Problème 1 - Infections urinaires Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une infection urinaire ?

A

Présence de microorganismes dans l’urine (généralement bactériurie), peut être accompagnée ou non de symptômes cliniques.

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Q

Il y a trois façons de classifier les infections urinaires. Comment les classifie-t-on selon le siège ?

A
  • Infections urinaires basses (appareil urinaire inférieur) : cystite, prostatite, épididymite.
  • Infections urinaires hautes (appareil urinaire supérieur) : pyélonéphrite aiguë, pyonéphrose, abcès rénal.
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Q

Il y a trois façons de classifier les infections urinaires. Comment les classifie-t-on selon la complexité ?

A
  • Infection urinaire non compliquée :
  • sur un appareil urinaire normal chez un hôte en santé
  • causée par pathogènes courants
  • bonne réponse à antibio
  • majorité des cas de cystites ou pyélonéphrites aiguës chez la femme
  • Infection urinaire compliquée :
  • chez hôtes fragiles, ayant subi une instrumentation ou sur un appareil urinaire anormal.
  • moins bonne réponse aux antibio
  • plus de risques de récidives et de séquelles rénales irréversibles.
  • à suspecter chez hommes, enfants, diabétiques, grossesse, suspicion de pyélonéphrite, porteurs de sondes urinaires.
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4
Q

Il y a trois façons de classifier les infections urinaires. Comment les classifie-t-on selon la tendance à récidiver ?

A
  • Infections isolées : première infection ou infection qui survient au moins 6 mois après un premier épisode.
  • Infections récidivantes :
  • rechutes : infections survenant moins de 2 semaines après la fin de l’antibiothérapie (infection non résolue ou persistance bactérienne)
  • réinfections : survenant plus de 2 semaines après fin de l’antibiothérapie avec des germes souvent différents.
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5
Q

À quel point est-ce que les infections urinaires sont fréquentes ?

A
  • Infection nosocomiale la plus fréquente.
  • Deuxième infection la plus fréquent acquise en communauté.
  • ++ fréquent chez la femme.
  • Plus rare chez l’homme, souvent associé à d’autres symptômes du bas appareil urinaire.
  • Plus rare chez l’enfant, souvent associé à anomalies anatomiques ou fonctionnelles.
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6
Q

Quelles sont les microorganismes les plus fréquemment associés avec les infections urinaires ?

A

KEEPS.

  • Klebsiella pneumoniae
  • Entérocoques
  • E. Coli +++
  • Proteus mirabilis
  • Streptocoque du groupe B et staphylococcus saprophyticus chez les femmes sexuellement actives.
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7
Q

Quelles sont les voies d’infection de l’appareil urinaire ?

A
  • Voie extrinsèque :
  • peu fréquent
  • via fistules entéro-urinaires
  • accompagnées d’une pneumaturie (miction interrompue par passage d’un gaz)
  • Voie hématogène :
  • peu fréquent
  • bactériémie non urinaire (ex: cathéter veineux central infecté) cause ensemencement à distance du tractus urinaire
  • cause certains cas d’abcès rénaux et prostatiques
  • Voie ascendante :
  • la plus fréquente
  • introduction d’un germe dans la vessie par voie urétrale
  • germes proviennent de la flore fécale
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8
Q

Quels sont les mécanismes de défense de l’hôte contre les infections urinaires ?

A
  • Longueur de l’urètre chez l’homme
  • Sécrétions prostatiques ont une activité bactéricide
  • Caractéristiques de l’urine : osmolarité élevée, pH acide, concentration élevée d’urée.
  • Évacuation par la vidange vésicale complète.
  • Paroi vésicale limite l’adhésion aux bactéries.
  • Jonction urétéro-vésicale compétente
  • Introïtus vaginal chez la femme (pH acide et flore commensale propre limite la prolifération d’uropathogènes autour du méat urétral).
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9
Q

Quels sont les facteurs de risque de contracter une infection urinaire ?

