med22 Flashcards

0
Q

PEC d’une menace d’accouchement prématuré

A

hospit (centre adapté au terme), urgence thérap
repos, AT
tocolyse au minimum 48h en dehors de CI (chorioamniotie, pathologie rendant périlleuse la suite de la grossesse)

molécules utilisables :
1e intention : inhib calcique (nifédipine PO, nicardipine IV)
B2 mimétiques en IV (CI : grossesse gémellaire, atcd cardio, diabète gesta a éviter ES : tremblements, palpitations, sueurs, agitations, flush facial, nausées, vomissements bilan préthérap : ECG, kéliémie, glycémie)
antagonistes de l’ocytocine IV

pas de tocolyse après 34SA
CTC prénatale de maturation (2inj IM à 24h d’intervalle de bétaméthasone)
ttt etio

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1
Q

etio et FDR de menace d’accouchement prémat (tout en même temps)

A
maternelles :
ATCD d'accouchemet prémat
ages extrêmes
longs trajets quotidiens
travail difficile
mère célibataire
bas NSE
tabac
générales :
infection ou fièvre
anémie maternelle
diabète gesta (infection, macrosomie, hydramnios)
trauma abdo

locales :
malformations utérines, utérus distilbene
béance cervico-isthmique
fibrome endo-cavitaire volumineux

foetales :
grossesse multiple
hydramnios
chorioamniotite
RPM
anomalie placentaire (PP, décollement)
métrorragies du 2e et 3e T

idiopathique dans 40% des cas

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2
Q

def RPM

A

rupture des membranes survenant avant début du travail

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3
Q

etiologies de RPM

A
infection
PP
hydramnios
béance cervicale
amniocentèse tardive
trauma abdo
idiopathique
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4
Q

complications RPM

A

infection de l’oeuf par voie vaginale ascendante
chorioamniotite
infections périnatales
premat
décollement placentaire
si oligoamnios sévère avec RPM précoce : hypoplasie pulmonaire, déformation membres et face

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5
Q

comment faire diag de RPM (clinique et PC)

A

ecoulement de liquide retrouvé à l’interro et au spéculum
test à la diamine oxydase positif (amnicator, promtest)
eviter TV pour limiter risque infectieux
recherche chorioamniotite

PC :
NFSP, CRP
bilan preop
PV
ECBU
HC
monitoring
echo avec mesure quantité de liquide, manning, estimation poids foetal
echo du col si MAP
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6
Q

PEC d’une RPM

A

avant 34SA :
hospit, repos, transfert materno-foetal adapté
ATB courte durée par amox 7-14j
CTC maturative
surveillance quotidienne clinique et PC
puis :
si chorioamniotite :
extraction foetale en urgence par césarienne
si pas d’infection :
expectative pour certains
extraction foetale après 48h pour d’autres
plus RPM précoce, plus on fera expectative

après 34SA :
proposer naissance rapide, maturation pour déclenchement du travail après 12 ou 24h de rupture plus précocément si PV positif

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7
Q

RCIU : def

A

biométries foetales inf 10e percentile

sévère si inf 3e percentile

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8
Q

causes de RCIU harmonieux

A

anomalies chromosomiques

causes infectieuses

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9
Q

bilan etio d’un RCIU

A
interro
taille des parents
exam clinique complet
sérologies TORSCH
bilan HTA
bilan immuno selon contexte
doppler des artères utérines

foetale :
echo obs avec doppler ombilical et cérébral
amnocentèse après consult DAN (caryotype foetal, bilan infectieux)
IRM cérébrale à 32 SA pour certains

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10
Q

complications d’un RCIU

A
augmentation morbi-mortalité
hypoglycémie
hypocalcémie
hypothermie
polyglob
thrombopénie
désordre HE
asphyxie périnatale
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11
Q

def asthme du nourrisson

A

au moins 3 épisodes de bronchiolites avant 36 mois

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12
Q

Radio d’une fracture en motte de beurre

A

image linéaire condensée

soufflure de la corticale

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13
Q

PEC d’une fracture en motte de beurre

A

ttt ortho pdt 3S par attelle platrée
ttt sp : antalgiques simples
réassurance parentale
education thérap, surveillance d’un malade sous platre

