med22 Flashcards
PEC d’une menace d’accouchement prématuré
hospit (centre adapté au terme), urgence thérap
repos, AT
tocolyse au minimum 48h en dehors de CI (chorioamniotie, pathologie rendant périlleuse la suite de la grossesse)
molécules utilisables :
1e intention : inhib calcique (nifédipine PO, nicardipine IV)
B2 mimétiques en IV (CI : grossesse gémellaire, atcd cardio, diabète gesta a éviter ES : tremblements, palpitations, sueurs, agitations, flush facial, nausées, vomissements bilan préthérap : ECG, kéliémie, glycémie)
antagonistes de l’ocytocine IV
pas de tocolyse après 34SA
CTC prénatale de maturation (2inj IM à 24h d’intervalle de bétaméthasone)
ttt etio
etio et FDR de menace d’accouchement prémat (tout en même temps)
maternelles : ATCD d'accouchemet prémat ages extrêmes longs trajets quotidiens travail difficile mère célibataire bas NSE tabac
générales : infection ou fièvre anémie maternelle diabète gesta (infection, macrosomie, hydramnios) trauma abdo
locales :
malformations utérines, utérus distilbene
béance cervico-isthmique
fibrome endo-cavitaire volumineux
foetales : grossesse multiple hydramnios chorioamniotite RPM anomalie placentaire (PP, décollement) métrorragies du 2e et 3e T
idiopathique dans 40% des cas
def RPM
rupture des membranes survenant avant début du travail
etiologies de RPM
infection PP hydramnios béance cervicale amniocentèse tardive trauma abdo idiopathique
complications RPM
infection de l’oeuf par voie vaginale ascendante
chorioamniotite
infections périnatales
premat
décollement placentaire
si oligoamnios sévère avec RPM précoce : hypoplasie pulmonaire, déformation membres et face
comment faire diag de RPM (clinique et PC)
ecoulement de liquide retrouvé à l’interro et au spéculum
test à la diamine oxydase positif (amnicator, promtest)
eviter TV pour limiter risque infectieux
recherche chorioamniotite
PC : NFSP, CRP bilan preop PV ECBU HC monitoring echo avec mesure quantité de liquide, manning, estimation poids foetal echo du col si MAP
PEC d’une RPM
avant 34SA :
hospit, repos, transfert materno-foetal adapté
ATB courte durée par amox 7-14j
CTC maturative
surveillance quotidienne clinique et PC
puis :
si chorioamniotite :
extraction foetale en urgence par césarienne
si pas d’infection :
expectative pour certains
extraction foetale après 48h pour d’autres
plus RPM précoce, plus on fera expectative
après 34SA :
proposer naissance rapide, maturation pour déclenchement du travail après 12 ou 24h de rupture plus précocément si PV positif
RCIU : def
biométries foetales inf 10e percentile
sévère si inf 3e percentile
causes de RCIU harmonieux
anomalies chromosomiques
causes infectieuses
bilan etio d’un RCIU
interro taille des parents exam clinique complet sérologies TORSCH bilan HTA bilan immuno selon contexte doppler des artères utérines
foetale :
echo obs avec doppler ombilical et cérébral
amnocentèse après consult DAN (caryotype foetal, bilan infectieux)
IRM cérébrale à 32 SA pour certains
complications d’un RCIU
augmentation morbi-mortalité hypoglycémie hypocalcémie hypothermie polyglob thrombopénie désordre HE asphyxie périnatale
def asthme du nourrisson
au moins 3 épisodes de bronchiolites avant 36 mois
Radio d’une fracture en motte de beurre
image linéaire condensée
soufflure de la corticale
PEC d’une fracture en motte de beurre
ttt ortho pdt 3S par attelle platrée
ttt sp : antalgiques simples
réassurance parentale
education thérap, surveillance d’un malade sous platre
complication secondaire particulière d’une fracture épiphysaire chez l’enfant
epiphysiodèse post-traumatique :
fusion prématurée des cartilages de croissance avec arrêt de la croissance
si partiel : risque de désaxation progresive du segment de membre
si complet : risque d’inégalité de longueur des membres
fracture en bois vers : def
fracture diaphysaire d’une seule corticale avec réaction périostée en regard
