Infections Génitales Et IST Flashcards

1
Q

Différences entre infections génitales et IST complexe

A
  • Infections génitales : symptomatique au niveau génitale, non sexuellement transmissible
  • IST : pas toujours symptomatique au niveau génitale
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Q

Vrai ou Faux :

A) Les IST sont tropicales
B) En cas d’infection d’IST, c’est très souvent la femme qui est asymptomatique et l’homme symptomatique
C) Les IST sont très symptomatiques en général
D) Les infections génitales hautes touchent surtout les femmes âgées

A

A) Faux, cosmopolite
B) Vrai
C) Faux, ils sont généralement asymptomatique ce qui favorise la propagation
D) Faux, surtout les femmes en âge de procréer

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3
Q

Les facteurs de risque d’IST

A
  • Sexe féminin
  • Partenaires multiples
  • Précocité des premiers rapports sexuels
  • 2 premières décennies de la vie sexuelle
  • Antécédents d’IST
  • Séropositivité au VIH
  • Conditions socio-économique défavorable
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4
Q

Signes évocateurs d’IST :

1) Chez l’homme
2) Chez la femme
3) Chez les deux sexes

A

1) écoulement urétral, brulures urétrales, balanites…
2) leucorrhées, prurit, douleur spontanée, cervicites…
3) ulcérations génitales, adénopathies inguinales, anorectites (proctites), végétations vénériennes…

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5
Q

Signes associés aux IST parfois trompeurs :

1) Chez l’homme
2) Chez la femme
3) Chez les deux sexes

A

1) hématospermie, phimosis, complications loco-régionales
2) dyspareunie, œdème vulvaire, complications loco-régionales
3) brulures mictionnelles, dysurie, pollakiurie, leucocyturie, cystite « à urines claires »…

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6
Q

Les bactéries/parasites/virus qu’on retrouve le plus souvent en cas d’IST

A

Bactéries :
* Neisseria gonorrhoeae (Gonocoque)
* Mycoplasma, Ureaplasma
* Chlamydia trachomatis L ou D-K
* Treponema pallidum

Parasites : Trichomonas vaginalis
Virus : VIH, papillomavirus, VHB, Herpès

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7
Q

Quelles pathologies/syndromes/maladies on retrouve en cas d’infection par Neisseria Gonorrhoeae ?

A
  • Urétrite, Cervicite (écoulement)
  • Septicémie, stérilité, conjonctivite chez le Nouveau-Né traité par des collyres à nitrate d’argent
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8
Q

Quelles pathologies/syndromes/maladies on retrouve en cas d’infection par Chlamydia trachomatis ?

A
  • Urétrite, Cervicite (écoulement) : si sérotype D-K
  • Adénite (bubon) : si sérotype L
  • Stérilité, conjonctivite NN, pneumonie NN, Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis

Souvent asymptomatique chez la femme

Complications : locorégionales (prostatites, épididymites), risque de stérilité tubaire, de GEU

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9
Q

Quelles pathologies/syndromes/maladies on retrouve en cas d’infection par Mycoplasma, Ureaplasma ?

A
  • Urétrite, Cervicite (écoulement)
  • Stérilité, risque d’accouchement prématuré
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10
Q

Quelles pathologies/syndromes/maladies on retrouve en cas d’infection par Treponema pallidum ?

A

Ulcération génitale (chancre)

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11
Q

Clinique d’urétrite chez l’homme

A
  • Écoulement blanchâtre/purulent (urétrite gonococcique = aigue symptomatique ++) ou séreux/clair (urétrite non gonococcique = subaiguë)
  • Brûlure urétrale, dysurie, pollakiurie, pas de signes généraux
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12
Q

Que faut-il prélever en cas d’urétrite/cervicite et comment ?

A

1) Prélèvement urétral/écouvillonage de 2-3 tubes (au moins 1 tube pour gonocoque) le matin en introduisant 1cm dans l’urètre. Pour faire un examen direct par GRAM et des cultures gonocoque, mycoplasme, cellulaire pour chlamydia
2) Premier jet d’urine le matin pour rechercher Chlamydia et Gonocoque par PCR

Dans tous les cas, il faut un transport rapide

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13
Q

Signes cliniques d’une orchi-épididymite

A
  • Fièvre progressive ou de début brutal
  • Signes locaux avec douleurs scrotales intenses, induration douloureuse de tout ou à partir de l’épididyme, risque d’évolution vers l’abcédation, ischémie testiculaire, infertilité

● Forme du sujet jeune : origine vénérienne, souvent associée à une urétrite
● Forme du sujet âgé : origine urinaire, agents infectieux issus de la flore digestive, essentiellement entérobactéries

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14
Q

Clinique des cervicites

A
  • Leucorrhée
  • Souvent asymptomatique
  • Complications à long terme : stérilité tubaire, grossesse extra-utérine
  • Absence de fièvre sauf si infection haute
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15
Q

Par rapport au Gonocoque :

1) Transmission
2) Pathogène strict ou opportuniste ?
3) Forme au microscope
4) Durée d’incubation

A

1) Voie sexuelle strictement humain
2) Pathogène strict
3) Diplocoques à Gram négatif
4) courte (< 7 jours)