A
  • Femme d’âge moyen (urètre court, périnée court)
  • Activité sexuelle
  • Facteurs génétiques (ATCD familiaux)
  • Perturbation de la flore bactérienne vaginale (femme ménopausée et carencée en oestrogène, spermicide)
  • Mictions retenues
  • Glycosurie chez le diabétique
  • Malformation ou anomalies fonctionnelles de l’appareil urinaire (surtout si stase urinaire ou résidu vésical)
  • Instrumentation urétro-vésicale
  • Diminution de la résistance aux pathogènes (DM, cancer, immunosuppression, utilisation de spermicide)

NOTE : le port d’une sonde vésicale à demeure est toujours associé à une bactériurie, qu’on ne traite que rarement.

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10
Q

Quelles sont les manifestations cliniques générales d’une infection urinaire ?

A
  • Sx irritatifs : polyurie, urgenturie, dysurie.
  • Sx obstructifs : écoulement post-mictionnel, hésitation avant que le jet commence.
  • Douleur suprapubienne, hématurie, urine nauséabonde.
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11
Q

Qu’est-ce qu’une cystite ?

A

Inflammation habituellement superficielle et d’origine bactérienne de la muqueuse vésicale.

  • Infection la plus fréquente de l’appareil urinaire
  • Femmes +++ (1/3 des femmes dont 25% ont récidive)
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12
Q

Quel est le tableau clinique de la cystite ?

A
  • Brûlures mictionnelles
  • Pollakiurie
  • Nycturie
  • Urgenturie (parfois incontinence)
  • Urines malodorantes
  • Absence de fièvre
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13
Q

Quel est le diagnostic différentiel de la cystite ?

A
  • Vaginites à candida albicans

- Urétrites aiguës transmises sexuellement (herpès, gonorrhée, chlamydia)

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14
Q

Comment diagnostique-t-on une cystite ?

A
  • Diagnostic clinique avec traitement empirique chez femme < 55 ans en bonne santé avec tableau de cystite simple.
  • Sinon, analyse de bandelette réactive.
  • Culture d’urine si : enfant, homme, femme > 65 ans, présentation atypique, grossesse, diabète, immunosuppression, infection nosocomiale, instrumentation récente, antibiothérapie récente…

Examen complémentaires (cystoscopie, écho abdo avec évaluation du résidu postmictionnel) si récidives ++, germes inhabituels, deuxième infection chez homme, hématurie macro ou micro persistante.

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15
Q

Qu’est-ce qu’une cystite récidivante ou chronique ?

A

> 3 infections urinaires / année.

80% réinfection bactérienne, 20% persistance bactérienne.

Investigation : trouver les facteurs de risque, cystoscopie, analyse urinaire, CT scan.

Traitement : changements des habitudes de vie (limiter café, bien s’hydrater), antibio, pas de traitement si asymptomatique.

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16
Q

Qu’est-ce qu’une prostatite ?

A

Toute inflammation du tissu prostatique.

  • Prostatite bactérienne aiguë
  • Prostatite bactérienne chronique
  • Prostatite non bactérienne

Diagnostic urologique le plus fréquent chez hommes < 50 ans.

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17
Q

Par quoi est causé la prostatite ?

A

Infection ascendante de l’urètre.

  • E. Coli ++
  • Proteus
  • Klebsiella
  • Autres Gram -
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18
Q

Quel est le tableau clinique de la prostatite aiguë ?

A
  • Apparition soudaine
  • Brûlures mictionnelles
  • Pollakiurie
  • Dysurie pouvant aboutir à rétention urinaire complète
  • Syndrome d’allure grippale (fièvre, frissons, myalgies)
  • Douleur pelvienne, du bas du dos ou périnéale
  • Prostate gonflée et douloureuse.
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19
Q

Comment diagnostique-t-on une prostatite ?

A

Grâce au tableau clinique évocateur et la bactériurie.