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14
Q

complication secondaire particulière d’une fracture épiphysaire chez l’enfant

A

epiphysiodèse post-traumatique :
fusion prématurée des cartilages de croissance avec arrêt de la croissance
si partiel : risque de désaxation progresive du segment de membre
si complet : risque d’inégalité de longueur des membres

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15
Q

fracture en bois vers : def

A

fracture diaphysaire d’une seule corticale avec réaction périostée en regard

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16
Q

classification des fractures épiphysaires de l’enfant et leur type de ttt respectif

A

salter et harris :
1 : décollement épiphysaire pur et complet sans fracture, déplacé ou non
2 : décollement épiphysaire partiel et fracture métaphysaire
3 : décollement épiphysaire partiel et fracture trans épiphysaire (=articulaire)
4 : fracture trans épiphyso-métaphysaire sans décollement épiphysaire
5 : écrasement du cartilage de croissance

1 : orthopédique
2 : orthopédique, chir si instable après réduction
3, 4 : chir
5 : ttt des complications seulement

ttt ortho :immobilisation platrée 5S

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17
Q

fracture spécifique de l’enfant métaphysaire

A

en motte de beurre

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18
Q

fracture spécifique de l’enfant diaphysaire

A

incurvation ou déformation plastique ou élastique
fracture en bois vert
fracture en cheveux

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19
Q

bilan PC devant suspicion fracture de l’ESF

A

en urgence
Rx bassin F
Rx hanche atteinte F et P (chir d’Arcelin)
Rx thorax F (bilan preop)

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20
Q

PEC aux urgences d’une fracture de l’ESF

A

hospit, urgence en ortho
MEC : a jeun, VVP, bilan préop, allitement strict
ttt sp : antalgiques
mise en traction en suspension du membre si Garden 3 ou 4

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21
Q

ttt spécifiques et indications d’une fracture cervicale vraie

A

selon Garden

age inf 60 ans :
I et II : ostéosynthèse
III et IV : ostéosynthèse

age sup 75 ans :
I et II : ostéosynthese ou ttt fonctionnel (garden I) selon les équipes
III et IV : arthroplastie (prothèse intermédiaire ou cervico-céphalique)

entre 60 et 75 ans :
I et II : ostéosynthèse
III et IV : prothèse totale, intermédiaire ou ostéosynthèse

kiné précoce, active et prolongée
HBPM recommandée 45j
radio de controle à 48h de la chir

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22
Q

FDR de GCAO

A
HTO
ATCD fam
age sup 40ans
diabète
CTC
ethnie noire
myopie forte
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23
Q

physiopath GCAO

A

nevrite optique chronique et progressive secondaire à la compression de la tête du NO par l’HTO et hypoperfusion de la papille par insuffisance circulatoire au niveau de la tête du NO
l’HTO est secondaire à la dégénerescence du trabéculum

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24
Q

bilan PC devant GCAO : que retrouve t on

A
champ visuel statique : 
scotome arciforme de Bjerrum
ressaut nasal
scotome para-central
jusqu'à champ visuel tubulaire
normal n'élimine pas le diag

OCT :
mesure de l’épaisseur des fibres nerveuses optiques au niveau de la papille (permet diag précoce)

pachymétrie : mesure de l’épaisseur cornéenne
permet d’interpréter plus précisement le TO

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25
Q

PEC d’un GCAO avec escalade thérapeutique et surveillance

A

ttt med : hypotonisant
aux 2 yeux à vie
local en monothérapie en 1ere intention (BB ou prostaglandines)

ttt etio : equilibre glycémique et de la TA

surveillance régulière par 3-6 mois à vie:
efficacité : TO, FO, périmétrie(par 6mois-1an)
tolérance et observance

escalade :
local monothérapie
local bithérapie
local trithérapie
ajouter acétazolamide voie générale en attendant la chir

collyres dispo : BB (attention asthme), prostaglandines, agonistes alpha2 adrénergiques, inhib de l’anhydrase carbonique (attention allergie sulfamides), parasympathomimétique (pilocarpine quasiment abandonné)

ttt laser par trabéculoplastie (photocoag de l’angle irido-cornéen

ttt chir :
trabeculectomie et iridectomie périphérique
sclérotomie profonde non perforante

