Toxidromes Flashcards

1
Q

Flashcard 1
Question : Quels sont les signes du toxidrome anticholinergique ?

A

-Tachycardie.
-Hyperthermie (peau chaude et sèche).
-Mydriase (pupilles dilatées).
-Confusion, hallucinations, agitation.
-Bouche sèche, rétention urinaire.
-Phrase mnémotechnique : “Sec comme un os, fou comme un chapeau.”

Substances: Antihistaminiques, antidépresseurs tricycliques, atropine (anticholinergique pur), belladone

Fun fact:

Propriétés des récepteurs :
Les antihistaminiques de première génération (comme la diphénhydramine ou la chlorphéniramine) sont peu sélectifs. Bien qu’ils soient principalement conçus pour bloquer les récepteurs H1 de l’histamine, leur structure leur permet également d’interagir avec d’autres types de récepteurs, notamment les récepteurs muscariniques, qui sont responsables de la transmission cholinergique.
Blocage des récepteurs muscariniques :

En bloquant les récepteurs muscariniques, les antihistaminiques inhibent l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur important du système nerveux parasympathique. Cela provoque des effets similaires à ceux des anticholinergiques “purs” comme l’atropine.

Effets secondaires associés :

Les effets anticholinergiques incluent :
Sécheresse de la bouche.
Rétention urinaire.
Constipation.
Vision floue (diminution de l’accommodation).
Somnolence (due à une action centrale sur le système nerveux).
Différence avec les antihistaminiques de 2ᵉ génération :

Les antihistaminiques de deuxième génération (comme la loratadine ou la cétirizine) sont plus spécifiques aux récepteurs H1 et traversent moins la barrière hémato-encéphalique. Cela réduit considérablement leurs effets anticholinergiques et sédatifs.
En résumé, l’effet anticholinergique des antihistaminiques est principalement lié à leur faible spécificité pour les récepteurs H1 et à leur capacité à bloquer les récepteurs muscariniques. C’est une caractéristique marquée surtout dans les antihistaminiques de première génération.

***La sudation est principalement contrôlée par les récepteurs cholinergiques muscariniques M3 activés par l’acétylcholine.

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2
Q

Question : Quels sont les signes du toxidrome cholinergique ?

A

-Bradycardie, hypotension.
-Hypersalivation, bronchorrhée.
-Myosis (pupilles contractées).
-Diarrhée, vomissements, convulsions.
-Phrase mnémotechnique : SLUDGE (Salivation, Lacrimation, Urination, Diarrhea, Gastrointestinal distress, Emesis).

Substances: Organophosphorés (pesticides), carbamates, gaz neurotoxiques

***Fun fact:
Les organophosphorés sont des composés chimiques utilisés comme insecticides, agents industriels ou armes chimiques. Ils inhibent l’enzyme acétylcholinestérase, entraînant une accumulation d’acétylcholine et une hyperstimulation des récepteurs cholinergiques.

Effets principaux :
Symptômes muscariniques : salivation, diarrhée, bronchospasme, bradycardie.
Symptômes nicotiniques : fasciculations, faiblesse musculaire, paralysie.
Effets centraux : convulsions, confusion, coma.
Applications et risques :
Agriculture : comme pesticides, mais avec des risques pour la santé et l’environnement.
Armes chimiques : agents neurotoxiques (sarin, VX).
Traitement :
Atropine : bloque les récepteurs muscariniques.
Oximes : réactivent l’acétylcholinestérase.
Soutien médical : pour gérer les symptômes graves.

**Les carbamates sont des composés utilisés comme insecticides, médicaments (ex. rivastigmine), et dans l’industrie. Ils inhibent de manière réversible l’enzyme acétylcholinestérase, entraînant une accumulation d’acétylcholine.

Points clés :
Applications : Pesticides, traitements pour Alzheimer, et industrie chimique.
Toxicité : Symptômes cholinergiques similaires aux organophosphorés, mais moins sévères et réversibles.
Traitement : Atropine, mais pas d’oximes nécessaires.

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3
Q

Question : Quels sont les signes du toxidrome opioïde ?

A

-Dépression respiratoire.
-Myosis (pupilles en “tête d’épingle”).
-Bradycardie, hypotension.
-Hypothermie
-Somnolence, coma.

-Antidote : Naloxone.

Substances: Morphine, héroïne, fentanyl, oxycodone

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4
Q

Question : Quels sont les signes du toxidrome sympathomimétique ?

A

-Tachycardie, hypertension.
-Hyperthermie.
-Mydriase.
-Agitation, convulsions, psychose.
-Transpiration excessive (diaphorèse).

Substances: Cocaïne, amphétamines, métamphétamines, éphédrine

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5
Q

Question : Quels sont les signes du toxidrome sédatif-hypnotique ?

A

-Dépression du système nerveux central.
-Somnolence, coma.
-Bradycardie, hypotension.
-Hypothermie
-Dépression respiratoire (surdosage).

Substances : Benzodiazépines, barbituriques, alcool.