classification des fractures épiphysaires de l’enfant et leur type de ttt respectif
salter et harris :
1 : décollement épiphysaire pur et complet sans fracture, déplacé ou non
2 : décollement épiphysaire partiel et fracture métaphysaire
3 : décollement épiphysaire partiel et fracture trans épiphysaire (=articulaire)
4 : fracture trans épiphyso-métaphysaire sans décollement épiphysaire
5 : écrasement du cartilage de croissance
1 : orthopédique
2 : orthopédique, chir si instable après réduction
3, 4 : chir
5 : ttt des complications seulement
ttt ortho :immobilisation platrée 5S
fracture spécifique de l’enfant métaphysaire
en motte de beurre
fracture spécifique de l’enfant diaphysaire
incurvation ou déformation plastique ou élastique
fracture en bois vert
fracture en cheveux
bilan PC devant suspicion fracture de l’ESF
en urgence
Rx bassin F
Rx hanche atteinte F et P (chir d’Arcelin)
Rx thorax F (bilan preop)
PEC aux urgences d’une fracture de l’ESF
hospit, urgence en ortho
MEC : a jeun, VVP, bilan préop, allitement strict
ttt sp : antalgiques
mise en traction en suspension du membre si Garden 3 ou 4
ttt spécifiques et indications d’une fracture cervicale vraie
selon Garden
age inf 60 ans :
I et II : ostéosynthèse
III et IV : ostéosynthèse
age sup 75 ans :
I et II : ostéosynthese ou ttt fonctionnel (garden I) selon les équipes
III et IV : arthroplastie (prothèse intermédiaire ou cervico-céphalique)
entre 60 et 75 ans :
I et II : ostéosynthèse
III et IV : prothèse totale, intermédiaire ou ostéosynthèse
kiné précoce, active et prolongée
HBPM recommandée 45j
radio de controle à 48h de la chir
FDR de GCAO
HTO ATCD fam age sup 40ans diabète CTC ethnie noire myopie forte
physiopath GCAO
nevrite optique chronique et progressive secondaire à la compression de la tête du NO par l’HTO et hypoperfusion de la papille par insuffisance circulatoire au niveau de la tête du NO
l’HTO est secondaire à la dégénerescence du trabéculum
bilan PC devant GCAO : que retrouve t on
champ visuel statique : scotome arciforme de Bjerrum ressaut nasal scotome para-central jusqu'à champ visuel tubulaire normal n'élimine pas le diag
OCT :
mesure de l’épaisseur des fibres nerveuses optiques au niveau de la papille (permet diag précoce)
pachymétrie : mesure de l’épaisseur cornéenne
permet d’interpréter plus précisement le TO
PEC d’un GCAO avec escalade thérapeutique et surveillance
ttt med : hypotonisant
aux 2 yeux à vie
local en monothérapie en 1ere intention (BB ou prostaglandines)
ttt etio : equilibre glycémique et de la TA
surveillance régulière par 3-6 mois à vie:
efficacité : TO, FO, périmétrie(par 6mois-1an)
tolérance et observance
escalade : local monothérapie local bithérapie local trithérapie ajouter acétazolamide voie générale en attendant la chir
collyres dispo : BB (attention asthme), prostaglandines, agonistes alpha2 adrénergiques, inhib de l’anhydrase carbonique (attention allergie sulfamides), parasympathomimétique (pilocarpine quasiment abandonné)
ttt laser par trabéculoplastie (photocoag de l’angle irido-cornéen
ttt chir :
trabeculectomie et iridectomie périphérique
sclérotomie profonde non perforante
clinique d’un GCAO
longtemps asp
altération du champ visuel
stade évolué : champ visuel tubulaire en canon de fusil, BAV, cécité irréversible
oeil blanc et indolore
LAF : normale
gonioscopie : angle ouvert
TO sup 21mmHg (à confronter à la mesure de l’épaisseur cornéenne à la pachymétrie)
FO : excavation papillaire
cup sur disc sup 0,3 (anormal) ou sup 0,6 (franchement pathologique)
encoche d’un bord papillaire
rejet nasal des vaisseaux émergeants de la papille
hémorragies superficielles secondaires à des poussées d’HTO
formes spécifiques de glaucome chronique
glaucome à pression normale : cornée fine, BB
glaucome pseudo-exfoliatif : synthèse de matériel exfoliatif par l’iris et l’uvée qui obstrue le trabéculum
