122-trouble de l'érection Flashcards

1
Q

Mécanisme de l’érection =

A

L’érection est un processus neuro-tissulo-vasculaire qui survient lors d’un stimulus sensoriel érotique parvenant à l’hypothalamus ou de manière réflexe.

Il induit une inhibition du tonus sympathique et une libération d’oxyde nitrique (NO) à partir des terminaisons nerveuses et de l’endothélium érectile.

Cette relaxation des muscles lisses permet le remplissage des sinusoïdes caverneux et le développement de l’érection. L’inhibition du drainage veineux est un phénomène passif lié à la compression des plexus veineux par les sinusoïdes caverneux dilatés et qui contribue au maintien de l’érection.

=> Ainsi, le processus complexe de l’érection nécessite une dilatation artérielle et une relaxation des muscles lisses, qui sont sous contrôle hormonal

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2
Q

Définition trouble de l’érection (= dysfonction érectile) =

A

Incapacité persistante à obtenir ou à maintenir une ééction permettant un rapport sexuel satisfaisant.

=> résulte de facteurs multiples et intriqués

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3
Q

Facteur de risque majeur des troubles de l’érection et mécanismes (3) =

A

=> L’âge par de nombreux mécanismes :

  • Déficit neurosensoriels d’instalation progressive
  • Baisse progressive, physiologique, du taux de testostérone
  • Apparition de comorbidités associés = maladies cardiovasculaires, HTA, Diab§te, dyslipidémie, médicaments.

+ L’insuffisance rénale, la dialyse rénale, les troubles mictionnels, la chirurgie ou les traumatismes pelviens, la consommation d’alcool et de tabac, les états anxiodépressifs.

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4
Q

Conduite diagnostic devant un dysfonction érectile =

A

Figure 9.1 page 114 du poly d’endocrinologie

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5
Q

Examen complémentaire pour le diagnostic du trouble érectile =

A

Diagnostic clinique, aucun examen complémentaire à visé diagnostic mais à visé étiologique.

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6
Q

Orientation etiologique si début brutal des troubles érectile =

A

Oriente vers une cause psychologique

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7
Q

Orientation étiologique si début progressif des troubles érectiles =

A

Oriente vers une cause organique

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8
Q

Orientation étiologique si persistance des érections noctures et/ou matinales spontanées en dehors de toute stimulation sexuelle =

A

Oriente vers une cause psychogène car témoigne de l’intégrité neuro-tissulo-vasculaire

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9
Q

Critère de sévérité du trouble érectile = (3)

A
  • Delais entre apparition du trouble et consultation => plus c’est long plus la prise en charge sera compliquée
  • Existence ou non d’une capacité érectile résiduel (suffisante ou non pour la pénétration )
  • Capacité d’érection provoquées (masturbation)
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10
Q

DD des troubles érectiles chez l’homme :

A
  • perte du désir sexuel (en posant au patient la question de son intérêt pour la sexualité) ;
  • troubles de l’éjaculation (trop rapide, retardée voire absente ?) ;
  • douleurs lors des rapports (pendant l’érection, l’éjaculation ?) ;
  • anomalies morphologiques ressenties par le patient (dysmorphophobie) ou réelles (petite verge, déformation, asymétrie des corps caverneux ou maladie de La Peyronie, à vérifier lors de l’examen clinique).
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11
Q

Bilan biologique devant un trouble de l’érection =

A
  • Glycémie à jeun avec Hbglycosylée
  • Bilan lipidique si pas effectué dans les 12 mois précédents
  • NFS, iono, créat
  • Bilan hépatique si pas effectué dans les 5 ans précedents
  • Recherche de déficit androgénique si FdR ou signes cliniques evocateurs => par dosage de la testostérone totale
  • TR systématique après 50ans

+ Selon le contexte : Recherche Endocrinopathie par dosage prolactine, hormones thyroïdiennes

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12
Q

Test pharmacologique (principe et résultats) =

A

Injection intracaverneuse de 5 à 20 ug de prostaglandine E1 ou d’inhibiteur de la phosphosdiestérase 5 (puissant agents érectiles) PO :

  • Si erection = cause neurologique et/ou psychogène
  • Si absence d’érection = cause vasculaires ou tissulaires => mauvais pronostic
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13
Q

Dans le trouble érectile on peut mettre en place une thérapeutique avant d’avoir l’étiologie =

A

Vrai, la mise en évidence d’une étiologie n’est pas obligatoire pour mettre en oeuvre une stratégie thérapeutique symptomatique du trouble érectile.

