219-Facteurs de risques Flashcards

1
Q

Différence entre facteur de risque et marqueur de risque :

A

En toute rigueur, lorsqu’il n’existe aucune relation de causalité directe, il s’agit en fait d’un « marqueur de risque », témoin d’un processus (par exemple, l’élévation de la microalbuminurie, l’élévation de la CRP). S’il existe un lien de causalité directe entre l’agent et la maladie, il s’agit d’un authentique « facteur de risque ».

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2
Q

Définition risque absolu (RA) =

A

Probabilité de présenter la maladie dans un laps de temps donné.

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3
Q

Définition d’un risque relatif =

A

Risque d’un individu exposé versus le risque d’un individu de référence non exposé au facteur de risque.

<em>Par exemple,</em> RR = 3 indique que l’individu exposé au facteur de risque a une probabilité triplée de présenter la complication ischémique par rapport à un individu qui n’est pas exposé au facteur de risque.

<em>Autre exemple,</em> RR = 0,5 indique que l’individu exposé à un facteur protecteur a une probabilité réduite de moitié de présenter la complication ischémique par rapport à l’individu qui n’est pas exposé à ce facteur.

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4
Q

Lorsqu’on compore des inteventions de prévention lors d’étude différentes = on étudie le risque relatif ou absolu ?

A

Les risques relatifs

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5
Q

Lorsque à l’échellon individuel, on souhaite estimer le bénécife potentiel d’une intervention pour un individu. On étudie le risque relatif ou le risque absolue ?

A

Le risque absolu, on fait le gain en risque (RA d’un individu - le RA d’un autre individu)

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6
Q

Principaux facteurs de risque cardiovasculaire :

  • modifiable
  • non modifiable
A

Non modifiable :

  • homme âgé de 50 ans ou plus ;
  • femme âgée de 60 ans ou plus ou ménopausée ;
  • antécédents familiaux de maladie coronarienne précoce

– infarctus du myocarde ou mort subite avant l’âge de 55 ans chez le père/frère ;

– infarctus du myocarde ou mort subite avant l’âge de 65 ans chez la mère/sœur.

Modiifiable :

  • tabagisme en cours (dès 1 cigarette par jour ou sevré depuis moins de 3 ans) ;
  • hypercholestérolémie avec LDL-cholestérol (LDLc) élevé ;
  • HDL-cholestérol (HDLc) inférieur à 0,40 g/l [1 mmol/l], quel que soit le sexe ;
  • hypertension artérielle ;
  • diabète, traité ou non, et syndrome métabolique (cf. infra) ;
  • insuffisance rénale chronique.
  • À l’inverse, le HDL-cholestérol supérieur ou égal à 0,60 g/l [1,5 mmol/l] constitue un facteur de protection : soustraire alors « un risque » à la somme des facteurs de risque cardiovasculaire.

=> Figure 9.1

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7
Q

Méthodes d’estimation du risque vasculaire individuel en France (pays à faible incidence des complications cardiovasculaires) :

A

Le risque global peut être calculé par des équations de risque, comme celles de Framingham ou SCORE. Dans les recommandations, l’évaluation du risque se fait toutefois par le décompte des facteurs de risque.

= équation européenne issue du projet SCORE : elle n’estime que la mortalité cardiovasculaire (30% uniquement des événements ischémiques)

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8
Q

Eléments compris dans l’équation SCORE :

A
  • PAS mmHg
  • cholestérol mmol/L
  • sexe
  • Age
  • Fumeur/non fumeur

=> Figure 9.2

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9
Q

Prévalence du tabagisme en France :

  • prévalence chez les adultes
  • prévalence chez les jeunes
  • taux de décès due au tabac chez les fumeurs
A
  • Dans la population adulte, 30 % fument régulièrement,
  • 50 % des jeunes de 18 à 24 ans.
  • Parmi les fumeurs ayant débuté à l’adolescence et poursuivant leur intoxication, 50 % mourront du fait de complications directement liées au tabagisme.