glaucome pigmentaire : frottement de l’épithélium pigmentaire de l’iris contre le cristallin qui provoque un sd de dispersion pigmentaire dans le segment antérieur
glaucome cortisonique
med possibles du GCAO et leur effet
diminuent sécrétion de l’humeur aqueuse :
BB
inhibiteur de l’anhydrase carbonique
agonistes alpha2-adrénergiques
augmentent l’écoulement de l’humeur aqueuse :
analogues de la prostaglandine
agonistes alpha2-adrénergiques
parasympatomimétiques
ES des analogues de la prostaglandine en collyre
hyperpigentation de l’iris et des cils
rougeur oculaire
sensation de CE
ES de la pilocarpine
allergie myosis tb accomodation sueurs bradycardie
CI de l’inhibiteur de l’anhydrase carbonique
atcd lithiases urinaires insuffisance hépatique insuffisance rénale GG allergie aux sulfamides
physiopath du goitre
croissance de la thyroide sous dépendance de la TSH et d’autres facteurs de croissance
en cas de carence iodée :
diminution prévisible du taux d’hormones thyroidiennes
augmentation de la sensibilité de la thyroide à la TSH
et donc croissance de la thyroide qui augmente de volume
examen clinique devant un goitre
interro :
ATCD perso et fam de pathologie thyroidienne
carence d’apport en iode
recherche de facteurs favorisants : oestrogènes, GG
tabac
sg d’hyper et d’hypothyroidie
sg de goitre compressif : dyspnée, dysphonie, dysphagie, sd cave sup, manoeuvre de Pemberton pour démasque gêne au retour veineux
EP : mesure du goitre repérer les nodules eventuels caractère mobile à la déglutition schéma daté signé recherche d'ADP cervicales
bilan PC devant un goitre
echo thyroidienne (confirmation si sup 18mL chez la femme, 20mL chez l’homme)
TSH en 1ere intention, T4l
Ac anti TPO, TRAK, anti TG
scinti thyroidienne si TSH basse (recherche de nodules fonctionnels)
calcitonine : seulement dans contexte évocateur de CMT ou avant une intervention sur la thyroidie
exploration d’un goitre plongeant : Rx thorax ou TDM IRM cervicale sans inj
PEC d’un goitre non compliqué
ambulatoire inhibition de la croissance thyroidienne par : freinateurs de la TSH (LT4) ou iodure de potassium ou association des deux
éducation de la patiente : observance du ttt
principale complication d’un goitre et comment confirmer (détailler)
goitre plongeant compressif
Rx thorax : elargissement médiastin antérieur, déviation trachéale, réduction du calibre trachéal
TDM cervicothoracique non inj ou IRM : visualisation du goitre et de ses limites, visualisation des organes de voisinage, calibre trachéal
PEC d’un goitre compressif
ttt radical par :
thyroidectomie
IRA thérapie à l’iode 131
physiopath hémochromatose
surcharge en fer de l’organisme par augmentation des transporteurs du fer (DMT1 et ferroportine), entrainant une augmentation de l’absorption et une diminution de l’excrétion entérocytaire du fer
hepcidine effondrée : augmentation de l’absorption du fer car elle a pour fonction d’inhiber la ferroportine
comment confirmer diag d’hémochromatose
dépistage génétique après info éclairée du patient et consentement écrit
recherche de la mutation C282Y ou H63D du gène HFE1 à l’état homozygote
principales complications de l’hémochromatose et comment les rechercher
hépato : cirrhose, CCH transaminases, echo hépatique éval co-morbidités : VHB, VHC, EAL cardio : CMD avec risque IC, ACFA ETT, ECG endoc : diabète : GAJ hypogonadisme : impuissance, amenorrhée, perte libido, ostéoporose, atrophie testiculaire testostéronémie, LH, FSH DMO si autres FDR CCA mélanodermie
PEC d’une hémochromatose avec surveillance
PEC pluridisciplinaire, ambu
stade 0 : surveillance par 3ans
stade 1 : surveillance par an
ttt spé : stades 2, 3, 4
déplétion par saignées à vie
phase d’induction : saignées par S jusqu’à ferritine inf 50
phase d’entretien : saignées par 2-4mois objectif ferritine inf 50
education patient : RHD arrêt total et définitif de l'alcool arrêt tabac et aide au sevrage hépatoproctection eviction apports en vit C vaccin VHB