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14
Q

Etiologies des dysfontions érectiles =

A

tableau 9.1 page 118

+ Causes psychogènes

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15
Q

Les androgènes jouent plus sur la libido ou l’activité sexuelle =

A

Sur la libido

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16
Q

Causes de dysfonctioin érectile où le ttt étiologique est possible :

A
  • des troubles psychogènes purs (psychothérapie individuelle ou de couple, psychotropes) ;
  • d’une étiologie chirurgicalement curable (pathologie artérielle traumatique) ;
  • d’une cause endocrinienne.

=> Le plus souvent, le trouble de l’érection résulte de facteurs multiples et associés, justifiant leur prise en charge spécifique et préalable à toute introduction thérapeutique (modification d’un traitement antihypertenseur, optimisation glycémique, arrêt du tabac, prise en charge psycho-sexologique, etc.).

17
Q

Prise en charge d’une dysfonction érectile due à un trouble endocrinien : (2)

+ CI

A

- Un hypogonadisme biologiquement prouvé (baisse de la libido associée au trouble de l’érection et à une testostéronémie basse androgènes administrés par voie intramusculaire ou transdermique.

=> Le traitement androgénique est contre-indiqué en cas de nodule prostatique palpable, de PSA > 3 ng/ml ou de signes compressifs urologiques, et sa mise en place nécessitera une surveillance clinique régulière du volume prostatique et des PSA.

+ Une surveillance du bilan hépatique et de l’hématocrite devra aussi être réalisée.

  • L’hypogonadisme secondaire à une hyperprolactinémie sera corrigé le plus souvent grâce au traitement par agoniste dopaminergique (bromocriptine, quinagolide, cabergoline).
18
Q

Traitements aspécifique d’un trouble de l’érection :

+ voie d’administration

+ EI

A

- 1er intention = traitement oral par les inhibiteurs des phosphodiestérases de type 5 (IPDE5).

=>Bloque la dégradation enzymatique du GMPc dans les corps caverneux et induisent une relaxation des fibres musculaires lisses et une vasodilatation pénienne.

=> l’usage d’un dérivé nitré par un patient porteur d’un trouble de l’érection contre-indique formellement les IPDE5 (risque d’hypotension artérielle majeure).

- 2eme intention : Les drogues vasoactives, administrées par voie intracaverneuse

- Derniere intention : prothèses péniennes

=> Tableau 2

19
Q

principales causes endocriniennes d’un trouble de l’érection : (2)

A
  • Diabète sucré => Tous trouble de l’érection apres 40 ans justifie le dépistage du diabéte par un test de glycémie à jeun.
  • Hypogonadisme : rechercher systématiquement
20
Q

3 type de troubles de l’exitation chez la femme =

A
  • Troubles subjectifs = absence ou diminution du plaisir alaors que la lubrification et la vasodilatation sont normales
  • Troubles objectifs = absence de réponse sexuelle locale (ni lubrification, ni vasodilatation) à un stimulation secuelle alors que la réponse subjective est adaptée
  • Combinaison des deux troubles
21
Q

Définition d l’orgasme chez la femme =

A

Sensation de plaisir intense provoquant un état de conscience modifié, accompagné de contraction de la musculature striée vaginale qui amène à une sensation de bien être.

22
Q

Définition d’un trouble de l’orgasme chez la femme =

A

Malgré une excitation sexuelle importante, il n’y a pas d’orgasme ou un orgasme diminué ou retardé et lorsque ce trouble entraine une souffrance marqué

23
Q

Définition de dyspareunie + 3 types =

A

=> Douleurs lors des rapports sexuels, 3 types :

- Dyspareunie superficielles = Douleurs vulvo-vaginales d’intromission (hespes, fissures vaginales ou anales, carence en oestrogène, vivatrice, malformation)

- Dyspareunie pronfonde = Liées à la présence de la verge (infection, caence en oestrogène, bride hyménée)

- Dyspareunie balistique ou de choc = endométriose, rétroversion utérine, lésion cervicale ou de l’ovaire, prolapsus, sequelle de salpingite

24
Q

Contre-indication d’un traitement par androgène = (3)

A
  • Nodule rpostatique
  • PSA >3ng/m
  • Signes compressifs urologiques
25
Q

Suveillance d’un traitement par androgène = (4)

A
  • Surveillance réguliere du volume prostatique
  • PSA réguliers
  • Bilan hépatique
  • Hémotocrite
26
Q

Mécanisme d’action de la phosphodiestérase de type 5 =

A

Bloque la dégradation du GMPc => relaxation musculaire lisse => vasodilatation penniene

27
Q

Contre-indication de l’IPDE5 =

A
  • Dérivé nitré
  • Accidents vasculaire cardiaque dattant de <3 mois