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26
Q

clinique d’un GCAO

A

longtemps asp

altération du champ visuel
stade évolué : champ visuel tubulaire en canon de fusil, BAV, cécité irréversible

oeil blanc et indolore
LAF : normale
gonioscopie : angle ouvert
TO sup 21mmHg (à confronter à la mesure de l’épaisseur cornéenne à la pachymétrie)

FO : excavation papillaire
cup sur disc sup 0,3 (anormal) ou sup 0,6 (franchement pathologique)
encoche d’un bord papillaire
rejet nasal des vaisseaux émergeants de la papille
hémorragies superficielles secondaires à des poussées d’HTO

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27
Q

formes spécifiques de glaucome chronique

A

glaucome à pression normale : cornée fine, BB

glaucome pseudo-exfoliatif : synthèse de matériel exfoliatif par l’iris et l’uvée qui obstrue le trabéculum

glaucome pigmentaire : frottement de l’épithélium pigmentaire de l’iris contre le cristallin qui provoque un sd de dispersion pigmentaire dans le segment antérieur
glaucome cortisonique

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28
Q

med possibles du GCAO et leur effet

A

diminuent sécrétion de l’humeur aqueuse :
BB
inhibiteur de l’anhydrase carbonique
agonistes alpha2-adrénergiques

augmentent l’écoulement de l’humeur aqueuse :
analogues de la prostaglandine
agonistes alpha2-adrénergiques
parasympatomimétiques

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29
Q

ES des analogues de la prostaglandine en collyre

A

hyperpigentation de l’iris et des cils
rougeur oculaire
sensation de CE

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30
Q

ES de la pilocarpine

A
allergie
myosis
tb accomodation
sueurs
bradycardie
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31
Q

CI de l’inhibiteur de l’anhydrase carbonique

A
atcd lithiases urinaires
insuffisance hépatique
insuffisance rénale
GG
allergie aux sulfamides
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32
Q

physiopath du goitre

A

croissance de la thyroide sous dépendance de la TSH et d’autres facteurs de croissance

en cas de carence iodée :
diminution prévisible du taux d’hormones thyroidiennes
augmentation de la sensibilité de la thyroide à la TSH
et donc croissance de la thyroide qui augmente de volume

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33
Q

examen clinique devant un goitre

A

interro :
ATCD perso et fam de pathologie thyroidienne
carence d’apport en iode
recherche de facteurs favorisants : oestrogènes, GG
tabac
sg d’hyper et d’hypothyroidie
sg de goitre compressif : dyspnée, dysphonie, dysphagie, sd cave sup, manoeuvre de Pemberton pour démasque gêne au retour veineux

EP :
mesure du goitre
repérer les nodules eventuels
caractère mobile à la déglutition
schéma daté signé
recherche d'ADP cervicales
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34
Q

bilan PC devant un goitre

A

echo thyroidienne (confirmation si sup 18mL chez la femme, 20mL chez l’homme)

TSH en 1ere intention, T4l
Ac anti TPO, TRAK, anti TG
scinti thyroidienne si TSH basse (recherche de nodules fonctionnels)
calcitonine : seulement dans contexte évocateur de CMT ou avant une intervention sur la thyroidie

exploration d’un goitre plongeant : Rx thorax ou TDM IRM cervicale sans inj

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35
Q

PEC d’un goitre non compliqué

A
ambulatoire
inhibition de la croissance thyroidienne par :
  freinateurs de la TSH (LT4)
  ou iodure de potassium
  ou association des deux

éducation de la patiente : observance du ttt

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36
Q

principale complication d’un goitre et comment confirmer (détailler)

A

goitre plongeant compressif

Rx thorax : elargissement médiastin antérieur, déviation trachéale, réduction du calibre trachéal

TDM cervicothoracique non inj ou IRM : visualisation du goitre et de ses limites, visualisation des organes de voisinage, calibre trachéal