=> La diminution du risque ischémique après sevrage est rapide : abaissement des deux tiers du surcroît de risque à l’issue de la première année et retour quasiment au risque de base après la troisième année de sevrage

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10
Q

RR du tabac sur les différentes maladies cardiovasculaire :

  • coronaire
  • IDM
  • AOMI
  • AVC
A
  • RR = 3 de maladie coronarienne chez les fumeurs (> 20 cigarettes par jour) par rapport aux non-fumeurs ;
  • RR = 5 d’infarctus du myocarde et de mort subite chez les grands fumeurs inhalant la fumée ;
  • RR = 2 à 7 d’AOMI selon les études et l’intensité de la consommation ;
  • RR = 1,5 à 2 d’AVC.
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11
Q

Définition des lipoprotéines :

+ role
+ classification

A

Les lipoprotéines, en charge du transport des lipides insolubles dans le plasma, sont des particules sphériques dont le cœur hydrophobe est composé d’esters de cholestérol et de triglycérides et dont la surface est constituée de phospholipides, de cholestérol libre et d’apolipoprotéines.

=> Les lipoprotéines sont en règle définies selon leur densité en :

  • chylomicrons, VLDL (Very Low Density Lipoproteins),
  • IDL (Intermediate Density Lipoproteins),
  • LDL (Low Density Lipoproteins)
  • et HDL (High Density Lipoproteins).
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12
Q

Schéma résumé du métabolisme des lipoprotéines :

A lire mais le soit disant résumé m’a fait rire

A

=> Figure 9.3

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13
Q

Définition des chylomcrons :

A

Les chylomicrons sont synthétisées dans la cellule intestinale à partir les lipides alimentaires. Ils sont hydrolysés dans la circulation par la lipoprotéine lipase donnant naissance aux chylomicrons-remnants qui sont captés par le foie

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14
Q

Définition des VLDL, IDL, LDL :

+ métabolisation

A

Les VLDL sont synthétisées dans le foie.

Dans la circulation, ils sont hydrolysés par la lipoprotéine lipase, donnant naissance aux IDL, particules intermédiaires qui sont ensuite transformées en LDL sous l’action de la lipoprotéine lipase et de la lipase hépatique

. Les LDL sont captés par les cellules après fixation à un récepteur spécifique, les LDL-récepteurs, dont 70 % sont localisés sur les hépatocytes et 30 % sur les autres cellules de l’organisme.

La proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9 (PCSK9) joue un rôle majeur dans la régulation du LDL-récepteur en favorisant sa dégradation par les lysosomes dans la cellule plutôt que son recyclage vers la membrane cellulaire.

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15
Q

Définition des HDL + métabolisation :

A

Les lipoprotéines HDL sont synthétisées par le foie sous forme de petites particules (HDL naissantes) qui vont capter le cholestérol dans l’organisme pour le rapporter au foie en vue de sa dégradation.

Les HDL jouent un rôle essentiel dans la voie de retour du cholestérol vers le foie.

Elles ont aussi des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, antiapoptotiques, antithrombotiques et vasodilatatrices.

=> C’est pour toutes ces raisons qu’elles sont considérées comme antiathérogènes et cardioprotectrices.

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16
Q

Signes cliniques d’hypercholestérolémies :

A

• Parfois, des dépôts lipidiques banals sont observés :

– arc cornéen (valeur sémiologique avant 60 ans) ;

– xanthélasma (valeur sémiologique avant 60 ans)

• Plus rarement, des xanthomes sont retrouvés :

– xanthomes tendineux :

– extenseurs des doigts

– xanthomes plans cutanés, xanthomes tubéreux (uniquement les formes homozygotes)

=> Figures 3,4 5 et 6 pages 170 et 171

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17
Q

Signes cliniques d’Hypertriglycéridémies :

A
  • hépatomégalie stéatosique,
  • douleurs abdominales,
  • xanthomatose éruptive,
  • lipémie rétinienne

=> Figure 9.8

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18
Q

Modalité de réalsation et de suivi d’un bilan lipidique :

A
  • il doit être effectué après 12 heures de jeûne ;
  • si les anomalies lipidiques ne sont pas suffisamment importantes pour justifier un traitement, le bilan lipidique doit alors être contrôlé tous les 3 ans, sauf pour les diabétiques de type 2 chez qui il doit être vérifié annuellement ;
  • comme l’âge est un facteur de risque, il est logique que le bilan lipidique soit contrôlé systématiquement vers la cinquantaine chez les hommes et la soixantaine chez les femmes.
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19
Q

Formule pour calculer le taux de LDL-C :

+ condition d’application

A

= Ct – HDLc – TG/5 [g/l]

=> En cas de triglycérides > 3,4 g/l, la formule de Friedewald n’est plus valide pour calculer le LDL-cholestérol : il faut alors réaliser un dosage direct du LDL-cholestérol.