C’est une bactérie aérobique, exigeante et fragile

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16
Q

TTT du gonocoque

A
  • Ceftriaxone

Si résistance aux β-lactamine :
* Azithromycine
* Gentamycine
* Ciprofloxacine

Contrôle clinique de l’efficacité à J7

AJouter un anti-chlamydia car possibilité de co-infection

17
Q

Par rapport à la Chlamydia :

1) Diagnostic
2) TTT

A

1) Pas de séro, pas de GRAM car intracellulaire, on fait un prélèvement par jet d’urine puis PCR
2) Azithromycine, Doxycycline

Toujours traiter le(s) partenaire(s)

18
Q

Caractéristiques des mycoplasmes

A

Bactéries sans paroi, fragiles, non colorés par la coloration Gram, insensibles aux ß-lactamines (anti-parois) car ceux-ci attaquent la paroi et dont la croissance se fait sur milieux spéciaux

19
Q

Par rapport aux mycoplasmes :

1) Les 3 bactéries ++
2) Habitat
3) Diagnostic
4) TTT

A

1) Mycoplasma genitalium, hominis, urealyticum
2) Muqueuses, tractus génital de patients n’ayant jamais eu de relations sexuelles
3) grattage cellulaire de l’urètre et de l’endocol très compliqué ou urines du 1er jet avec PCR
4) Azithromycine pour M. genitalium

20
Q

Quels types de prélèvement à faire pour diagnostiquer le treponema pallidum (syphilis) ?

A
  • Prélèvemebt de l’ulcération par grattage à la curette, après nettoyage de la lésion à l’eau stérile. ⚠️ Ne pas faire saigner la lésion !. On fait un examen direct au
    microscope à fond noir ou par immunofluorescence. Possible aussi par PCR et GRAM.
  • SÉROLOGIE ++ à faire pour dépister une syphilis
21
Q

Quel prélèvement faire pour diagnostiquer la chlamydia trachomatis sérotype L ?

A

Ponction du ganglion atteint par PCR et examen direct par GRAM

22
Q

Caractéristiques de la syphilis

A
  • Spirochète fin blanc mobile
  • Très sensible
  • Non cultivable in vitro
  • Strictement humaine
23
Q

Par rapport à la syphilis :

1) Nom de la bactérie
2) Transmission
3) Quand dépister ?
4) Durée d’incubation

A

1) Treponema pallidum
2) Vénérienne, materno-foetale (prénatale), don du sang ou d’organe
3) En prénatal, don de sang ou d’organe, relations sexuelles multiples, voyage en pays endémique
4) 3 semaines

La déclaration n’est plus obligatoire depuis 86

24
Q

Manifestations clinique de la syphilis :

1) À la naissance
2) Tardive

A

1) retard de croissance, rhinorrhées, lésions cutanéo-muqueuses, osseuses, viscérales
2) déformations osseuses, atteintes des dents, atteintes ophtalmiques/surdité

25
Q

Les différents stades cliniques de la syphilis

A
  • Syphilis primaire (chancre, adénopathie)
  • Syphilis secondaire cutanéo-muqueuse (roséole, syphilides papuleuses)
  • Syphilis latente (cliniquement muette pendant des mois voire des années)
  • Syphilis tertiaire (lésions cardiovasculaires, atteintes neurologiques, rénales)
  • Syphilis congénitale
26
Q

Clinique de la phase primaire syphilis

A

➢ Chancre d’inoculation
* Localisation : organes génitaux, sphère oropharyngée ou région anale
* Unique, superficiel, indolore
* Base indurée au palper protégé
* Régresse spontanément en 3-6 semaines

➢ Adénopathie satellite (à différencier de l’adénite !) passe souvent inaperçue :
* Simultanée ou quelques jours plus tard
* Indolore, dure, froide

27
Q

Clinique de la phase secondaire syphilis

A

➢ Signes généraux : syndrome pseudo-grippal, polyadénopathie, hépatite…
➢ Signes cutanéo-muqueux polymorphes : Éruption maculo-papuleuse avec squames fines, alopecie

● De deux mois jusque 2 ans après
● Phase de dissémination car phase primaire passée inaperçue et donc non traitée

28
Q

Clinique d’une syphilis tertiaire

A
  • Signes cutanés : gommes syphilitiques, ulcérations
  • Signes cardio-vasculaires : aortite, anévrysmes
  • Neurosyphilis : méningite, démence, paralysie générale, tabès, micro-anévrysme
29
Q

1) Diagnostic direct syphilis
2) Diagnostic indirect syphilis

A

1) Examen direct (plus fait aujourd’hui) et PCR
2) Sérologie

30
Q

TTT syphilis et effets secondaires

A
  • Benzathine pénicilline
  • Cycline si allergique aux β-lactamine

➢ Effets secondaires :
o Principalement des allergies
o Réaction de Jarisch-Herxheimer

31
Q

Quelle maladie apparait à cause l’infection par la chlamydia trachomatis de sérotype L ?

A

La maladie de Nicolas Favre : lymphogranulomatose vénérienne

32
Q

Les 3 phases de la maladies de Nicolas Favre et les signes cliniques

A
  • Primaire : micro-ulcération qui passe habituellement inaperçue = y penser devant un tableau de proctite
  • Secondaire : parfois AEG, bubon satellite douloureuses, inflammatoires
  • Tertiaire : complications locorégionales (sténose rectale, troubles du drainage lymphatique)