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37
Q

PEC d’un goitre compressif

A

ttt radical par :
thyroidectomie
IRA thérapie à l’iode 131

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38
Q

physiopath hémochromatose

A

surcharge en fer de l’organisme par augmentation des transporteurs du fer (DMT1 et ferroportine), entrainant une augmentation de l’absorption et une diminution de l’excrétion entérocytaire du fer
hepcidine effondrée : augmentation de l’absorption du fer car elle a pour fonction d’inhiber la ferroportine

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39
Q

comment confirmer diag d’hémochromatose

A

dépistage génétique après info éclairée du patient et consentement écrit
recherche de la mutation C282Y ou H63D du gène HFE1 à l’état homozygote

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40
Q

principales complications de l’hémochromatose et comment les rechercher

A
hépato : cirrhose, CCH
  transaminases, echo hépatique
  éval co-morbidités : VHB, VHC, EAL
cardio : CMD avec risque IC, ACFA
  ETT, ECG
endoc :
  diabète : GAJ
  hypogonadisme : impuissance, amenorrhée, perte libido, ostéoporose, atrophie testiculaire
    testostéronémie, LH, FSH
    DMO si autres FDR
CCA
mélanodermie
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41
Q

PEC d’une hémochromatose avec surveillance

A

PEC pluridisciplinaire, ambu

stade 0 : surveillance par 3ans
stade 1 : surveillance par an
ttt spé : stades 2, 3, 4
déplétion par saignées à vie
phase d’induction : saignées par S jusqu’à ferritine inf 50
phase d’entretien : saignées par 2-4mois objectif ferritine inf 50

education patient :
RHD
arrêt total et définitif de l'alcool
arrêt tabac et aide au sevrage
hépatoproctection
eviction apports en vit C
vaccin VHB

PEC psychosociale :
PTS
100% ALD

controle mensuel de la ferritine puis par 2 saignées quand inf 300
controle Hb 8j avant chaque saignée
recherche de CI à la saignée : hypoTA, bradycardie, tachycardie, anémie inf 11g, thombocytose majeure
surveillance complications

42
Q

CAT vis-à-vis de famille d’un patient ayant une hémochromatose

A

info patient :
maladie génétique à transmission autosomique récessive
inciter à informer lui-même son entourage

dépistage chez les apparentés majeurs par test génétique, ferritinémie, CST

pas de dépistage chez les mineurs

43
Q

bilan PC devant hémorragie génitale sans orientation diag

A

BHCG
NFS, bilan martial
hémostase (et dosage du willebrand si anomalies)
TSH, T3, T4
bilan hormonal si irrégularité menstruelle associée
FCU

imagerie :
echo pelvienne en 1ere intention
exploration endocavitaire par hystéroscopie ou hystérosonographie en 2e intention

44
Q

ttt de 1ere intention de métrorragies idiopathiques

A
DIU au levonorgestrel
acide tranexamique
progestatifs
AINS
chez femme avec désir de grossesse : OP possibles
45
Q

sg clinique évocateur d’un anévrysme de la terminaison carotidienne

A

atteinte du III intrinsèque et extrinsèque par compression

46
Q

diag PC d’une hémorragie méningée

A

scan cérébral sans injection en urgence

si normal : PL
en l’absence de CI
liquide hypertendu, hémorragique uniformément dans 3 tubes successifs, incoagulable, surnageant xanthochromique, présence de pigments biliaires, sidérophages, globules rouges altérés

47
Q

PEC d’une hémorragie méningée

A

urgence thérap
avis neurochir, hospit
MEC : VVP, scope, KTA, repos, a jeun, SNG

artériographie cérébrale des 4 axes vasculaires dans les 48h

ttt de l’anévrisme :
radical dans les 72h :
par voie endovasculaire (coils excluant l’anévrysme)
ou dissection neurochir et pose de clips au collet, nettoyage des citernes de la base du crane

ttt d’une MAV :
radio-embolisation, neurochir, radio-chir stéréotaxique voire abstention

ttt hydrocéphalie : dérivation ventriculaire externe en urgence
ttt hématome intra-parenchymateux si besoin : évacuation neurochir

