40-Aménorrhée Flashcards

1
Q

Définition d’aménorrhée =

+ 2 types avec définition

A

= Absence de cycle menstruel (>1mois), 2 types =

  • Primaire = Chez la fille après 16 ans (ou 14 ans) ou sans développement purbertaire
  • Secondaire = Interruption chez une femme préalablement réglée
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2
Q

Périodes où l’absence de règle est physiologique = (3)

A
  • Grossesse
  • Lactation
  • Ménopause

=> Toute interruption du cycle menstruel en dehors de ce contexte au-delà d’un mois, même après arrêt d’une contraception orale, est anormale et justifie une enquête étiologique.

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3
Q

Une aménorrhée témoigne d’une atteinte de quels systèmes ? (général) (2)

A
  • atteinte de l’axe hypothalamus-hypophyso-ovarienne
  • ou atteinte du tractus utérin
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4
Q

Récapitulatif des causes aquises et génétiques de l’atteinte de l’axe-hypothalamo-hypophyso-ovarien =

A

Figure 3.1 page 36 du poly d’endocrinologie

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5
Q

Principales Etiologies à évoquer si aménorrhée avec gonadotrophines basses = (3)

A

1) Eliminer tumeur hypothalamus-hypophysaire
2) Eliminer une dénutrition
3) Elimier un syndrome de Kallmann (recherche anosmie) => Autosomique dominant = conseil génétique pour la descendance et la famille

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6
Q

Diagnostic à évoquer si gonadotrophines elevées + petite taille +/- malformations = + CAT

A

Evoquer un syndrome de Turner

=> Faire un caryotype = 45 XO

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7
Q

Développement pubertaire chez la fille :

A

= stades de Tanner

=> tableau 3.1

Le développement mammaire qui est fonction de la sécrétion ovarienne d’œstradiol.

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8
Q

Causes d’absence d’utérus :

A
  • souvent associée à un vagin borgne, orientera vers un syndrome de Rokitanski
  • ou un trouble de l’hormonosynthèse
  • ou de la réceptivité aux androgènes (syndrome d’insensibilité aux androgènes).

=> Dans ce dernier cas, le caryotype révèle une formule 46,XY.

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9
Q

Causes à évoquer devant une aménorrhée primaire chez une fille ayant un développemetn pubertaire normal :

A

Il peut s’agir d’un hématocolpos, soit une accumulation des règles en intra-utérin en lien avec une imperforation de l’hymen.

En dehors de ce diagnostic, la démarche diagnostique, après avoir vérifié l’absence de grossesse et d’une agénésie utérine, sera similaire à celle d’une aménorrhée secondaire

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10
Q

Récapitulatif des explorations devant une aménorrhée primaire :

A

+ indice de masse corporelle est nécessaire pour dépister une carence nutritionnelle relative

+ Devant une aménorrhée primaire, la probabilité d’une cause génétique ou chromosomique est importante

=> Il convient donc de rechercher l’existence, dans la famille, d’autres individus atteints de retard pubertaire ou d’aménorrhée, d’hypogonadisme ou d’infertilité.

+ L’exploration hormonale de première intention comprend le dosage de l’œstradiol, de la FSH et de la LH. En cas de gonadotrophines basses, après avoir éliminé une tumeur hypothalamo-hypophysaire et une dénutrition, on recherchera une anosmie et d’autres signes évoquant le syndrome de Kallmann

+ Examen gynécologique et échographie pelvienne de bonne qualité ou une IRM pelvienne qui précisera la présence, la taille et la position des gonades et l’existence ou non d’un utérus (avec la taille et l’aspect pré- ou post-pubère).

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11
Q

Récapitulatif de l’évaluation d’une aménorrhée secondaire =

A

Figure 3.4

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12
Q

Principe du test au progestatif :

  • modalité
  • résultats
A
  • il a pour but d’apprécier la sécrétion ovarienne d’œstradiol d’une femme en aménorrhée.
  • Il consiste en l’administration d’un progestatif pendant 10 jours.
  • Ce test, qui rend compte de l’imprégnation par les œstrogènes de l’endomètre,
  • est dit positif si surviennent des règles dans les 5 jours suivant l’arrêt du progestatif.
  • Il est au contraire négatif lorsque la carence œstrogénique est sévère, et cela indépendamment de sa cause.
  • Le test aux progestatifs est négatif en cas de carence œstrogénique profonde et ancienne ou de grossesse.
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13
Q

Les oestroprogestatifs sont indiqués en 1er intention devant une aménorrhée ?

