Substances dont le potentiel cancérogène pour l’être humain est supposé.
Catégorie 2 Substances suspectées d’être cancérogènes pour l’homme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les substances chimiques seules ou en mélanges peuvent présenter divers effets nocifs pour la santé humaine. Certaines sont dites « CMR », car elles présentent un caractère cancérogène, mutagène, ou toxique pour la reproduction. Ces termes sont définis par la règlementation[1] :

A

Cancérogènes (C) : substances et mélanges qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent provoquer un cancer ou en augmenter la fréquence ;

Mutagènes (M) : substances et mélanges qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent produire des défauts génétiques héréditaires ou en augmenter la fréquence ;

Toxiques pour la reproduction (R) : substances et mélanges qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent produire ou augmenter la fréquence d’effets nocifs non héréditaires dans la progéniture ou porter atteinte aux fonctions ou capacités reproductives.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Les salariés bénéficiaires du suivi individuel renforcé sont les suivants

A
  • Salariés exposés à des risques particuliers ( ( Amiante, Pb, CMR, RI, W HB, RB Cat 03-04, W hauteur)
  • Salariés affectés à des postes soumis à un examen d’aptitude spécifique (conditionné par le code du travail) : HE, Manutention manuelle, Conduite d’équipements spéciaux ( de levage), S<18 ans avec dérogation pour certain TX interdits.
  • Salariés pour lesquels l’employeur estime, au regard de l’évaluation des risques, qu’un suivi individuel renforcé est nécessaire.

La liste sera effectuée par l’employeur après avis auprès du médecin du travail et du CSE , transmise à la DREETS et mise à jour chaque année.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

LA VISITE DE MI-CARRIÈRE

UNE NOUVELLE VISITE MÉDICALE
Objectifs et modalités

A

Depuis le 31 mars 2022 une visite médicale de mi-carrière doit être organisée à une échéance déterminée par accord de branche ou, à défaut, durant l’année civile du 45e anniversaire du salarié.
elle vise à :

Mesurer l’adéquation entre le poste de travail et son état de santé, en tenant compte des expositions professionnelles recensées dans le dossier.

Evaluer les risques de désinsertion professionnelle, en tenant compte de l’évolution des capacités du travailleur selon son parcours professionnel, de son âge ou de son état de santé

Sensibiliser le travailleur aux enjeux du vieillissement au travail et sur la prévention des risques professionnels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Visite médicale de fin d’exposition ou fin de carrière

A

Au profit des travailleurs soumis ou ayant été soumis à des risques particuliers ( Sir)
État des lieux sur les expositions antérieure
Initié par l’employeur ou le salarié
Effectué par le médecin du travail
Au moment de la cessation de l’exposition du départ ou de la mise en retraite du TR
Délai : 1 mois avant la cessation de l’exposition à 06 mois après.
MDT :
-établie un état des lieux et une tracabilite des expositions susceptibles de provoquer une maladie à long terme.
- il met en place une SPP ou SPE en lien avec le MT ou le MC de la SS.
Délivrance d’une attestation de fin d’exposition et un courrier d’état des lieux en vue d’une SPP SPE.
Le SPP : Prise en charge par l’assurance maladie et réalisé par le médecin conseil ou le médecin traitant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

l’infirmier en santé au travail: le MDT peut lui confier la réalisation des visites et examens suivants prévus par un protocole écrit:

A

Visite d’information et de prévention initiale et périodique;

Le suivi individuel adapté;

Visite intermédiaire réalisée dans le cadre du suivi individuel renforcé;

Visite de pré-reprise;

Visite de reprise;

Visite à la demande de l’employeur, du travailleur ou du MDT;

Réalisation des examens complémentaires prescrits par le MDT.

Visite de mi- carrière réalisée par un IPA (infirmier exerçant en pratique avancée)

Ainsi, seul le MDT pourra émettre les avis, propositions, conclusions écrites ou indications reposant sur des éléments de nature médicale. L’infirmier, dès qu’il estime nécessaire ou lorsque le protocole le prévoit doit orienter sans délai le travailleur vers le MDT qui réalisera alors la visite ou l’examen.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Le CSE

A

Lecomité social et économique (CSE)est une instance représentative du personnel dont la mission principale consiste à défendre l’emploi et les conditions de travail des salariés, veiller à la préservation de leur santé et de leur sécurité et s’assurer du respect du droit du travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La loi n°2021-1018 du 2 août 2021 Rajout et modifications

