PMAC S8_Exam de l'œil Flashcards
points anamnèse important en ophtalmo et pq ?
L’espèce : on retrouve souvent des séquestres cornéens chez le chat ; il y a des maladies communes mais chaque espèce a sa spécificité.
- La race est une indication importante, notamment dans le cadre des affections héréditaires du chien (ex : la cataracte du berger australien).
- Le sexe (moins important) : le statut hormonal peut favoriser l’installation de certaines affections. (ex : atrophie de la rétine du border collie mâle et pas femelle, le chromosome sexuel est impliqué.)
- L’âge : on différencie les affections congénitales, juvéniles, de l’adulte ou encore séniles.
Que recueillir dans commémos pour exm ophtalmo ,
- motif consult
- conditions apapritions symptôme
- durée et vitesse d’évolution
- sympt extra oculaires (exam G)
- tx déjà en place
Comment évaluer état de vision animal ?
observer l’animal en milieu connu et inconnu, face à des obstacles et à des degrés de lumière variable
comment repérer un animal aveugle/malvoyant
fixité du regard, tdce à regarder dans le vide, pattes en avant pour ne pas se cogner, réticence au déplacement
Pq un animal avec une perte de vision peut-il qd même bien se repérer dans son environnement ?
si la perte de vision était progressive, il a pu mémoriser son environnement
Rappels neuroanat sur voies vision ?
oeil=”récepteur”, l’animal voit “avec le cerveau”
trajet fibres visuelles: rétines->N.optique->chiasma optiqeu–> bandelette optique–>radiations optiques–>cortex visuel
trajet fibres non visuelles:
cheminement via le N. III (réflexe photomot) mais une partiie du trajet est commune dc le réflexe photomot permet d’aider à topographier la lésion en cas de troubles visuels
Donner les noms des 5 principaux tests visuels et citer 2 autres tests
1° Test du placer visuel
2°Test du clignement à la menace
3°Test à la boule de coton
4° Réflexe d’éblouissement (Dazzle reflex)
5° Réflexe photomoteur (RPM)
Autres:
- test cligneemnt paupière
- réflexe cornéen
décrire le test du placer visuel
approcher l’animal d’une table en lui laissant la vue, il doit alors placer ses pattes sur la table simplement en la voyant (et non pas en la touchant au préalable)
=> test simple pour fonctionnalité vision
décrire le test du clignement à la menace
Quels tests préalables sont nécessaires ?
Quelles précautions prendre pour sa réalisation et son interprétation ?
toujours vérifier la mécanique. Si le réflexe cornéen ou le réflexe palpébral est absent, il s’agit d’une paralysie des paupières
-> faire au préalable réflexe cornéen ou palpébral
tapoter sur le chanfrein (pour prévenir l’animal) puis approcher rapidement la main vers l’œil pour induire un clignement de la paupière. C’est un test visuel véritable : il atteste si l’animal voit ou non. On ne juge pas la qualité de la vision. Donc s’il ferme la paupière = il voit. On le réalise sur un œil en masquant l’autre œil avec sa main puis inversement.
ATTENTION:
- ne pas toucher les vibrisses sinon on fausse le test
- Si l’animal a moins de trois mois, il ne sait pas ce qu’est une menace donc le test n’est pas forcément utile
- ce n’est pas un réflexe, mais une réaction, un mécanisme conscient car il fait intervenir le cortex.
décrire le test à la boule de coton
Limite ?
On lâche devant l’animal une boule de coton. S’il voit, l’animal la suit des yeux et la regarde tomber. Le coton n’a pas d’odeur et ne fait pas de bruit en tombant : le test ne peut pas être faussé. C’est un test pratique chez les jeunes animaux qui sont facilement distraits par le coton. Il permet de compenser l’absence de perception de menace.
Limite: réalisable un nombre limité de fois après quoi l’animal se désintéresse.
décrire le test d’éblouissement
VRAI réflexe : même si l’animal dort, il aura ce réflexe.
Principe : Il faut éclairer l’œil avec une source lumineuse diffuse et en observer la fermeture. Il s’agit d’un réflexe sous-cortical au niveau du mésencéphale. Il permet de vérifier l’intégrité des voies visuelles jusqu’à l’hypothalamus. Il peut exister en l’absence de vision (ce n’est donc pas un test visuel sensu stricto). Il aide à la localisation de la lésion.
décrire le test photomoteur (RPM)
- description test
- résultat normal
- précautions
VRAI réflexe sous cortical qui fait intervenir toutes les afférences. C’est un test d’intégrité des voies afférentes et efférentes. Il ne teste pas la fonction visuelle car il n’y a pas d’intégration corticale (on peut l’évaluer en parie car les efférences sont les mêmes) Il doit être fait systématiquement.
principe : Il faut éclairer l’œil avec une source lumineuse focalisée (transilluminateur de Finoff) et observer la rétraction de la pupille (myosis). Il s’agit également d’un réflexe sous-cortical qui s’arrête aux bandelettes optiques. Il teste à la fois les voies visuelles et celles du réflexe photomoteur. L’intérêt est de tester l’intégralité des voies afférentes. En association avec les tests précédents, on peut déterminer la
topographie d’une éventuelle lésion.
Direct (lorsqu’on éclaire avec une source lumineuse focale) et indirect avec le « swinging light test »
réflexe normal doit être :
- Bilatéral (par décussation des fibres : réflexe consensuel = qui fait réflexe de l’autre côté)
- Rapide
- Complet
- Persistant (décussation des fibres, intégrité du trajet afférent et efférent jusqu’aux bandelettes optiques)
ATTENTION:
- Un animal aveugle peut avoir un bon RPM, il suffit de quelques fibres et bâtonnets pour faire le réflexe
- À l’inverse, le réflexe peut être mauvais pour un animal voyant : chez un vieux chien souffrant d’atrophie
du sphincter de l’iris, l’effecteur (iris) ne fonctionne pas, mais l’animal voit parfaitement bien.
- Risque de FN: mydriase persistante peut être due à l’utilisation d’atropine ou d’un autre mydriatique. Un animal apeuré synthétise des médiateurs sympathomimétiques responsables d’un mauvais RPM