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20
Q

Causes d’hyperlipidémie secondaire :

A

- Endocrinopathies :

  • Hypothyroïdie = principales causes d’hyperlipidémie secondaire : augmentation Tg, LDL et HDL
  • Hypercorticisme : augmentation des triglycérides et d’une diminution du HDL-cholestérol.

- Maladies rénales

  • Insuffisance rénale = augmentation des triglycérides.
  • Syndrome néphrotique = augmentation du cholestérol et des triglycérides.

- Atteinte hépatique = Cholestase : augmentation du cholestérol.

- Médicaments

  • hyperlipidémie associée au diabète de type 2 et au syndrome métabolique : ne régresse pas après normalisation de la glycémie ou du syndrome métabolique.
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21
Q

Médicaments pouvant entrainer une hyperlipidémie secondaire :

A

• la ciclosporine (hypercholestérolémie prépondérante avec interaction médicamenteuse prévisible sous statine) ;

• les corticoïdes (augmentation des triglycérides, effet sur le cholestérol variable) ;

• les œstrogènes par voie orale (éthinyl-œstradiol à dose contraceptive ; hypertriglycéridémie avec HDLc conservé) ;

• les rétinoïdes (essentiellement sur un terrain prédisposé à une hyperlipidémie combinée familiale) ;

• l’interféron alpha ;

  • certains antirétroviraux : ils peuvent générer des hypertriglycéridémies majeures, le plus souvent chez des malades prédisposés ;
  • les neuroleptiques : certains de troisième génération (hypertriglycéridémie prépondérante) ;

• les diurétiques thiazidiques, les bêtabloquants non sélectifs sans activité sympathomimétique intrinsèque (hypertriglycéridémie discrète) ;

• certains traitements anticancéreux : inhibiteurs mTOR qui peuvent entraîner une augmentation du cholestérol (LDL-cholestérol) et des triglycérides.

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22
Q

Critères du syndrome métabolique :

+ prévalence :

A

=> 10 à 25 % de la population adulte et témoigne d’un état d’insulinorésistance. Son diagnostic est retenu encas de présence d’au moins trois des cinq facteurs suivants:

  • obésité androïde : périmètre abdominal > 102 cm chez l’homme et > 88 cm chez la femme ;
  • triglycérides ≥ 1,5 g/l ;
  • HDL-cholestérol bas : < 0,40 g/l chez l’homme, < 0,50 g/l chez la femme ;
  • pression artérielle ≥ 130/85 mm Hg (ou hypertension artérielle traitée) ;
  • glycémie à jeun ≥ 1,10 g/l.

=> Tableau 9.2

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23
Q

3 types d’hyperlipémie primaire :

A
  • hypercholestérolémies isolées ;
  • hypertriglycéridémies isolées ;
  • hyperlipidémies mixtes.

=> Figure 9.9

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24
Q

2 types d’Hypercholestérolémie pure :

A
  • Hypercholestérolémie pure familiale (IIa)
  • Hypercholestérolémie pure polygénique (IIa)
25
Q

3 types d’Hypertriglycéridémie pure :

A
  • Hyperchylomicronémie (I)
  • Hypertriglycéridémie familiale (IV)
  • Hyperlipidémie de type V (I + IV)
26
Q

2 types d’Hyperlipidémie mixte :

A
  • Hyperlipidémie familiale combinée (IIb ou IIa ou IV)
  • Dysbêtalipoprotéinémie (III)
27
Q

Mutation de l’Hypercholestérolémie pure familiale :

+ transmission :
+ 2 formes

A

Il s’agit d’une maladie familiale liée à une mutation monogénique. Il peut s’agir d’une mutation :

  • du gène du récepteur des LDL (environ 80 %) (mutation inactivatrice à transmission autosomique dominante) ;
  • du gène de l’ApoB100 (5 à 10 %) (mutation inactivatrice) ;
  • du gène PCSK9 (< 5 %) (mutation gain de fonction).