A

1) Définition du harcèlement sexuel au travail alignée sur le Code pénal.
2) Formation des membres de la délégation du personnel du CSE ou de la CSSCT.
3) Renforcement de la prévention au travail.
4) Extension des missions des services de santé au travail.
5) Nouvelle dénomination des services de santé au travail.
6) Nouvelle organisation des services fournis par les services de santé et de prévention au travail.
7) Accès au dossier médical partagé d’un travailleur.
8) Renforcement des mesures contre la désinsertion professionnelle.
9) Nouvelle visite médicale : visite médicale de mi-carrière.
10) Réorganisation de la gouvernance de la prévention et de la santé au travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Solvants clinique

A

1) Symptomatologie

✓ Toxicité aigue

Somnolence;

Coma convulsif;

Ebriété;

Céphalées.

✓ Toxicité chronique

Neurologique: psycho syndrome des solvants qui comprend 4 stades:

Stade 1: fatigabilité, trouble du sommeil (réversibilité totale);

Stade 2: trouble de la mémoire, trouble de la personnalité, trouble de l’humeur, troubles dépressifs (réversibilité totale si retrait du risque/ encéphalopathie légère);

Stade 3: atteintes des fonctions cognitives (réversibilité partielle/encéphalopathie modérée);

Stade 4: tableau de démence, trouble fonctionnelle important (irréversible/encéphalopathie sévère).

Trouble digestif: anorexie, nausée, épigastralgie.

Trouble hématologique: benzolisme (de l’anémie à la pancytopénie), la thrombopénie est le signe précoce.

Dermite irritative ou Eczéma de contact

Néphropathies

Cancers et Tératogenèse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

La fiche d’entreprise

A

Le médecin du travail la rédige et la met régulièrement à jour.

Elle comprend :

1) des données générales sur l’entreprise ou les entreprises surveillées ;

2) l’appréciation des risques présents dans l’entreprise;

3) les actions de prévention tendant à la réduction des risques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les buts de la visite d’embauche (art. R. 241-48 du CDT) sont :

A

de rechercher si le salarié est atteint d’une affection dangereuse pour les autres salariés;

de s’assurer qu’il est médicalement apte au poste de travail auquel le chef d’établissement envisage de l’affecter;

de proposer éventuellement les adaptations du poste ou l’affectation à d’autres postes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Poste de travail et femme enceinte ( adaptation, Protection légale et droit)

A

Adaptation de la pénibilité du travail au terme de la grossesse

Limiter les déplacements

La grossesse peut entrainer:

un changement de poste un reclassement à la demande de la salariée ou de l’employeur

Il n’y a pas de modification de la rémunération

Si le reclassement est impossible:

-Suspension du contrat de travail jusqu’au début du congé maternité
-Garantie de rémunération composée d’une allocation journalière versée par la Sécurité Sociale et d’un complément de rémunération à la charge de l’employeur

Pas de licenciement pendant la grossesse et le congé maternité, ni dans les 4 semaines suivant la fin de celui-ci

Allaitement dans l’établissement possible

*La femme dispose d’une heure par jour pendant les heures de travail

*Un local peut être dédié à cet effet dans les entreprises de > 100 salariés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Risque interdits aux femmes enceinte

A

Chimique
Il est interdit d’expser les femmes enceinte aux produits ( Produits CMR):
Arsenic
Benzène
Esters thiophosphoriques
Hydrocarbures aromatiques
Mercure
Pesticides
Solvant
Toxiques pour la reproduction

Physique
1) Air comprimé, marteau-piqueur: travaux interdits généralement aux femmes, a fortiori si elles sont enceintes.

2) Hyperbarie

3) Rayonments ionisants (cf item 170):

  • Formation et information sur les risques liés à une exposition aux rayonnements ionisants sur l’embryon, en particulier au début de la grossesse
  • Non affectation à certains postes les femmes enceintes ne peuvent pas être affectées à des postes de catégorie A, ni à des postes avec des risques d’exposition interne Des précautions sont prises pour éviter que l’exposition ne dépasse 1mSv

4) Rayonnement cosmiques ( avions)

Biologique :
1.Rubéole
2. Toxoplasmose
Interdire l’exposition sauf si elles fournissent la preuve qu’elles sont suffisamment protégées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

En plus de la désignation d’une PCR, les mesures suivantes doivent être appliquées pour limiter au maximum l’exposition au RI, Citer les !?

