Affections de l'appareil respiratoire Flashcards
Principales pathologies respiratoires indemnisées
Amiante 30 30 bis
Allergies 66
Silicose 25
Isocyanates organiques 62
Oxyde de fer 44 et 44bis
Tuberculose 40
Bois 47
Latex 95
Amines aliphatique et alicyclique 49
Aldehyde formiqueet ses polymères 43
Methacrylate de méthyl 82
Goudron de houille ( Kc) 16 bis
Acide chromique 10bis
Ornithose psittacose 87
Poussières de carbures métalliques frittés 70 bis
Fluor 32
RI 06
Amiante
terme générique désignant les silicates en chaines sous forme fibreuse dans la nature
Asbestose
en diminution après interdiction 1997
15 ans d’exp au dela du seuil de 25fibres/ml/année
FID 2/3 inf des poumon avec Dyspnée, toux, crépitants (TDM HR sans PC)
IRC> ICD
Plaques pleurales Fibrohyalines
Latence au - 15 ans
Susceptibilité individuelle
Asymptomatique, signes d’expositions
Séquelles d’une pleurésie bénigne
Pas de Filiation avec les lésion Kc
Cancer bronchopulmonaire primitif Amiante
Latence >15 ans
Aucune spécificité anatomoclinique ou thérapeutique
Seuil de 20f/ml/année
Synergie TABA
Pas de dépistage précoce
Pronostic sombre
Mésothéliome malin
Latence de 15-40 ans
Pleural»_space;>péritoine»>Péricarde
L’exposition à l’amiante est retrouvé dans 70% uniquement
Faible Nv d’exp (5f/Ml/A) = Surrisque de Pas de relation avec le TABA
Citez les principales affections liées à une exposition aux poussières de bois ?
➢ Oculaire : conjonctivite
➢ ORL : Rhinite, adénocarcinome naso-sinusien, carcinome du nasopharynx
➢ Respiratoire : asthme, fibrose pulmonaire
➢ Cutanée : dermite irritative, eczéma de contact allergique
Le radon , CBP classification Circ
le radon est classé comme cancérogène certain pour le poumon par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ).
Les agents sensibilisants se subdivisent en fonction de leur poids moléculaire :
- protéines de haut poids moléculaires (HPM) d’origine animale ou végétale :
– induction d’une production d’IgE spécifiques ;
– atopie : facteur favorisant ; - substances chimiques de bas poids moléculaires (BPM) (par exemple, métaux) ;
– multiplicité des agents étiologiques (> 300) ;
– atopie : facteur non favorisant.
Les principaux allergènes professionnels sont :
- farines (environ 25 %) (HPM) ;
- persulfates alcalins (produits de décolorations capillaires) (BPM) ;
- protéines de latex (HPM) ;
- acariens (HPM).
Autres allergènes :
* aldéhydes (formaldéhyde (formol), glutaraldéhyde par exemple) (BPM) ;
* ammoniums quaternaires (contenus par exemple dans des produits désinfectants ou ménagers) (BPM) ;
* poussières de bois (HPM) ;
* certaines amines aliphatiques (contenus par exemple dans des produits désinfectants ou ménagers) (BPM) ;
* isocyanates (employés par exemple dans la mise en œuvre des peintures ou mousses polyuréthannes) (BPM) ;
* métaux (nickel par exemple) (BPM).
Exemple d’agents irritants en milieu professionnel.
- certains gaz : dichlore (Cl2), dioxyde de soufre (SO2), ozone (O3), dioxyde d’azote (NO2), ammoniac (NH3)… ;
- produits de nettoyage irritants ;
- chloramines (piscines) générées par le contact entre le Cl2 et les fonctions amines des protéines. Ces substances sont irritantes et sensibilisantes ;
- produits acides ou basiques en général ;
- aldéhydes ;
- gaz lacrymogènes ;
- solvants organiques ;
- certains pesticides ;
- fumées d’incendie, de soudage.
