Avis d'experts No. 58 Infections des voies urinaires aiguës et récidivantes Flashcards

1
Q

Le taux de guérison spontanée des IU, taux évoluant vers une PNA

A
  • taux de guérison spontané: 50% à 70%, mais les patientes souhaitent souvent une atténuation rapide des douleurs
  • taux évoluant vers PNA : 1% à 3%
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2
Q

Incidence de la bactériurie asympotmatique chez jeunes femmes et chez ménopausées

A

Une bactériurie asymptomatique est présente chez 1% à 3% des jeunes femmes et chez 13.6% à 22.4% des femmes ménopausées

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3
Q

Attitude en cas de bactériurie asymptomatique

A
  • Pas enceinte: pas de dépistage, si dg, pas de ttt
  • Si enceinte: plus de dépistage systématique, mais si dg –> ttt
  • Si intervention chir prévue, dépistage et ttt recommandé
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4
Q

Classification IU

A
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5
Q

Seuil au délà duquel une culture d’urine (PCR) est considérée comme pathologique.

A
  • Urine recueillie par un cathéter à usage unique = pathologique si >102 ufc/ml
  • Urine de milieu de jet= pathologique si >105 ufc/m
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6
Q

Indication d’imagerie en présence d’IU

A
  • PNA: US rénal
  • ≥3 IU par an = cystoscopie pour exclure une pathologie intravésicale
  • ≥2 pyélonéphrites CTScan rénal avec contraste
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7
Q

TTT alternatif aux AB pour IU non compliquée

A

AINS

ibuprofène 3x400mg vs. ciprofloxacine 2x250mg (quinolones) pdt 3 jours = résultats identique après 4 jours, sans différences sur les récidives.

Les deux médicaments sont contre-indiqués pendant la grossesse.

(AINS dès 24Sa)

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8
Q

Le dépistage de la bactériurie asymptomatique chez la femme enceinte

A

Dépistage de la bactériurie asymptomatique chez la femme enceinte n’est plus recommandé dans l’état actuel des connaissances_, à_ l’excception des femmes avec FDR comme diabète sucré, immunosuppression, anomalies des voies urinaires, atcd de de PNA, ATCD de prématurité ou FC tardive.

Une étude récente montre qu’une bactériurie asymptomatique non traitée chez les femmes enceintes sans FDR conduit plus souvent à une PNA, sans augmenter toutefois le risque d’accouchement prématuré ou d’autres complications néonatales ou maternelles.

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9
Q

TTT IU/PNA/GROSSESSE & LACTATION

A

IVU S:

  • fosfomycine, nitrofurantoine, bactim

IU C:/PNA

  • Bactrim, ciprofloxacine, ceftriaxone (ceph 3èm G)

IU pdt G:

  • co-amoxy, cefuroxime (ceph 2g)

Cave bactrim CI 1er et 3eme trim

Lactation:

bactrim

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10
Q

Prophylaxie de l’IVU avant des gestes diagnostiques et des opérations du plancher pelvien

A

Important: avant toute intervention urogynécologique, une infection des voies urinaires doit être recherchée et traitée au besoin.

  • Cystoscopie et urodynamique: une prophylaxie antibiotique n’est pas indiquée
  • Opérations de l’incontinence et du prolapsus génital: DU céphalosporine 2G (Kefzol 2G avt le début de l’opération)
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11
Q

Type de drainage urinaire recommandé si nécéssaire à long terme.

A

Drain sus-pubien ou autocathétérisation intermittente par cathéter hydrophile à usage unique est préférable à une sonde transuréthrale à demeure dans contexte d’un résidu urinaire postopératoire persistent important.

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12
Q

Distinguer récidive et rechute d’IU

A
  • la rechute (= nouvelle IVU par le même germe en l’espace de deux semaines après l’arrêt du traitement) . Traité comme IU compliquée ou ABgramme.
  • la récidive (= nouvelle IVU par un autre germe, plus de deux semaines après l’arrêt du traitement) = deux fois plus fréquentes. Traité comme une première infection.
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13
Q

TTT IU récidivante

A
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14
Q

Alternatives thréapeuthiques aux antibiotiques à conseiller à toutes les patientes souffrant d’infections récidivantes.