A

La radioprotection est l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants (RI) sur les personnes et sur l’environnement.
* Classement du personnel : catégorie A ou B
* Définition et signalement de zones de travail :
Ø zones non réglementées, accès libre.
Ø zones surveillées: dose efficace entre 1 et 6 mSv/an.
Ø zones contrôlées: dose efficace entre 6 et 20 mSv/an.
Ø zones spécialement réglementées, ou interdites.
* Formation du personnel au risque de RI : toutes les personnes qui interviennent en zone contrôlée ou surveillée doivent recevoir une formation à la radioprotection, qui sera renouvelée tous les 3 ans.
* Contrôle de l’ambiance des lieux de travail (débit de dose externe, concentration de l’activité dans l’air, contamination des surfaces) : effectué tous les mois
* Contrôle et surveillance individuelle des expositions des travailleurs par dosimétrie :
Ø Externe : par 2 techniques possibles :
-La dosimétrie passive utilise un moyen d’enregistrement à lecture différée, est porté
maximum 1 mois pour les travailleur cat. A et 3 mois pour les travailleurs cat. B.
-La dosimétrie opérationnelle ou active utilise un moyen de mesure (dosimètre électronique) permettant de donner une information de la dose reçue en temps réel, avec affichage visuel et alarme sonore.
Tout salarié qui pénètre dans une zone contrôlée doit bénéficier d’une dosimétrie opérationnelle.
Ø Interne : mesure la dose délivrée par des radionucléides incorporés dans l’organisme
par inhalation, ingestion ou transfert à travers la peau par anthroporadiométries (directe) ou analyses radiotoxicologiques sur des excrétas (indirecte).
* Usage de protection individuelle dans le cas de rayonnements X d’intensité inférieure à 200 keV :
Ø Tablier de plomb, gants de contention plombés, visières, caches thyroïde…
* Contrôle des installations et des sources dans le but de vérifier:
Ø le bon état technique du matériel,
Ø l’efficacité des mesures de protection.
* Traçabilité des matières radioactives,
* Maîtrise des rejets dans l’environnement,
* Collecte et élimination des déchets, ainsi que leur traitement via une filière spécialisée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Cancers cutanés

A
  • Importance des lésions précancéreuses

1) Dérivés organiques

A) TX 16 bis
Benzopyrène
Goudrons, huiles
Dérivés houille, suie

B) TX 36 bis
Huiles minérales
Dérivés du pétrole

2) Dérivés des métaux

Arsenic 20

3) Physiques

Rayonnements lonisants
Brûlures
U.V.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Classification des ART

A

1) Un asthme professionnel: asthme de novo, récidivants à toutes nouvelles expositions.

✓ Asthme professionnel avec période de latence: mécanisme immunologique, 95% des cas

  • Asthme allergique sensibilisation à des agents allergènes professionnelles après expositions répétés; mécanisme IgE dépendant si agent de haut poids moléculaire; mécanisme immunologique souvent mal ou peu connu si agent de bas poids moléculaire ;
  • Asthme non immunologique exposition répétée à un agent irritant; rare encore appelé low-dose RADS.

✓ Asthme professionnel sans période de latence: mécanismes non immunologiques; 5% des cas; exposition aigue massive à un agent irritant encore appelé syndrome de Brooks ou RADS ou syndrome d’irritation aigue des bronches; pas de récidive si exposition à de faible dose.

2) Un asthme aggravé ou exacerbé par le travail: asthme préexistant, exacerbé par les expositions subies sur le lieu de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Critères diagnostiques des PHS

A
  1. Preuve d’une exposition antigénique (interrogatoire, précipitines, prélèvements)
  2. Symptômes respiratoires compatibles et râles crépitants à l’auscultation
  3. Alvéolite lymphocytaire au LBA
  4. Diminution de la DLCO ou hypoxie (ou désaturation) d’effort
  5. Imagerie évocatrice (radiographie pulmonaire standard ou TDM haute résolution)

En l’absence du critère 5, tests de provocation ou prélèvements histologique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Surveillance médicale du personnel RI

A

La surveillance médicale passe par :

✓ Une visite médicale d’aptitude (VMA) à l’embauche
effectuéepar le MDT dont le contenu comprend :

Un entretien médical (interrogatoire): symptomatologie, cursus laboris, les antécédents personnels

Un examen physique inspection, palpation, percussion, auscultation

Examen complémentaire le cas échéant :

  • Pour les RI catégorie A : examen hématologique (NFS+plaquettes); fonction hépatique et rénale si risque de contamination interne; EFR; radiographie pulmonaire; bilan ophtalmo;
  • Pour les RI catégorie B: examen hématologique (NFS+plaquettes); radiographie pulmonaire;

Pour les expositions internes anthropogammamétriques

(ATP) et radiotoxicologiques prescrits par le médecin du travail et dont la fréquence est fonction du risque.