L’hypercholestérolémie familiale peut se présenter sous la forme :

  • homozygote
  • ou sous la forme hétérozygote
28
Q

Caractérstques de la forme homozygote de Hypercholestérolémie isolée :

  • fréquence
  • sgnes biologiques
  • signes cliniques
  • complications
A
  • Cette forme est rare : sa fréquence est de l’ordre d’un cas pour 500 000 (doubles hétérozygotes, homozygotes lorsque consanguinité).
  • Caractéristiques inhérentes à cette forme :
  • LDLc > 4 g/l (6 à 10 g/l) ;
  • dépôts lipidiques dès l’enfance : xanthomatose cutanéotendineuse (xanthomes plans, tubéreux et tendineux majeurs) ;
  • complications cardiovasculaires ischémiques dès la première décennie ; en l’absence de traitement : décès vers l’âge de 20 ans ;

+ fréquence (+++) des rétrécissements aortiques athéromateux supravalvulaires.

29
Q

Caractérisitques de l’hypercholestérolémie familiale hétérozygote :

  • fréquence
  • signes bologiques
  • signes clinqiues
  • complications
A
  • Sous cette forme, 50 % des récepteurs sont fonctionnels ; la prévalence atteint 0,2 % dans la population générale et 3 % parmi les individus ayant un infarctus du myocarde.
  • LDLc compris entre 2 et 4,0 g/l (phénotype IIa) ;
  • xanthomes tendineux présents dans 30 % des cas seulement
  • complications cardiovasculaires ischémiques précoces en l’absence d’hypocholestérolémiant efficace

=> dépistage des apprentés du 1er degré

30
Q

Caractérisitques de l’Hypercholestérolémies polygéniques :

  • transmiissioin
  • fréquence
  • facteurs favorisant
  • complications
A
  • absence d’hérédité familiale mendélienne ;
  • physiopathologie inconnue ;
  • fréquence élevée : elle représente la majorité des hypercholestérolémies modérées ;
  • facteurs favorisants ou aggravants, tels que les erreurs de régime (riche en cholestérol et en graisses saturées) ;
  • complications cardiovasculaires plus tardives que dans l’hypercholestérolémie familiale, puisque l’installation de l’hypercholestérolémie est survenue seulement vers la quarantaine.
31
Q

Caractéristiques des Hyperchylomicronémies primitives :

  • fréquence
  • phsyiopathologie
A
  • Les formes avec hyperchylomicronémie exclusive (type I) sont exceptionnelles.
  • Cette hyperchylomicronémie est secondaire à une anomalie génétique responsable d’un déficit d’activité de la lipoprotéine lipase (enzyme responsable de la dégradation des chylomicrons et des VLDL).
32
Q

Caractérisitques de l’Hypertriglycéridémie familiale :

  • fréquence
  • transmission
  • physiopathologie
  • signes lcinique
  • risque
A
  • fréquence rare ;
  • transmission autosomique dominante ;
  • accumulation de VLDL endogène (type IV) ;
  • dépendance au surpoids ;
  • pas de xanthomes ;
  • risque de décompensation sur un mode de syndrome hyperchylomicronémique (type V = type I [chylomicrons] + type IV [VLDL]) ;
  • caractère athérogène débattu.
33
Q

Dyslipidémie la plus fréquence :

A

= Hyperlipidémies combinées familiales : 1 à 2 % de la population générale ; elles affectent 10 % des sujets présentant un infarctus avant 60 ans.

34
Q

Caractéristiques des hyperlipidémie combinée familiales :

  • transmmission
  • signes lciniques
  • signes biologiques
  • complciations
A
  • transmission héréditaire non mendélienne oligogénique ;
  • jamais de xanthomes ;
  • intrication avec un syndrome métabolique ;
  • révélation tardive à l’âge adulte mais d’autant plus précocement qu’il existe une obésité ;
  • phénotypes lipidiques variables dans la même famille et fluctuant chez un même individu au fil du temps, type IIb principalement (augmentation du LDLc et des triglycérides) mais aussi type IIa (augmentation isolée du LDLc) ou type IV (augmentation isolée des triglycérides) ;
  • derrière cette hétérogénéité phénotypique, un trait commun des hyperlipidémies combinées est l’augmentation d’une sous-classe particulière de LDL, dites LDL petites et denses (small dense LDL) ;
  • complications cardiovasculaires fonction de l’intensité de la dyslipidémie.
35
Q

Caractérisitques des Dysbêtalipoprotéinémie :

