Problème 5 - Hypertension artérielle Flashcards

1
Q

Quelle est l’importance du rein dans l’hypertension ?

A
  • Détermine balance sodée donc le volume extracellulaire.
  • Normalement, toute augmentation de pression entraîne augmentation de diurèse/excrétion sodium (natriurèse de pression)
  • Théoriquement, peu importe le débit cardiaque et le R périphérique, le rein a la capacité de ramener la pression à la normale et diminuer le volume extracellulaire.
  • Donc, la maintenance d’une hypertension chronique nécessite une anomalie rénale, soit :
  • atteinte microvasculaires et tubulointerstitielles altérant excrétion de Na+
  • altération du système hormonal régulateur (RAA)
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2
Q

Quels sont les facteurs déterminants de la tension systolique VS diastolique ?

A

Systolique : volume systolique, vélocité d’éjection, compliance artérielle.

Diastolique : tension systolique, rythme cardiaque, résistance périphérique totale (++), compliance artérielle.

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3
Q

Qu’est-ce que l’hypertension artérielle ?

A

La TA varie selon les populations et selon l’âge. Le risque cardio-vasculaire augmente de manière continue avec les valeurs de tension. Il n’y a donc pas de seuil absolu pour définir l’hypertension. Cliniquement, le seuil reconnu est celui ou la diminution du risque de mortalité en traitant la HTA surpasse les complications du traitement. C’est donc une valeur arbitraire.

Normale : TAS < 120 ET TAD < 80.
Pré-hypertension : 120-140 OU 80-90
HTA stade 1 : 140-160 OU 90-100
HTA stade 2 : > 160 OU > 100
HTA systolique isolée  >/= 140 ET < 90

TA systolique est plus représentatif du risque cardio-vasculaire.

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4
Q

Comment peut-on diagnostiquer HTA ?

A
  • 3 à 5 mesures élevée à des visites différentes.
  • Prise après 5 minutes de repos sans avoir consommé de café ou tabac dans les 30 minutes avec le dos appuyé et les bras au niveau du coeur.

2 risques d’erreur :

  • HTA de la blouse blanche (HTA durant visite médicale dû à stress)
  • HTA masquée (TA normale chez MD mais HTA à la maison à cause de stress ou tabac).

Méthodes de diagnostic :

  • Prise de TA au bureau plusieurs fois
  • Prise de TA à la maison (HTA si >/= 135/85 mmHg)
  • Monitoring ambulatoire de 24h (MAPA)

Variations journalières de la tension artérielle :

  • Élévation matinale
  • Diminution nocturne
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5
Q

Qu’est-ce que l’hypertension essentielle ?

A
  • 90-95% des cas n’ont pas de cause établie = HTA essentielle ou primaire.
  • Diagnostic d’exclusion (d’abord éliminer les causes d’HTA secondaire)
  • Maladie multifactorielle : combinaison d’anomalies innées (génétique) et acquis
  • Tend à être familial
  • Prévalence augmente avec l’âge
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6
Q

Quelles sont les hypothèses pathophysiologiques vis-à-vis de HTA essentielle ?

A

Génétique :

  • Prévalence plus élevée chez parents du premier degré.
  • Noirs plus à risque.
  • Serait une interaction complexe entre plusieurs gènes.
  • Certains polymorphismes ont été suspectés : défaut dans les canaux sodiques rénaux et dans l’axe RAA dont polymorphisme pour le gène de l’angiotensinogène.

Système nerveux autonome : tonus sympathique exagéré pourrait être impliqué (basal ou lié au stress).

Vaisseaux sanguins :

  • Vasoconstriction exagérée entraînant une résistance périphérique totale élevée.
  • Tonus sympathique exagéré
  • Régulation anormale facteurs locaux (déséquilibre vasoconstricteurs / dilatateurs)
  • Défaut dans les canaux ioniques du muscle lisse vasculaire.
  • Diminution de la compliance artérielle avec l’âge.
  • Donne une tension à la fois élevée en systolique et en diastolique (pressions proches l’une de l’autre) si les vaisseaux sont très sclérosés.

Reins :

  • Rétention hydrosodée exagérée : défaut de canaux ioniques et régulation hormonale inappropriée.
  • Rôle obligatoire (sinon natriurèse de pression permettrait de retrouver TA normale)

Coeur : volume systolique trop élevé dû à stimulation sympathique exagéré.

Syndrome métabolique (obésité tronculaire, dyslipidémie, résistance à l’insuline, HTA) :

  • Résistance à l’insuline entraînant hyperinsulinémie
  • augmente activité sympathique
  • stimule hypertrophie des cellules musculaires vasculaires.
  • débalancement dans production endothéliale de vasoconstricteurs/dilatateurs
  • Obésité directement liée à l’HTA :
  • augmentation de libération d’angiotensinogène par les adipocytes
  • augmente volume sanguin et longueur des vaisseaux
  • augmentation de viscosité sanguine (libération de profibrinogène par les adipocytes).
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7
Q

Quels sont les facteurs de risque de HTA ?