✔ Une visite intermédiaire au plus tard 2 ans par un professionnel de santé au travail, le travailleur classé en catégorie A sa VMA est annuelle.

✓ Le suivi dosimétrique individuel

Le suivi des expositions externe :

  • La dosimétrie à lecture différée ou passive;
  • La dosimétrie à lecture directe ou opérationnelle.

Le suivi des expositions interne :

  • Dosage d’isotope dans les urines, le sang ou les selles ;
  • Anthroporadiométrie.

✓ Un SPP/SPE tous les 2 ans consistant à un examen clinique et un bilan hématologique et/ou radio pulmonaire, et/ou radio osseuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quel est le contenu du rapport annuel du médecin

A
  • Renseignements concernant le service médical
  • Renseignements concernant le médecin
  • Données numériques concernant le nombre de salariés soumis à des risques faisant l’objet d’une réglementation spécifique
  • Examens médicaux cliniques effectués
  • Examens complémentaires
  • Conclusions des examens médicaux cliniques et complémentaires
  • Actions sur le milieu de travail
  • Autres activités (soins d’urgence, formation des secouristes, éducation sanitaire, des activités d’infirmerie).
  • Observations générales du médecin du travail sur son activité
  • Conclusions et observations d’ensemble sur son activité au cours de l’année écoulée.
22
Q

Fiche d’entreprise

A

✓ Elaboration et mise à jour :

*Dans les entreprises ou établissement le MDT;
*Dans les SPSTI l’équipe pluridisciplinaire.

✓ Contenu:
*Les risques professionnels;
*Les effectifs de salariés qui y sont exposés.

✓ Accès

-Transmise à l’employeur;
-Présentée au CSE;
-Tenue à la disposition du DREETS et du-médecin inspecteur du travail;

Peut-être consulté par les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale et par ceux des organismes professionnels de santé, de sécurité et des conditions de travail.

23
Q

Quelle est la procédure de déclaration d’un accident du travail ? L’employeur :

A

Salarié ou AD :
* Prévient l’employeur dans les 24h, ou après par recommandé en cas de force majeur
* Fait établir le CMI (certificat médical initial) par un médecin de son choix.
* Peut déclarer directement l’accident du travail à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) jusqu’à 2 ans après l’accident en cas de carence de l’employeur.
* Peut rencontrer le médecin du travail, durant l’arrêt, pour une «visite de pré reprise», afin de préparer la reprise si elle semble poser des problème.

Employer :
* Déclare obligatoirement l’accident dans les 48h à la CPAM
* Délivre à la victime une attestation de salaire et une feuille d’accident du travail permettant la prise en charge à 100% ( exonération de ticket modérateur et le tiers payant) .
* Délivre une attestation de salaire avec le calcul des indemnités journalières si arrêt de travail.

  • Peut émettre des réserves motivées sur le caractère professionnel dès la déclaration ou dans un délai de 10 jours.
  • Organise une visite médicale de reprise auprès du service de santé au travail si la durée de l’arrêt de travail dépasse 30 jours.
  • Peut organiser un rdv de liaison avec l’accord du salarié.
  • Établit un certificat médical initial, preuve du préjudice subit, en indiquant son identité et celle de la victime, la date de l’accident du travail, avec une description précise des lésions, la durée de l’arrêt ou des soins sans arrêt.
  • Remet un double du certificat médical initial à la victime et envoie un exemplaire à la CPAM dans les 24h après la constatation.
  • note ses actes sur la feuille de soins.
  • Établit un certificat médical de prolongation en cas de prolongation des soins, et éventuellement de l’arrêt de travail.
  • Établit un certificat final descriptif à la fin des arrêts de travail, et/ou des soins : les séquelles doivent être décrites précisément, elles pourront donner lieu à une incapacité permanente partielle fixée par le médecin conseil de la sécurité sociale.
  • Contacte le médecin du travail pour une «visite de pré reprise», si la reprise du poste de travail suppose un aménagement de poste.
24
Q

Rechute d’un AT ou d’une nouvelle lésion:

A

✓ C’est l’aggravation de la lésion initiale ou apparition d’une nouvelle lésion résultant de l’AT;

Ne peut intervenir qu’après une guérison ou une consolidation

✓ Peut entrainer un traitement médical et éventuellement un arrêt de travail;

✓ Pas de présomption d’imputabilité;

✓ Le salarié consulte le médecin traitant qui établit le CM de rechute (nature des lésions constatées, date de l’accident);

✓ Envoie du CM à la CPAM d’affiliation du salarié qui dispose d’un délai de 20 jours pour établir le lien entre la rechute ou la nouvelle lésion et l’accident initial. Dès réception du CM de rechute, la CPAM adresse au salarié une feuille de soins AT/MP;

✓ L’employeur est informé de l’ouverture de la procédure par l’envoi de ce CM et il peut formuler des réserves motivées à l’attention du médecin conseil dans un délai de 10 jours.
✓ Si le médecin conseil l’estime nécessaire il adresse un questionnaire à la CPAM;

✓ CPAM informe le salarié et l’employeur de la décision au terme d’un délai de 60 jours maximum après réception du CM de rechute.

