Semaine 3_Affections gastro-intestinales et pancréatiques Flashcards

1
Q

Quelle est la cause la plus fréquente de gastrite ?

A

Infection H. pylori

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2
Q

H. pylori sécrète quoi ?

A

Sécrète de l’uréase, pour transformée l’urée en ammoniac (NH3) et en CO2.

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3
Q

Comment détecter la présence de H. Pylori (N=5)?

A

1) Endoscopie avec biopsie et culture : processus est onéreux, fastidieux, et donne beaucoup de faux négatifs.
2) Sérologie : permet de détecter la présence d’anticorps contre la bactérie (IgG). Cela identifie l’exposition à la bactérie présent ou passé, mais n’identifie pas un porteur actuel et n’indique pas l’éradication.
3) Test respiratoire à l’urée : Ingestion d’urée marqué et mesure du CO2 produit par la bactérie permet d’identifier un porteur actuel et indiquer si l’éradication a eu lieu : s’il n’y a pas d’uréase, il n’y aura pas de CO2 dans le souffle exhalé.
4) CLO-test : biopsie par endoscopie, puis à l’incuber avec de l’urée et un indicateur tel que le rouge phénol. L’uréase produite par H. pylori hydrolyse l’urée en ammoniaque, ce qui élève le pH du milieu et change la couleur de l’échantillon du jaune (NÉGATIF) au rouge (POSITIF).
5) Antigène Fécaux : Détection d’antigène par ELISA. Détecte infection active, facile et meilleur test qualité/prix.

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4
Q

Physiopathologie de l’anémie pernicieuse

A

L’anémie pernicieuse est une forme d’anémie causée par une carence en vitamine B12 due à une diminution ou une absence de production du facteur intrinsèque dans l’estomac. La liaison entre la vitamine B12 et le facteur intrinsèque permet l’absorption de la vitamine B12 dans l’intestin grêle. Les auto-anticorps produits par le système immunitaire attaquent les cellules pariétales de l’estomac, entraînant une destruction progressive et une altération de l’absorption de la vitamine B12. Cette carence en vitamine B12 perturbe la production de globules rouges dans la moelle osseuse et peut également avoir des conséquences neurologiques. Le traitement implique généralement des suppléments de vitamine B12 pour compenser la carence.

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5
Q

Outre le dosage de la vitamine B12, quelles autres tests peux indiquer une carence en B12?

A

1) FSC: Anémie macrocytaire
2) Dosage de MMA (acide méthylmalonique): une faible concentration de vitamine B12 inhibe la conversion de la méthylmalonyl-CoA en succinyl-CoA, ce qui entraîne une accumulation de MMA.
3) Dosage homocystéine : La carence en vitamine B12 peut entraîner une augmentation des niveaux d’homocystéine dans le sang puisque métabolisé en méthionine et en cystéine grâce à la vitamine B12.
4) Test d’anticorps anti-facteur intrinsèque : Présent dans le cas de l’anémie pernicieuse, une maladie auto-immune qui entraîne une carence en B12 due à la destruction des cellules produisant le facteur intrinsèque.

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6
Q

Identifier les affirmations qui sont vraies :

A) Le facteur intrinsèque est produit par les cellules pariétales.
B) Le facteur intrinsèque permet le transport de la vitamine B12 au niveau de l’iléon distal.
C) Un prélèvement de gastrine doit être acheminé rapidement au laboratoire et sur glace.
D) L’acétylcholine, la gastrine et l’histamine sont des inhibiteurs de la synthèse de facteur intrinsèque.

A

A) VRAI
B) VRAI
C) VRAI
D) FAUX, ils stimulent la sécrétion de facteur intrinsèque.

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7
Q

Comment dose-t-on le facteur intrinsèque ?

A

On ne dose pas le F.I. directement, on mesure plutôt les Ac anti-F.I. ou Ac anti ¢ pariétales.

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8
Q

Quel est le lien en l’achlorhydrie et la déficience en B12?

A

Pas d’acide gastrique = faible libération de la B12 des aliments = peu de liaison au FI = peu d’absorption = Déficience en B12

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9
Q

Qu’est-ce que le test de Schilling ?

A

Historiquement, le test de Schilling était utilisé pour diagnostiquer l’anémie pernicieuse. Consiste en des étapes successives d’administration orale et intramusculaire de vitamine B12 radiomarquée, suivies de la collecte d’urine pour déterminer si l’absorption est altérée. Si les résultats sont anormaux, le test peut être répété avec l’ajout de facteur intrinsèque pour déterminer s’il existe un défaut lié au facteur intrinsèque. Cependant, ce test est tombé en désuétude car il utilise des substances radioactives et est techniquement compliqué à réaliser avec précision.

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10
Q

Qu’est-ce que le pepsinogène et comment est-il utilisé en clinique ?

A

Le pepsinogène est une enzyme produite par les cellules principales de l’estomac et qui est convertie en pepsine en présence d’un environnement acide (HCL).
Lors de l’évaluation des maladies gastro-intestinales, notamment le cancer de l’estomac et la gastrite, les niveaux de pepsinogène 1 et de pepsinogène 2 peuvent être mesurés et comparés. Des altérations des niveaux de ces marqueurs, ainsi que des changements dans le rapport pepsinogène 1/pepsinogène 2, peuvent indiquer des anomalies dans la sécrétion acide gastrique, l’intégrité de la muqueuse gastrique ou d’autres conditions pathologiques. Low sensitivities and specificities.

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11
Q

Quelle hormone est produite en trop grande quantité dans le syndrome de Zollinger-Ellison?

A

Gastrine

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12
Q

Décrire le syndrome de Zollinger-Ellison

A

Maladie caractérisée par la production anormale de gastrine par un gastrinome situé le plus souvent dans le duodénum/tête pancréas (90% des cas) mais qui peut aussi se situer au niveau de la queue du pancréas (10%)
L’hypergastrinémie entraîne une hyperchlorhydrie (hypersécrétion d’acide gastrique).
Origine sporadique dans 75% des cas ou associée à un MEN1 dans 25% des cas.
Tumeur souvent maligne (>50% des cas) et pouvant métastaser (++ au foie ou système lymphatique).

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13
Q

Quelles conditions peuvent causer une augmentation de la gastrine (N=3)?

A

le syndrome de Zollinger-Ellison/gastrinomes,
l’hyperplasie des cellules G,
Ulcères gastriques

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14
Q

Qu’est-ce qu’une vagotomie et comment permet-elle de guérir les ulcères ?

A

La vagotomie est une procédure chirurgicale qui consiste à sectionner ou à bloquer les nerfs vagaux. Aide à guérir les ulcères en bloquant les signaux nerveux qui stimulent la sécrétion excessive d’acide dans l’estomac.

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15
Q

Quels autres conditions qu’une infection à H. Pylori peuvent causé une gastrite (N=5)?

A

Prise de AINS
Alcoolisme
Anémie pernitieuse
Maladie de Crohn
Stress chronique

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16
Q

Quels sont les rôles de la gastrine ?

A
  • Stimule la production d’acide chlorhydrique (HCl) et de facteur intrinsèque (FI) (c pariétale)
  • Production de pepsinogène (cellules principales)
  • Stimule la sécrétion d’enzyme pancréas
  • Contractions biliaires et débit biliaire augmentés, absorption de sel réduite
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17
Q

Quels sont les inhibiteurs principaux de la gastrine ?

A

pH acide, glucagon, sécrétine, calcitonine

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18
Q

Quels sont les activateurs principaux de la gastrine ?

A

Nerf vague, Distension, pH alcalin, peptides, aa, Ca, EtOH

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19
Q

Quels sont les 4 fonctions principales du GI ?

A
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20
Q

Autres que la gastrine, qu’est-ce que les cellules G sécrètent-elles et à quoi sert cette hormone?

A

Histamine H2. L’histamine agit comme un puissant stimulateur de la sécrétion acide dans l’estomac en se liant aux récepteurs H2 présents sur les cellules pariétales de l’estomac.

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21
Q

En quoi consiste la triple thérapie pour traiter les ulcères peptidiques ?

A

> 2 sem. 2 antibiotiques + oméprazole (inh. pompe H+) ou bloqueur H2 (Pepcid, Zantac), ou protecteur d’estomac (subsalicylate de bismuth)

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22
Q

Qu’est-ce qu’un gastrinome ?

A

tumeur neuroendocrine bien différenciée (NET) du duodénum (15%) ou du pancréas (85%) qui provoque une hyperproduction de gastrine et peut entraîner le syndrome de Zollinger-Ellison (excès d’acide gastrique, gastrite liée à l’acide gastrique et diarrhée). Diagnostic appuyé par 10x ULN et pH gastrique inférieur à 4.