A
  • Sexe masculaire avant 50 ans (effet protecteur de l’oestrogène)
  • Apport élevé en sodium
  • Obésité
  • Sédentarité
  • Alcoolisme
  • Race noire
  • Mauvaises habitudes alimentaires
  • Tabagisme
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8
Q

Comment HTA évolue ?

A

HTA cause des dommages vasculaires qui augmente RP et dommages rénaux qui augmente rétention hydrosodée donc l’HTA tend à s’aggraver progressivement.

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9
Q

Quels sont les indices à rechercher pour HTA secondaire ?

A
  • Développement précoce d’HTA (avant 20 ans)
  • HTA très sévère
  • Début abrupt
  • Signes et symptômes associés à des maladies spécifiques
  • Histoire familiale négative
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10
Q

Quelles sont les causes rénales d’HTA secondaire ?

A

Hypertension rénoparenchymateuses (2-4% des patients avec HTA)

Hypertension rénovasculaire (1% des patients avec HTA)

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11
Q

Dans les causes rénales d’HTA secondaire : qu’est-ce que l’hypertension rénoparenchymateuse ?

A

Pratiquement toutes les maladies rénales peuvent entraîner HTA secondaire :

  • Kystes rénaux
  • Tumeurs rénales
  • Uropathie obstructive (ex: pyélonéphrite chronique)
  • IRC (80% des patients ont de l’HTA)

Pathophysio :

  • Néphrons endommagés incapables d’excréter quantités normales de Na+ et eau : entraîne augmentation volume intravasculaire = augmentation débit cardiaque = augmentation TA.
  • Dommages parenchymateux peuvent entraîner activation excessive du RAA : entraîne augmentation de rétention hydrosodée et vasoconstriction périphérique.

Manifestations cliniques : selon la maladie rénale sous-jacente (ex: infection urinaire récentes pour pyélonéphrite chronique)

Investigations : créatinine sérique augmentée, analyse urinaire anormale (protéinurie, hématurie…)

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12
Q

Dans les causes rénales d’HTA secondaire : qu’est-ce que l’hypertension rénovasculaire ?

A
  • HTA induite par hypoperfusion rénale causée par sténose de l’artère rénale.
  • Sténose est unilatérale ou bilatérale.
  • Sténose doit être hémodynamiquement significative (> 70%) pour causer HTA.

Épidémio :

  • 1% des patients avec HTA
  • 20-40% des patients atteints d’HTA grave ou réfractaire.
  • Une des causes les plus fréquentes d’HTA chez l’enfant.

Pathophysio :
- Diminution de perfusion du rein affecté entraîne sécrétion rénine et activation système RAA : entraîne rétention hydrosodée et vasoconstriction artérielle.

Sténose unilatérale :

  • Activation de RAA dans rein atteint.
  • Angiotensine II provoque HTA (par vasoconstriction artérielle et rétention hydrosodée)
  • Angiotensine II sécrétée par rein malade contracte artériole efférente des deux reins, car effet systémique.
  • Contraction efférente augmente pression de perfusion du côté non atteint : diminution de rénine du côté sain, natriurèse de pression du côté sain pour maintenir volume plasmatique normal.

Sténose bilatérale :

  • Activation RAA n’est plus compensée par la natriurèse de pression.
  • Entraîne rétention hydrosodée importante avec hypervolémie contribuant à HTA

Néphropathie ischémique :

  • Sténose de l’artère rénale peut aussi entraîner néphropathie ischémique.
  • IR lorsque mécanismes d’autorégulation sont dépassés : baisse de pression de perfusion rénale entraînant baisse DFG.

Si on rajoute IECA : pas de vasoconstriction de l’efférente, donc moins de débit.

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13
Q

Quelles sont les causes d’hypertension rénovasculaire ?

A
  • Athérosclérose
  • surtout chez > 50 ans, avec facteurs de risques de MCAS : tabac, diabète, ATCD familiaux, obésité, dyslipidémie.
  • lésions surtout au 1/3 proximal des artères rénales.
  • Dysplasie fibromusculaire surtout chez jeunes femmes 20-40 ans, affecte portion plus distale des artères rénales. Régions de prolifération fibreuses ou musculaires.
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14
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’hypertension rénovasculaire ?

