Valv - Prolapsus valvulaire Flashcards
Quelle est la définition du prolapsus de la valve mitrale sur le plan histologique ?
Sur le plan histologique, le prolapsus de la valve mitrale est défini par une dégénérescence myxoïde et des anomalies des fibres élastiques.
Quelle est la définition du prolapsus de la valve mitrale sur le plan échocardiographique ?
Sur le plan échocardiographique, il est défini par une protrusion d’un ou deux feuillets de la valve mitrale dans l’oreillette gauche en systole, avec coaptation des feuillets en arrière du plan de l’anneau mitral.
Quelles sont les deux formes de prolapsus de la valve mitrale en fonction de l’épaisseur de la valve ?
Les deux formes de prolapsus de la valve mitrale sont la forme classique, lorsque l’épaisseur de la valve mitrale est supérieure à 5 mm, et la forme non classique, lorsque l’épaisseur est inférieure à 5 mm.
Quelles sont les différences entre le prolapsus de la valve mitrale primaire et secondaire ?
Le prolapsus de la valve mitrale secondaire peut être causé par des conditions telles que la maladie de Marfan ou Ehler Danlos, une cardiomyopathie obstructive ou une communication interauriculaire, des complications rhumatismales ou ischémiques. Le prolapsus de la valve mitrale primaire, également appelé maladie de Barlow, est idiopathique et peut être hérité de manière autosomique dominante à caractère variable.
Comment distingue-t-on le prolapsus de la valve mitrale de la ballonisation de la valve mitrale ?
Le prolapsus de la valve mitrale se caractérise par un point de coaptation des deux valves en arrière de l’anneau mitral dans l’oreillette gauche, et il est accompagné d’une fuite mitrale. La ballonisation de la valve mitrale, en revanche, se manifeste par un excès de tissu valvulaire qui dépasse le plan de l’anneau mitral, mais le point de coaptation des deux valves est situé au niveau de l’anneau.
Quelle est la prévalence du prolapsus de la valve mitrale dans la population ?
La prévalence actuelle du prolapsus de la valve mitrale est estimée à 1 à 2% de la population.
Quelle est la structure anatomique de la valve mitrale ?
La valve mitrale est constituée d’un anneau, de deux valves (antérieure/septale/GVM et postérieure/murale/PVM), de l’appareil sous-valvulaire comprenant deux muscles papillaires (antéro-latéral/postéro-médian) et deux groupes de cordages (marginaux et basaux). La valve mitrale postérieure est segmentée en trois parties: P1 (partie externe), P2 (feuillet médian) et P3 (partie interne), qui font face aux segments correspondants de l’anneau mitral.
Quelles sont les particularités cliniques du prolapsus valvulaire mitral ?
-Le PVM a certaines particularités :
* Prédominance féminine
* IMC souvent bas
* TA basse
-A l’auscultation :
* En décubitus dorsal : Click non éjectionnel, méso/télésystolique, suivi d’un souffle télésystolique
* Lors de l’accroupissement, le click et le souffle devient plus retardé par augmentation du volume VG
* Lors du lever, le click et le souffle deviennent plus précoces par réduction volume VG
Quelles sont les informations fournies par la radiographie thoracique dans le cadre du prolapsus mitral ?
La radiographie thoracique peut montrer une cardiomégalie en cas d’insuffisance mitrale importante, sinon le cœur peut apparaître de taille normale. Des anomalies morphologiques du rachis ou du sternum peuvent également être observées.
Quels sont les résultats typiques de l’ECG dans le cas d’un prolapsus mitral ?
L’ECG est souvent normal, mais il peut présenter des signes tels que l’hypertrophie auriculaire gauche (HAG), l’hypertrophie ventriculaire droite (HVD), l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) ou des troubles de rythme (TRSV ou TRV). Des ondes T négatives et des modifications du segment ST en inférieur ou dans les dérivations latérales peuvent également être présentes, probablement en relation avec une ischémie du muscle papillaire du pilier postérieur.
Quel est l’objectif de l’Holter ECG dans le contexte du prolapsus mitral ?
L’Holter ECG est utilisé pour rechercher les troubles de rythmes paroxystiques,
Quels sont les critères échographiques pour le diagnostic de prolapsus mitral classique (maladie de Barlow) ?
Profusion systolique d’une ou des deux valves mitrales dans l’oreillette gauche, en arrière du plan de l’anneau mitral.
Recul systolique du point de coaptation des valves mitrales de plus de 2 mm au-dessous du plan de l’anneau mitral. La coaptation valvulaire est toujours conservée.
Épaississement anormal de la valve mitrale avec une épaisseur valvulaire maximale d’au moins 5 mm.
Pour établir le diagnostic, l’échographie en coupe PSG ou apicale 3C
Quels sont les éléments à rechercher en mode 2D ?
Il est également important de rechercher les éléments suivants :
Rupture de cordages.
Calcification des valves.
Épaississement des feuillets mitraux.
Dilatation de l’anneau : un rapport anneau mitral/longueur de la GVM supérieur à 1,35 peut être indicatif.
Quels sont les critères d’une rupture de cordage ?
Absence de coaptation des valves mitrales en systole.
Éversion systolique dans l’oreillette gauche de l’extrémité libre de la valve dont les cordages sont rompus.
Comment se fait l’évaluation de la fuite mitrale en mode doppler en mode PISA ?
Pour évaluer une fuite centrale, utilisez la formule SOR = 2nr² x Va / Vmax, où r est le rayon de PISA et Va est généralement entre 35 et 40 cm/s.
Si la fuite est excentrée, notez que l’hémisphère de la zone de convergence peut être tronqué, ce qui peut surestimer la fuite. Utilisez la correction angulaire avec la formule SOR = 2ru² x Va x a / 180, où a est l’angle de la zone de convergence.
Pour déterminer la direction du jet en cas de prolapsus de la valve mitrale, observez s’il est excentré vers le plancher de l’oreillette gauche (PSGA) ou vers la paroi latérale (4C) pour la GVM, et s’il est excentré vers le toit de l’oreillette gauche (PSGA) ou vers le septum interventriculaire (4C) pour la PVM.
En cas de prolapsus complexe avec plusieurs fuites, vous pouvez utiliser une zone de convergence unique fictive avec un rayon R = V rl+r² (d et r² étant les rayons des deux fuites).
Pendant la systole, la zone de convergence peut augmenter en taille, ce qui rend le choix du rayon R problématique. Dans ce cas, il peut être nécessaire d’utiliser une autre méthode pour évaluer la fuite.