Boulangers- patissiers et AP
Boulangers-pâtissiers : farines de céréales (blé, seigle, son…), enzymes (α- amylase), acariens de stockage, blattes…
- Métiers de la santé et AP
latex des gants,
formol utilisé comme fixateur de tissus,
ammoniums quaternaires et amines
aliphatiques utilisés dans les produits de désinfection…
- Coiffeurs et AP
persulfates alcalins utilisés comme produits de décoloration capillaire, latex des gants…
– peintres au pistolet dans l’industrie automobile et AP
isocyanates entrant dans la composition des peintures polyuréthannes… ;
– travailleurs du bois (menuisiers, ébénistes, charpentiers, luthiers.) et AP
poussières de bois, colles (colophane, formaldéhyde), vernis (isocyanates, chrome) ;
métiers du nettoyage et AP
acariens, latex des gants, ammoniums quaternaires, amines aliphatiques. Il est important de noter que l’utilisation de produits sous forme de sprays facilite la pénétration des allergènes dans les voies respiratoires.
Le diagnostic d’ART Etapes
- affirmer le diagnostic d’asthme ;
- affirmer l’origine professionnelle de l’asthme ;
- identifier le ou les agent(s) étiologique(s) potentiel(s). L’enquête est parfois négative, ce qui n’élimine pas forcément une origine professionnelle de cet asthme.
Les deux cas de figure de dc d’un asthme par une spirometrie
- soit un trouble ventilatoire obstructif (TVO), c’est-à-dire un rapport VEMS/CVF < 70 % témoignant d’une obstruction des bronches. Un test de bronchodilatation par administration de bronchodilatateurs permettra par la suite de mettre en évidence une éventuelle réversibilité (augmentation de plus de 12 % du VEMS en post-bronchodilatation par rapport au VEMS initial) ;
- soit l’absence de TVO. Dans ce cas, la recherche d’une hyperréactivité bronchique non spécifique (HRBNS) par un test pharmacologique par exemple à la méthacholine permettra de mettre éventuellement en évidence une chute du VEMS de plus de 20 % par rapport au VEMS initial signant une HRBNS.
Le Dc de l’asthme Clinique ou spirométrique !?
Il est important de noter que le diagnostic d’asthme est un diagnostic clinique et ne se fait pas uniquement à partir des résultats d’une EFR.
En effet, une HRBNS est présente chez environ 10 % de la population générale et signe le plus souvent un déclin accéléré de la fonction respiratoire et non un asthme.
Les éléments à recueillir lors de l’interrogatoire devant un AP sont les suivants :
- histoire clinique détaillée de l’asthme
- manifestations associées (rhinite allergique, urticaire, sinusite à répétition,
œdème de Quincke, conjonctivite, kératite…). - – hyperréactivité bronchique non spécifique et Atopie
- exposition à un ou plusieurs allergène(s) non professionnel(s) dans l’environnement personnel comme la présence au domicile d’animaux, de
plantes, de moquettes, de literies non traitées contre les acariens, etc. ; la pratique de loisirs ou de bricolage ;
– exposition accidentelle antérieure à une substance chimique irritante - enquête professionnelle avec l’intéressé : – profession, relation temporelle (rythme professionnel), gestes/tâches déclenchant(e)s précis, produits manipulés
Les deux objectif de la PEC d’un ART
- Réduire les expositions à l’agent causal sur le lieu de travail ;
- Optimiser le traitement.
Les nuisances à l’origine des BPCO professionnelles
la silice cristalline, les poussières de charbon, les poussières végétales ou les moisissures.
Pneumopathies interstitielles
On différencie les pneumopathies d’hypersensibilité des pneumoconioses.
Pneumopathies d’hypersensibilité, ou alvéolites allergiques
extrinsèques
Ce sont des pathologies immunologiques allergiques, non IgE-médiées, en relation avec l’exposition à de nombreuses substances organiques et quelques substances chimiques de bas poids moléculaire.
Elles sont dues essentiellement à l’inhalation d’antigènes organiques.