A
  • Signes systémiques de MCAS (souffle carotidien et fémoraux…)
  • Souffle abdo systolo-diastolique causé par sténose de l’artère rénale.
  • Rétinopathie hypertensive de stade 3 ou 4
  • Oedème pulmonaire récurrent avec dynamique normale du VG si sténose bilatérale.
  • Hypokaliémie causée par hyperaldostéronisme.
  • Insuffisance rénale (diminution DFG) par néphropathie ischémique.

Autres indices pouvant faire suspecter HTA rénovasculaire :

  • HTA sévère, réfractaire
  • Détérioration subite de la fonction rénale suite à IECA/ARA
  • MCAS ou facteurs de risque d’athérosclérose.
  • Absence d’antécédents familiaux.
  • Absence d’antécédents familiaux.
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15
Q

Comment investigue-t-on une hypertension rénovasculaire ?

A
  • Scintigraphie rénal au captopril.
  • basé sur diminution de filtration après administration de IECA
  • positif si asymétrie dans vitesse d’élimination du radiotraceur entre les 2 reins : on observe aussi une augmentation de la rénine sérique (réponse à hypoperfusion)
  • moins utile si IRC
  • Écho Doppler des artères rénales : dépistage lésions rénovasculaires ET évaluation de l’impact hémodynamique.
  • Artériographie : examen de référence pour confirmer lésions et planifier revascularisation.
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16
Q

Comment traite-t-on une hypertension rénovasculaire ?

A
  • Revascularisation chirurgicale ou par angioplastie percutanée avec pose de stent
  • surtout si HTA réfractaire au traitement médical, flash OAP à répétition, sténose critique bilatérale ou sur rein unique, détérioration de la fonction rénale
  • seulement si parenchyme rénal encore fonctionnel
  • Traitement médical :
  • IECA / ARA si sténose unilatérale
  • autres classes d’anti-HTA si sténose bilatérale car absence d’angiotensine II empêche vasoconstriction de l’efférente ce qui diminue pression intra-glomérulaire et chez patients avec sténose bilatérale, entraîne IR.
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17
Q

Quelles sont les causes endocriniennes d’hypertension secondaire ?

A
  • Phéochromocytome (0,2%)
  • Hyperaldostéronisme
  • Syndrome de Cushing
  • Anomalies thyroïdiennes
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18
Q

Qu’est-ce qu’un phéochromocytome ?

A
  • Tumeur de cellules neuroendocriniennes qui sécrète des catécholamines.
  • dans la médulla surrénale
  • extra-surrénaliens : chaîne sympathique, thorax, vessie, cerveau.
  • 10% sont malignes
  • 10% sont familiales (autosomale dominante)
  • DDX : drogues, anxiété, hyperthyroïdie.

Pathophysiologie ;

  • Libération d’épinéphrine et de norépinéphrine par la tumeur.
  • Entraîne vasoconstriction, tachycardie… de manière intermittente.
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19
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du phéochromocytome ?

A
  • HTA parfois intermittente ou avec paroxysme
  • Triade classique : céphalées sévères, diaphorèse, palpitations.
  • Tachycardie.
  • Tremblements.
  • Perte de poids.
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20
Q

Comment investigue-t-on le phéochromocytome ?

A
  • Mesure des catécholamines plasmatiques ou urines (et des métabolites urinaires)
  • Localisation avec IRM ou CT Scan de l’abdomen
  • Test génétique si suspicion d’un syndrome héréditaire avec dépistage familial au besoin.
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21
Q

Comment traite-t-on un phéochromocytome ?

A
  • a-bloqueurs et b-bloqueurs

- Traitement définitif : résection de la tumeur.

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22
Q

Quelles sont les causes d’hyperaldostéronisme ?

A

Excès d’aldostérone, soit :

  • Hyperaldostéronisme primaire :
  • adénome surrénalien
  • hyperplasie bénigne surrénalienne bilatérale
  • corticosurrénalome
  • hyperaldostéronisme freinable par glucocorticoïdes (GRA) : maladie autosomale dominante, patients ont HTA sévère durant enfance.
  • Hyperaldostéronisme secondaire :
  • contraceptifs oraux (augmentent angiotensine II)
  • altération de la dégradation hépatique d’angiotensine II
  • tumeur sécrétant rénine (rare)
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23
Q

Quelle est la pathophysiologie de l’hyperaldostéronisme ?

A

Excès d’aldostérone entraîne :

  • Réabsorption de Na+ a/n du tubule collecteur entraînant hypervolémie -> HTA
  • Sécrétion de K+ au tubule collecteur entraînant souvent hypokaliémie
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24
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’hyperaldostéronisme ?

A
  • HTA vers 30-60 ans (sauf GRA)
  • Asymptomatique
  • Hypokaliémie (toujours suspecter hyperaldostéronisme si HTA avec hypokaliémie)
  • Parfois alcalose hypokaliémique : polyurie, polydipsie, faiblesse musculaire, paresthésies.
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25
Q

Comment investigue-t-on l’hyperaldostéronisme ?