PEC psychosociale :
PTS
100% ALD
controle mensuel de la ferritine puis par 2 saignées quand inf 300
controle Hb 8j avant chaque saignée
recherche de CI à la saignée : hypoTA, bradycardie, tachycardie, anémie inf 11g, thombocytose majeure
surveillance complications
CAT vis-à-vis de famille d’un patient ayant une hémochromatose
info patient :
maladie génétique à transmission autosomique récessive
inciter à informer lui-même son entourage
dépistage chez les apparentés majeurs par test génétique, ferritinémie, CST
pas de dépistage chez les mineurs
bilan PC devant hémorragie génitale sans orientation diag
BHCG
NFS, bilan martial
hémostase (et dosage du willebrand si anomalies)
TSH, T3, T4
bilan hormonal si irrégularité menstruelle associée
FCU
imagerie :
echo pelvienne en 1ere intention
exploration endocavitaire par hystéroscopie ou hystérosonographie en 2e intention
ttt de 1ere intention de métrorragies idiopathiques
DIU au levonorgestrel acide tranexamique progestatifs AINS chez femme avec désir de grossesse : OP possibles
sg clinique évocateur d’un anévrysme de la terminaison carotidienne
atteinte du III intrinsèque et extrinsèque par compression
diag PC d’une hémorragie méningée
scan cérébral sans injection en urgence
si normal : PL
en l’absence de CI
liquide hypertendu, hémorragique uniformément dans 3 tubes successifs, incoagulable, surnageant xanthochromique, présence de pigments biliaires, sidérophages, globules rouges altérés
PEC d’une hémorragie méningée
urgence thérap
avis neurochir, hospit
MEC : VVP, scope, KTA, repos, a jeun, SNG
artériographie cérébrale des 4 axes vasculaires dans les 48h
ttt de l’anévrisme :
radical dans les 72h :
par voie endovasculaire (coils excluant l’anévrysme)
ou dissection neurochir et pose de clips au collet, nettoyage des citernes de la base du crane
ttt d’une MAV :
radio-embolisation, neurochir, radio-chir stéréotaxique voire abstention
ttt hydrocéphalie : dérivation ventriculaire externe en urgence
ttt hématome intra-parenchymateux si besoin : évacuation neurochir
lutte ACSOS
prévention du spasme artériel par inhib calcique (nimodipine) IVSE puis relais PO 3S
prevention décubitus (pas d’AC)
antalgiques, anti-émétique, anti-épileptique si crise
surveillance : TA, , neuro, doppler transcranien quotidien
complications d’une hémorragie méningée
immédiates :
hématome intra cranien, AVC hémorragique
inondation ventriculaire
précoces : complications métaboliques hydrocéphalie aigue HTIC, décès crise comitiale vasospasme artériel, AVC ischémique resaignement et AVC hémorragique complications générale : tares, tb rythmes,...
tardives : resaignement epilepsie séquellaire séquelles neuro post-AVC HPN
structure séparant les deux plexus hémorroidaires et intéret des hémorroides
ligne pectinée
continence fine
classification du prolapsus hémorroidaire
I : hémorroides non procidentes, congestives
II : hemorroides procidentes à l’effort spontanément réductibles
III : hémorroides procidentes à l’effort réductibles au doigt
IV : hémorroides procidentes en permanence
diag de hernie inguinale chez femme
clinique :
tuméfaction au dessus de la ligne de malgaigne (si en dessous crurale)
indolore, impulsive à la toux ou à l’effort
expansive
réductible
palpation des vaisseaux épigastriques en dedans (externe = indirecte) ou en dehors (interne)
PEC d’une hernie inguinale étranglée
hospit, urgence en chir dig
MEC : jeun, VVP, RHE, réhydratation, SNG
ttt sp : antalgiques
ttt etio chir : laparo sous AG, 1er temps explo, ATBprophylaxie, pas de matériel prothétique
opération de Shouldice : réparation directe par sututre musculoaponévrotique après dissection du sac herniaire, réintégration des organes dans la cavité abdo, vérifier vitalité du grele (résection si nécrose)
prévention décubitus
ttt des FF
surveillance
FDR de hernie
age, obésité, multiparité