A

Faux !! = Faute médicale => Ne JAMAIS donner d’oestroprogestatifs à une femme qui consulte pour aménorhée avant d’avoir faire une enquête étiologique, risque de caché une maladie grave.

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14
Q

Médicaments responsables d’aménorrhée =

A
  • Médicaments élevant la prolactine = antinauséeux, neuroleptiques
  • Corticoïdes
  • Macroprogestatif
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15
Q

Signe clinique d’un déficit en oestradiol =

A
  • Absence de glaire cervicale
  • Secheresse des muqueuses
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16
Q

Age moyen de la ménarche en France =

A

=> Ménarche = 1er règle => environ 12,5 ans en France

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17
Q

Signes cliniques d’hyperandrogènie =

A
  • Séborrhée
  • Acné
  • Hirsutisme
  • Alopécie
  • Hypertrophie du clitoris
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18
Q

Diagnostics à évoquer si aménorrhée + signes d’hyperandrogénie = (3)

A
  • Syndrome des ovaires micropolykystiques = SOPK
  • Déficit en 21-OH hydroxylase
  • Syndrome de Cushing (rare)
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19
Q

Etiologies des aménorrhée d’origine hypothalamiques avec prolactine normale =

A
  • Fonctionnelle = restriction calorique (IMC<21) associée ou non à un activité physique intense
  • Atteintes oganiques de l’hypothalamus
20
Q

Caractéristiques hormonales d’une origines hypothalamiques avec prolactine normale =

A
  • gonadotrophines (LH, FSH) basses ou normales
  • Oestradiol bas
  • Prolactine normale
21
Q

Examens complémentaires si suspicion d’une origine fonctionnelle d’un déficit hypothalamique =

A
  • Réponse à l’administration pulsatile de GnRH => plus trop utilisé
  • IRM pour éliminer une tumeur
  • Elimier une SPOK
  • Test au progestatif négatif
22
Q

Etiologies d’une atteinte organique de l’hypothalamus =

A
  • Macroadénome

- Craniopharyngiome +++

  • Rarement sarcoïdose, hypophysite, histiocytose

=> Faire IRM

23
Q

Etiologies d’aménorrhée due à un décifit de l’axe hypothalamo-hypophysaire secondaire à une hyperprolactinémie =

+ taux

A

=> 20% des aménorrhée due à un déficit gonadothrope = cause majeur d’aménnorrhée

  • Micro ou macro-adénomes à prolactine surtout

=> Figure 3.5

  • et des tumeurs de la région hypothalamo-hypophysaire comme des macroadénomes hypophysaires, des craniopharyngiomes ou des méningiomes qui peuvent induire une hyperprolactinémie de déconnexion.
24
Q

Etiologies des aménorrhées duent à un déficit gonadothropes d’origine hypophysaire =

A

=> beaucoup plus rare

- Syndrome de Sheehan = nécrose hypophysaire du post-partum d’un accouchement hémorragique = ++ rare

  • Hypophysite lymphocytaire du post partum d’un accouchement non hémorragique => Faire IRM

=> L’IRM hypophysaire permet de suspecter le diagnostic en montrant une grosse hypophyse en hypersignal spontané, parfois d’allure pseudotumorale (figure 3.6), ou, inversement, une selle turcique vide. De même, l’existence d’une insuffisance antéhypophysaire dissociée est en faveur de ce diagnostic.