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23
Q

Comment fonctionne et à quoi sert un test de stimulation à la sécrétine ?

A

Un bolus IV de sécrétine 2 mcg/kg est administré avec des mesures itératives de la gastrine sérique (10 et 1 min avant et 2, 5, 10, 15, 20 et 30 min après l’injection). Habituellement, en cas de gastrinome, on retrouve une augmentation des taux de gastrine, à l’inverse de ce que l’on observe chez le patient qui a une hyperplasie des cellules antrales G ou un ulcère gastroduodénal classique. Distingue donc gastrinome vs ulcère.

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24
Q

Qu’est-ce qu’un carcinoïde et les symptômes du syndrome associé ?

A

Les tumeurs carcinoïdes sont des tumeurs de cellules neuroendocrines (surtout intestinale) et se caractérisent par une surproduction et une libération excessive de sérotonine, ce qui entraîne les symptômes cliniques associés au syndrome carcinoïde, tels que les rougeurs cutanées, la diarrhée sécrétoire, la constriction bronchique et les lésions valvulaires cardiaques.

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25
Q

Quel est le meilleur marqueur des tumeurs carcinoïdes et pourquoi ?

A

Le 5-HIAA urinaire (24h) est le marqueur le plus sensible et le plus spécifique pour le dépistage et le diagnostic des tumeurs carcinoïdes.

Le dosage sérique de la sérotonine n’est pas sensible pour les tumeurs carcinoïdes de l’intestin car elle est métabolisée en 5-HIAA lors de son passage au foie. Le dosage sérique de la sérotonine est toutefois utilisé dans le suivi des syndromes carcinoïdes (métastases hépatiques…).

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26
Q

Que doit-on éviter avant et pendant une collecte urinaire pour dosé le 5-HIAA ?

A

Aliments riches en tryptophane et en sérotonine, tels que la banane, l’ananas, la tomate, les prunes, l’aubergine, l’avocat, le kiwi et les noix.
Certains médicaments (ex. Tylenol, Aspirine, sirop pour la toux)

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27
Q

Dans quels types de carcinoïde le dosage de 5-HIAA a peu d’utilité et pourquoi ?

A

Les tumeurs carcinoïdes du tube digestif antérieur (foregut) et du tube digestif postérieur (hindgut) présentent une faible à aucune activité de l’enzyme L-DOPA décarboxylase = pas de sérotonine/5-HIAA.

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28
Q

Pourquoi seulement 10% des patients ayant une tumeur carcinoïde sécrétant de la sérotonine éprouvent les symptômes d’un syndrome carcinoïde ?

A

La sérotonine produite par les tumeurs carcinoïdes au niveau de l’intestin est métabolisée lors du passage au foie en 5-HIAA.
Réponse à discuter, pour moi ( salwa) c’est la sérotonine produite par le foie qui n’est pas metabolisée qui provoque les symptômes du syndrome carcinoide.

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29
Q

À quoi sert le test de D-xylose ?

A

Lors du test, le patient ingère une dose de D-xylose, un sucre qui est normalement absorbé par l’intestin grêle
Après un certain temps, un échantillon d’urine/sang est prélevé et analysé pour mesurer la quantité de D-xylose qui a été absorbé
Si problème de malabsorption, le xylose ne sera pas absorbé = pas ↑ xylosémie
Si problème de maldigestion, le xylose sera absorbé = ↑ xylosémie

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30
Q

Entre le test de tolérance au lactose sanguin et respiratoire, quel test est le plus spécifique et sensible ?

A

Test respiratoire

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31
Q

De quoi témoigne une hausse des anticorps anti-transglutaminase et des IgA ?

A

Maladie coeliaque

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32
Q

Décrire la maladie cœliaque

A

La maladie cœliaque est une maladie immunologique observée chez des individus génétiquement prédisposés, provoquée par une intolérance au gluten, qui induit une inflammation de la muqueuse intestinale et une atrophie villeuse entraînant une malabsorption.
Cliniquement, elle se manifeste par une diarrhée chronique, des flatulences, une distension/une douleur abdominale et une perte de poids.

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33
Q

L’intolérance à quelle molécule présente dans le gluten cause la maladie cœliaque?

A

Gliadine

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34
Q

Un test respiratoire au glucose donne les résultats suivant, quel est l’interprétation possible ?

H2 à 0 min : 0 ppm
H2 à 30 min : 20 ppm
H2 à 60 min : 80 ppm
H2 à 90 min : 30 ppm
H2 à 120 min : 10 ppm

A

Hyperprolifération bactérienne : En présence de bactéries dans le grêle, le glucose sera fermenté (production de H2) avant son absorption. Le H2 sera absorbé et excrété par les poumons tel qu’observé. En contexte normal le glucose aurait été rapidement absorbé par l’intestin et pas de H2 aurait été produit.

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35
Q

Quels sont les conséquences d’une hyperprolifération bactérienne ?

A
  • Sels biliaire déconj.> ↓ abs lipides.
  • Fermentation glucides
  • Consommation par bactérie (nutriment, vit B12)
  • Dommage muqueuse
  • Deg. Prot. + urée en NH3 (↑NH3)
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36
Q

Quels sont les 6 grands type de diarrhée?

A

1) Osmotique (substances mal absorbées ou non absorbées (sorbitol, mannitol))
Augmentation de la pression osmotique dans la lumière intestinale qui entraîne un transfert d’eau vers la lumière intestinale
2) Sécrétoire (toxines bactériennes, maladie inflammatoire de l’intestin, colite lymphocytaire et médicaments)
3) Inflammatoire (colite…)
4) Stéatorrhée (maldigestion/absorbtion)
5) Motrice (vagotomie, sympathectomie, insuffisance surrénalienne, hyperthyroïdie et syndrome du colon irritable).
6) Fatice (laxatif, trouble alimentaire)

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37
Q

Comment calculé le trou osmolaire fécale et comment l’interpréter?

A

Le trou osmolaire fécal est calculé selon la formule suivante : 290 – 2 x [Na+ (mmol/l) + K+ (mmol/l)].

<50 mOsm/Kg consistent with secretory type diarrhea
+100 mOsm/Kg Consistent with osmotic type diarrhea

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38
Q

Quelles sont les trois méthodes quantitative pour évaluer les graisses dans les selles (stéatorrhée si >7g/L) ?

A

1) Gravimétrie - Méthode de référence (surestime,… extrait autre que les lipides mais tout les lipides sont extrait) : Extraction, Évaporation, Peser.
2) Titrimétrie (sous-estime, manuel, long): Hydrolyse graisses (KOH et alcool), Acidification (conversion des graisses neutre et savons en acide gras), Extraction par hydroxyde de sodium, Évaporation, Dissolution, Titration avec NaOH (bleu de thymol). Ne récupère pas acide gras chaine moyenne = 80% teneur réelle.
3) Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire : Selles séchées au micro-onde. Rapide. Résultat comparable à celle de référence.

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39
Q

Quels est l’avantage de la méthode au Sudan III pour détecter les graisses dans les selles par rapport au méthode quantitative ?

A

Permet de distingué une malabsorption d’une maldigestion.

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40
Q

Quels sont les critères préanalytiques des analyses de gras dans les selles ?

A

Collecte de 72h pesé et homogénéisé avec qté de gras mangé limité, sans laxatif ou substitue de gras

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41
Q

Dire si les énoncés suivants sont vrais ou faux:

1-) Le Canal de Wirsung est le canal ventral du pancréas
2-)Le Canal de Santorini est le canal dorsal du pancréas
3-) La sortie intestinale du cholédoque biliaire se retrouve à l’ampoule de Vater, tandis que la sortie des canaux pancréatique se retrouve au sphincter d’Oddi

A

1-) Vrai
2-) Vrai
3-) Faux (les 2 partages la même sortie)

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42
Q

Dire si les énoncés suivants sont vrais ou faux:
1-) les lipases gastriques et pancréatiques ont toutes les deux besoins de colipase et de sels billaires pour fonctionner.
2-) Le pancréas sécrète des DNAse, RNase et CHOLestérase
3-) Le pancréase sécrète de la colipase, des inhibiteurs de trypsine, du trypsinogène, entérokinase, chymotrypsinogène et la proélastase

A

1) Faux, pas la gastrique
2) Vrai
3) Faux, pas l’entérokinase (c’est l’activateur du trypsinogène produit par les entérocytes du duodénum).

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43
Q

Décrire brièvement ce qu’est la pancréatite aigüe et la pancréatite chronique.