lutte ACSOS

prévention du spasme artériel par inhib calcique (nimodipine) IVSE puis relais PO 3S
prevention décubitus (pas d’AC)

antalgiques, anti-émétique, anti-épileptique si crise

surveillance : TA, , neuro, doppler transcranien quotidien

48
Q

complications d’une hémorragie méningée

A

immédiates :
hématome intra cranien, AVC hémorragique
inondation ventriculaire

précoces :
  complications métaboliques
  hydrocéphalie aigue
  HTIC, décès
  crise comitiale
  vasospasme artériel, AVC ischémique
  resaignement et AVC hémorragique
  complications générale : tares, tb rythmes,...
tardives :
  resaignement
  epilepsie séquellaire
  séquelles neuro post-AVC
  HPN
49
Q

structure séparant les deux plexus hémorroidaires et intéret des hémorroides

A

ligne pectinée

continence fine

50
Q

classification du prolapsus hémorroidaire

A

I : hémorroides non procidentes, congestives
II : hemorroides procidentes à l’effort spontanément réductibles
III : hémorroides procidentes à l’effort réductibles au doigt
IV : hémorroides procidentes en permanence

51
Q

diag de hernie inguinale chez femme

A

clinique :
tuméfaction au dessus de la ligne de malgaigne (si en dessous crurale)
indolore, impulsive à la toux ou à l’effort
expansive
réductible
palpation des vaisseaux épigastriques en dedans (externe = indirecte) ou en dehors (interne)

52
Q

PEC d’une hernie inguinale étranglée

A

hospit, urgence en chir dig
MEC : jeun, VVP, RHE, réhydratation, SNG

ttt sp : antalgiques

ttt etio chir : laparo sous AG, 1er temps explo, ATBprophylaxie, pas de matériel prothétique
opération de Shouldice : réparation directe par sututre musculoaponévrotique après dissection du sac herniaire, réintégration des organes dans la cavité abdo, vérifier vitalité du grele (résection si nécrose)

prévention décubitus
ttt des FF
surveillance

53
Q

FDR de hernie

A

age, obésité, multiparité
inguinale : hyperpression intra-abdo (dysurie, toux chronique, constipation, station debout prolongée)
ombilicale : cirrhose avec ascite, dialyse péritonéal

54
Q

PEC d’une hernie pariétale et indications

A

controle des FF

ttt chir : laparo ou laparoscopique, dissection du cordon spermatique et du sac herniaire
réintégration du contenu herniaire dans la cavité péritonéale
réfection pariétale avec ou sans tension par mise en place d’un matériel prothétique (Lichtenstein) en conditions d’asepsie stricte et ATBprophylaxie
fermeture

indications : hernie sp, crurale, compliquée, de l’enfant

si hernie ombilicale : pansement compressif lors des ponctions d’ascite, chir seulement si atcd d’étranglement, sans ouverture du sac péritonéal

55
Q

complications chir d’un hernie pariétale

A

per op :
hémorragie
section du canal déférent
plaie nerveuse (nerfs inguinaux) ou viscérale (vessie, grele)

précoces :
hématome
infection
sérome

tardives :
récidive
dl résiduelle
hydrocèle
atrophie testiculaire
occlusion sur bride
56
Q

complications d’une hernie pariétale

A
occlusion intestinale par strangulation
engouement herniaire (étranglement herniaire a minima, urgence chir)
tb cutanés avec risque de rupture ombilicale et infection du liquide d'ascite chez cirrhotique
57
Q

PEC d’une hernie inguinale chez l’enfant

A

chir systématique programmée
résection du canal péritonéo-vaginal
après l’age de 6 mois, consult à 6 mois pour vérifier la viabilité du testicule

58
Q

PEC d’une hernie de l’ovaire

A

ne jamais tenter de réduire (pas de taxis thérap comme l’inguinale)
ttt chir en urgene car risque important d’étranglement