25
Q

Principale cause d’anovulation + prévalence =

A

SPOK = 5% des femmes en âge de procréer

26
Q

Caractéristiques hormonales d’un SPOK =

A
  • Absence de pic cyclique de LH
  • Absence de Sécrétion de progestérone
  • Sécrétion d’oestradiol non cyclique
27
Q

Symptomes du SOPK =

A
  • Anomalie du cycle = aménorrhée, spanioménorrhée, oligoménorrhée -

Signes d’hyperandrogénie

  • Acanthosis nigricans = Resistance à l’insuline
  • Obésité = 50% des cas
28
Q

Diagnostic du SOPK =

A

=> les critères de Rotterdam établis :

• deux des éléments sur les trois ci-dessous, suffisants pour établir le diagnostic (+++) :

  1. hyperandrogénie clinique ou biologique : séborrhée, acné, hirsutisme, ou hyperandrogénie biologique (testostérone circulante élevée) ;
  2. oligo-/anovulation chronique ;
  3. hypertrophie ovarienne à l’échographie (volume supérieur à 10 ml), multifolliculaire (classiquement, d’après le consensus de Rotterdam, le seuil en faveur du SOPK est de plus de 20 follicules par ovaire : CFA > 20/ovaire — avec les nouveaux appareils d’échographie) ;
29
Q

Critères d’exclusion du SOPK =

A
  • Bloc en 21-Hydroxylase
  • Tumeur de l’ovaire sécrétant des androgènes
  • Syndrome de Cushing
  • Hyperprolactinémie => Toujours doser la prolactine avant de poser le diagnostic de SOPK (attention au macroprolactines circulantes)

=> TOUJOURS éliminer ces causes avant de conclure à un SOPK

30
Q

Tous hyperandrogénie sévère peut etre responsable d’une aménorrhée ?

A

Vrai : Tous hyperandrogénie sévère peut etre responsable d’une aménorrhée

31
Q

Diagnostic du déficit en 21-hydroxylase =

A
  • génétique par séquencage du gène
  • Stimulation par ACTH (synacthéne) qui entraine une élévation de plus de 10g/mL de la 17-OH-progestérone
32
Q

Définition insuffisance ovarienne primitives (IOP) =

A

= regroupent différentes affections ovariennes ayant comme dénominateur commun une atteinte de la folliculogenèse.

=> présence de puberté si épuisement du capital folliculaire après la puberté sinon pas de puberté

33
Q

Caractéristiques hormonales d’une insuffisance ovarienne primitive =

A
  • Gonadotrophines hautes (FSH+++)
  • Oestradiol généralement bas

=> La signature biologique constante est l’élévation de la FSH, ce qui correspond donc à un hypogonadisme hypergonadotrope.

34
Q

CAT devant une IOP =

A

Devant toute IOP ne pouvant pas être expliquée par une atteinte chirurgicale, une chimiothérapie ou une radiothérapie;

=> rechercherune anomalie du caryotype ou une atteinte auto-immune

35
Q

Anomalie génétique responsable d’IOP =

A
  • Syndrome de Turner
  • Mutation de FMR1 => X fragile +++ fréquent
36
Q

1ere cause de retard mental héréditaire + caractéristiques =

A

= X fragil = Transmisson lié à l’X , amplification de triplet CGG dans le gène FMR1

37
Q

Rappel sur le syndrome de l’X-fragile :

  • Prévalence chez l’homme et chez la femme
  • tramission
  • physiopathologie
  • dépistage
A
  • Sa prévalence est estimée à un cas pour 3 500 chez les hommes et un cas pour 8 000 chez les femmes.
  • Il se transmet selon une hérédité liée au chromosome X, impliquant qu’il n’y a pas de transmission père-fils mais des mères (conductrices, présymptomatiques ou avec IOP) vers les fils.
  • L’X fragile est lié à une anomalie du gène FMR1(Fragile X Mental Retardation 1) situé sur le bras long du chromosome X en Xq27.3 au niveau du locus FRAXA.

=> Le premier exon du gène FMR1 contient une répétition de triplets CGG. Un sujet normal a de 3 à 50 triplets CGG (l’allèle le plus fréquent contient 30 répétitions) ; dans ce cas, leur transmission est stable d’une génération à l’autre.

=> La recherche de pré-mutation de FMR1 chez toute femme avec IOP de moins de 40 ans doit donc être systématique.