  • trasmissaion
  • signes biologique
  • fréquence
  • signes cliniques
  • age des complicatioins
A
  • transmission récessive pour la forme classique : phénotype E2/E2 de l’ApoE (apolipoprotéine E) ;
  • accumulation d’IDL (Intermediate Density Lipoproteins) (remnants de VLDL et de chylomicrons) de type III ;
  • fréquence rare (1 pour 10 000) ;
  • hyperlipidémie mixte sévère, étroitement dépendante des mesures diététiques ;
  • élévation harmonieuse de la cholestérolémie et de la triglycéridémie :

– cholestérolémie totale comprise entre 3 et 5 g/l ;

– triglycéridémie comprise entre 4 et 8 g/l ;

  • invalidité de la formule de Friedewald dans cette situation (+++) ;
  • dosage de l’ApoB : valeurs basses ;
  • xanthomes peu fréquents mais pathognomoniques, tels que les xanthomes des plis palmaires (figure 9.10) et les xanthomes tubéreux

=> Figure 9.10

• complications cardiovasculaires dès l’âge de 50 ans.

36
Q

Définition de l’hypertension :
+ valeur seuil :

A

Pression artérielle systolique ≥ 140 mm Hg et/ou pression artérielle diastolique ≥ 90 mm Hg, confirmée au minimum par deux mesures lors de trois consultations successives sur une période de 3 à 6 mois.

  • automesures isolées : 135/85 mm Hg ;
  • MAPA moyennée sur 24 heures : 130/80 mm Hg.
37
Q

Prévalence de l’hypertension chez l’adulte :

A

L’HTA affecte 40 % de la population adulte.

38
Q

BIlan initial devant une HTA :

A
  • Un examen clinique, avec recherche de facteurs provoquant ou aggravant une HTA.
  • Un bilan biologique comportant ionogramme sanguin, créatininémie avec débit de filtration glomérulaire estimé, glycémie à jeun, bilan lipidique et protéinurie — la recherche de la microalbuminurie n’est recommandée que chez le sujet diabétique.
  • Un électrocardiogramme de repos.
39
Q

RR cardiovasculaire du diabète :

  • maladie coronaire
  • AOMI
  • AVC
  • délai d’apparition du ridque dans le DT1 et le DT2
A
  • complications coronariennes ischémiques est plus élevé chez la femme (RR = 3–4) que chez l’homme (RR = 2–3).
  • Le risque relatif d’AOMI est particulièrement élevé lors du diabète : RR = 5.
  • AVC (RR = 2–3) correspond en grande partie à une fréquence accrue de lacunes..

- Dans le diabète de type 1, le risque n’apparaît qu’après 15 à 20 ans d’évolution et essentiellement lorsqu’il existe une atteinte rénale concomitante avec protéinurie.

- Dans le diabète de type 2, la maladie coronarienne peut précéder fréquemment l’émergence du diabète proprement dit, du fait du long passé de syndrome métabolique.

40
Q

Bien fait de l’activité physique sur le risque cardiovascualire :

A

• le développement de la masse musculaire et la réduction de la masse grasse, induisant :

– une réduction de l’insulinorésistance ;

– une diminution particulière de la triglycéridémie et une augmentation du HDLc ;

• le système cardiovasculaire avec :

– une diminution de la pression artérielle au repos ;

– un allongement du périmètre de marche pour les AOMI ;

– un meilleur pronostic des complications coronariennes ischémiques, probablement via des mécanismes de préconditionnement.

=> Il faut préconiser, dans la mesure du possible, une activité régulière sous forme de trois séances hebdomadaires de 30–45 minutes, à 75 % de la VO2 maximale (consommation d’oxygène). Si cet optimum ne peut être obtenu, une activité physique moindre est néanmoins justifiée.

41
Q

Mesure diététique lipidique globale :

A
  • avoir un apport quotidien en graisses alimentaires < 35 % de l’apport calorique total ;
  • réduire les acides gras saturés (≤ 8–10 %) et maintenir les apports d’acide gras trans aussi bas que possible ;
  • privilégier l’apport des graisses mono-insaturées (15 %) ;
  • encourager la consommation d’acides gras n–3 à longues chaînes (poissons gras, noix, aliments enrichis en oméga 3) ;
  • limiter la dose quotidienne de cholestérol (< 300 mg par jour) ;
  • la consommation de fruits et légumes sera encouragée (en raison de leur effet antioxydant).
42
Q

Mesures diététiques non lipidique :