59
Q

etio a évoquer devant hernie de l’ovaire bilat

A

testicule féminisant

60
Q

kyste du cordon : PEC

A

chir après 3 ans si persistance

61
Q

hernie ombilicale de l’enfant : PEC

A

évolution spontanément résolutive vers 3-4ans

chir après l’age de 4ans si préjudice esthétique

62
Q

complications de la radiothérapie externe dans cancer prostate

A
précoce :
  inflammation ano-rectale
  tb mictionnels
tardive :
  rectite radique
  cystite radique
  dysfonction érectile
  incontinence urinaire
  pollakiurie
63
Q

caractéristiques anapath d’un cancer de prostate

A

adénocarcinome (90%) ou carcinome neuro-endocrine (10%)
multifocal (plusieurs petits ilots de cancer)
atteinte de la zone périph

64
Q

TNM cancer de prostate

A

T0 : tumeur primitive non retrouvée
T1 : non palpable (TR normal) ni visible en imagerie
T1a : tumeur occupant moins de 5% du tissu réséqué
T1b : tumeur occupant plus de 5% du tissu réséqué
T1c : tumeur découverte sur une biopsie prostatique réalisée pour PSA anormal
T2 : limitée à la prostate (apex et capsule compris) = TR anormal
T2a : concernant la moitié d’un lobe ou moins
T2b : concernant plus de la moitié d’un lobe
T2c : tumeur concernant les 2 lobes
T3 : extension extra-capsulaire
T3a : extension extra-capsulaire uni ou bilat
T3b : extension aux vésicules séminales
T4 : extension aux organes adjacents (col vésical, sphincter urétral, rectum) ou fixée à la paroi pelvienne

Nx : non évalué
N1 : atteinte gg

M1 : méta
M1a : gg non régionaux
M1b : os
M1c : autres sites avec ou sans atteinte osseuse

65
Q

PSA : interprétation selon valeurs, indications de recontrole

A

si sup 4 : indications à biopsies rectales
si 2,5-4 : refaire à 1 an
si inf 2,5 : refaire à 2 ans
si sup 60ans et PSA inf 1 : pas de nouveaux dosages de PSA

66
Q

modes de révélation d’un cancer prostatique

A

élévation PSA
nodule au TR
copeaux de résection d’une HBP

67
Q

CAT devant biopsies prostatiques normales

A

doser rapport PSA libre sur totale :
si inf 20% : refaire une 2e biopsie
su sup 20% : en faveur d’une HBP, redoser PSA à distance

une augmentation du PSA de plus de 0,75ng par mL par an est en faveur du cancer

68
Q

bilan d’extension d’un cancer de prostate

A

clinique
PSA totale

imagerie :
si d’Amico faible : rien (même si en pratique souvent IRM prostatique)
si d’Amico intermédiaire ou élevé :
scinti osseuse
scan TAP
PET scan à la choline
echo rénale si stade sup T3 : recherche urétéro-hydronéphrose
IRM prostatique endorectale dynamique et diffusion (cancer en hyposignal T2 et prise de contraste)
curage ilio obturateur avec anapath pour stadification précise avant ttt curatif

69
Q

modalités surveillance active dans cancer de prostate avec indications

A

cancer localisé, TR normal, PSA inf 10, 1 à 3 BP positives sur 1mm, gleason inf 7

PSA et TR par 4-6mois
BP par an

70
Q

PEC d’un cancer de prostate sup ou égal T3 (sans modalités)

A

si T3 : curatif
hormonothérapie couplée à la RT
peut se faire en néoadjuvant (hormonothérapie peut se faire en néoadjuvante pour potentialiser effets de la RT)
précédée d’une lymphadénectomie pour vérifier l’absence de gg (palliatif)

si T4, N+ ou M+ :
hormonothérapie
RT si N+

71
Q

modalités d’hormonothérapie dans le cancer de prostate et objectifs

A

castration chir : pulpectomie bilatérale (peu pratiquée)

castration med :
agonistes de la LHRH et anti-androgènes
pour éviter effet flare up : anti androgène 1 mois ou antagoniste LHRH seul

critère d’efficacité :
PSA inf 1ng par mL
testo inf 1ng par mL

si hormonorésistance :
hormonothérapie de 2e ligne
si encore échec chimioT à base de taxanes