On l’investigue en faisant un examen physique de l’abdomen, génital externe, périnée, prostate, une analyse urinaire, une culture d’urine et une FSC.

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20
Q

Comment traite-t-on une prostatite ?

A

Traitement de support, administration d’un antibio approprié pendant 4 semaines si chronique ou 10 jours si aigu.

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21
Q

Quelle est la complication possible de la prostatite ?

A

Abcès prostatique devant être drainé chirurgicalement

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22
Q

Qu’est-ce qu’une épididymite aiguë et quelles en sont les causes ?

A

Inflammation aiguë de l’épididyme, soit :

  • ITS chez < 35 ans : gonocoque ou chlamydia.
  • Infection urinaire chez > 35 ans (surtout si sx vésicaux ou interventions urologiques), surtout entéropathogènes (coliformes)
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23
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’épididymite aiguë ?

A

Infection urinaire, contact sexuel non-protégé, instrumentation/cathéter, immunosuppression.

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24
Q

Quel est le tableau clinique d’une épididymite aiguë ?

A
  • Douleur scrotale de début soudain
  • Épididyme (et souvent le testicule) rouge, augmentée de volume et douloureuse
  • Fièvre, sx irritatifs
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25
Q

Quel est le diagnostic différentiel de l’épididymite aiguë ?

A

Torsion testiculaire (torsion > 6h a un mauvais pronostic).

Signe de Prehn : la douleur peut être soulagée par l’élévation des testicules dans épididymites, mais pas dans la torsion.

Si incertitude persiste = salle d’opération.

26
Q

Comment investigue-t-on / fait-on le diagnostic d’une épididymite aiguë ?

A
  • Recherche de chlamydia trachomatis et neisseria gonorrhoeae par prélèvement urétral.
  • Analyse et culture d’urine pour infection urinaire.
27
Q

Comment traite-t-on une épididymite aiguë ?

A
  • Antibio selon le germe en cause pendant 10-14 jours.
  • Support scrotal, repos au lit, glace, analgésie.
  • MADO : retracer, dépister et traiter les partenaires.
28
Q

Quelle est la complication des épididymites aiguës ?

A

30% ont des problèmes persistants d’infertilité.

29
Q

Qu’est-ce qu’une pyélonéphrite aiguë ?

A

Infiltration neutrophilique réno-parenchymateuse (du bassinet, des calices, des capillaires péritubulaires et de l’interstice rénal).

30
Q

Quelles sont les étiologies de la pyélonéphrite aiguë ?

A

Route ascendante ou hématogène, surtout E. Coli.

  • Calculs
  • Sténose urétrale
  • Obstruction prostatique
  • Reflux vésico-urétéral
  • Vessie neurogène
  • Cathéters
  • DM
  • Instrumentation
  • Grossesse
31
Q

Quel est le tableau clinique de la pyélonéphrite aiguë ?

A
  • Début rapide (< 24h)
  • Fièvre, frissons, atteinte de l’état général.
  • Douleur costo-lombaire avec irradiation au flanc et organes génitaux
  • Punch rénal douloureux
  • Précédé de symptômes d’infection urinaire basse (polyurie, urgenturie, hématurie, mais pas dysurie)
  • Symptômes digestifs reflétant iléus paralytique (nausées, vomissements, douleurs abdo diffuses, modification des selles)
  • Bactériémie peut évoluer vers choc septique chez personne âgée.
32
Q

Quel est le diagnostic différentiel de la pyélonéphrite aiguë ?

A

Colique néphrétique (douleur d’apparition subite sans fièvre).

Peut survenir en même temps (pyélonéphrite due à uropathie obstructive)

33
Q

Comment investigue-t-on une pyélonéphrite aiguë ?

A
  • Culture d’urine avec analyse
  • FSC et différentielle qui montre leucocytose et shift à gauche
  • Hémoculture si bactériémie soupçonnée
  • Écho abdo si : enfants, hommes, femmes enceintes ou vulnérable, consultation tardive (> 7 jours), absence de réponse au traitemen en 48h, ATCD lithiase, hydronéphrose.
34
Q

Comment traite-t-on les pyélonéphrites aiguës ?