A

Aigüe : C’est une inflammation du pancréas (parfois des tissus avoisinant) provoquée par une libération d’enzymes actives. Mécanisme d’auto-digestion.

Chronique: Inflammation chronique du pancréas qui évolue avec des épisodes aigüe. L’inflammation produit des dommages stucturaux permanent (fibrose et lésion des canaux)

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44
Q

Décrire brièvement les différences entre les pancréatites aigües interstielles, pancréatite aigüe nécrosante non-infectieuse et pancréatite aigüe nécrosante infectieuse

A

Pancréatite interstielle destruction soudaine et aiguë du parenchyme (mécanisme d’autodigestion)
- Perfusion pancréatique intact = apport sanguin suffisant
- Activation enzymatique (ex : trypsinogène) dans le canal pancréatique et digestion des cellules acinaires
- Présence d’œdème
- Mortalité très faible (représentant <1% des cas).

Pancréatite nécrosante non-infectieuse
Atteinte importante du pancréas (plus que la forme interstitielle/oedémateuse)
- Perfusion pancréatique compromise
- Nécrose tissulaire pouvant conduire à une hémorragie (elles ne provoqueront pas toutes des hémorragies, mais plusieurs oui)
- Mortalité faible <10% de mortalité

Pancréatite nécrosante infectieuse
-Perfusion pancréatique compromise
- Nécrose tissulaire et infection (par bactéries opportunistes)
- Progression potentielle vers une septicémie => dégénération et atteinte de plusieurs organes
- Potentiel de mortalité élevé: Environ 30% de mortalité, à cause du volet infectieux
- *Développement potentiel d’ecchymoses sur le flanc gauche (signe de Grey Turner)
*Développement potentiel péri-ombilical (signe de Cullen) → mauvais pronostic

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45
Q

La présentation clinique suivante correspond à quel trouble ?
- Douleur épigastrique soudaine, irradiante, constante s’étendant a/n dorsal avec sensation de coup de poignard
- La consommation de nourriture et d’alcool augmente la douleur
- Fièvre
- Hypovolémie
- Dyspnée
- Ecchymoses sur le flanc gauche

A

Pancréatite aigüe nécrosante avec hémorragie (indiqué par les signes de Grey Turner).

Note: les ecchymoses sur le flanc gauche = signe de Grey Turner)

Des écchymoses péri-ombilical = signe de Cullen. Les signes de Cullen sont un mauvais pronostic

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46
Q

Que sont les critères de Ranson?

A

Critères d’évaluation, de suivi de facteurs de risques, sévérité et pronostic pour le patient.

Critères à l’admission (évaluation et facteur de risque)
1-) Âge du patient >55 ans (1 point)
2-) Glucose > 11.1 (1 point)
3-) WBC >16 000/µL (1 point)
4-) AST >250 U/L (1 point)
5-) LDH >350 U/L (1 point)

Critère entre 0-48 heures
1-) Diminution de l’Ht > 10% (vs admission) (1 point)
2-) Glycémie > 11 mmol/L (1 point)
3-) Ca2+ < 2 mmol/L (1 point)
4-) LD > 350 U/L (1 point)
5-) Urée > 1.8 mmol/L (1 point)
6-) AST > 250 U/L (1 point)
7-) PaO2 < 60 mmHg (1 point)
8-) Leucocytes > 16 000/μL (1 point)
9-) Déficit en base > 4 mmol/L (1 point)
10-) Ascite > 6L (1 point)

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47
Q

Quelles sont les causes les plus communes des pancréatites aigües et chroniques?

A

Causes communes des pancréatites aigues :

  • Maladies associées à la voie biliaires
  • Secondaire à une consommation importante et chronique d’alcool (effet inflammatoire + surtout l’effet de précipitation des protéines dans l’intestin
  • secondaire à une infection : oreillons, hépatite virale, pneumonie, médicaments
  • causes métaboliques : hyperTG, hyperlipoprotéinémie, hypercalcémie (parathyroidie, myélomes multiples, carcinomes métastasiques), post-traumatique

Causes communes des pancréatites chroniques :

  • Alcoolisme chronique (pendant + 10 ans; cause la plus commune chez l’ adulte)
  • Fibrose Kystique (cause la plus commune chez l’enfant)
  • Malnutrition sévère (causes principales dans les régions du tiers monde)
  • Idiopathique (15 à 25% des cas)

L’hyperlipidémie & obstructions biliaires n’induisent généralement pas de pancréatite chronique (mais aigue oui!)

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48
Q

Quels sont les tests biochimiques pour le diagnostic et le suivi des pancréatites chroniques

A

1-) Test de stimulation à la sécrétine (avec aspiration du liquide pancréatique + dosages de HCO3-, amylase, lipase et certaines protéines sur le liquide)

2-) Dosage de graisse fécales

3-) Dosages sériques de trypsinogène (diminution sérique si pancréatite chronique)

4-) Dosage sérique d’élastase : utilisé pour exclusion d’une pancréatite aigüe. Fonction exocrine normale = < 3.5 µg/L. Forte ↑ = pancréatite chronique

5-) Chymotrypsine fécale = maintenant, surtout remplacer par élastase fécale, sauf => test de choix à utiliser lors d’un suivi d’une Tx de remplacement (enzyme per os)

6-) Élastase fécale = extraction à partir de 100 mg d’une selle aléatoire. Test ELISA. Fonction exocrine normale = >200 µg/g. Forte ↓ chez pancréatite chronique
L’élastase est une protéase qui est produite par le pancréas et sa [fécale] peut être considéré comme un reflet de l’activité exocrine du pancréas. Ce test est + sensible, + spécifique, le prélèvement est plus simple (1 seul selle au lieu de 3) et l’élastase est moins sensible à la dégradation dans l’intestin.

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49
Q

Quel sont les 3 stratégies pour investiguer une macro-amylasémie?

A

1-) Électrophorèse des iso-enzymes : La macroamylase est représentée par une « smear » de haut poid moléculaire (poids plus élevée que les autres isoformes du à différent nombre d’Ac lié à l’amylase). Attention : le profil électrophorétique des iso-enzymes de l’amylase n’est pas utilisé pour l’évaluation d’une pancréatite! C’est pour exclure la macro-amylasémie.

2-) Précipitation de la macro-enzyme au PEG 20%, puis dosage de l’amylase sur sérum traité et non traité. Le calcul du % de récupération permet de vérifier la présence de macro-enzyme.
À HMR, le taux de récupération < 50% => compatible avec la présence d’une macro-amylase.

3-) Clairance de l’amylase, normalisé avec la fonction rénale (avec la clairance de la créatinine)

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50
Q

Vrai ou faux, les signes et symptômes de l’adéno-carcinome s’apparentent à la pancréatite, car ce cancer crée souvent une obstruction des canaux.

A

Vrai

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51
Q

Vrai ou faux, L’AFP et le CA15-3 sont les marqueurs tumoraux de choix pour le suivi d’un adéno-carcinome pancréatique.

A

Faux, ce sont le CEA (antigène carino-embryonaire) et le CA19-9.

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52
Q

Dans un cas de douleur abdominale aiguë (quadrants inférieurs), les analyses biochimiques de base sont peu utiles sauf 2, lesquelles ?

A

La lipase (amylase) pour la pancréatite aigue
Test de grossesse (hCG) pour l’exclusion grossesse ectopique

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53
Q

Comparer les physiopathologies de la pancréatite aiguë et chronique.

A

Pancréatite aiguë :
Activation intra-acineuse des enzymes pancréatiques (dont la trypsine, la phospholipase A2 et l’élastase), conduisant à la lésion par autodigestion de la glande elle-même.
Les enzymes lèsent les tissus et activent le complément et la cascade inflammatoire, produisant des cytokines et provoquant une inflammation et un œdème.
Augmentation du risque d’infection en lésant la barrière intestinale, ce qui induit la translocation bactérienne de la lumière intestinale vers la circulation.

Pancréatite chronique :
Précipitation protéinique dans le canal pancréatique suite à une prise d’alcool chronique (80% des cas)
Obstruction et dilatation du canal pancréatique
Atrophie des ¢ acinaires (Lipase/amylase = normal puisque pas de production)
Fibrose
Formation de calcification
Baisse de l’excrétion adéquate pour la digestion (stéatorrhée)

54
Q

En absence de signes cliniques compatibles et d’une élévation de lipase, par quoi peut-être expliquer une élévation chronique d’amylase ?

A

Macro-amylasémie

(note de PMM: j’aurais aussi dit un problème des glandes/canaux salivaires)

55
Q

Identifier les affirmations qui sont vraies.

A) La pancréatite aiguë nécrosante est la principale forme de pancréatite aiguë observée.