A
  • Mesure du ratio aldostérone / rénine plasmatique (compatible si > 140)
  • Test de surcharge sodée (compatible si aldostérone reste élevé)
  • Localisation avec IRM ou CT Scan des surrénales
  • Analyse génétique si suspicion de GRA
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26
Q

Comment traite-t-on l’hyperaldostéronisme ?

A
  • Résection chirurgicale si adénome
  • Traitement médical avec spironolactone si hyperplasie bilatérale des surrénales
  • Dexaméthasone (glucocorticoïde) si hyperaldostéronisme freinable par glucocorticoïdes
  • Restriction sodée
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27
Q

Quelles sont les causes du syndrome de Cushing ?

A

Excès de glucocorticoïdes (cortisol), soit :

  • Adénome hypophysaire sécrétant ACTH (maladie de Cushing)
  • Tumeur périphérique avec sécrétion ectopique d’ACTH
  • Tumeur surrénalienne sécrétant du cortisol (ACTH - indépendant)
28
Q

Quelle est la pathophysiologie du syndrome de Cushing ?

A

Excès de glucocorticoïdes (cortisol) entraînerait :

  • Stimulation des récepteurs de minéralocorticoïdes par cortisol dans tubule rénaux.
  • Stimulation de l’axe RAA.
29
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du syndrome de Cushing ?

A
  • HTA
  • Faciès lunaire
  • Obésité tronculaire
  • Faiblesse musculaire proximale
  • Hirsutisme
  • Vergetures pourpres
  • Bosse de bison
  • Ostéoporose
30
Q

Comment investigue-t-on un syndrome de Cushing ?

A
  • Mesure du cortisol urinaire dans collecte de 24h
  • Test de freinage à la dexaméthasone (administration de glucocorticoïdes exogènes) : chez patients normaux entraîne diminution de production de cortisol, VS syndrome de Cushing où le cortisol sérique restera normal ou augmenté.
31
Q

Comment traite-t-on le syndrome de Cushing ?

A
  • Traitement selon étiologie, parfois chirurgie de résection.
32
Q

Qu’est-ce que les anomalies thyroïdiennes ?

A
  • Hyperthyroïdie :
  • 1/3 des patients souffrent d’HTA
  • car entraîne hyperactivité cardiaque et augmente volume sanguin
  • tremblements, polydipsie, asthénie, palpitations
  • TSH diminuée
  • Hypothyroïdie
  • 1/4 des patients avec souffrent d’HTA (surtout diastolique)
  • car entraîne augmentation de la résistance périphérique
  • asthénie, frilosité, obésité
  • TSH augmentée
33
Q

Quelles sont les causes médicamenteuses d’HTA ?

A

Plusieurs médicaments peuvent augmenter la pression artérielle :

  • Contraceptifs oraux : oestrogène augmente la synthèse hépatique d’angiotensinogène = augmentation de RAA.
  • Glucocorticoïdes : peut entraîner syndrome de Cushing médicamenteux.
  • Érythropoïétine : augmentation de l’hématocrite donc augmentation de la viscosité du sang, ce qui augmente la résistance périphérique.
  • Sympathomimétiques : décongestionnants, cocaïne, amphétamine.
  • AINS : diminue prostaglandines vasodilatatrices + rétention sodique et eau par reins.
34
Q

Quelles sont les autres causes d’HTA secondaire autre que rénale ou endocrinienne ?

A

Apnée obstructive du sommeil, coarctation de l’aorte.

35
Q

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

A
  • Obstruction cyclique des voies aériennes supérieures durant le sommeil.
  • entraîne hypoxémie et hypercapnée
  • entraîne micro-éveil
  • Diagnostic par polysomnigraphie en laboratoire (> 5 évènements par heure)

Pathophysio :

  • Vasoconstriction et tachycardie fréquentes à chaque micro-éveil (poussée adrénergique à chaque micro-réveil)
  • Augmentation du tonus sympathique diurne
36
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’apnée du sommeil ?

A
  • HTA réfractaire
  • Hypersomnolence diurne
  • Ronflements
  • Réveils en sursaut
  • Céphalées matinales
  • Difficulté de concentration, trouble d’humeur
37
Q

Comment traite-t-on l’apnée du sommeil ?

A
  • Perte de poids

- CPAP

38
Q

Qu’est-ce que la coarctation de l’aorte ?