72
Q

hémoptysie : 5 principales etio

A
par ordre de fq :
CBP
DDB
TB
EP
aspergillose
73
Q

sd de pancoast tobias

A

sd paranéo d’un CBP primitif

NCB C8-D1
CBH (myosis ptosis enophtalmie homolatéral)
lyse des deux premiers arcs costaux des deux premieres cotes

du à une tumeur de l’apex pulmonaire sup

74
Q

comment affirmer un CBP (détailler les méthodes)

A

histologique

endoscopie bronchique avec biopsie bronchiques et LBA
ponction biopsie transthoracique sous guidage scannographique
ponction trans-muqueuse echo guidée si lésion périph
médiastinoscopie
thoractomie : avec extempo et discuter chir dans le même temps
ponction-biopsie gg si gg périph perçu

75
Q

sg de gravité d’une toxidermie

A
sévérité des sg fonctionnels (prurit, brulures cutanées)
lésion muqueuses
angio-oedème du visage
décollement cutané
nikolsky
tolérance HD
asthme
76
Q

clinique et PC d’un DRESS syndrome

A

rash
ADP
fièvre, AEG

hyperéosinophilie, hyperlymphocytose
cytolyse hépatique

77
Q

CI AINS

A
allegie
ATCD récent ou UGD évolutif
grossesse à partir du 6e mois
IRénale, IH, IC sévère
asthme à l'aspirine et ou croisée aux autres AINS (Widal)
erysipèle, cellulite infectieuse
virose de l'enfant
78
Q

posologie AINS

A

ibuprofène 400 mg par 6h

kétoprofène 200mg par 24h

79
Q

CI aspirine

A
allergie
asthme
IRénale évolutive
maladies hémorragiques
risques hémorragiques (UGD)
grossesse au 3e T
assoc aux AVK
virose de l'enfant
80
Q

ES aspirine

A
allergiques :
  éruption cutanée
  bronchospasme
  choc anaphylactique
tb dig :
  gastralgies
  UGD
  HD
sd hémorragique
surdosage aigu
81
Q

posologie aspirine anti-inflam

A

500mg à 1g par 8h (4h entre 2 prises), max 6g par 24h

82
Q

CI CTC

A

toutes relatives

infection non controlée
UGD évolutif ou compliqué
psoriasis sévère
etats psychotiques graves
diabète déséquilibré
HTA non équilibré
83
Q

éléments de surveillance d’une CTC au long cours

A

clinique :
poids
TA
surveillance cutanée, dig, infectieuse

bio :
mensuelle : NFS, CRP, GAJ, iono
semestrielle : EAL, bilan PC

84
Q

modalités de réalisation d’une infiltration de CTC

A

info du patient sur risques et bénéfices
asepsie
adapter volume injecté à taille de l’articulation
mise en décharge de toute articulation portante pendant 24h
maximum 4 infiltrations par an sur un site donné
si réaction post-infiltrative : analyse bactério du liquide synovial

85
Q

CI DCTC

A

dermatose facial : risque de rosacée ou d’acné cortisonée
lésions infectées : aggravation de poussée d’herpès ou d’impétigo
lésions ulcérées : retard de cicatrisation

86
Q

ES DCTC

A

aggravation des infections cutanées
tb trophiques (atrophie, vergetures, fragilité cutanée)
visage : rosacée, acné cortisonée
siège du nourrisson ou sous les couches : granulome périnéo-fessier
eczéma de contact aux excipients
effet réservoir (accumulation dans couche cornée, relargage progressif
résistance au ttt : tachyphyllaxie
dépendance
passage systémiques et effets généraux

87
Q

physiopath d’une TVP

A

triade de Virchow :
stase sanguine
altération de la paroi vasculaire, lésion pariétale
hypercoagulabilité

88
Q

types d’antidépresseur et nom d’une molécule pour chacun

A
imipraminiques : amytryptiline
ISRS : paroxétine
IRSNa : venlafaxine
IMAO : iproniazide
autres AD : tianeptine
89
Q

surveillance bio de l’efficacité d’un ttt par lithium (modalités)

A

lithémie

à doser 5j après 1ere prise et 12h après dernière prise, jusqu’à ce que soit dans la fourchette thérap ainsi qu’à chaque changement de poso