B) L’alcoolisme et l’obstruction biliaire sont les deux principales causes de la pancréatite aiguë.

C) Des niveaux pouvant dépasser 10 fois la limite supérieure normale peuvent être observés tant dans une pancréatite aiguë que dans la macroamylasémie.

D) Dans la phase inflammatoire non infectieuse d’une pancréatite aiguë, l’atteinte inflammatoire cible uniquement le pancréas et la perfusion pancréatique n’est jamais compromise.

E) À l’urgence, quand il y a un soupçon d’une pancréatite aiguë, l’évaluation des signes de Ranson permettent d’évaluer le pronostic du patient.

A

A) FAUX. La principale forme est la pancréatite aigüe interstitiel.

B) VRAI

C) FAUX. Micro-amylase = < 5X la limite supérieur normale.

D) FAUX. Inflammation peut atteindre plusieurs organes et la perfusion pancréatique compromise.

E) VRAI

56
Q

Identifier les affirmations qui sont vraies :

A) La colite ulcéreuse est une maladie inflammatoire uniforme et continue de la paroi intestinale et gastrique.

B) Un patient souffrant de colite ulcéreuse constate fréquemment du sang dans les selles malgré de faibles douleurs abdominales.

C) La colonoscopie et la biopsie aléatoire de la muqueuse du côlon permettent de diagnostiquer une colite ulcéreuse.

D) La colite ulcéreuse est caractérisée par une atteinte de l’intestin dans son ensemble et par une région rectale épargnée de l’inflammation.

E) La présence d’anticorps anti-transglutaminases (IgA et IgG) sérique et fécal souligne la colite ulcéreuse.

A

A) FAUX.

B) VRAI.

C) VRAI.

D) FAUX. Atteinte du rectum.

E) FAUX. Les transglutaminases sont retrouvées dans la maladie coeliaque.

57
Q

Identifier les affirmations qui sont vraies.

A) Le diabète de type II est la cause la plus importante du développement de la pancréatite chronique.

B) La lipase, l’amylase et le trypsinogène sérique sont tous fortement augmentés lors d’une pancréatite chronique.

C) Une triade classique, qui affecte environ 30% des patients ayant une pancréatite chronique, présente les caractéristiques suivantes: Ulcération pancréatique, constipation et hyperamylasémie.

D) Le test de stimulation à la sécrétine est le test le plus sensible pour détecter l’insuffisance pancréatique, mais celui-ci n’est pratiquement plus utilisé.

E) Le dosage de la chymotrypsine fécale est un test de choix dans le suivi d’une thérapie de remplacement chez les patients ayant la fibrose kystique.

A

A) FAUX. Ce n’est pas une cause mais une conséquence.

B) FAUX. Les enzymes sont normales.

C) FAUX. Calcification, stéatorrhée et diabète.

D) VRAI.

E) VRAI. Test de choix à utiliser lors d’un suivi d’une Tx de remplacement (enzymes per os) (particulièrement dans la F.K.) → Permet d’évaluer si le patient digère bien.

58
Q

Identifier les affirmations qui sont vraies :

A) Le dépistage du sang occulte fécal est un test permettant de déterminer un saignement gastro-intestinal ou de faciliter le Dx d’un cancer de l’intestin.

B) Le test de Gaïc (ou Hemoccult®) permet de mettre en évidence la présence d’Hb humaine directement et de manière spécifique.

C) Le dépistage du sang occulte fécal par méthode immunologique nécessite une restriction diététique en raison d’interférence potentielle avec les aliments riches en Hb animale.

D) Le dépistage du sang occulte fécal par méthode immunologique permet d’évaluer les hémorragies du tube digestif proximal.

A

A) VRAI

B) FAUX. Met en évidence l’activité pseudo-peroxydasique de l’Hb.

C) FAUX. Aucune restriction alimentaire.

D) FAUX. Les hémorragies du tube digestif proximal ne peuvent pas être décelées, même si elles sont importantes, car l’Hb qui y parvient est trop dégradée.

59
Q

Identifier les affirmations qui sont vraies :

A) La maladie de Crohn est caractérisée par une inflammation profonde pouvant toucher toutes les parties du système gastro-intestinal.

B) La maladie de Crohn est généralement diagnostiquée par exclusion.

C) La colonoscopie et la biopsie de la muqueuse permettent la confirmation de la maladie de Crohn.

D) Un patient souffrant de la maladie de Crohn constate parfois du sang dans les selles, mais éprouve de fréquentes douleurs abdominales.

E) Le transit intestinal est fortement augmenté comparativement à la colite ulcéreuse.

A

A) VRAI

B) VRAI

C) VRAI

D) VRAI

E) FAUX. Le transit intestinal est ralenti.

60
Q

La lymphangiectasie intestinale est secondaire à une rupture des vaisseaux lymphatiques avec déversement de lymphe dans l’intestin amenant une baisse marquée des protéines totales.

Identifiez une analyse pouvant être effectuée au laboratoire de biochimie qui permet de diagnostiquer la lymphangiectasie intestinale et quel est le résultat attendu.

A

Clairance fécale de l’alpha1-AT augmentée

Diarrhée et stéatorrhée

Effusion chyleuses

Bx jéjunale (dilatation des vaisseaux lymphatiques)

Hypocalcémie et baisse de la vit. B12 plasmatique

Lymphocytopénie

61
Q

Qu’est-ce que la dysphagie?
Quelles sont les conséquences cliniques et personnelles?

A

Difficulté que le patient éprouve à faire passer le bolus alimentaire de la bouche à l’estomac.

Conséquences cliniques (DCD)
Dénutrition
Cas de pneumonie d’aspiration
Détérioration de la fonction respiratoire

Conséquences personnelles (APAT)
Anxiété associée aux repas
Prise de médication perturbée
Atteinte de la qualité de vie
Troubles d’isolement social

62
Q

Quelles peuvent être les causes de la dysphagie?

A

1. Les lésions organiques de l’oesophage (CASH DROIT) : Obstacle/Rétrécissement
-Cancer de l’oesophage
-Anneau de Schatzki: Défaut Congénital (épaississement muqueux ou musculaire de la partie inférieure de l’oesophage)
-Syndrome de Plummer Vinson: Carence en fer et gastrite atrophique sont associées
aux replis oesophagiens
-Hernie hiatale: Saillie de l’estomac /hiatus oesophagien
-Diverticule simple: Pulsion/mouvements désordonnés
-Reflux Gastro oesophagien
-Oesophage de Barrett: Conséquence du R.G.O. sur l’oesophage (irritation chronique qui diminue le calibre oesophagien)
-Ingestion de produits toxiques: irritation aigue qui diminue le calibre oesophagien
-Syndrome Mallory Weiss: Lacération de la muqueuse à la jonction G.O. Provoquée par des vomissements répétés/hémorragie digestive

2. Les obstacles fonctionnels liés à un trouble de la motricité: Ondes péristaltiques asynchrones/Non relâchement du S.O.I (SAM)
-Spasmes simples: Péristaltisme normal entrecoupé d’ondes hypertensives
-Achalasie: Non relâchement de l’oesophage et du S.O.I. → absence de péristaltisme oesophagien lors de la déglutition
-Morceau d’aliment trop gros

63
Q

Quelles sont les types de cellules retrouvées dans l’estomac et quelles sont leurs fonctions?

A
  1. Cellules à mucus: produisent du mucus
  2. Cellules pariétales: produisent du HCl et facteur intrinsèque
  3. Cellules principales: produisent du pepsinogène
  4. Cellules épithéliales: produisent du HCO3 et des prostaglandines
  5. Cellules G: produisent de la gastrine
  6. Cellules D: produisent la somatostatine
  7. Mastocytes: produisent l’histamine
64
Q

Par quelle type cellulaire est sécrété le pepsinogène, comment est-il activé et quelle est sa forme active?

