Blumenfeld cas 5 Flashcards
Qu’est-ce qu’une seizure? (crise de convulsion?)
C’est un épisode où est-ce que les neurones sont excité anormalement, de façon synchronisée et avec une fréquence rapide. Cela résulte en un comportement bizarre ou bien des expériences perçues par le patient.
Les crises dépendent de l’endroit où il y a de l’énergie dans le cerveau, de la durée et du type d’activité.
C’est un sx qui peut arriver chez les patients, mais pas juste épileptiques chez d’autres patients aussi.
Le risque de faire une seule convulsion dans une vie est de 10-15%
Qu’est-ce que l’épilepsie?
C’est une maladie dans laquelle il y a tendance à avoir plusieurs de ces crises.
Ca peut être causé par des anomalies → génétique → structurale → métabolique → idiopathique
C’est une maladie assez fréquente; elle touche jusqu’à 1% de la population
Quels sont des éléments déclencheurs de crises chez des patients non épileptique?
anomalie des électrolytes
sevrage d’alcool
thérapie par électrochoc
toxines, etc
Que veulent dire :
a) ictal?
b) post-ictal?
c) inter-ictal?
Ictal : pendant la crise
post-ictal : directement après la crise
interictal : entre deux crises
Quelle est la classification des crises convulsives?
Elles sont divisées en :
- Partielle (focale, locale)
Une anomalie paroxystique arrive dans une région localisée du cerveau. Elles peuvent avoir autant des sx + que des sx -, ca va dépendre de la région du cerveau qui est touchée. - Généralisée
L’activité électrique anormale implique tout le cerveau.
Une crise partielle peut évoluer et devenir une crise généralisée secondaire.
Certaines crises sont difficilement attribuable à l’une ou l’autre catégorie donc nous les mettons dans la catégorie “non classifiée”
Les crises partielles sont divisées en partielle simple et complexes. Quelles sont les différences entre les 2?
Dans les crises partielles simple, la conscience est épargnée. Elles durent typiquement de 10-30 secondes. Il y a rarement des déficits post-ictaux.
Dans les crises partielles complexe, il y a atteinte de la conscience. C’est probablement du à ce que l’activité touche une plus grande région ou bien qu’elle touche le tronc cérébral profond ou la région diencéphalique. La perte de connaissance peut être complète ou légère, ce qui peut rendre la distinction entre une crise simple ou complexe difficile. La région la plus touchée dans les crises partielles complexes sont les lobes temporaux.
Les hallucinations musicales sont plus fréquentes dans une crise de quel lobe?
Le lobe non dominant (créatif)
Qu’est-ce qu’un aura?
C’est une expérience brève des crises partielles simples vécue par le patient mais qui ne se manifeste d’aucune façon sur le monde extérieur. Ils peuvent être isolés ou bien être un avertissement qu’une crise approche.
Quelle est la manifestation clinique d’une crise partielle dans le lobe temporal
a) médial?
b) latéral?
Ca dure habituellement 1-2 minutes. Souvent il y a une amnésie post-ictale, de la fatigue, céphalée, changements émotionnels et autres déficits focaux. Les crises complexes du lobe temporal peuvent souvent se guérir par chx. Ca va souvent toucher les ganglions de la base ipsilatéraux, ce qui produit une dystonie ou immobilité controlatérale. Ca peut tromper les cliniciens qui vont alors mal localiser la lésion, puisque les mouvements seront ipsilatéraux à la lésion.
a) médial → sensation indescriptible → papillons ds le ventre → déjà vu → nausée → peur, panique → odeur désagréable → phénomènes autonomiques (tachycardie, dilatation pupillaire, piloerection, borborygmi, rot, paleur, rougeur) → automatisme oroalimentaire → automatismes bi/unilatéraux gestuels → dystonie controlatérale
b) latéral
→ vertige
→ sourdité
→ hallucinations auditives simples ou élaborées (++ avec lobe non dominant)
→ aphasie (comprend po sque lmonde dit, ++ avec le lobe dominant)
Quelle est la manifestation clinique d’une crise partielle dans le lobe frontal
a) convexité dorsolatérale?
b) aire motrice supplémentaire?
c) orbitofrontale et gyrus cingulaire?