A
  • Cardiopathie congénitale sporadique (mais fréquent avec Turner et bicuspidie aortique)
  • Sténose de l’aorte proximale, juste distale à l’artère sous-clavière gauche

Pathophysio :

  • Pression artérielle élevée dans arc aortique : cause hyperplasie médiale et athérosclérose = désensibilisation barorécepteurs.
  • Pression artérielle basse dans le bas du corps (post-sténose) : diminution de perfusion rénale stimule RAA = vasoconstriction et rétention rénale.
39
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la coarctation de l’aorte ?

A
  • Claudication, fatigue des MI
  • Pouls fémoraux absents, faibles ou retardés
  • TA systolique bras > jambes
  • Souffle systolique bien entendu entre les scapulas
40
Q

Comment investigue-t-on une coarctation de l’aorte ?

A
  • ECG (peut montrer HVG)
  • Rx poumons (érosion des côtes postérieures, cardiomégalie)
  • Écho cardiaque
41
Q

Comment traite-t-on une coarctation de l’aorte ?

A
  • Chirurgie si gradient > 20 mmHg

- Par contre HTA ne se corrige souvent pas complètement car persistance de la désensibilisation des barorécepteurs.

42
Q

Quelle est la différence entre HTA maligne et crise hypertensive ?

A

En haut de 180/110 = crise hypertensive. Peut être asymptomatique.

HTA maligne est > 200/120 et a toujours des symptômes. C’est lorsqu’il y a atteinte d’un organe cible. C’est souvent une altération hémodynamique aiguë par dessus une hypertension chronique.

43
Q

Quelle est la pathophysio de HTA maligne ?

A

Élévation marquée de la pression artérielle dépassant les mécanismes d’autorégulation :

  • Cause lésions des parois vasculaires :
  • permet l’entrée d’éléments plasmatiques dont matériel fibrinoïde dans paroi vasculaire
  • entraîne une nécrose fibrinoïde des artérioles et petites artères
  • entraîne artériosclérose hyperplastique avec rétrécissement de la lumière vasculaire
  • entraîne dommage ischémique des organes cibles
  • Cause hyperperfusion sévère au niveau cérébral :
  • entraîne augmentation de pression intracrânienne
  • entraîne transudation et exsudation du plasma dans le cerveau = oedème cérébral
  • cause encéphalopathie hypertensive
44
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’une HTA maligne ?

A
  • Encéphalopathie hypertensive (causée par oedème cérébral car hyperperfusion) : céphalées, vision trouble, nausées/vomissements, altération de l’état de conscience.
  • Atteinte rétinienne (rétinopathie stade 4) : hémorragies et exsudats, papilloedème.
  • IRA : néphrosclérose maligne, ischémie rénale stimule RAA et entraîne vasoconstriction et rétention hydrosodée, ce qui augmente HTA et entraîne cercle vicieux.
  • Angine : car augmentation de la demande en O2 du myocarde car post-charge augmentée +++
  • Oedème pulmonaire : dysfonction systolique causée par augmentation de la post-charge +++
45
Q

Comment traite-t-on une HTA maligne ?

A

Traitement antihypertensif rapide et agressif, généralement IV.

46
Q

Quelles sont les complications de HTA sur les vaisseaux ?

A
  • Hypertrophie du muscle lisse vasculaire
  • Faiblesse des fibres élastiques vasculaires
  • Dysfonction endothéliale favorisant le développement accéléré d’athérosclérose

Peut entraîner lésions majeures de l’aorte :

  • Anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) : dilatation de l’aorte causée par stress mécanique de la haute pression sur une paroi artériolaire déjà affaiblie par le dommage médial et l’athérosclérose.
  • Dissection aortique :
  • changements dégénératifs dans la média de l’aorte causée par haute pression.
  • peut entraîner déchirure de la média avec dissection du sang dans la média.
  • mortalité > 90% sauf si traitement chirurgical urgent.
47
Q

Quelles sont les complications de HTA a/n du coeur ?

A

HTA augmente la post-charge :

  • D’acord compensée par hypertrophie du VG :
  • entraîne dysfonction diastolique (altération de la compliance) : B4, augmentation de pression de remplissage pouvant être transmis rétrogradement aux poumons.
  • HVG est prédicteur important de morbidité cardiaque.
  • Décompensation entraîne dilatation et dysfonction systolique : B3, diminution DC, congestion pulmonaire, diminution FE.

Coeur subit aussi effets vasculaires de l’HTA :
- Athérosclérose accélérée des coronaires entraînant une ischémie myocardique et infarctus.

48
Q

Quelles sont les complications rénales de HTA ?

A
  • Néphrosclérose :
  • artériosclérose hyaline de la vasculature rénale (épaississement avec infiltrat hyalin, hypertrophie musculaire et nécrose fibrinoïde des capillaires)
  • entraîne diminution de la perfusion rénale avec ischémie tubulaire puis glomérulaire pouvant entraîner insuffisance rénale chronique.
  • Cercle vicieux : HTA -> dommage aux reins -> mauvais volurégulation -> HTA
49
Q

Quelles sont les conséquences de HTA sur le cerveau ?