A

Le pepsinogène est sécrété par les cellules principale sous forme inactive
Le pepsinogène est activé en présence de HCl pour devenir la pepsine

65
Q

Expliquer comment l’estomac est protégé contre l’acidité

A

-Les jonctions étanches entre les cellules épithéliales empêchent le passage d’HCl
-La membrane apicale (luminale) est imperméable à l’HCl qui ne pénètre pas dans les cellules
-La couche de mucus recouvrant la muqueuse est une protection supplémentaire

66
Q

Facteur intrinsèque
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Cellules pariétales
  2. Gastrine, histamine, acétylcholine
  3. Lie 2 molécules de vitamine B12 pour les transporter jusqu’à l’iléon distal
  4. Investigation suite à une déficience en B12 ou augmentation acide méthylmalonique
    Évaluation d’une déficience (Achlorhydrie, Ac anti F.I. (50% des patients), Ac anti Pariétales (90% des patients))
    Évaluation de l’anémie pernicieuse/anémie mégaloblastique
  5. On ne dose pas le F.I. directement: On mesure des Ac anti F.I. ou Ac anti Pariétales
67
Q

Gastrine
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Cellules G de l’estomac et du duodénum
  2. Nerf vague (neurologique)
    Distension (mécanique)
    pH alcalin (chimique)
    Polypeptides, a.a., calcium et l’alcool
  3. Stimule la production d’ HCl et de F.I. par les cellules pariétales
    Stimule la production de pepsinogène par les cellules principales
    Stimule la production/sécrétion d’enzymes pancréatiques et de HCO 3
    Stimule la contraction de la vésicule biliaire et augmente le débit biliaire, diminue l’absorption des sels et l’eau
    Stimule la sécrétine, l’insuline, la calcitonine
    Augmentation de la contraction des S.O.S. et S.O.I., diminution de celle du pylore, augmentation la contraction de l’estomac
  4. Évaluation du Syndrome de Zollinger Ellison (gastrinome)
    Évaluation de l’hyperplasie des cellules G
    Évaluation de la condition d’achlorydrie (diminution de la synthèse de HCl)
    Évaluation de l’anémie pernicieuse
  5. Méthodes immunologique (EIA, RIA) sur sérum doré + arrêt IPP
68
Q

Pepsinogène
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses rôles?

A
  1. Cellules principales et cellules à mucus
  2. Hydrolyse des protéines suite à sa transformation en pepsine
69
Q

Mucus et HCO3
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses rôles?

A
  1. Cellules à mucus et cellules épithéliales mucus épais
  2. Protection en combinaison avec HCO3 pour former une double barrière
70
Q

HCl
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?

A
  1. Cellules pariétales
  2. Gastrine, histamine, acétylcholine, phase céphalique + chimique
  3. Sécrétagogues acétylcholine (nerfs cholinergiques)
    Histamine (mastocytes)
    Gastrine ( G)
    Calcium
    Récepteurs spécifiques sur cellules pariétales
71
Q

Acétylcholine
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?

A
  1. Produit par le nerf cholinergique (nerf vague)
  2. La distension stimule le réseau du nerf vague autour de l’estomac → augmente HCl
  3. Impliquée dans la phase céphalique et lors de la distension de l’estomac
72
Q

Histamine
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Produit par les cellules entérochromaffines-like de l’estomac
  2. La gastrine et les mastocytes
  3. Stimule la production d’HCl par les cellules pariétales
  4. Aide au diagnostic de tumeur carcinoïdes gastriques
  5. Méthode immunoenzymatique (EIA) dans plasma EDTA ou urine 24h acidifié + arrêt anti-histaminique, glucocorticoides
73
Q

Dans l’estomac comment sont digérés
1. Les glucides
2. Les protéines
3. Les graisses
4. L’alcool

A
  1. Préalablement par l’amylase salivaire
  2. HCl et pepsine
  3. Lipase gastrique qui n’est pas associée aux sels biliaires
  4. Déshydogénase
74
Q

Qu’est-ce que le test à la pentagastrine?

A

C’est un analogue de la gastrine
Anciennement utilisé pour évaluer l’effet sécrétoire de l’estomac

75
Q

Qu’est-ce qu’un test à l’insuline (test Hollander) permet d’évaluer?

A

Test d’hypoglycémie provoqué par injection d’insuline
Augmentation de la sécrétion d’acide gastrique chez les patients ayant un nerf vague intact
Anciennement utilisé pour évaluer le succès d’une vagotomie

76
Q

Dans quel contexte une vagotomie est effectuée?

A

Traitement d’ulcère gastro duodénale chronique lorsqu’une triple thérapie pour le traitement H Pylori a échoué

77
Q

En quoi consiste la triple thérapie pour le traitement de H Pylori?

A

Traitement de deux semaines
Deux antibiotiques + l’un de ces produits :
1. Inhibiteur de la pompe à H + (ex. Oméprazole
2. Bloqueurs de H2 (ex. Pepcid , Zantac)
3. Protecteur de l’estomac : ex. Subsalicylate de bismuth (composant du Pepto Bismol)

78
Q

Qu’est-ce qu’un test de Sham-feeding?

A

Anciennement utilisé pour confirmer une vagotomie complète
Test fonctionnel basé sur la mastication d’un repas agréable (visuellement, olfactivement et au goût), suivi du rejet par la bouche des aliments mâchés
Évaluation du BAO (Basic Acid Output) et du PAO (Peak Acid Output)

79
Q

Décrire les tests d’évaluation des gastrites effectués de nos jours?

A
  1. Gastrine à jeun
    Évaluation d’un gastrinome syndrome de Z-E) et de cas d’hyperplasies des cellules G
  2. Stimulation à la sécrétine
    Distingue les gastrinomes des ulcères gastriques
    Gastrinomes (généralement, gastrine > 200 ng/L)
    Évaluation d’un PAO + celle de la gastrine; améliore la sensibilité et la spécificité d’un gastrinome
  3. Stimulation au gluconate de Calcium
    Augmentation de la gastrine > 400 ng /L avec un BAO > à 2x la normale chez les patients ayant un gastrinome
  4. Stimulation au repas de Lundh
    Repas standardisé donné aux patients
    Induit la sécrétion de gastrine uniquement chez les patients normaux (pas les Z-E)
  5. Dosage du pepsinogène I (PGI)
    En relation avec le PAO
    En relation avec la masse de cellules principales dans l’estomac
    Évaluation du ratio (PGI/PGII) < 3,0
80
Q

Dans quels troubles gastroduodénaux peuvent être impliqués les bactéries H Pylori?

A

Ulcères
Gastrites
Cancers gastriques
Lymphomes gastriques

81
Q

Quelles sont les étapes d’une infection par H Pylori?

A
  1. H. pylori pénètre la couche protectrice de mucus de l’estomac et se fixe sur les cellules
    épithéliales à l’aide de protéines de fixation
  2. H. pylori transforme l’urée en CO2 et en ammoniac (NH3 ) à partir d’une sécrétion
    d’enzyme (l’uréase ) dans le mucus. L’ammoniac produite va partiellement neutraliser
    l’acide gastrique qui digère les aliments et tue la plupart des bactéries envahissantes
  3. Il y a accumulation et croissance de H. Pylori et provoque un foyer d’infection
  4. L’ammoniac va aussi favoriser la destruction des épithéliales, provoquer de l’inflammation et la formation d’un ulcère.
82
Q

Quels sont les caractéristiques et les types de gastrites aigues et chroniques?

A

Aigue
Inflammation transitoire
Perte d’intégrité de la muqueuse
Bx: infiltration de monocytes et polymorphonucléaires

  1. Érosive rougeur: phénomène réversible
  2. Ulcérative
    Atteinte profonde irréversible de la muqueuse (présence de cicatrices)
    Si très profond → atteinte de vaisseaux sanguins → hémorragie dans l’estomac
    Si très profond → perforation complète de l’estomac atteinte des organes voisins

Chronique
Examen histologique de la muqueuse gastrique: lésions inflammatoires et atrophiques
Peut aboutir progressivement à la disparition des glandes gastriques (atrophie gastrique)
Ulcérations multifocales
Bx: infiltration de lymphocytes

  1. Atteinte érosive
    Causé par un dommage à la muqueuse de l’estomac
    Cause fréquente: prise chronique d’AAS et autres AINS, l’alcool et le stress
    Dx par endoscopie
  2. Atteinte non érosive
    Variété d’anormalités histologiques principalement associées à une infection par H.Pylori Les patients sont généralement asymptomatiques
    Dx par endoscopie
83
Q

Quelles sont les étapes du test de Schilling?

A
  1. Injection de vitamine B12 froide et marquée et mesure de la radioactivité excrétée
    Si radioactivité > 7% : déficience alimentaire/absence B12 binding proteine/déficience folate
    Si radioactivité < 7%: déficience F.I. (Test de schilling II)/ présence de F.I., mais destruction de la B12 par les bactéries intestinale
  2. Reprise du premier test avec l’ajout de facteur intrinsèque
    Si l’excrétion devient normal, suggère l’absence de F.I.
    Si l’excrétion est <7%, suggère une malabsorption de la B12 (Test Schilling III)
  3. Reprise du premier test après un Tx de 10 jours d’antibiotique
84
Q

Quelle est la physiopathologie d’un ulcère peptique?
Quelles sont les causes les plus fréquentes?