A
  • Apport de liquides suffisant (1.5 à 2 litres/j) ou urine claire.
  • Miction postcoïtale en l’espace d’une heure.
  • Éviter le recours aux spermicides pour la contraception
  • Toilette anale correcte, de l’avant vers l‘arrière
  • Pas de rinçage ou de désinfection vaginale
  • Éviter de prendre froid et les boissons fraîches
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15
Q

Les solutions et médicaments alternatifs pour IU récidivantesou aigue, mais pas chez les femmes enceintes.

A
  • Prophylaxie par le D-mannose (2gr/d) pdt 6 mois (aussi efficace que la nitrofurantoïne (50mg/d) avec moins d’ES)

substance qui se lie aux fimbriae des bactéries, diminuant ainsi l’adhésion de l’E. coli à l’urothélium

  • Œstrogénisation topique après la ménopause (Oestrogènes par voie vaginale 0.5mg pdt 2 sem, puis 2x/sem) pdt8 mois.
  • Les capsules de canneberge (ou le jus) efficacité contesstée

contiennent des proanthocyanidines inhibant l’adhésion des fimbriae d’E. coli à l’urothélium.

  • OM-89 (Uro-Vaxom®), un extrait lyophilisé de 18 souches différentes d’E. coli uropathogènes (dim. de 40% à 50%)
  • Injection intravésicales d’acide hyaluronique et de sulfate de chondroïtin
  • L‘acidification de l’urine par des sels de méthénamine (uniquement sur le court terme (risque de cancer à lg teme non exclu)
  • Vaccination avec des E. coli extra-intestinales
  • Les probiotiques et les boissons à base de lactobacilles (ou ovules)
  • La vitamine C (expérimentation)
  • La transplantation fécale et la modification du microbiome vésical (expérimentation)
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16
Q

HOME MESSAGES IU

A
  • Le dépistage de la bactériurie asymptomatique n’est pas indiqué et, en cas de découverte fortuite, elle ne doit pas être traitée, sauf pour les patientes devant subir une opération urogynécologique.
  • Le dépistage systématique de la bactériurie asymptomatique pendant la grossesse n’est plus recommandé. Mais si une bactériurie asymptomatique chez des patientes à risque ou une IVU aiguë est détectée, un traitement correct doit être instauré
  • Un dépistage bactériologique par frottis vaginal est toujours encore recommandé pour toutes les femmes enceintes.
  • Les infections des voies urinaires aiguës doivent être traitées par des antibiotiques spécifiques à la vessie pendant une période aussi brève que possible.
  • Les IVU sont des maladies autolimitantes dans la plupart des cas, les symptômes peuvent être atténués par des AINS et la durée jusqu’à l’éradication des bactéries est la même sous antibiotiques que sous AINS. Ceci n’est pas valable pour les femmes enceintes.
  • En cas de soupçons d’IVU à répétition, mais sans amélioration des symptômes et sans leucocyturie ni bactériurie dans l’urine de cathéter, il faut envisager une vessie hyperactive ou un syndrome de la vessie douloureuse (SVD). Dans ce cas également le recours répété aux antibiotiques n’est pas recommandé et les patientes sont à adresser à un centre d’expertise.
  • Une antibioprophylaxie avant un examen urodynamique ou une cystoscopie n’est recommandée que dans certains cas. Une prophylaxie de l’endocardite n’est pas non plus indiquée avant un examen urodynamique.
  • Une prophylaxie antibiotique par une céphalosporine 2G (céphazoline) est indiquée avant les opérations d’incontinence ou de prolapsus avec ou sans pose d’un treillis.
  • Il existe diverses stratégies conservatrices pour la diminution des IVU: en présence d’une augmentation de la résistance aux antibiotiques, la préférence est à donner aux mesures comportementales et aux options sans antibiotique.
  • En présence d’un volume urinaire résiduel significatif, il faut éliminer la cause. Si c’est impossible, le cathétérisme ponctuel intermittent ou un drainage sus-pubien est préférable à la sonde transuréthrale, sans antibioprophylaxie courte ou continue.
  • Si des IVU récidivantes se produisent avant une opération de prolapsus, aucun indice ne suggère que leur incidence diminuera après l’intervention.
  • Parmi les nouvelles approches en phase de recherche on compte des adaptations du microbiome vésical et des vaccins contre des uropathogènes.