Avis d'experts No. 69 Utilisations, exigences et données probantes de la laserthérapie vulvovaginale et urogynécologique – un nouveau traitement conservateur Flashcards
Définition du SGUM
Epidémiologie
TTT
Syndrome génito-urinaire de la ménaupose: = nouveau nom pour atrophie vulvo-vaginale.
- symptômes vulvovaginaux (sécheresse, brûlure, irritation)
- symptomes sexuels (dyspareunie)
- symptomes urinaires (infections urinaires, pollakiurie, nycturie, douleur à la miction, incontinence urinaire par urgenturie).
Le SGUM entraîne une altération de la qualité de vie, en particulier de la sexualité des femmes.
- Près de 50% des femmes ménopausées et 75% chez les patientes ayant subi un traitement du cancer du sein,
TT :
1) œstrogènes vaginaux faiblement dosés=standard thérapeutique
2) laserthérapie vulvovaginale convient également aux femmes présentant avec contre-indication à un traitement hormonal, p. ex après une maladie cancéreuse œstrogènes-dépendante.
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Laser et ttt SGUM syndrome génito-urianire de la ménaupose et IUE incontinence urinaire d’effort.
- *La nouvelle laserthérapie vulvovaginale commence à s’établir pour le traitement mini-invasif du SGUM et de l’incontinence d’effort (IUE) légère.**
- La laserthérapie convient spécialement aux femmes présentant une contre-indication à un traitement hormonal.
- laserthérapie du lichen scléreux réservé à un contexte d’études.
- Les interventions de 10 et 30 minutes et doivent être pratiquées 3 à 4 fois à un mois d’intervalle pour obtenir un effet durable de 1 à 2 ans.
- La laserthérapie peut être renouvelée après 1 à 2 ans.
- effets indésirables sont légers et transitoires: gonflements, des œdèmes et une plus forte leucorrhée avec douleurs locales: anesthésie locale recommandée –> disparaissent spontanément en l’espace de deux semaines après l’intervention.
- ne comptent pas encore parmi les prestations obligatoires des caisses maladie.
Utilisation du laser dans d’autres pathologies gynécologiques.
Endométriose, des altérations associées au virus HPV, des ectopies hémorragiques et d’autres affections dermato-vulvaires
TTT du SGUM
TT :
1) œstrogènes vaginaux faiblement dosés=standard thérapeutique
2) laserthérapie vulvovaginale convient également aux femmes présentant avec contre-indication à un traitement hormonal, p. ex après une maladie cancéreuse œstrogènes-dépendante.
L’efficacité pendant environ 12 mois, les effets indésirables sont légers et transitoires.
Efficacité des oestrogènes se maintiennent moins longtemps.
Effets histologiques du laser sur le SGUM
Prolifération d’un épithélium épidermoïde large et stratifié avec stockage de glycogène dans les cellules épithéliales, la présence de papilles de tissu conjonctif, une néoangiogenèse et une néosynthèse de collagène.
–> entraîne un meilleur soutien de la vessie et de l’urèthère et une amélioration de l’IUE (synthèse de collagène = renforcement de la paroi vaginale antérieure.)
Indications du laser pour IUE:
- La laserthérapie convient au traitement de l’incontinence d’effort légère à modérée, mais pas sévère.Une guérison ou une amélioration n’a été obtenue que chez les patientes présentant un Pad-test à 1 heure de ≤20 g et un score ICIQ-UI SF ≤10 à l’inclusion dans l’étude
- femmes jeunes avec
- BMI normal
- se situant entre deux accouchements
- solution rapide, ambulatoire, mini-invasive et sans recours à des implants.
Posologie laser pour IUE
Trois à quatre séances de traitement à un mois d’intervalle suffisent pour obtenir un effet durable jusqu’à 2 ans.
Laserthérapie en cas de vessie hyperactive, OAB (overactive bladder)
LASER NON RECOMMANDE POUR l’OAB
En raison des incertitudes entourant les données il n’est pas possible de recommander la laserthérapie pour le traitement des symptômes de l’OAB à l’heure actuelle.
Laserthérapie en cas de descente /prolapsus et en cas de laxité vaginale («loose vagina», «vaginal laxity», «vaginal rejuvenation»)
La notion de rajeunissement vaginal est mal définie et englobe des interventions esthétiques, cosmétiques et chirurgicales.
La laserthérapie vaginale et le traitement par radiofréquence sont proposés comme une alternative conservatrice au traitement par pessaire et à la rééducation du plancher pelvien.
Très peu d’études
À ce jour il n’est pas possible de recommander une utilisation en dehors d’un contexte d’études.
TTT du Lichen scléreux (LS)
La corticothérapie est le standard thérapeutique du lichen scléreux vulvaire (LS). La laserthérapie est discutée comme une alternative.
Le traitement laser a amélioré les symptômes subjectifs,
Il n’a pas été évalué si à l’instar de la corticothérapie locale, la laserthérapie diminue elle aussi le risque de dysplasie.
Prise en charge par la LAMAL
Laser pas prise en charge pour indication SGUM et IUE.