inguinale : hyperpression intra-abdo (dysurie, toux chronique, constipation, station debout prolongée)
ombilicale : cirrhose avec ascite, dialyse péritonéal
PEC d’une hernie pariétale et indications
controle des FF
ttt chir : laparo ou laparoscopique, dissection du cordon spermatique et du sac herniaire
réintégration du contenu herniaire dans la cavité péritonéale
réfection pariétale avec ou sans tension par mise en place d’un matériel prothétique (Lichtenstein) en conditions d’asepsie stricte et ATBprophylaxie
fermeture
indications : hernie sp, crurale, compliquée, de l’enfant
si hernie ombilicale : pansement compressif lors des ponctions d’ascite, chir seulement si atcd d’étranglement, sans ouverture du sac péritonéal
complications chir d’un hernie pariétale
per op :
hémorragie
section du canal déférent
plaie nerveuse (nerfs inguinaux) ou viscérale (vessie, grele)
précoces :
hématome
infection
sérome
tardives : récidive dl résiduelle hydrocèle atrophie testiculaire occlusion sur bride
complications d’une hernie pariétale
occlusion intestinale par strangulation engouement herniaire (étranglement herniaire a minima, urgence chir) tb cutanés avec risque de rupture ombilicale et infection du liquide d'ascite chez cirrhotique
PEC d’une hernie inguinale chez l’enfant
chir systématique programmée
résection du canal péritonéo-vaginal
après l’age de 6 mois, consult à 6 mois pour vérifier la viabilité du testicule
PEC d’une hernie de l’ovaire
ne jamais tenter de réduire (pas de taxis thérap comme l’inguinale)
ttt chir en urgene car risque important d’étranglement
etio a évoquer devant hernie de l’ovaire bilat
testicule féminisant
kyste du cordon : PEC
chir après 3 ans si persistance
hernie ombilicale de l’enfant : PEC
évolution spontanément résolutive vers 3-4ans
chir après l’age de 4ans si préjudice esthétique
complications de la radiothérapie externe dans cancer prostate
précoce : inflammation ano-rectale tb mictionnels tardive : rectite radique cystite radique dysfonction érectile incontinence urinaire pollakiurie
caractéristiques anapath d’un cancer de prostate
adénocarcinome (90%) ou carcinome neuro-endocrine (10%)
multifocal (plusieurs petits ilots de cancer)
atteinte de la zone périph
TNM cancer de prostate
T0 : tumeur primitive non retrouvée
T1 : non palpable (TR normal) ni visible en imagerie
T1a : tumeur occupant moins de 5% du tissu réséqué
T1b : tumeur occupant plus de 5% du tissu réséqué
T1c : tumeur découverte sur une biopsie prostatique réalisée pour PSA anormal
T2 : limitée à la prostate (apex et capsule compris) = TR anormal
T2a : concernant la moitié d’un lobe ou moins
T2b : concernant plus de la moitié d’un lobe
T2c : tumeur concernant les 2 lobes
T3 : extension extra-capsulaire
T3a : extension extra-capsulaire uni ou bilat
T3b : extension aux vésicules séminales
T4 : extension aux organes adjacents (col vésical, sphincter urétral, rectum) ou fixée à la paroi pelvienne
Nx : non évalué
N1 : atteinte gg
M1 : méta
M1a : gg non régionaux
M1b : os
M1c : autres sites avec ou sans atteinte osseuse
PSA : interprétation selon valeurs, indications de recontrole
si sup 4 : indications à biopsies rectales
si 2,5-4 : refaire à 1 an
si inf 2,5 : refaire à 2 ans
si sup 60ans et PSA inf 1 : pas de nouveaux dosages de PSA
modes de révélation d’un cancer prostatique
élévation PSA
nodule au TR
copeaux de résection d’une HBP
CAT devant biopsies prostatiques normales
doser rapport PSA libre sur totale :
si inf 20% : refaire une 2e biopsie
su sup 20% : en faveur d’une HBP, redoser PSA à distance
une augmentation du PSA de plus de 0,75ng par mL par an est en faveur du cancer
bilan d’extension d’un cancer de prostate
clinique
PSA totale
imagerie :
si d’Amico faible : rien (même si en pratique souvent IRM prostatique)
si d’Amico intermédiaire ou élevé :
scinti osseuse
scan TAP
PET scan à la choline
echo rénale si stade sup T3 : recherche urétéro-hydronéphrose
