239-Goîtres thyroïdiens Flashcards
Unité fonctionnelle de la thyroide =
Vésicule thyroidienne (=follicule thyroïdien) qui assure la production et le stockage des iodothyronines.
+ Cellule C d’origine neuro-ectodermique qui synthètise la Calcitonine
Caractéristiques des deux Pôles de la cellules thyroidiennes =
- Pôle basal = Comporte les récepteurs TSH et le symporteur iodure (iode/sodium)
- Pôle apical = au contact de la colloïde, comporte la TPO (thyroperoxydase) et le système générateur d’H2O2
Site de stockage des Iodothyronines T3 et T4 =
Thyroglobuline (Tg) se trouvant dans la colloïde
Besoin en iode =
- 150 ug/jour chez l’adolescent et l’adulte
=> Moins de carence depuis la supplémentation du sel de cuisine en iode.
- Le double chez la femme enceinte ou allaitante. = 250 ug/j
=> Carencée dans la plus part des cas
Définition d’un goître = + critères diagnostics cliniques et échographiques
= augmentation du volume thyroïdien diffuse ou localisée (goitre nodulaire) :
- Clinique = la palpation de chacun des lobes excède celle de la dernière phalange du pouce
- Echographique = le volume thyroïdien = hauteur*largeur*épaisseur*0,52
- > 16cm2 chez l’adolescent,
- >18cm2 chez la femme
- >20cm2 chez l’homme Ils peuvent être :
=> Figure 12.3
Epidémiologie des goitres :
- prévalence dans la popualtion générale
- sex ratio
- dynnamique de la prévalence avec l’age
- Il s’agit d’une pathologie rencontrée chez plus de 10 % de la population,
- touchant 3 fois plus souvent les femmes que les hommes et
- dont la prévalence augmente avec l’âge
Facteurs environnementaux pouvant donner un goitre =
- La déficience iodée, même relative, constitue le principal facteur goitrigène.
- Une prédisposition familiale est souvent retrouvée. .
- Les follicules thyroïdiens ont des récepteurs pour les œstrogènes : les goitres apparaissent en général à la puberté, augmentent pendant la grossesse et en cas de multiparité, surtout en cas de carence iodée.
- Le tabac, qui contient notamment des thiocyanates, est goitrigène, mais n’augmente pas le risque de cancer thyroïdien.
- Le lithium, qui se comporte comme un antithyroïdien de synthèse, peut favoriser la survenue d’un goitre.
Démarche diagnostic devant unn goitre :
=> Figure 12.2
Biologie recommandée lors de la découverte d’un goitre =
- en premiere intenntion
- en 2eme intention en fonction des résultats du 1er
• En première intention : dosage de la TSH.
• En deuxième intention, si la TSH est anormale :
– dosage de T4 pour quantifier l’importance de la dysfonction hormonale ;
– si TSH augmentée, dosage des anticorps anti-thyroperoxydases ou anti-thyroglobine (en cas de négativité des anticorps anti-TPO) à la recherche d’une thyroïdite auto-immune de Hashimoto ;
– si TSH basse, suivant le contexte :
- goitre diffus, sujet jeune : dosage des anticorps anti-récepteur de la TSH pour éliminer une maladie de Basedow ;
- goitre plurinodulaire : scintigraphie thyroïdienne à la recherche d’un goitre multinodulaire toxique.
Caractéristique échographique normale d’une thyroide = (1)
Isoéchogène au parenchyme
Caractéristiques échographiques orientant vers une thyroïdite = (2)
- Hypoéchogène
- Légèrement hypervasculaire
Définition d’un goitre simple =
+ caractéristiques cliniques et biologiques
+ complications
Hypertrophie de la thyroïde normo-fonctionnel (pas d’hypo ou d’hyperthyroïdie), non inflammatoire (pas de thyroïdite), non cancéreuse.
=> Initalement hypertrophie diffuse et homogène puis remaniement avec apparition de nodules.
=> Seul le stade plurinodulaire est symptomatique avec apparitions des complications liées principalement au volume du goitre (risque de compression), au risque d’autonomisation progressive due aux nodules hyperfonctionnels (hyperthyroïdie), de survenue d’un cancer (nodules non fonctionnels).
La TSH est normale et les anticorps antithyroïdiens négatifs permettent d’exclure une thyroïdite auto-immunitaire ou une maladie de Basedow.
=> Figure 12.4
Complications d’un goitre (5) =
- Hémorragie (hématocèle)
- Infection (strumite)
- Hyperthyroïdie = baisse TSH + signes cardiaques
- Compression d’organes de voisinage = troubles de la déglutition, gêne respiratoire, compression veineuse => Manoeuvre de Pemberton
- Cancérisation = 5% des goitres plurinodulaires, longtps occultes.
Caractérstiques scintigraphiques et cliniques et biologiques d’une goitre multinodulaire autonomisé :
=> Figure 12;5
- Goitre multinodulaire.
- TSH basse.
- Scintigraphie. Zones « chaudes » liées à des nodules hyperfonctionnels.
Caractéristiques de l’hyperthyroidie secondaire à l’évolution du goitre simple :
- évolution
- signes scintigraphique
- rang en terme de fréquence
En raison de l’augmentation progressive de volume des nodules hyperfonctionnels, le goitre s’autonomise avec survenue d’une hyperthyroïdie qui reste longtemps fruste (TSH basse, dosages de T4 et T3 normaux) puis évolue vers la thyrotoxicose avec risque de complications cardiaques.
La scintigraphie retrouve une alternance de plages fixantes et hypofixantes confirmant le goitre multinodulaire toxique.
- Il s’agit de la première cause d’hyperthyroïdie chez le sujet âgé.