A
  • favoriser l’apport de fruits et légumes (riches en antioxydants et en fibres) ;
  • la consommation régulière de noix, noisettes, amandes a montré un bénéfice cardiovasculaire lors d’un essai d’intervention randomisé ;
  • modérer l’apport sodé (< 6 à 8 g par jour) : éviter les excès de charcuterie, conserves, plats préparés, poissons fumés, fruits de mer ; ne pas resaler les plats ;
  • limiter la consommation d’alcool à moins de trois équivalents verres de vin par jour et ne pas la proscrire sauf en cas de dépendance ;
  • modérer les apports en sucres simples, en particulier le fructose ;
  • encourager une réduction pondérale, même limitée, en réduisant l’apport calorique de 20 % en cas de surpoids ou de syndrome métabolique.
43
Q

Mesures diététiques spécifiques des hypertriglycéridémies :

  • modérée
  • majeure
A

- Modérées :

  • Insister sur la réduction du surpoids, avec apports caloriques équilibrés modérément hypocaloriques (– 20 %) (+++) et la majoration concomitante de l’activité physique.
  • Procéder à un test d’éviction de l’alcool et des sucres simples, selon la règle suivante :
  • suspension de la consommation d’alcool pendant une semaine ;
  • réduction des apports glucidiques :< 45 % du total calorique ; en particulier des sucres simples (fructose et monosaccharide particulièrement hypertriglycéridémiants).

- Majeures (hyperchylomicronémies) : équipe spécialisée est recommandée.

  • régime hypolipidique à moins de 20 g de graisses par jour. On pourra utiliser des huiles constituées de triglycérides à chaîne moyennes (absorbées directement, sans passer par la voie des chylomicrons).
  • En situation de décompensation avec une triglycéridémie à plus de 30 g/l, il s’agit d’une urgence nutritionnelle avec mise en place d’une diète hydrique transitoire jusqu’à normalisation ou stabilisation de la triglycéridémie.
44
Q

Caractéristiques des prncipaux Médicaments hypolipidémiants :

  • DCI
  • Mode d’action
  • effets lipidiques
  • EI
  • CI
A

=> tableau 13.3 page 183

45
Q

Résumé des intéractions des hypolipémiants :

  • intération
  • association possibles
    *
A

=> tableau 9.4

46
Q

Caractéristiques des Inhibiteurs de la PCSK9 :

  • déifnition/action
  • effets
  • molécules disponibles
  • oie d’administration + rythme
  • indications
  • prescripteurs
A

= La PCSK9 est la proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9 = hypocholestérolémiants puissants.

  • Ils réduisent le taux de LDL-cholestérol de 60 % ou plus. Ils réduisent par ailleurs le taux plasmatique de Lp(a).
  • Les deux molécules disponibles en France sont l’alirocumab (Praluent®) et l’évolocumab (Repatha®).
  • Ce sont des traitements injectables (par voie sous-cutanée) administrés toutes les 2 semaines.
  • Indications limitées aux formes d’hypercholestérolémies très sévères : hypercholestérolémie familiale homozygote, hypercholestérolémies familiales pour lesquelles une LDL-aphérèse est indiquée — LDL-aphérèse : technique d’épuration sanguine extracorporelle permettant d’extraire le LDL-cholestérol.
  • Traitement commencé seulement par un spécialiste (endocrinologue, médecine interne, cardiologue).
47
Q

Indication du ttt des hypercholestérolémies isolées :

A
  • En prévention primaire, si le LDL-cholestérol reste élevé (au-dessus de l’objectif) après 3 à 6 mois au minimum de diététique bien conduite.
  • En prévention secondaire, avec prise médicamenteuse d’emblée, après une complication ischémique ou en cas de risque équivalent.
48
Q

4 Niveau de risque cardiovasculaire :

A

=> tableau 9.7

49
Q

Objectifs LDL en fonction du risque cardiovasuclaire :

A
  • < 1,90 g/l [4,9 mmol/l] en cas de risque cardiovasculaire faible ;
  • < 1,30 g/l [3,4 mmol/l] en cas de risque cardiovasculaire intermédiaire ;
  • < 1,00 g/l [2,6 mmol/l] en cas de risque cardiovasculaire élevé ;
  • < 0,70 g/l [1,8 mmol/l] en cas de risque cardiovasculaire très élevé.
  • En prévention secondaire : L’objectif de LDL est < 0,70 g/l [1,8 mmol/l].
50
Q

Objectifs du LDL dans l’hypercholestérolémie familaile :