25
Q

Différence entre AT/ A trajet

A

Législation pour les accidents de trajet :

✓ Il n’y a pas de reconnaissance possible de la faute inexcusable de l’employeur en cas d’accident de trajet;

✓ Absence de présomption d’imputabilité ;

✓ Le salarié n’est pas particulièrement protégé contre le licenciement dans le cas de l’accident de trajet, mais le licenciement ne peut être justifié par le seul état de santé du salarié ;

✓ Les indemnités de licenciement dans le cadre d’une inaptitude liée à l’accident ne sont pas doublées ;

✓ L’accident de trajet n’as pas d’impact sur les cotisations de l’entreprise;

✓ L’indemnisation complémentaire versée dès le ler jour par l’employeur en cas d’accident de travail n’est versée qu’à compter du 8ème jour s’il s’agit d’un accident de trajet (sauf s’il existe de dispositions conventionnelles plus favorables).

26
Q

Effets sur la santé du travail de nuit
Anses 2026

A

Avérés :
Troubles du sommeil
Somnolence
Syndrome métabolique

Probables
Baisse des capacités de concentration et de mémoire
Anxiété, dépression
Surpoids et obésité
Diabète
Maladies cardiovasculaires
Cancer

Effets possibles
Augmentation des lipides dans le sang (dyslipidémie)
Hypertension artérielle
Accident vasculaire cérébral

+ effets sur la sinistraliteet. et
effets sur la vie familiale et sociale

27
Q

Article L4161-1Version en vigueur depuis le 01 octobre 2017
Modifié par Ordonnance n°2017-1389 du 22 septembre 2017 - art. 1
I.-Constituent des facteurs de risques professionnels au sens du présent titre les facteurs liés à : ( Facteurs de pénibilité au travail)

A

1° Des contraintes physiques marquées :

a) Manutentions manuelles de charges ;

b) Postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ;

c) Vibrations mécaniques ;

2° Un environnement physique agressif :

a) Agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ;

b) Activités exercées en milieu hyperbare ;

c) Températures extrêmes ;

d) Bruit ;

3° Certains rythmes de travail :

a) Travail de nuit dans les conditions fixées aux articles L. 3122-2 à L. 3122-5 ( Tout travail effectué au cours d’une période d’au moins neuf heures consécutives comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme du travail de nuit.)

La période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et s’achève au plus tard à 7 heures. ;

b) Travail en équipes successives alternantes ;

c) Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l’exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.

28
Q

Organisation des services de santé au travail synthèse

A

Les SP.STI sont des associations à but non lucratif et ont pour objet exclusivement la médecine du travail.

Les médecins sont salariés par ces services, auxquels adhèrent les entreprises.

Les cotisations versées par les adhérents constituent les ressources exclusives des services.

  • Rôle :
  • conduisent des actions de prévention ;
  • aident les entreprises à évaluer et prévenir les risques professionnels ;
  • conseillent les employeurs et les travailleurs sur les mesures nécessaires en particulier pour :
    – réduire les risques professionnels et améliorer les conditions de travail, en tenant compte du télétravail ;
    – prévenir la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail ;
    – prévenir le harcèlement sexuel ou moral ;
    – contribuer au maintien dans l’emploi des travailleurs ;
  • accompagnent l’employeur, les travailleurs et leurs représentants dans l’analyse de l’impact sur la santé des travailleurs des changements organisationnels importants ;
  • assurent la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction des risques professionnels et de leurs pathologies éventuelles ;
  • participent au suivi et contribuent à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire ;
  • participent à des actions de promotion de la santé sur les lieux de travail dans le cadre de la stratégie nationale de santé (vaccination, dépistage, sensibilisation à la pratique sportive…).
    Les SST comprennent “Pluridisciplinarité”
29
Q

La visite de mi carrière

A quoi sert-elle ?