A
  • Si stable : antibio PO (14 jours)

- Si sévère ou qui ne se résout pas : admission, hydratation, antibio IV.

35
Q

Quelles sont les complications d’une pyélonéphrite aiguë ?

A
  • Septicémie
  • Népronie lobaire
  • Pyélonéphrite chronique (peut progresser vers IR chronique)
  • Chez le diabétique : nécrose papillaire (donne pyélonéphrite chronique) et pyélonéphrite emphysémateuse.
36
Q

Qu’est-ce qu’une pyonéphrose ?

A

Infection urinaire de l’appareil supérieur en présence d’une obstruction des voies urinaires.

  • Obstruction entraîne une hydronéphrose obstructive
  • Collection purulente se comportant comme un abcès
  • Peut entraîner destruction suppurative du parenchyme rénal et septicémie persistante
37
Q

Quel est le tableau clinique de la pyonéphrose ?

A
  • Colique néphrétique accompagnée de fièvre

- Patient très atteint cliniquement

38
Q

Comment prend-t-on en charge une pyonéphrose ?

A
  • Échographie permet diagnostic rapide
  • Antibio large spectre
  • Dérivation des urines URGENTE soit par cathétérisme urétéral rétrograde (DJ par voie endoscopique) ou néphrostomie percutanée.
39
Q

Qu’est-ce qu’une hydronéphrose ?

A

Dilatation des calices rénaux causée par une obstruction au flux normal de l’urine.

40
Q

Quelles sont les étiologies de l’hydronéphrose ?

A
  • Mécanique : congénital, acquis (trauma, inflammation, calcul, néoplasie urologique, HBP, sténose urétrale…)
  • Fonctionnelle : neuropathique (vessie neurogène, neuropathie diabétique), pharmacologique (anticholinergique), hormonale (grossesse)
41
Q

Qu’est-ce qu’un abcès rénal ?

A

Collection purulente bien encapsulée et circonscrite dans le parenchyme rénal.

42
Q

Quelles sont les voies d’infection pouvant mener à un abcès rénal ?

A
  • Hématogène : donne des abcès corticaux, germe le plus fréquent est staph aureus.
  • Ascendante : donne abcès cortico-médullaires, surtout bacilles gram négatif, complication de pyélonéphrite aiguë.
43
Q

Quel est le tableau clinique de l’abcès rénal ?

A
  • Insidieux (explique les délais diagnostiques)
  • Vague douleur au flanc
  • Fièvre d’origine indéterminée
44
Q

Quelle est la complication de l’abcès rénal ?

A

Il peut se rompre et la collection purulente s’étend jusque dans l’espace graisseux périrénal ou pararénal.

45
Q

Comment investigue-t-on un abcès rénal ?

A
  • Culture d’urine (peut être négatif si pas de communication avec l’abcès)
  • Hémoculture
46
Q

Comment traite-t-on un abcès rénal ?

A
  • Anbitio

- Drainage percutanée sous guidage radiologique ou chirurgical

47
Q

Quels sont les symptômes d’une infection urinaire chez l’enfant ?

A
  • Bébés : fièvre, vomissements, diarrhée, irritabilité, léthargie, urines malodorantes (toujours faire culture d’urine chez nourrisson fébrile)
  • Préscolaire : douleurs abdo, urines troubles, changements de la miction.
  • Âge scolaire : sx vésicaux irritatifs, énurésie, incontinence diurne.
48
Q

Quand faut-il faire une culture d’urine chez un enfant ?

A
  • Collection à mi-jet si enfant continent ou > 2 ans
  • Cathétérisme vésical si enfant incontinent > 6 mois
  • Ponction suspubienne si enfant < 6 mois
49
Q

Quand faire une écho abdo chez les enfants avec infection urinaire ?