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6
Q

Question : Quels sont les signes du toxidrome sérotoninergique ?

A

-Hyperréflexie, myoclonies.
-Tremblements, rigidité musculaire.
-Hyperthermie.
-Agitation, confusion.

Substances : ISRS, IMAO, tramadol, MDMA

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7
Q

Question : Quels sont les signes du toxidrome extrapyramidal ?

A

-Rigidité musculaire.
-Tremblements, bradykinésie.
-Dyskinésie aiguë.
-Dystonie.

-Substances : Neuroleptiques (antipsychotiques), métoclopramide (Maxeran)

Fun fact:
Les neuroleptiques (ou antipsychotiques) sont des médicaments pour traiter la schizophrénie, les troubles bipolaires et d’autres affections.

Types :
1ʳᵉ génération (classiques) :
Ex. : Halopéridol, Chlorpromazine.
Plus d’effets secondaires moteurs (tremblements, rigidité).

2ᵉ génération (atypiques) :
Ex. : Olanzapine, Risperidone, Aripiprazole.
Moins d’effets moteurs, mais risques métaboliques (prise de poids).

Prolongés :
Ex. : Palipéridone, Aripiprazole injectable.
Utilisation :
Schizophrénie, troubles bipolaires, agitation, nausées sévères.

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8
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome anticholinergique ?

A

-Antidote : Physostigmine (rarement utilisée, car réservée aux cas graves).

-Soins de soutien : réhydratation, contrôle de l’agitation (benzodiazépines).

***Fun fact:
La physostigmine est un médicament qui inhibe l’acétylcholinestérase, augmentant l’acétylcholine.

Usages :
Antidote pour intoxications anticholinergiques (ex. atropine).
Glaucome (ancien usage).
Effets secondaires :
Nausées, bradycardie, crampes, convulsions (en surdosage).
Elle traverse le cerveau, ce qui la rend efficace pour traiter les intoxications centrales.

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9
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome cholinergique ?

A

-Antidote : Atropine (antagoniste des récepteurs cholinergiques).

-Pralidoxime pour réactiver l’acétylcholinestérase (en cas d’intoxication aux organophosphorés).

-Soins de soutien : oxygène et gestion des sécrétions bronchiques.

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10
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome opioïde ?

A

-Antidote : Naloxone (administrée en bolus ou en perfusion selon les besoins).

-Soins de soutien : ventilation assistée si dépression respiratoire sévère

***Fun fact:
En cas de toxidrome aux opioïdes, le bolus initial de naloxone est généralement de 0,4 à 2 mg administré par voie intraveineuse. Si nécessaire, la dose peut être répétée toutes les 2 à 3 minutes jusqu’à ce que la personne réponde, avec un maximum de 10 mg.

La dose peut être ajustée selon la gravité de l’intoxication et la réponse du patient. Dans les cas d’intoxications graves, une perfusion continue peut être envisagée.

Pour une perfusion continue de naloxone en cas d’intoxication grave aux opioïdes, le dosage recommandé est généralement :

Commencer à 0,1 à 0,4 mg/h par voie intraveineuse.
La dose peut être ajustée en fonction de la réponse clinique du patient, et le débit peut être augmenté si nécessaire pour maintenir la réversibilité des symptômes.
Remarque :
La perfusion continue est souvent utilisée lorsque les effets des opioïdes durent plus longtemps que l’effet du naloxone ou si la réanimation est prolongée. La dose doit être ajustée en fonction de l’état clinique et de la durée de l’intoxication.

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11
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome sympathomimétique ?

A

-Benzodiazépines : pour contrôler l’agitation, les convulsions et la tachycardie.

-Soins de soutien : refroidissement en cas d’hyperthermie, antihypertenseurs (éviter les bêta-bloquants seuls).

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12
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome sédatif-hypnotique ?

A

-Antidote (rare) : Flumazénil (uniquement en cas d’intoxication aux benzodiazépines, avec prudence).

-Soins de soutien : surveillance des voies respiratoires, ventilation si nécessaire

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13
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome sérotoninergique ?

A

-Cyproheptadine : antagoniste de la sérotonine.

-Soins de soutien : refroidissement en cas d’hyperthermie, benzodiazépines pour l’agitation.

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14
Q

Question : Quel est le traitement du toxidrome extrapyramidal ?

A

-Anticholinergiques : Benztropine ou Diphenhydramine (antihistaminique à effet anticholinergique).

-Soins de soutien : arrêt des neuroleptiques ou ajustement de la dose.

***Fun fact:
La benztropine est un médicament anticholinergique utilisé principalement pour traiter les symptômes extrapyramidaux (tels que les tremblements, la rigidité) causés par les antipsychotiques ou la maladie de Parkinson. Elle agit en bloquant l’action de l’acétylcholine dans le cerveau, rééquilibrant ainsi l’activité des neurotransmetteurs.

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15
Q

Premier choix tx sx sympathomimétiques + sérotoninergique ?

A

refroidir avec Benzo, trop chaud= va mourir

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