A

Recenser les risques auxquels a été soumis le salarié et vérifier l’adéquation entre son poste et son état de santé:

Evaluer les risques de désinsertion professionnelle:

Le cas échéant, mettre en place des aménagements de poste selon les préconisations du médecin du travail

30
Q

Les visites de pré-reprise, de reprise et de mi-carrière, réalisés par qui !?

A

Les visites de pré-reprise, de reprise et de mi-carrière peuvent bien être déléguées à l’infirmier de santé au travail

Le Conseil d’État a validé, par une décision du 28 avril 2023, le décret n° 2022-679 du 26 avril 2022 qui organise la possibilité pour les médecins du travail de déléguer certaines visites aux infirmiers en santé au travail.

31
Q

Suivi PP : Amine aromatique, HAP:

A

✓ Cytologie urinaire tous les mois après un temps de latence de 20 ans après le début de l’exposition en cas d’emploi dans un secteur d’activité associé à un risque très élevé après une exposition d’au moins 1 an.

32
Q

SPP Poussières de bois

A

✓ Nasofibroscopie avec visualisation des fentes olfactives tous les 2 ans pour tout travailleur exposé aux poussières de bois pendant 1 an cumulé avec un temps de latence de 30 ans après le début de l’exposition.

33
Q

Le travailleur handicapé Définition

A

Toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique.

34
Q

Les bénéficiaires du suivi individuel adapté sont :

A
  • Travailleurs de nuit,
  • Travailleurs handicapés,
  • Travailleurs titulaires d’une pension d’invalidité
  • Travailleurs de moins de 18 ans,
  • Femmes enceintes
35
Q

Visite médicale de fin d’exposition ou fin de carrière

A

Au profit des travailleurs soumis ou ayant été soumis à des risques particuliers ( Sir)
État des lieux sur les expositions antérieure
Initié par l’employeur ou le salarié
Effectué par le médecin du travail
Au moment de la cessation de l’exposition du départ ou de la mise en retraite du TR
Délai : 1 mois avant la cessation de l’exposition à 06 mois après.
MDT :
-établie un état des lieux et une tracabilite des expositions susceptibles de provoquer une maladie à long terme.
- il met en place une SPP ou SPE en lien avec le MT ou le MC de la SS.
Délivrance d’une attestation de fin d’exposition et un courrier d’état des lieux en vue d’une SPP SPE.
Le SPP : Prise en charge par l’assurance maladie et réalisé par le médecin conseil ou le médecin traitant

36
Q

la VIP initiale doit avoir lieu avant l’affectation au poste de travail pour Les travailleurs

A
  • De nuit,
  • <18 ans,
  • champs EM
  • Agents biologiques de groupe 2,
37
Q

A l’infirmier en santé au travail: le MDT peut lui confier la réalisation des visites et examens suivants prévus par un protocole écrit:

A

Visite d’information et de prévention initiale et périodique;

Le suivi individuel adapté;

Visite intermédiaire réalisée dans le cadre du suivi individuel renforcé;

Visite de pré-reprise;

Visite de reprise;

Visite à la demande de l’employeur, du travailleur ou du MDT;

Réalisation des examens complémentaires prescrits par le MDT.

Visite de mi- carrière réalisée par un IPA (infirmier exerçant en pratique avancée)

Ainsi, seul le MDT pourra émettre les avis, propositions, conclusions écrites ou indications reposant sur des éléments de nature médicale. L’infirmier, dès qu’il estime nécessaire ou lorsque le protocole le prévoit doit orienter sans délai le travailleur vers le MDT qui réalisera alors la visite ou l’examen.

38
Q

Prévention vibrations

A

Les 9 principes généraux de Prévention

1) Supprimer le risque

Employer d’autres méthodes de travail pour supprimer ou réduire l’exposition à des vibrations.

■ Exemple:
* Utiliser un convoyeur plutôt que des machines mobiles pour transporter des matériels ou palettes.

  • Utiliser une pelle avec brise-roche plutôt que marteau-piqueur.

■Favoriser l’utilisation de matériel télécommandé ou filoguidé.

2) Réduire le risque à la source

Choisir un engin ou une technique le moins vibrant possible.

  • Exemple:
  • Surveiller l’état des voies de circulation sur le site du travail.
  • Avant tout achat ou location d’engin, il est conseillé d’inclure une clause dans le cahier des charges concernant les vibrations (niveau le plus bas possible).

3) Réduire la transmission des vibrations

De nombreux fabricants équipent d’origine leurs machines de dispositifs de réduction des vibrations. Leur choix est à privilégier.

  • Exemple:
  • Utiliser les dispositifs mis au point par le fabricant de la machine (poignées antivibratiles, système de compensation de balourd…).
  • Choisir un siège diminuant la transmission des vibrations au conducteur.