38
Q

Conseil génétique chez une patient présentant une IOP due à la maladie de l’X fragile :

A

Chez la patiente avec IOP pour laquelle une pré-mutation de FMR1a été mise en évidence, il faudra expliquer les conséquences pour elle (risque d’avoir un garçon avec retard mental si elle a une fonction ovarienne résiduelle) et pour sa famille.

=> Il faudra donc proposer un dépistage familial dont le but est de dépister les sujets porteurs asymptomatiques de pré-mutation et de mutations, de calculer chez eux le risque de transmission de la pré-mutation ou de la mutation. Il faut aussi prévenir les femmes asymptomatiques avec pré-mutation ainsi détectées du risque d’IOP et de retard mental chez les enfants en cas de grossesse spontanée.

39
Q

Etiologie d’aménorrhée par anomalie utérine = (8)

A
  • Fusion des lèvres => douleur cyclique - Imperforation hyménéale => douleur cyclique
  • Cloison vaginale => douleur cyclique
  • Sténose cervicale => douleur cyclique
  • Adhérences utérines => douleur cyclique
  • Agnésie utérine => Pas de douleur
  • Traumatisme
  • Tuberculose (rare en France)
40
Q

CAT devant une agnésie utérine =

A

Dosage de la testostérone pour dépister une dédifférentiation XY

=> Pour trancher entre une agénésie müllérienne isolée (avec caryotype 46,XX) et des anomalies sévères de la biosynthèse ou de la réceptivité aux androgènes (avec caryotype 46,XY).

=>grâce à la mesure de la testostéroneplasmatique (concentrations masculines adultes en cas d’insensibilité aux androgènes) et de ses précurseurs qui, anormaux, feront pratiquer un caryotype qui montrera une formule 46,XY et déclencher les analyses moléculaires adaptées.

41
Q

Profil biologique d’une hyperprolactinémie :

A

– prolactinémie élevée ;

– œstradiol (E2) bas ;

– LH basse ;

– FSH basse ou « normale » ;

42
Q

Profile biologique des syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPK) : :

A

– E2 comme dans un début de phase folliculaire : par exemple, E2 entre 30 et 70 pg/ml (valeurs seulement indicatives) ;

– LH normale ou augmentée ;

– FSH un peu basse ou normale ;

– testostérone totale normale ou un peu augmentée ;

43
Q

Profile biologique d’u déficit en gonadothrope :

A

– E2 bas ;

– concentrations de LH et de FSH basses ou non élevées (c’est-à-dire « dans les normes » mais non cycliques, inadaptées) ;

44
Q

profile biologique d’une insuffisance ovarienne :

A

– E2 bas ;

– concentrations élevées de LH et surtout de FSH (FSH >> LH).

45
Q

Causes Aménorrhées avec carence œstrogénique secondaire à un déficit gonadotrope :

A
  • Aménorrhée d’origine hypothalamique avec prolactine normale
  • Atteintes organiques de l’hypothalamus
  • Aménorrhée hypothalamo-hypophysaire secondaire à une hyperprolactinémie (+++)
  • Aménorrhées par déficits gonadotropes d’origine hypophysaire
46
Q

Principale cause d’Aménorrhée d’origine hypothalamique avec prolactine normale :

A

= La cause la plus fréquente d’aménorrhée hypothalamique est l’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle secondaire à une restriction calorique associée ou non à une activité physique intense/.

=> Une IRM de la région hypothalamo-hypophysaire est utile pour écarter une éventuelle tumeur ou infiltration. Le diagnostic d’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle doit être établi après avoir éliminé une cause organique

47
Q

Pilule à prescrire pour normaliser les règles chez une patiente non exxplorée :

A

= AUCUNE : Aucune pilule « pour régulariser les règles » ne doit être prescrite avant d’avoir trouvé la cause de l’aménorrhée. En effet, la pilule œstroprogestative ne fait que provoquer des règles artificielles qui vont rassurer à tort les adolescentes et les femmes. De ce fait, la maladie sous-jacente qui a provoqué l’interruption des règles va continuer à évoluer sans traitement.