A

HTA est le principal facteur de risque pour AVC (surtout HTA systolique).

  • AVC hémorragiques : rupture de micro-anévrismes induit dans vaisseaux cérébraux par HTA chronique
  • AVC ischémiques (athéro-thrombotiques) :
  • obstruction vaisseaux cérébraux par plaque d’athérosclérose (locale ou embolie)
  • occlusions de petites branches pénétrantes peut entraîner multiples infarctus lacunaires (HTA = principale cause d’infarctus lacunaires) qui peuvent entraîner troubles cognitifs.
50
Q

Quelles sont les complications de HTA a/n des yeux ?

A

La rétine est le seul endroit où les artères systémiques peuvent être visualisées. L’HTA induit des changements rétiniens appelés rétinopathie hypertensive. La vision peut éventuellement être compromise si les changements sont très extensifs, mais ces changements servent surtout comme marqueur clinique pour la sévérité de l’HTA et sa durée.

Rétinopathie hypertensive aiguë (HTA non contrôlée ou maligne) :

  • Peut entraîner éclatement de petits vaisseaux rétiniens et causer :
  • hémorragies superficielles
  • exsudation de lipides plasmatiques
  • zones d’infarctus local
  • Si ischémie du nerf optique se développe = vision trouble
  • Papilloedème si HTA maligne surpasse autorégulation cérébrale entraîne HT intracrânienne.

Rétinopathie hypertensive chronique :

  • Rétrécissement artériel (dû à vasoconstriction)
  • Hypertrophie médiale de la paroi (dû à vasoconstriction)
  • Sclérose artériel
  • Absence de papilloedème

Grade de la rétinopathie hypertensive :

  1. Rétrécissement artériolaire des branches terminales
  2. Rétrécissement artériolaire avec croisements AV anormaux
  3. Rétrécissement artériolaire + croisements AV anormaux + hémorragies en flammèches + exsudats mous + vaisseaux en fils d’argent
  4. Anomalies précédentes + papilloedème (HTA maligne)
51
Q

Comment investigue-t-on une HTA ?

A
  1. Histoire.
    - Familiale HTA
    - Facteurs de risque cardiovasculaires : poids, dyslipidémie, tabagisme, diabète, sédentarité.
    - Causes secondaires HTA :
    * Phéochromocytome : palpitations, céphalées, diaphorèse, perte de poids.
    * Apnée du sommeil : hypersomnolence diurne, ronflements, céphalées matinales.
    * Cushing : gain de poids, obésité centrale, faciès lunaire, bosse de bison, vergetures pourpres.
    * Médicaments (oestrogène, EPO, AINS, glucocorticoïdes, sympathomimétique)
    * Sx de maladie rénale (infections urinaires récurrentes pour pyélonéphrite)
    - Atteinte organes cibles :
    * AVC/AIT, perte de vue transitoire, paralysie, perte de sensation.
    * Angine, infarctus du myocarde, IC
    - Habitudes de vie : diète, activité physique, tabac, alcool, drogues.
  2. Examen physique :
    - Signes causes secondaires HTA :
    * Bruit abdominal (HTA rénovasculaire)
    * Mesurer TA jambe, rechercher souffle mésosystolique dorsal (coarctation aorte)
    * Palpation cou pour thyroïde
    - Signes d’atteinte des organes cibles : recherche de souffles artériels, fond d’oeil, examen du coeur (B2 augmenté, B4…)
  3. Bilan de base
    - Analyse d’urine microscopique : protéinurie, hématurie, pyurie, cylindres.
    - Créatinémie et urée sérique : vérifier fonction rénale.
    - Électrolytes : sodium, potassium (hypokaliémie = rénovasculaire, hyperaldostéronisme, diurétiques), calcium.
    - Glycémie.
    - Bilan lipidique : cholestérol total, HDL, LDL, triglycérides, évaluation du risque vasculaire.
    - Hématocrite.
    - ECG : recherche HVG.
  • Si bilan de base négatif : on instaure traitement et on suit l’évolution.
52
Q

Quel est le bilan d’une HTA résistante ou si suspicion d’HTA secondaire ?

A
  • Collecte urinaire 24h : dosage des catécholamines (phéo) et du cortisol (Cushing)
  • Ratio aldostérone / rénine (hyperaldostéronisme)
  • Scintigraphie au captopril (HTA rénovasculaire)
  • TSH
  • Écho rénale
  • RX poumons
53
Q

Quels sont les objectifs thérapeutiques de HTA ?