Ne pas négliger le choix des pneus: préférer des pneus gonflés aux pneus pleins car ils sont plus souples.

  • Mettre à disposition des gants anti-vibratiles.

La maintenance du matériel est indispensable pour assurer son efficacité.

4) Réduire la durée d’exposition

Pour les véhicules, les machines et les situations de travail vibrantes, prévoyez une rotation des opérateurs et des conducteurs de façon à réduire leur durée d’exposition aux vibrations.

  • Exemple:
  • Effectuer des permutations de postes ou intercaler des tâches non vibrantes: polyvalence des opérateurs.

Favoriser l’entraide entre travailleurs.

  • Organiser des pauses régulières dans la journée de travail.

Former les opérateurs
Les moyens de prévention doivent être complétés par une formation des opérateurs afin que ces derniers participent activement aux actions de prévention.

  • Exemple:

Inciter les salariés:

  • À ajuster le siège à leur poids et à leur taille.
  • À adapter la vitesse du véhicule à l’état des sols et des voies de circulation.

À signaler toutes dégradations des outils/engins.

39
Q

Réglementation Vibration

A

✔Directive machines 1989/392/CE et 2006/42/CE pour amener les fabricants à concevoir des machines moins vibruyantes): déclaration des vibrations émises dans les notices techniques par exemple.

Décret 2005-746 du 4 juillet 2005-Articles R4441-1 à R4447-1 du Code du travail: Obligation pour l’employeur de prévenir le risque vibratoire avec notamment les valeurs seuils d’exposition journalière.

Valeur d’exposition journalière aux vibrations rapportée à une période de huit heures A(8)

Valeur d’exposition déclenchant l’action
Valeur déclenchant la mise en place de mesures techniques et organisationnelles pour réduire l’exposition
0,5 m/s² ( corps entier) 2,5 m/s² ( main- Bras)
Valeur limite d’exposition Valeur limite à ne pas dépasser
1,15 m/s ( Corps entier) et 5 m/s² ( mains bras)

Depuis le 1 septembre 2023, des actions spécifiques prévues par l’employeur (formations, reconversion…) peuvent être co-financées par le Fond d’Investissement dans la Prévention de l’Usure Professionnelle (FIPU)

40
Q

Utilisation et sources d’exposition SOLVANTS

A
  • application, dissolution des plastiques, peintures, vernis, colles, revêtements de sol
  • agents d’extraction, de purification et de synthèse dans l’industrie chimique, agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique

*dégraissage de pièces métalliques ou de matériaux synthétiques (nettoyage à sec)

*teinturerie, imprimerie

*agents réfrigérants, gaz anesthésiques

*vecteurs de principes actifs médicamenteux et phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides)

41
Q

Trichloroéthylène affections associées

A

Une diversité d’affections, notamment des effets hépatiques et cardiovasculaires, des troubles rénaux, une pneumatose kystique de l’intestin, lupus érythaméteux systémique, une sclérodermie, une sclérose systémique progressive, le syndrome de Stevens-Johnson et le phénomène de Raynauds, été associée à une exposition au trichloroéthylène
Cancer du rein ( 101)

42
Q

Intoxication chronique :aux solvants ( Clinique)

A

Irritation cutanéo-muqueuse: oculaire, laryngopharyngée, trachéo-bronchique, gastro-duodénale.
Dermite eczématiforme récidivante.

Atteinte du SNC: tolérance et dépendance physique et psychique. Développement progressif d’un psychosyndrome organique (asthénie, irritabilité, insomnie, troubles mnésiques et de la personnalité pouvant aller jusqu’à la démence)

Atteinte rénale : aggravation possible d’une atteinte préexistante, induction de néphropathie glomérulaire discutée

Foetotoxicité, Tératogénèse suspectée : tous les solvants traversent la barrière foetoplacentaire, effets toxiques possibles dès les premières semaines de grossesse.

43
Q

Processus de gestion du risque chimique !?

A

1) Stratégie de SUBSTITUTION des produits classés CMR ou à contrainte réglementaire
2) Les règles d’utilisation des produits ( commission d’autorisation d’emploi)
3) Evaluation du risque chimique par poste et par produit utilisé
4) Contrôle atmosphérique annuel par un organisme agrée
5) EPC/EPI

44
Q

Quelles sont les substances les plus fréquemment font l’objet d’un suivi post professionnel

A

les fibres d’amiante, les amines aromatiques, l’arsenic et dérivés, le chrome et dérivés, les poussières de bois, les rayonnements ionisants, les dérivés du nickel parmi les substances les plus fréquentes.