A

Déséquilibre (HCl + pepsine et mucus)
Rétro inhibition inadéquate
Diminution de la protection (barrière de mucus et production de HCO3 inadéquate)

Diminution du mucus et du HCO3
Augmentation de la gastrine
HCl N/diminué
Vidange diminué

95% des causes: H Pylori et AINS

85
Q

Syndrome de Zollinger-Ellison
1. Quelle est la physiopathologie
2. Quels sont les symptômes
3. Quels sont les Tx
4. Quels sont les tests Dx

A
  1. Tumeur à gastrine G17
    Hypersécrétion d’HCl → vidange + rapide → diarrhée
    Stéatorrhée s’il y a inhibition de la lipase pancréatique
    Hypertrophie de la muqueuse
  2. Diarrhée
    Ulcère peptique qui est réfractaire aux suppresseurs des pompes à H
  3. Ablation de la tumeur si localisée au pancréas ou duodénal
    Si MEN1 + métastases → Chx impossible, donc traitement avec oméprazole ou gastrectomie si le traitement ne répond pas
  4. Endoscopie
    Gastrinémie à jeun: augmentation
    *Aussi augmentation de la gastrine lorsque: gastrite atrophique, anémie pernicieuse, post vagotomie, inhibiteur de pompe à H+, insuffisance rénale
    Test provocation à la sécrétin
86
Q

Quels types cellulaires sont retrouvés au pancréas?

A

Cellules canaliculaires; Répondent à la sécrétine (la sécrétine est sécrétée par les cellules S duodénal sous l’action de l’acide gastrique ) et produisent l’eau et le HCO3 qui neutralise l’acide gastrique

Cellules acinaires: Répondent à la Cholecystokinine (CCK) (la CCK est sécrétée par les cellules I duodénal sous l’action : a.a ., HCl et ac. gras ) et produisent des enzymes. La gastrine et l’acétylcholine ont un rôle similaire sur la production d’enzymes

87
Q

Nommer les enzymes dans la cascade d’activation du pancréas en débutant par l’entérokinase

A
88
Q

Pour la digestion des éléments suivants:
A) Quelle est l’enzyme
B) Quels sont les produits

  1. Les protéines
  2. Les polysaccharides
  3. Les TG et les sels biliaires
  4. Les esters de cholestérol
A

1a: protéases
1b: peptides + a.a.
2a: amylase
2b: dextrine + disaccharides
3a: lipase
3b: acides gras + monoacylglycérol + glycérol
4a: cholestérol estérase
4b: cholestérol + acides gras

89
Q

Comment est fait le Dx d’une pancréatite aigue?

A

1.Amylase
*Attention lors d’hyperamylasémie
-Exclure l’amylase salivaire
-Exclure Macro-amylase
-Perforation G.I., d’ulcère, infarctus mésentérique

Identification des iso-enzymes: Salivaire (60 %) vs Pancréatique (40 %)

2.Lipase
Meilleur test que l’amylase
Demi-vie plus longue

90
Q

Quelles sont les étiologies d’une pancréatite aigue et chronique?

A

Aigue
-Alcoolisme (40%)
-Obstruction biliaire (40%)
-Idiopathique (10%)
-Secondaire à une infection (Oreillons, Hépatite virale, Pneumonie, Médicaments)
-Métabolique (HyperTG, Hyperlipoprotéinémie, Hypercalcémie, myélomes multiples, carcinomes métastasiques, Post-traumatique)

Chronique
-Alcoolisme (70-80%)
-Fibrose Kystique (enfant)
-Malnutrition sévère
-Idiopathique (15-25%)

91
Q

Quelles peuvent être les complications d’une pancréatite chronique?

A

-Intolérance au glucose (majorité des patients)
-Malabsorption de B12 (40% des adultes, 100% F.K.)
-Malabsorption des graisses → Rétinopathie chez les patients diabétiques (déficience en vitamine A, Zn)
-Liquide d’effusion (ascite) secondaire à la pancréatite chronique: présence augmentation d’amylase
-Saignement G.I. dû à l’irritation prononcée dans l’intestin
-Ictère (choléstase) dû à une augmentation de bilirubine

92
Q

Nommer 5 causes d’insuffisance pancréatite exocrine (n=10)

A
  1. Alcool
  2. Néoplasie pancréatique et duodénal (obstruction)
  3. Gastrinome (synd. Z-E)
  4. Déficience en a1-AT
  5. Déficience en trypsinogène
  6. Malnutrition sévère (hypoalbuminémie)
  7. Fibrose Kystique
  8. Hémochromatose
  9. Cx gastrique
  10. Pancréatite idiopathique
93
Q

Comment évolue une colite ulcéreuse?

A
  1. Formation d’ulcères pouvant se développer en abscès a/n des cryptes
  2. Nécrose tissulaire et développement de rougeurs autour des abscès
  3. Formation d’oedème a/n de la sous-muqueuse
  4. Hémorragie potentielle
  5. S’il y a récurrence de tout ce processus, formation de fibrose
  6. Diminution de la souplesse du tissu et rétrécissement de l’intestin
  7. Regénération tissulaire en îlot donnant une allure de pseudopolypes
  8. Pour les C.U. sévères, l’ulcération peut-être transmurale (d’un bord à l’autre de la paroi intestinale) avec perte du tonus musculaire (diminution du péristaltisme) → dilatation possible → risque de méga côlon toxique
94
Q

Comment évolue la maladie de Crohn?

A
  1. Épaississement progressif de la muqueuse
  2. Ulcération de la sous-muqueuse et de la muscularis
  3. Développement de canaux et de fistules a/n des organes adjacents (fissures pouvant se développer et se projeter jusqu’au mésentères)
  4. Formation d’adhérence entre le mésentère et l’intestin grêle → masse palpable
95
Q

Qu’est-ce qu’une entéropathie exsudative?
Comment est-elle Dx?

A

Inflammation et ulcération de la muqueuse qui mène à une perte protéique et/ou sang
Peu dériver de plusieurs maladies G.I. (C.U., Crohn, sprue tropicale, lymphome, agammaglobulinémie, lymphangiectasie intestinale, gastrite atrophique etc.)
Hypoalbuminémie sévère → oedème des membres
Exsudation massive a/n intestinal: jusqu’à 50%/jour d’albumine vs 10%/jour (patient normal)

Dx
Mesurer la perte protéique dans les selles

  1. Méthode radio-isotopique: Injection d’albumine ou de la transferrine marquée au patient → dosage de la radioactivité fécale/4 jours:
    Normal: 0.1 à 0.7%
    Exsudat: 2 à 40%
  2. Méthode de clairance fécale de l’a1-AT
    *a1-AT résistante à la protéolyse intestinal contrairement à l’albumine

Collecte de 3 jours de selles et dosage de a1-AT vs a1-AT sérique
Volume selles/3jours x (a1-AT fécale/a1-AT sérique)

96
Q

Quels sont les trois méthodes de dépistage de sang occulte fécal?

A
  1. La mesure de l’activité de la peroxydase
    Colorimétrie basée sur l’activité pseudoperoxydase de l’Hb
  2. Le test de la porphyrine hémique
    Basée sur les propriétés fluorescente de la porphyrine
  3. Les procédés immunochimiques
    Utilisation Ac mono/polyclonaux pour détecter Hb humaine
97
Q

Décrire la physiopathologie de la maladie Coeliaque

A

-Maladie auto-immune du système G.I. déclenchée par le gluten
-Inflammation chronique de l’intestin grêle
-Atrophie des villosités
-Malabsorption
-Carences alimentaires
-Hyperplasie des cryptes
-Augmentation intra épithéliale de lymphocytes

98
Q

Comment est Dx la maladie coeliaque?

A

Tests sérologiques chez l’adulte
1. Dosage des Ac anti-transglutaminase (IgA-anti-tTg) (choix #1) ou dosage des IgA-anti endomysial (EMA) (Dx à 100% si valeur >10x la limite supérieure + positivité d’un autre marqueur.)
2. Dosage des IgA totaux (cas de déficience en IgA)
3. Si patient déficient en IgA (8% des cas) faire le dosage des IgG-anti gliadines déamidées

Tests sérologiques chez l’enfant
1. Enfants <2 ans ; Dosage des anti-tTg(IgA), des anti-gliadines déamidées (IgA+IgG).
2. Au besoin, évaluer HLA-DQ2/8 → si (-) on exclue la M.C. Investigation des parents de l’enfant
Marqueur utilisé pour sa valeur prédictive négative (les vrais (-))

99
Q

Quelles sont les étapes de digestion des glucides?