IRM prostatique endorectale dynamique et diffusion (cancer en hyposignal T2 et prise de contraste)
curage ilio obturateur avec anapath pour stadification précise avant ttt curatif
modalités surveillance active dans cancer de prostate avec indications
cancer localisé, TR normal, PSA inf 10, 1 à 3 BP positives sur 1mm, gleason inf 7
PSA et TR par 4-6mois
BP par an
PEC d’un cancer de prostate sup ou égal T3 (sans modalités)
si T3 : curatif
hormonothérapie couplée à la RT
peut se faire en néoadjuvant (hormonothérapie peut se faire en néoadjuvante pour potentialiser effets de la RT)
précédée d’une lymphadénectomie pour vérifier l’absence de gg (palliatif)
si T4, N+ ou M+ :
hormonothérapie
RT si N+
modalités d’hormonothérapie dans le cancer de prostate et objectifs
castration chir : pulpectomie bilatérale (peu pratiquée)
castration med :
agonistes de la LHRH et anti-androgènes
pour éviter effet flare up : anti androgène 1 mois ou antagoniste LHRH seul
critère d’efficacité :
PSA inf 1ng par mL
testo inf 1ng par mL
si hormonorésistance :
hormonothérapie de 2e ligne
si encore échec chimioT à base de taxanes
hémoptysie : 5 principales etio
par ordre de fq : CBP DDB TB EP aspergillose
sd de pancoast tobias
sd paranéo d’un CBP primitif
NCB C8-D1
CBH (myosis ptosis enophtalmie homolatéral)
lyse des deux premiers arcs costaux des deux premieres cotes
du à une tumeur de l’apex pulmonaire sup
comment affirmer un CBP (détailler les méthodes)
histologique
endoscopie bronchique avec biopsie bronchiques et LBA
ponction biopsie transthoracique sous guidage scannographique
ponction trans-muqueuse echo guidée si lésion périph
médiastinoscopie
thoractomie : avec extempo et discuter chir dans le même temps
ponction-biopsie gg si gg périph perçu
sg de gravité d’une toxidermie
sévérité des sg fonctionnels (prurit, brulures cutanées) lésion muqueuses angio-oedème du visage décollement cutané nikolsky tolérance HD asthme
clinique et PC d’un DRESS syndrome
rash
ADP
fièvre, AEG
hyperéosinophilie, hyperlymphocytose
cytolyse hépatique
CI AINS
allegie ATCD récent ou UGD évolutif grossesse à partir du 6e mois IRénale, IH, IC sévère asthme à l'aspirine et ou croisée aux autres AINS (Widal) erysipèle, cellulite infectieuse virose de l'enfant
posologie AINS
ibuprofène 400 mg par 6h
kétoprofène 200mg par 24h
CI aspirine
allergie asthme IRénale évolutive maladies hémorragiques risques hémorragiques (UGD) grossesse au 3e T assoc aux AVK virose de l'enfant
ES aspirine
allergiques : éruption cutanée bronchospasme choc anaphylactique tb dig : gastralgies UGD HD sd hémorragique surdosage aigu
posologie aspirine anti-inflam
500mg à 1g par 8h (4h entre 2 prises), max 6g par 24h
CI CTC
toutes relatives
infection non controlée UGD évolutif ou compliqué psoriasis sévère etats psychotiques graves diabète déséquilibré HTA non équilibré
éléments de surveillance d’une CTC au long cours
clinique :
poids
TA
surveillance cutanée, dig, infectieuse
bio :
mensuelle : NFS, CRP, GAJ, iono
semestrielle : EAL, bilan PC
modalités de réalisation d’une infiltration de CTC
info du patient sur risques et bénéfices
asepsie
adapter volume injecté à taille de l’articulation
mise en décharge de toute articulation portante pendant 24h
maximum 4 infiltrations par an sur un site donné
si réaction post-infiltrative : analyse bactério du liquide synovial
CI DCTC
dermatose facial : risque de rosacée ou d’acné cortisonée
lésions infectées : aggravation de poussée d’herpès ou d’impétigo
lésions ulcérées : retard de cicatrisation
ES DCTC
aggravation des infections cutanées
tb trophiques (atrophie, vergetures, fragilité cutanée)
visage : rosacée, acné cortisonée
siège du nourrisson ou sous les couches : granulome périnéo-fessier
eczéma de contact aux excipients
effet réservoir (accumulation dans couche cornée, relargage progressif
résistance au ttt : tachyphyllaxie
dépendance