45
Q

Exemples de Biomarqueurs qui cherche les métabolites de la substance

A

Ac hippurique dans les urines = Toluène
Ac Mandélique pour le Styrène
Acide t-t Muconique pour le Benzène

46
Q

Valeurs limites d’exposition à la métrologie d’ambiance

A
  • VLEP-8h vise à prévenir les effets chroniques (concentration maximale pondérée d’un toxique dans l’air que peut respirer sans danger une personne pendant 8h par jour et 40h par semaine);
  • VLEP-15min qui vise à prévenir les effets aigus (concentration maximale d’un toxique dans l’air que peut respirer sans altération physiologique une personne pendant au plus 15 min).
47
Q

QU’EST-CE QUE LE PAPRIPACT ?

A

Le Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail repose sur 5 axes:

✓une obligation pour les entreprises de plus de 50 salariés ;

✓un lien avec leDUERP(qui lui, évalue les risques professionnels) ;

✓unplan d’actionsd’amélioration des conditions de travail et de prévention des risques professionnels sur une ou plusieurs année(s) ;

✓une liberté quant à sa mise en forme (pas de modèle type) ;

✓un rôle renforcé du Comité Social et Economique (CSE).

48
Q

Laloi n°2021-1018 du 2 août 2021“pour renforcer la prévention en santé au travail”, entrée en vigueur le 31/03/2022, transpose l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu le 10/12/2020 par les partenaires sociaux, en vue de réformer la santé au travail.

A

✓transforme lesSST(Services de Santé au Travail) enSPST(Services de Prévention et Santé au Travail), et leur confie notamment la mise en place d’actions de promotion de la santé au travail ;

✓créele passeport de prévention, avec inscription des formations santé et sécurité suivies par les salariés ;

✓redéfinitle harcèlement sexuel (définition désormais identique à la définition del’article 222-33 du Code Pénal) ;

De plus, la loiconsolide la prévention en santé au travail et renforce le cadre du DUERP(art. L4121-3-1 du Code du travail), en instaurant :

✓l’obligation d’un Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels pour les entreprises de plus de 50 salariés, avec des éléments constitutifs définis (les entreprises de moins de 50 salariés devant consigner dans leur DUERP à la fois l’évaluation des risques et la liste des actions de prévention) ;

✓la conservation du DUERPet de ses mises à jour,pendant 40 ans;

✓le dépôt dématérialisé du DUERP sur un portail numériquegéré par les organisations d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel (arrêté du 18/11/2021 fixant la liste des organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau national et interprofessionnel).Cette obligation est applicable à compter du 01/07/2023 pour les entreprises de plus de 150 salariés, et du 01/07/2024 pour les entreprise de moins de 150 salariés.

Par ailleurs, la loi valorise uneapproche pluridisciplinaire(art. L4121-3 du Code du travail). L’employeur procède en effet à l’évaluation des risques avec :

✓les salariés exerçant des missions dans la protection et prévention des risques professionnelsde l’entreprise ;

✓les membres duCSE;

✓le service de prévention et de santé au travailauquel il adhère.

49
Q

Modalités de la surveillance médicale post-professionnelle pour l’arsenic

A

Tous les 2 ans

Pour l’exposition à l’arsenicou sescomposés minéraux:

surveillance dermatologique

échographie abdominale de l’étage sus-mésocolique

Pour l’exposition à l’inhalation de poussièresouvapeurs arsenicales:

examen clinique

radiographie pulmonaire

Les 2 surveillances se cumulent en cas d’exposition à la fois à l’arsenic ou ses composés minéraux et l’inhalation de poussières ou vapeurs arsenicales.

50
Q

Existe-t-il des risques professionnels
réglementés incompatibles avec la grossesse?

A

Oui, ils ont été déterminés par voie
réglementaire, ce sont les expositions aux
facteurs suivants :

1) Agents avérés toxiques pour la reproduction cat 1 ou 2 selon la classification européenne pré existante, 1A ou 1B selon la classification CLP

2) Benzène

3) Certains dérivés des hydrocarbures
aromatiquesè

4) Mercure et composés

5) Certains produits antiparasitaires

6) Plomb métallique et ses composés

7) Esters thiophosphoriques

8) Rubéole ou toxoplasmose

9) Travaux en milieu hyperbare (pression relative supérieure à 100 hectopascals)

10) Rayonnements ionisants (travaux classés en catégorie A)

11) Transport de charge à l’aide de diable

12) Travaux à l’aide d’engins du type marteau piqueur à air comprimé