A

1. Première digestion par amylase pancréatique et salivaire des polysaccharides
Hydrolyse des liens 1-4 a)
Production de disaccharides, monosaccharides et oligosaccharides
Certains polysaccharide et oligosaccharides non digérables (cellulose et autres fibres alimentaires lien 1-4 β) vont atteindre le côlon sans être digérés

2. Deuxième digestion par les disaccharidases et oliosaccharidases au niveau des bordures en brosse des entérocytes pour produire des monosaccharides (glucose, galactose, fructose)
Lactase : lactose > glucose + galactose
Sucrase: sucrose > glucose + fructose
Maltase: maltose > glucose + glucose

3. Absorption des monosaccharides
Transporteurs du côté apical des entérocytes: SGLT1 (glucose et galactose) et GLUT5 (fructose)
Transporteur du côté basal des entérocytes: GLUT2 (fructose, glucose, galactose)

4. Une partie des polysaccharides ingérés atteignent le côlon sans être digérés
Fermentation par les bactéries de la flore intestinale
Production de méthane, H2, acides gras à courtes chaînes, CO2

100
Q

Quelles sont les étapes de digestion des lipides?

A

1. Formation de micelles (Lipides + phospholipides)

2. Lipolyse par la lipase gastrique
TG → acides gras libres et 2-mono-glycérol

3. Ajout de sels biliaires aux micelles
Présence de lipides dans duodénum déclenche le relâchement du sphinctère d’Oddi (via CCK) permettant le relâchement de la bile

4. Lipolyse par la lipase pancréatique
Sécrétion lipase et colipase stimulée par acides gras libres (lipolyse lipase gastrique)

TG + Lipase + colipase (pH 6,5) → 2-mono-glycérol et acides gras libres
Nécessite la colipase: favorise l’ancrage de la lipase aux micelles (acides biliaires)

5. Réabsorption des acides biliaires à l’iléon

6. Absorption des lipides par les entérocytes (jujénum)
Environ 94% des lipides ingérés sont absorbés

7. Reformation de triglycéride et des chylomicrons dans les entérocytes

8. Exocytose dans le système lymphatique et atteint la circulation sanguine

101
Q

Quelles sont les étapes de digestion des protéines?

A

1. Première digestion par pepsine (estomac)
Pepsinogène activé par pH acide

2. Deuxième digestion par enzymes pancréatiques
Trypsine, chymotrypsine, élastase, exopeptidase, carboxypeptidase

3. Troisième digestion par protéases de la bordure en brosse et/ou dans les entérocytes
Digestion des peptides en acides aminés et/ou en plus petits peptides (2 à 3 acides aminés)

4. Absorption des acides aminés par les entérocytes

102
Q

Pour les hormones suivantes
a) Où sont-elles produites?
b) Quels sont leurs stimulis?
c) Quelles sont leurs fonctions?
-Sécrétine
-Cholecystokinine
-Peptide YY
-Vasoactiveintestinal peptide
-Motiline
-Somatostatine

A

-Sécrétine
Duodénum
Stimulé par pH acide
Rôle: engendre la sécrétion d’eau et de bicarbonates par le pancréas

-Cholecystokinine
Duodénum
Stimulé par la présence de lipide et de peptides
Rôle: Engendre la sécrétion d’enzymes digestives par le pancréas et engendre la contraction de la vésicule biliaire

-Peptide YY
Stimulé par la présence de nutriments dans le GI
Rôle: Intestin favorise l’absorption d’eau et d’électrolytes par l’intestin

-Vasoactive intestinal peptide (VIP)
Cellule nerveuse de l’intestin
Stimulé par la présence de nutriments dans le GI
Rôle: favorise la sécrétion d’eau et d’électrolytes

-Motiline
Duodénum et jéjunum
Stimulé par les périodes de jeune
Rôle: favorise les mouvements péristaltiques du tube digestif

-Somatostatine
Intestin
Stimulé par la présence de nutriments dans le GI
Rôle: inhibition de la sécrétion des autres hormones digestives

103
Q

Qu’est-ce que l’APT test?

A

Un test pour différencier Hb foetal (HbF) de Hb adulte (HbA) pour savoir si le sang provient de l’enfant ou de la mère (saignement des seins lors de l’allaitement)

Spécimen: selles ou vomissure
Principe: Mélanger selles avec eau (1:5), centrifuger et décanter
Ajouter du NaOH au surnageant, si couleur brune= HbA, si couleur rose = HbF

HbF est plus résistant que HbA à la dénaturation alcaline

104
Q

Pourquoi est-il recommandé d’utiliser l’osmolalité plasmatique au lieu de l’osmolalité fécale?

A

L’osmolalité fécale n’est pas égale à l’osmolalité de la lumière intestinale (les sucres sont métabolisés par les bactéries de la flore ce qui modifie l’osmolalité)
-l’osmolalité augmente très rapidement dans les selles même si réfrigérées (fermentation)
-Osm lumière intestinale = environ Osm sérum

105
Q

Les leucocytes fécales peuvent être indicateurs de quelle condition?

A

Suggestif d’une diarrhée inflammatoire

106
Q

Quelle est l’utilité de la calprotectine fécale?

A

Utile pour distinguer une diarrhée inflammatoire d’une diarrhée non inflammatoire et faire le suivi du traitementdes maladies inflammatoires intestinales (Colite ulcéreuse et maladie de Chron)

Normal : < 50 ug/g
Zone grise: 50 à 200 ug/g
Positif: > 200 ug/g

107
Q

Compléter le tableau suivant

A
108
Q

Comment est assuré la stérilité du grêle proximal?

A

sécrétion d’acide par l’estomac
sécrétion de bile (légère action antibactérienne)
péristaltisme qui balaie les bactéries vers la partie distale
sécrétions d’IgA, présence de cellules immunitaires
valvule iléo-caecale empêche le reflux d’une grande qtébactérie/côlon

109
Q

Quelle est la physiopathologie de l’hyperprolifération bactérienne?

A

Les bactéries déconjugues les sels biliaires = réabsorption par l’intestin = empêche la formation de micelles = malassimilation des lipides
Consommation de la vitamine B12 par les bactéries = déficience en B12
Consommation des nutriments (glucides) par les bactéries = perte de poids
Fermentation bactérienne des glucides - acides organiques et gaz = flatulence, borborygmes et distension abdominale
Les bactéries peuvent également endommager la muqueuse intestinale (malabsorption)
Les bactéries dégradent les protéines et l’urée en NH3 (augmentation NH3)
Les bactéries peuvent causer une acidose lactique (production de D-Lactate)

110
Q

Comment est fait le Dx d’une hyperprolifération bactérienne?

A

Tests respiratoires: lactulose

Principe du test
Mesuredu H2 dans l’air expiré suivant l’ingestion de lactulose
Lactulose: dissacharride (galactose + fructose) non-digérable par l’humain
Le lactulose est fermenté par bactéries
L’humain ne produit pas de H2

Normal: Fermenté (production de H2) par les bactéries du côlon de 2 à 3 h suivant son ingestion
Hyperprolifération: production de H2 plus tôt (le lactulose sera fermenté avant d’atteindre le côlon par les bactéries du grêle)

Préparation du patient
À jeun, éviter fibre 12 hrs avant
Rincer bouche avec un antiseptique avant et après ingestion du lactulose
Ne pas fumer avant le test
Mesure la quantitéde H2 expire par le patient (T=0 min)
Ingestion de lactulose
Mesure la quantitéde H2 expiré par le patient à différents temps
Le patient souffle dans un appareil portatif qui mesure la quantité de H2 (électrode spécifique au H2)

111
Q

Qu’est-ce qui peut causer des faux positifs ou faux négatifs lors d’un test respiratoire?