passage systémiques et effets généraux
physiopath d’une TVP
triade de Virchow :
stase sanguine
altération de la paroi vasculaire, lésion pariétale
hypercoagulabilité
types d’antidépresseur et nom d’une molécule pour chacun
imipraminiques : amytryptiline ISRS : paroxétine IRSNa : venlafaxine IMAO : iproniazide autres AD : tianeptine
surveillance bio de l’efficacité d’un ttt par lithium (modalités)
lithémie
à doser 5j après 1ere prise et 12h après dernière prise, jusqu’à ce que soit dans la fourchette thérap ainsi qu’à chaque changement de poso
(pour les formes à libération prolongée : dosage 24h après dernière prise, lithémie entre 0,5 et 0,8)
sera hebdomadaire le 1er mois puis par 2-5mois
à consigner sur carnet de lithémies
doit être de 0,8 à 1,2 si accès maniaque, 0,6 à 0,9 si prévention des rechutes thymiques
conséquence du ttt d’une fracture Cauchoix 3 ou 2 sup 6h
ttt chir systématique par fixateur externe car risque septique trop important pour matériel endomédullaire et nécessité de soins cutanés importants
pseudarthrose aseptique : def
absence de consolidation osseuse après un délai sup 2 fois la normale
mécanisme lésionnel d’une luxation gléno-humérale antérieure
trauma indirect :
chute sur la paume de la main
membre sup en abduction, RE, rétropulsion
clinique d’une luxation gléno-humérale antéro-interne
inspection : face : attitude traumatisé du MS bras en abduction RE saillie de l'acromion (sg de l'épaulette) coup de hache externe comblement du sillon delto-pectoral profil : élargissement antéro-post de l'épaule
palpation :
vacuité de la glène
vide sous acromial antérieur
dl au sillon delto-pectoral
mobilisation :
membre en abduction RE irréductibe
recherche de complications
complications immédiates d’une luxations gléno-humérale antérieure
info du patient de l’existence de telles lésions avant ttt
os : encoche de Malgaigne (éculement du bord antéro inf de la glène), fracture du trochiter, fracture de l’ESH
neuro : neurapraxie du nerf circonflexe, plexus brachial
musculo-tendineuse : rupture de coiffe, rupture du tendon du sus-épineux, luxation du long biceps dans la glène
vasc : vaisseaux axillaires
bilan imagerie de la suspicion d’une luxation gléno-humérale antérieure
Rx épaule F et profil de Lamy
arthroscanner en 2e intention
toxidermie érythémateuse : clinique, PC
4 à 14j après
lésions érythémateuses non infiltrées, polymorphisme des lésions
prurit
durée inf à 1S
hypereo
toxidermie de type photosensibilité : clinique, med souvent impliqués
dans les heures suivant l’expo solaire
photoallergie : eczéma des zones découvertes déclenché par soleil
phototoxicité : super coup de soleil, bulles des mains et des jambes
cyclines, quinolones, amiodarone, phénothiazines
erythème pigmenté fixe : clinique
inf 48h après
pathognomonique d’une toxidermie
plaques érythémateuses de quelques cm, dl et infiltrées, récidivant toujours au meme site si reprise du med
toxidermie pustuleuse : autre nom, clinique, PC
pustulose exanthématique aigue généralisée (PEAG)
1 à 4j après
érythème scarlatiniforme précédant eruption pustuleuse
AEG, fièvre, ADP
hyperleuco à PNN
DRESS syndrome : clinique, PC
2 à 6S après
erythrodermie étendue, infiltrée, prurit
fièvre, polyADP, AEG, atteinte viscérale
hyperéo, cytolyse hépatique, hyperlymphocytose avec sd mononucléosique
toxidermie bulleuse : autre nom, types, clinique, PC
nécrolyse épidermique toxique cutanée
stevens-johnson (inf 10% surface cutanée)
Lyell (sup 10%)
1 à 3S après
éruption érythémateuse
bulles cutanées et érosions muqueuses
nikolsky positif
fièvre, polyADP, AEG
PC : biopsie cutanée : nécrolyse épidermique sur toute la hauteur avec respect du derme, IFD neg
complications d’une toxidermie bulleuse
cutanées : hypothermie surinfection THE complication decub muqueuses : dig (HD, malabsorption) respi (SDRA, DRA, surinfection) oculaire (kératite, risque de cécité) génitale (sténose du méat) 20% décès