A
  • Fillette < 2 ans
  • Fillette avec récidive
  • Garçons
50
Q

Quand faire la cystographie mictionnelle chez un enfant avec une infection urinaire ?

A
  • Enfants < 4 ans
  • Garçons > 4 ans si anomalie urinaire ou incontinence diurne
  • Si écho qui montre reflux vésico-urétéral (peut causer hydronéphrose et pyélonéphrite chronique, pas de correction chirurgicale avant 5 ans, car résolution spontanée fréquente.)
51
Q

Quelles modifications physiologiques de la grossesse favorisent la stase urinaire ?

A
  • Dilatation du système collecteur et augmentation de la capacité vésicale
  • Hydronéphrose physiologique de la grossesse à partir de la 7e semaine
  • Diminution du péristaltisme urétéral et du tonus vésical
52
Q

La pyélonéphrite comporte des risques pour la grossesse. Quels sont-il ?

A
  • Augmente prématurité
  • Augmente petit poids de naissance
  • Augmente mortalité périnatale
53
Q

Recommande-t-on le dépistage de la bactériurie chez les femmes enceintes ?

A

Oui.

54
Q

Pourquoi les cathéters sont-ils un facteur de risque de faire des infections urinaires ?

A

Vidange vésicale avec aide d’un cathéter crée une communication directe avec le milieu extérieur.

40% des infections nosocomiales.

Sonde vésicale à demeure = facteur de risque évitable #1 de septicémies nosocomiales.

55
Q

Comment prévenir les infections urinaires causées par des cathéters ?

A
  • Installer sonde seulement si nécessité et la retirer le plus tôt possible.
  • Installation dans conditions strictes d’asepsie
  • Système de drainage fermé
  • Vider le sac de drainage régulièrement
56
Q

Que sont les infections urinaires non bactériennes ?

A
  • Microorganismes causant une infection urinaire sans bactériurie.
  • Analyse urinaire perturbée (leucocyturie) même si la culture d’urine de base est négative
  • Infection aux mycobactéries (atteinte hématogène chez patients avec atcd ou contact tuberculeux)
  • Champignons (généralement une contamination vaginale)
  • Parasites
57
Q

Qu’est-ce que l’analyse urinaire ?

A

Bandelette réactive complétée d’un examen microscopique si anomalie.

  • Présence de nitrites :
  • entérobactéries réduisent nitrates en nitrites
  • détectable avec bandelette réactive
  • Leucocyturie (processus inflammatoire) :
  • diagnostic indirect par bandelette réactive (détecte estérase leucocytiare retrouvée dans neutrophiles)
  • numération microscopique des leucocytes est plus fiable (> 5 leucocytes par champ)
  • son absence remet en question l’hypothèse d’une IU
  • Hématurie : indice d’inflammation vésicale, observation par bandelette ou microscopie.
58
Q

Qu’est-ce qu’une culture d’urine ?

A

Méthode diagnostique de référence.

  • Présence de bactériurie :
  • nécessaire pour le diagnostic d’une infection urinaire.
  • > 10^8 colonies bactériennes par litre
  • permet identification du germe et antibiogramme
  • délai, donc on doit amorcer traitement avant d’avoir les résultats

Méthode de prélèvement : à mi jet après toilette du méat urétral.

59
Q

Comment traite-t-on les infections urinaires non compliquées ?

A
  • Antibiothérapie de 3 jours (triméthoprime-sulfaméthoxazole ou fluoroquinolones)
  • Antibiothérapie de 7 jours avec B-lactamines
60
Q

Comment traite-t-on les infections urinaires récidivantes ?

A
  • Éviter spermicides
  • Boire beaucoup d’eau
  • Jus de canneberges (inhibe l’adhérence des uropathogènes comme E. Coli et le fructose et proanthoccyanidine est antimicrobien)
  • Antibioprophylaxie si récidives ++ avec grand inconfort
  • Oestrogène topique pour femmes post-ménopause