A
  1. Tous les adultes devraient avoir une évaluation de TA à toutes visites médicales
  2. Prise en charge optimale nécessite évaluation globale du risque cardiovasculaire
  3. Monitoring ambulatoire = outils importants
  4. Traiter jusqu’à la pression cible
  5. Modification des habitudes de vie = efficace pour prévenir et traiter l’HTA et pour diminuer le risque cardio-vasculaire
  6. Combinaison de changements d’habitude de vie + médication généralement nécessaire
  7. Focus sur l’adhérence
54
Q

Quelles sont les modifications d’habitudes de vie qu’on recommande pour traiter HTA ?

A

Poids :

  • Atteindre et maintenir IMC < 25
  • Atteindre et maintenir tour de taille < 102 (H) et < 88 (F)
  • Chaque 10kg perdu est associé à une diminution de 5-20 mmHg de TA systolique.

Diète :

  • Réduire consommation de sodium (< 1500 mg/jour)
  • Augmenter consommation de potassium (> 80 mmol/jour)
  • Riche en fruits, légumes, produits laitiers faibles en gras, fibres.

Activité physique :

  • 30-60 minutes d’exercice aérobique dynamique 4-7 jours par semaine
  • Diminue TA, diminue poids, améliore tolérance au glucose.

Alcool :

  • H = Max 2 consommations par jour et max 14 consommations par semaine.
  • F : Max 1 consommation par jour et max 9 consommations par semaine.

Tabagisme : arrêter.

Gestion du stress : pour éviter tonus sympathique basal augmenté.

55
Q

Quelles sont les cibles thérapeutiques recommandées ? Quelles sont les recommandations de traitement ?

A

Diabète : < 130 et < 80
Tous les autres : < 140 et < 90.

  • Patient avec HTA stade 1 et aucun facteur de risque cardiovasculaire peut être traité seulement avec changement d’habitudes de vie + suivi pour commencer.
  • Traitement pharmaco si :
  • échec du traitement non pharmaco
  • HTA stade II
  • patients avec atteinte des organes cibles
  • patients avec facteurs de risque cardio-vasculaires
  • Suivi étroit aux 2 mois.

Autres thérapies :

  • Ne pas oublier statines si MCAS ou plus de 3 facteurs : homme, > 55 ans, tabagisme, dyslipidémie, histoire familiale positive, HVG, anomalies à ECG, microalbuminurie ou protéinurie.
  • Ne pas oublier AAS.
56
Q

Quels sont les diurétiques disponibles pour traiter HTA ?

A
  • Agissent par diminution du volume circulant, ce qui diminue DC.
  • Surtout efficace si fonction rénale normale.
  • Peu coûteux.
  1. Thiazidiques (tubule contourné distal) ex: hydrochlorothiazide. Inhibe co-transporteur Na-Cl, ce qui diminue la réabsorption de Na+, donc diminue le volume circulant.
    - Indications : première ligne dans HTA.
    - Effets secondaires : hypokaliémie, hyperglycémie, dyslipidémie, hyperuricémie, goutte.
  2. Antagonistes aldostérone (tubule collecteur). Ex: Spironolactone (épargneur de potassium). Antagoniste compétitif d’aldostérone a/n du tubule collecteur = diminution de réabsorption de Na+ = diminution de volume circulant.
    - Indications : IC (diminue mortalité), hyperaldostéronisme primaire.
    - Effets secondaires : IR, hyperkaliémie.
  3. Furosémide (anse de Henle). Inhibe pompe Na-K-2Cl dans l’anse ascendante de Henle, entraîne diminution de réabsorption de Na+ = diminution du volume circulant.
    - Indications : utile si IR ou IC congestive, mais pas utilisée en première ligne car trop puissant et effet courte durée.
    - Effets secondaires : hypokaliémie, hyperglycémie, dyslipidémie, hyperuricémie, goutte.
57
Q

Quand utilise-t-on des B-bloqueurs pour traiter HTA ?

A

Mode d’action : diminue DC (diminue FC et contractilité) et diminue sécrétion de rénine (donc moins d’angiotensine II donc diminution de R périphérique)

Indications :

  • Angine, IC compensée, tachy-arythmies, post-MI
  • Pas indiqué en première ligne chez > 60 ans
  • Moins efficace chez personnes âgées, Africains.

Combinaisons utiles :
- Diurétiques (augmente beaucoup leur effet hypotenseur)

Effets secondaires :

  • Bronchospasme
  • Brady-arythmies (bloc AV)
58
Q

Quand utilise-t-on des bloqueurs de canaux calciques longue action (BCC) pour traiter HTA ?

A

Mode d’action :

  • Vasodilatateurs
  • Diminue influx de calcium responsable de la contraction des muscles lisses : diminue contractilité, diminue résistance périphérique.