A

Faux positif: mauvaise préparation du patient
Faux négatif: problème pulmonaire, utilisation récente d’antibiotique

112
Q

Ghréline
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Principalement par le cellules P/D1 de l’estomac
  2. Production stimulée par le jeûne et par la vue et l’odeur de la nourriture
  3. Augmente l’appétit (orexigène puissant)
    Stimule la sécrétion de l’hormone de croissance
    Stimule la motilité intestinale et la sécrétion d’acide par l’estomac
  4. Aide au Dx du syndrome de Prader-Willi et au Dx de ghrélinome
  5. EIA/ELISA plasma EDTA + ajout inhibiteur protéase tube + glace + jeune 12h
113
Q

Somatostatine
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Cellules D de l’estomac, duodénum et pancréas
  2. Production stimulée par la présence de nourriture dans l’estomac
  3. Inhibe la motilité gastrique et intestinale et les sécrétions
    Inhibe les sécrétions du pancréas
    Diminue la circulation sanguine dans l’intestin (diminue l’absorption de nutriments)
    Inhibe la libération de GH par l’hypophyse
  4. Dx des somatostatinomes
    Valeurs élevée dans les cas de VIPome, insulinomes, glucagonomes
  5. RIA sur plasma EDTA + inhibiteur protéase tube + glace + jeune 12h + arrêt Mdx influencant insuline/motilité
114
Q

Sécrétine
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Les cellules S du duodénum
  2. le pH acide du bolus alimentaire sortant de l’estomac
    Sécrétion inhibée par la somatostatine
  3. La sécrétine stimule la production de bicarbonate par le pancréas et la libération de bile par le foie
    Inhibe la sécrétion d’acide gastrique
  4. Investigation du syndrome de Zollinger-Ellison
  5. RIA sur plasma EDTA + inhibiteur protéase + glace + jeune 12h
115
Q

Cholécystokinine (CCK)
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Produit par le cellules I du duodénum et du jéjunum et par des neurones du système nerveux entérique et du cerveau
  2. Présence de protéines et lipides dans l’estomac
  3. Stimuler la contraction de la vésicule biliaire pour libérer la bile
    Stimule la libération d’enzymes pancréatiques
    Relaxer le sphincter d’Oddi
    Diminue la motilité et sécrétions gastriques (inhibe libération de gastrine)
    Stimule la motilité intestinale
    Diminue l’appétit (signal de satiété)
  4. CCKome
  5. RIA sur plasma EDTA + inhibiteur protéases + glace + jeune 12h
115
Q

Vasoactive intestinal peptide (VIP)
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Plusieurs neurones dans la système et nerveux central et périphérique
  2. Neurones du système nerveux entérique et du pancréas
  3. Augmentation de la sécrétion d’eau et d’électrolytes par l’intestin
    Relaxation les muscles lisses de l’intestin
    Augmentation de la motilité intestinale
  4. Dx des VIPomes
  5. RIA sur plasma EDTA + inhibiteur protéases + jeune 8h
116
Q

Glucagon
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Les cellules alpha du pancréas
  2. Jeun
  3. Hormone hyperglycémiante qui stimule la néoglucogénèse et la glycogénolyse au niveau du foie
  4. Investigation d’hyperglycémies inexpliquées
    Diagnostic des glucagonomes
  5. Méthode immunométrique (sandwich) ou RIA sur plasma EDTA + inhibiteur protéases + glace + jeune
117
Q

Insuline
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. cellules bêta du pancréas
  2. Prise d’un repas
  3. Hormone hypoglycémiante
    Induit la translocation des transporteurs de glucose à la surface des cellules pour permettre l’entrée du glucose
  4. Dx et suivi du diabète
    Insulinome (avec dosage du Peptide C et/ou Pro-insuline)
  5. EIA sur sérum + jeun
118
Q

Amyline
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Produite par les cellules bêta du pancréas, co-sécrétée avec l’insuline
  2. Prise d’un repas
  3. Ralentit la vidange gastrique et les sécrétions gastriques
    Régule la glycémie en empêchant les pics de glycémie post-prandiaux
    Diminue l’appétit (signal de satiété)
  4. -
  5. -
119
Q

Sérotonine
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. les cellules entérochromaffines situées tout le long du tractus digestif et les les neurones du SNC
  2. -
  3. Active la motilité de l’intestin, en grande quantité stimule le réflexe de vomissement et diarrhée
    Active la circulation sanguine dans l’intestin
    Effet positif sur l’humeur
  4. Suivi des patients avec tumeurs carcinoïdes (avec 5-HIAA)
    Test de 2e ligne pour le diagnostic de tumeurs carcinoïdes
  5. LC-MS/MS sur sang total EDTA
120
Q

Motiline
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Cellules M du duodénum et jéjunum
  2. Le jeun
  3. Contribue au péristaltisme intestinal permettant l’autonettoyage du petit intestin entre les repas et aussi de ramener les bactéries entrées dans le grêle vers le côlon
    Favorise la vidange gastrique
    Augmenter le péristaltisme intestinal
  4. -
  5. RIA sur plasma EDTA
121
Q

Peptide PYY
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Les cellules L de l’iléon et du côlon
  2. Prise de repas
  3. Diminue la motilité intestinale
    Diminue les sécrétions gastriques et intestinales
    Diminue l’appétit (signal de satiété)
  4. -
  5. -
122
Q

Glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP)
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Cellules K du duodénum et du jéjunum
  2. Glucides
  3. Stimule la sécrétion d’insuline (incrétine)
    Inhibe la sécrétion et la motilité gastrique
    Stimule l’ostéogénèse
  4. -
  5. ELISA
123
Q

Glucagon-like peptide 1 (GLP-1)
1. Comment est-il sécrété?
2. Quels sont ses stimulus?
3. Quels sont ses rôles?
4. Quelles sont ses utilités clinique?
5. Comment est-il dosé?

A
  1. Les cellules L de l’iléon et du côlon
  2. Glucides
  3. Augmente la sécrétion d’insuline (incrétine)
    Bloque la libération de glucagon
    Diminue l’appétit (signal de satiété)
    Inhibe la vidange gastrique et la sécrétion d’acide
    Stimule l’ostéogénèse
  4. -
  5. ELISA
124
Q

Quels organes peuvent être touchés par une tumeur carcinoide?

A

Tractus digestif
Poumons et bronches

125
Q

Quel est le précurseur de la sérotonine?

A

Tryptophane

126
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une tumeur carcinoide?

A

Flushing (surtout visage et cou)
Crampes abdominales
Diarrhée
Atteintes cardiaques (Fibrose des valves cardiaques)
Bronchoconstriction (Difficulté à respirer)
Pellagre (Lésions cutanées – déficit en vitamine B3)

127
Q

Insulinome
1. Quels sont les critères Dx?
2. Quels sont les autres causes d’hypoglycémie?

A
  1. Présence de la triade de Whipple
    -Symptômes d’hypoglycémie à jeun (signes neuroglucopéniques) : Confusion, maux de tête, transpirations, tremblements , troubles de la vue
    -Glucose sanguin < 2,5 mmol/L (hypoglycémie).
    -Soulagement des symptômes lors de l’administration de glucose

Le meilleur test diagnostic est l’épreuve de jeûne (72h) avec des dosage à intervalles précis
-Dosage du glucose
-Dosage de l’insuline
-Dosage du peptide C et de la pro-insuline (pas toujours)
-Sulfonylurées urinaires si doute de Münchhausen

  1. Déficit en une des hormones hyperglycémiantes
    Déficit en cortisol
    Déficit en GH
    Insuffisance hépatique (néoglucogénèse affectée)
    Alcoolisme (inhibition de la néoglucogénèse; patient dénutri)
    Syndrome de Fanconi (perte de glucose au niveau rénal)
    Exclure des abus de médicaments hypoglycémiants comme l’insuline ou les sulfonylurées
128
Q

Glucagonome
Quels sont les critères Dx?

A

Présence des signes caractéristiques suivants (les 4D)
Dermatite (érythème nécrolytique migrateur)
Diabète (hyperglycémie)
Deep venous thrombosis
Dépression nerveuse

Perte de poids
Glossite douloureuse
Stomatite

129
Q

VIPome
1. Quelle est la physiopathologie?
2. Quels sont les critères Dx?

A
  1. L’hypersécrétion de VIP entraîne une importante diarrhée car le neuropeptide stimule la sécrétion d’eau et d’électrolytes ainsi que la motilité intestinale
    Diarrhée chronique profuse aqueuse (sécrétoire)
    Hypokaliémie
    Achlorhydrie
    Déshydratation
    Acidose métabolique (Perte entérique de HCO3)
    Risque d’insuffisance rénale
  2. VIP plasmatique >200 pg/mL
    Diarrhée sécrétoire importante
    Critère diagnostique important si la diarrhée sécrétoire persiste suite à un jeûne de 48h
    Hypokaliémie
    Achlorhydrie
130
Q

Somatostatinome
1. Quelle est la présentation clinique?
2. Quels sont les critères Dx?

A
  1. L’hypersécrétion de somatostatine entraîne l’inhibition de la sécrétion de plusieurs hormones: Insuline, CCK, Sécrétine, Gastrine, GIP, GH
    Triade: Diabète, diarrhée associée à une forte stéatorrhée, calculs biliaires (cholélithiases)
    Douleurs abdominales
    Perte de poids
    Hypochlorhydrie
    Ictère
  2. Somatostatine plasmatique (à faire durant période de crise car la sécrétion peut être intermittente)
    Glycémie (hyperglycémie)
    Dosage des graisses fécales (>20g/j)