Les crises sont brèves, arrivent plusieurs fois par jour et peuvent n’avoir aucun déficit post-ictal. Elles arrivent souvent la nuit.
a) convexité dorsolatérale
→ activité tonique ou clonique (cortex moteur primaire) controlatérale
→ les yeux, tête et corps touchent à l’opposé du côté atteint
→ aphasie
b) aire motrice supplémentaire
→ posture d’escrime ou autres postures toniques
→ arrêt du discours
→ sons inhabituels (produits par le patient)
c) orbitofrontal et gyrus cingulaire
→ automatismes moteur élaborés (peuvent mener à un mauvais dx surtout qd le patient reste conscient)
→ sons inhabituels (produits par le patient)
→ changements autonomiques
→ hallucinations olfactives (orbitofrontal)
→ incontinence (cingulate)
Quelle est la manifestation clinique d’une crise partielle dans le lobe pariétal?
→ vertige → engourdissement controlatéral → picotement → brûlement → sensation d'avoir besoin de bouger → aphasie → négligence controlatérale (hémisphère non dominant)
Quelle est la manifestation clinique d’une crise partielle dans le lobe occipital?
Elle peut être précipitée par des changements de lumière. Elle est souvent associé à des sx de migraines. Ca va souvent se propager ds les autres lobe et la localisation devient plus difficile.
→ aura visuelle
→ scotome
→ hémianopsie controlatérale (cortex visuel primaire)
→ hallucination visuelles formées (cortex d’association temporo-occipital inférieur)
→ saccades nystagmoides ou oculogyriques
→ sacades palpébrales
→ sensation d’oscillation des yeux
Quel est le type principale de crises partielle généralisée?
La crise tonicoclonique, aussi appelée la crise grand mal. Elle peut être généralisée dès le début ou bien commencer focalement et se généraliser ensuite.
Elle commence par une phase tonique, caractérisée par une perte de conscience et une contraction de tous les muscles pendant 10-15 secondes. Le patient devient toute droit et tombe, paf, comme un arbre. On peut entendre une respiration caractéristique parce que l’air a de la difficulté à passer dans la glotte fermée.
Ensuite on a la phase clonique. C’est la qu’il y a une contraction rythmique, souvent des extrémités et en flexion, à une fréquence d’environ 1 hz. Cela diminue graduellement pour finalement arrêter. Il y a souvent une incontinence de notée et une morsure de la langue. Cette phase dure de 30 secondes à 2 min.
On note souvent une tachycardie, HTA, hypersalivation et une dilatation pupillaire.
Après la crise, le patient est immobile, flaccide, ne repond pas, a les yeux fermés et prend de grandes respirations pour compenser l’acidose que la crise a créée. Ils commencent à répondre après quelques minutes.
Les déficits post-ictaux peuvent durer de quelques minutes à quelques heures et peuvent inclure:
→ fatigue
→ confusion
→ amnésie
→ céphalée
→ autres déficits reliés à la location de la crise.
Quelles sont d’autres crises partielles complexes assez fréquentes?
Les crises d’absence, “petit mal”. Ce sont de brefs épisode de “staring” et d’absence de réponse. Le patient est littéralement absent. Ca dure pendant environ 10 sec ou moins. Il n’y a pas de déficits post-ictaux sauf de ne pas être au courant qu’ils viennent d’avoir une absence.
Ces crises sont accompagnées de pic et vague de 3-4 hz, généralisées sur l’EEG.
Ces crises sont plus fréquentes pendant l’enfance et peuvent arriver plusieurs fois par jour, ce qui peut diminuer la performance scolaire. Elles sont souvent provoquées par une hyperventilation, des lumières stroboscope, ou un manque de sommeil.
70-80% des enfants avec des crises d’absence s’en remettent spontanément.
Les crises complexes du lobe temporal médial peuvent aussi causer un “staring”. Comment peut-on différencier une crise d’absence d’une crise complexe du lobe temporal?
- Aura
→ lobe temporal : peut être présent
→ absence : aucune - Durée
→ lobe temporal : 30-120 s
→ absence : < 10 s - Automatismes
→ lobe temporal : peut être présent
→ absence : non - Déficits post-ictaux
→ lobe temporal : peuvent être présents
→ absence : aucun - Fréquence
→ lobe temporal : 3-4 par mois
→ absence : plusieurs par jour - Fonction du cerveau en interictal
→ lobe temporal : anomalies focales
→ absence : normal - EEG pendant la crise
→ lobe temporal : activité du lobe temporal unilatéral ou asymmétrique rythmique, de 5-8 Hz
→ absence : pic et vagues de 3-4 Hz généralisées