A
  • LDLc < 1,6 g/l chez les enfants ;
  • LDLc < 1,3 g/l chez les adultes traités précocement sans facteurs de risque cardiovasculaire additionnels ;
  • LDLc < 1,0 g/l chez les adultes traités tardivement avec facteurs de risque cardiovasculaire additionnels ;
  • LDLc < 0,70 g/l, en prévention secondaire.
51
Q

MOdalité du ttt de 1er intnention dans l’hypercholestérolémie :

A
  • On commencera un traitement par statine, en première intention.
  • Le choix de la statine sera fait en fonction du taux de LDLc initial et de l’objectif visé.
  • Si l’objectif est non atteint sous statines à dose maximale, associer de l’ézétimibe voire de la colestyramine.
  • En cas d’intolérance aux statines : utiliser l’ézétimibe voire la colestyramine.
  • Anti-PCSK9 : dans les hypercholestérolémies familiales sévères (avis spécialisé).

=> tableau 9.8

52
Q

Principe de prise en charge d’une hypertriglycéridémie isolée :

A
  • Valeur de triglycérides considérée comme normale :
  • Importance des mesures diététiques : limiter aliments et boissons sucrés, limiter ou arrêter l’alcool, consommation de poissons gras riches en oméga 3.
  • En cas d’hypertriglycéridémie sévère (> 5 g/l [5,6 mmol/l]) :

– l’objectif est de réduire les triglycérides

– commencer un traitement par fibrate ;

– si le taux de triglycérides reste élevé sous fibrates, on pourra y associer des acides gras oméga 3.

53
Q

Algorithme de prise en charge des hypertriglycéridémies et hyperlipidémies mixtes :

A

=> Figgure 9.11

54
Q

Principe de prise en charge d’une hyperlpidémie mixte :

A
  • Dans la dyslipémie mixte l’objectif sur le LDLc reste prioritaire (dans la mesure où les triglycérides sont en règle < 5 g/l [5,6 mmol/l]).
  • On aura donc recours aux statines pour atteindre l’objectif de LDL-cholestérol (éventuellement statines + ézétimibe si nécessaire).
  • Une fois l’objectif de LDL-cholestérol atteint, il pourra être proposé d’ajouter un traitement par fibrate (fénofibrate préférentiellement ; jamais par le gemfibrozil) chez les patients à haut risque cardiovasculaire dont le taux de triglycérides et supérieur ou égal à 2,0 g/l et dont le HDL-cholestérol est bas (< 0,40 g/l chez l’homme, < 0,50 g/l chez la femme)
55
Q

Surveillance de l’efficacité du traitement hypolipidémiant :

A
  • Pratiquer un bilan lipidique 2 à 3 mois après la mise en route du traitement afin de vérifier que les objectifs lipidiques sont atteints puis annuellement.
  • Informer le patient de ces objectifs.
  • Si les objectifs thérapeutiques sont atteints, le bilan lipidique est réalisé une à deux fois par an.
  • Si les objectifs thérapeutiques ne sont pas atteints, modification de la thérapeutique et bilan lipidique de contrôle 2 mois plus tard, jusqu’à l’obtention des objectifs thérapeutiques.
56
Q

Surveillance de la tolérance du traitement hypolipidémiant :

A
  • Tolérance clinique : douleurs musculaires en particulier.
  • Tolérance biologique :

– dosage des transaminases, avant, dans les 3 mois qui suivent l’instauration du traitement et une dernière fois après 1 an ;

– dosage des CPK, seulement en cas de myalgies et/ou de situation à risque majoré (associations médicamenteuses, comorbidités, antécédent d’intolérance).

57
Q

Prise en charge globale de l’hypertension artérielle de l’adulte, hors grossesse. :

A

=> Figure 9.12

58
Q

Indications des antiagréagants plaquettaires :

A

- Prévention secondaire : Indication systématique, sauf contre-indications absolues.

  • L’association clopidogrel-aspirine doit être systématique pendant le mois suivant la mise en place d’un stent et pendant l’année suivant l’implantation d’un stent actif.
  • L’association aspirine-clopidogrel n’a pas montré de supériorité par rapport au clopidogrel seul en prévention secondaire des accidents vasculaires cérébraux.
  • Le prasugrel et le ticagrelor ont montré une supériorité face au clopidogrel lors des syndromes coronariens aigus.

- Prévention primaire : non systématique