Douleur et médication Flashcards
Quelle est la définition de la douleur?
Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle
___% de la population qui souffre de douleur chronique
20-25%
3 des 10 raisons de consultation les + fréquentes
ostéoarthrite, lombalgie, céphalée
3 des 4 causes les plus importantes d’incapacité
lombalgie, dlr msk, cervicalgie
_____ milliards de $US par an
(coût dlr chronique aux USA)
600
Est utile, car elle est un signal dʼalarme que quelque chose menace notre intégrité
dlr aigue
Est inutile, car le danger est généralement écarté, mais le « système dʼalarme » est resté allumé…. Il sʼagit dʼune mauvaise adaptation qui a des impacts fonctionnels majeurs
dlr chronique
nomme les 3 types de douleurs
neuropathique
nociceptive (somatique et viscérale)
nociplastique
Qu’est ce que la douleur nociceptive?
Qu’elles sont les deux composantes de celle-ci?
Elle est habituellement causée par la stimulation des récepteurs spécialisés de la douleur, situés dans les tissus comme la peau, les os, les articulations et les viscères. Elle inclut la dlr somatique et viscérale.
Somatique: Douleur généralement bien localisée. Augmentée à la pression de la structure en cause, par la mobilisation ou par la mise en charge.
Exemples: Arthrose, Fracture
Viscérale: Douleur dont la localisation est moins précise. Peut être référée (projetée). Selon lʼorgane en cause, peut être constante ou dʼallure crampiforme. Exemples: Pancréatite chronique, Néphrolithiase
Qu’est-ce que la dlr neuropathique?
Douleur qui provient dʼune lésion ou dʼune maladie du système somatosensoriel. Décrite en terme de brûlures ou de chocs électriques. Surtout présente en fin de journée, le soir ou la nuit. Généralement spontanée. Avec lésion SN
Exemples
– Névralgie post-herpétique (zona)
– Polyneuropathie diabétique
– ROH, déficit en vitamines
Qu’est-ce que la douleur nociplastique?
Physiopathologie: Changement dans la perception douloureuse. Origine probablement centrale. Conduisant à lʼamplification de la douleur. En lien avec interprétation du cerveau
Évidences :
Potentiels évoqués
IRM fonctionnelle
Clinique:
Hyperesthésie, hyperalgésie et parfois dʼallodynie
Exemples:
Fibromyalgie
Colon Irritable
Vrai ou faux, toutes les types de douleurs sont associés à une seule catégorie?
Faux, en dlr chronique il y a souvent combinaison de type de dlr.
Ex: SRDC
Quelles sont les 4 étapes de transmission de la dlr?
1) Transduction = transformer message mécanique en électrique
2) Transmission = passage du message électrique (périphérie vers moelle)
3) Modulation = augmentation ou diminution du signal
4) perception = selon les zones du cerveau
Quelle est l’importance de la plasticité en dlr chronique?
plasticité: Capacité du cerveau de modifier et réorganiser des circuits neuronaux suite à l’apprentissage ou à des expériences
Si depuis des mois ou des années votre cerveau a appris que TOUCHER = DOULEUR
Il sera difficile de réapprendre quʼun toucher ne fait plus mal quand une blessure est guérie
cʼest la SENSIBILISATION CENTRALE
Nommer 3 échelles classique pour quantifier la dlr
Échelle descriptive simple de mesure de l’intensité de la dlr (aucunce dlr > pire dlr possible)
Échelle numérique d’évaluation de la dlr de 1 à 10
EVA de 10 cm
Nommez 3 questionnaires autres que l’ÉVA pour évaluer la dlr?
(car un 6/10 en écoutant la télé peut être ‘‘correct’’ mais en train de faire du vélo nuisible)
BPI (brief pain inventory):
Abrégé du McGill pain questionnaire, utile pour le suivi, 10 questions sur plusieurs moments et activités où il faut coter dlr, SCORE SUR 100
HADS (hospital anxiety depression scale)
: Évalue anxiété et dépression associé à la douleur chronique
Jʼai une sensation de peur comme si quelque chose dʼhorrible allait mʼarriver
– Oui, très nettement
– Oui, mais ce nʼest pas trop grave
– Un peu, mais cela ne mʼinquiète pas
– Pas du tout
Je me réjouis dʼavance à lʼidée de faire certaines choses
– Autant quʼavant
– Un peu moins quʼavant
– Bien moins quʼavant
– Presque jamais
PCS (pain catastrophing scale):
Évalue le catastrophisme. Augmentation de la douleur par les pensées
Nommer le questionnaire qui évalue le catastrophisme
PCS (pain catastrophing scale):
Questionnaire qui évalue anxiété et dépression associé à la douleur chronique
HADS (hospital anxiety depression scale)
Quelle questionnaire a un score sur 100 et est utile pour le suivi?
BPI brief inventory pain
Vrai ou faux, un tx multimodal est souvent recommandé en dlr chronique?
Vrai, la combinaison des modalités avec des
mécanismes d’action différents ont un effet bénéfique additif voire même synergique. Ceci permet souvent de minimiser les doses de médicaments utilisées limitant ainsi les effets secondaires.
Quel est le meilleur traitement de la dlr chronique?
la prévention
Quels sont les pourcentages de réduction de dlr visé / possible selon les différentes dlr?
En douleur nociplastique, cʼest souvent très décevant, 20- 30% en raison de la mauvaise tolérance aux Rx qui accompagne souvent
En douleur neuropathique, une réduction de 30% est souvent le maximum possible!
En douleur nociceptive, on parle de 30-50%
CʼEST IMPORTANT DʼEN DISCUTER AVEC LES PATIENTS AVANT DE DÉBUTER UN TRAITEMENT!
Quels sont les 4 principes généraux en dlr chronique
- Reconnaître lʼimportance de traiter
la maladie sous -jacente et la douleur aiguë de façon énergique - Approche Bio-Psycho-Sociale
- Anticiper, prévenir et traiter les effets secondaires prévisibles des médicaments
- Buts du traitement:
– Minimiser les répercussions physiologiques
– Améliorer les capacités fonctionnelles
– Prévenir la douleur chronique
ACÉTAMINOPHÈNE
Lʼacétaminophène est utilisé contre la douleur ________
Mode action?
Risque principal?
Bonne efficacité?
Attention aux….
Lʼacétaminophène est utilisé contre la douleur nociceptive légère ou modérée.
* Son mode dʼaction reste à établir
* Pas de risque cardiovasculaire
* Pas de risque GI
* Peu de risque rénaux
Risque principal:
* Hépatotoxicité = Attention si pt âgé, dénutrit, Cirrhose, Mx hépatique
Efficacité limitée, mais à tenter tout de même, RÉGULIER
4 g/j – usage à court terme chez des patients en bonne santé
3,2 g/j – usage prolongé chez des patients en bonne santé (> 10 jours)
Hausse des enzymes hépatiques chez les patients prenant jusquʼà 4000 mg par jour; risque dʼhépatotoxicité
2,6 g/j – usage prolongé chez des patients à risque
Attention aux doses « cachées »!