(pour les formes à libération prolongée : dosage 24h après dernière prise, lithémie entre 0,5 et 0,8)

sera hebdomadaire le 1er mois puis par 2-5mois

à consigner sur carnet de lithémies

doit être de 0,8 à 1,2 si accès maniaque, 0,6 à 0,9 si prévention des rechutes thymiques

90
Q

conséquence du ttt d’une fracture Cauchoix 3 ou 2 sup 6h

A

ttt chir systématique par fixateur externe car risque septique trop important pour matériel endomédullaire et nécessité de soins cutanés importants

91
Q

pseudarthrose aseptique : def

A

absence de consolidation osseuse après un délai sup 2 fois la normale

92
Q

mécanisme lésionnel d’une luxation gléno-humérale antérieure

A

trauma indirect :
chute sur la paume de la main
membre sup en abduction, RE, rétropulsion

93
Q

clinique d’une luxation gléno-humérale antéro-interne

A
inspection :
  face :
    attitude traumatisé du MS
    bras en abduction RE
    saillie de l'acromion (sg de l'épaulette)
    coup de hache externe
    comblement du sillon delto-pectoral
  profil :
    élargissement antéro-post de l'épaule

palpation :
vacuité de la glène
vide sous acromial antérieur
dl au sillon delto-pectoral

mobilisation :
membre en abduction RE irréductibe

recherche de complications

94
Q

complications immédiates d’une luxations gléno-humérale antérieure

A

info du patient de l’existence de telles lésions avant ttt
os : encoche de Malgaigne (éculement du bord antéro inf de la glène), fracture du trochiter, fracture de l’ESH
neuro : neurapraxie du nerf circonflexe, plexus brachial
musculo-tendineuse : rupture de coiffe, rupture du tendon du sus-épineux, luxation du long biceps dans la glène
vasc : vaisseaux axillaires

95
Q

bilan imagerie de la suspicion d’une luxation gléno-humérale antérieure

A

Rx épaule F et profil de Lamy

arthroscanner en 2e intention

96
Q

toxidermie érythémateuse : clinique, PC

A

4 à 14j après

lésions érythémateuses non infiltrées, polymorphisme des lésions
prurit
durée inf à 1S

hypereo

97
Q

toxidermie de type photosensibilité : clinique, med souvent impliqués

A

dans les heures suivant l’expo solaire

photoallergie : eczéma des zones découvertes déclenché par soleil
phototoxicité : super coup de soleil, bulles des mains et des jambes

cyclines, quinolones, amiodarone, phénothiazines

98
Q

erythème pigmenté fixe : clinique

A

inf 48h après

pathognomonique d’une toxidermie
plaques érythémateuses de quelques cm, dl et infiltrées, récidivant toujours au meme site si reprise du med

99
Q

toxidermie pustuleuse : autre nom, clinique, PC

A

pustulose exanthématique aigue généralisée (PEAG)

1 à 4j après

érythème scarlatiniforme précédant eruption pustuleuse
AEG, fièvre, ADP

hyperleuco à PNN

100
Q

DRESS syndrome : clinique, PC

A

2 à 6S après

erythrodermie étendue, infiltrée, prurit
fièvre, polyADP, AEG, atteinte viscérale

hyperéo, cytolyse hépatique, hyperlymphocytose avec sd mononucléosique

101
Q

toxidermie bulleuse : autre nom, types, clinique, PC

A

nécrolyse épidermique toxique cutanée

stevens-johnson (inf 10% surface cutanée)
Lyell (sup 10%)

1 à 3S après

éruption érythémateuse
bulles cutanées et érosions muqueuses
nikolsky positif
fièvre, polyADP, AEG

PC : biopsie cutanée : nécrolyse épidermique sur toute la hauteur avec respect du derme, IFD neg

102
Q

complications d’une toxidermie bulleuse

A
cutanées : 
  hypothermie
  surinfection
  THE
  complication decub
muqueuses :
  dig (HD, malabsorption)
  respi (SDRA, DRA, surinfection)
  oculaire (kératite, risque de cécité)
  génitale (sténose du méat)
20% décès