Indications :

  • Monothérapie pour traiter HTA ou en association avec d’autres classes d’antihypertenseurs. Sont utilisés en première intension (les dihydropyridines) pour le traitement de HTA sans complication.
  • Peuvent traiter IC et arythmie.
Effets secondaires des BCC-DHP :
- Oedème des MI
- Hypotension
- Céphalées
- Tachycardie réflexe
- Bouffées vasomotrices
- Étourdissements
Ces effets sont atténués avec les formes de médicaments à libération prolongée.
59
Q

Quand utilise-t-on les vasodilatateurs directs ?

A

Hydralazine.

  • Relaxation directe des muscles lisses des artérioles précapillaires.
  • Nécessite thérapie avec B-bloqueurs, car sinon tend à augmenter FC.
60
Q

Quand utilise-t-on les alpha-1-antagonistes sytémiques ?

A
  • Diminution de R périphérique en causant relaxation du muscle lisse
  • Peut être utile pour traiter HTA chez homme âgé avec prostatisme.
61
Q

Quand utilise-t-on des IECA ?

A

Mode d’action :

  • Bloque conversion d’angiotensine I en II, donc diminue R périphérique (car bloque effet vasoconstricteur de angiotensine II) et diminue rétention hydrosodée (effet direct de l’angiotensine II + effet via aldostérone)
  • Augmente bradykinine circulante (vasodilatateur)

Indications :

  • Peut être utilisé en première ligne.
  • Utile ++ si IC systolique, post-infarctus, MCAS, néphropathie.
  • Ralentit détérioration de la fonction rénale chez patient avec IR et diabète
  • Pas indiqué en monothérapie chez noirs

Effets secondaires :

  • Hyperkaliémie
  • Toux sèche
  • Angioedème
  • IR (éviter si HTA rénovasculaire avec sténose bilatérale)
  • Contreindiqué durant grossesse
62
Q

Quand utilise-t-on les ARA (antagonistes des récepteurs de l’angiotensine) ?

A

Mode d’action :

  • Bloque liaison de angiotensine II à ses récepteurs
  • diminue R périphérique
  • diminue rétention hydrosodée

Indications :

  • Peut être utilisé en première ligne.
  • Utile chez patient qui ne tolèrent pas IECA à cause de la toux sèche
  • Utile ++ si IC systolique, néphropathie
63
Q

Que sont les inhibiteurs directs de la rénine ?

A
  • Nouvelle molécule avec même efficacité que IECA/ARA
  • Effets secondaires à long terme pas encore connus
  • Pas un traitement de première ligne
  • Contreindiqué si grossesse
64
Q

Quelles sont les lignes directrices pour une hypertension sans autres indications formelles ?

A
  • Modifications des habitudes de vie.
  • Une des 5 classes suivantes :
    1. Diurétiques (thiazidiques) : surveiller hypokaliémie, hyponatrémie, créatinine.
    2. IECA : contre-indiqué si grossesse, pas recommandé en monothérapie chez Africains, doser créatinine 2 semaines après, surveiller kaliémie (hyperkaliémie)
    3. ARA : contre indication si grossesse.
    4. BCC à action prolongée (on donne les dihydropéridines et il n’y a rien à surveiller)
    5. Bêta-bloquants : pas recommandé en 1ère ligne chez > 60 ans.
  • Bi-thérapie de première intention si TA systolique dépasse de > 20 mmHg les valeurs cibles ou TA diastolique de > 10 mmHg
  • Si échec, considérer : non-adhérence au traitement, syndrome du sarrau blanc.
  • Thérapie de combinaisons : bi, tri, quadrithérapie. Trithérapie doit inclure un diurétique.
65
Q

Quand est-ce que l’association de deux médicaments de première intention peut être envisagée comme traitement initial ?

A

Si TA systolique excède de 20 mmHg ou plus la valeur cible ou si TA diastolique excède de 10 mmHg ou plus la valeur cible.

66
Q

Comment traite-t-on les HTA avec conditions concomitantes ?

A

Maladie cardiovasculaire :

  • IECA (remplacer par ARA si intolérance) pour MCAS (si seulement angine, on donne b-bloqueurs.)
  • B-bloqueurs ou BCC pour angine, post-MI, IC compensée.
  • Spironolactone chez patient avec IC NYHA III ou IV.

Insuffisance rénale :

  • IECA en première ligne. Diminue protéinurie. Déconseillé si sténose bilatérale des artères rénales.
  • Diurétiques en traitement d’appoint : thiazidique, furosémide si surchage volémique.

Diabète (cible 130/80) :

  • IECA (remplacer par ARA si intolérance) en première ligne
  • BCC à longue action ou diurétique thiazidique comme appoint