Para des RU S8 rattrapages_TD1/2 gestion du parasitisme interne Flashcards
Rappeler le cycle d’Ostertagia
œufs dans fécès, éclosion en 12/24h en L1
L1 et L2 se nourrissent et accumulent des réserves
L3=stade de survie au paturage
Conta par ingestion L3 qui évo ensuite dans caillette
cycle dure environ 3 semaines (sans compter hypobiose)
critères influence pathogénicité parasite
- La densité d’animaux : zone de refus réduite
- Conduite de pâturage : temps passé sur la pâture par les animaux
- La gestion des pâtures : nettoyage, rotations, épandage, période de labour
- L’environnement : humidité, température, oxygénation
- L’immunité
conséquences de la présence de strongles gastro-intestinaux (SGI)
infestations sont souvent subcliniques mais les conséquences zootechniques peuvent être importantes
infestations cliniques plus rares mais permettent estimation taux infestation troupeau
pq le parasitisme est-il nécessaire et de quoi dpd le niv d’immunité ?
Le parasitisme est nécessaire car il permet la mise en place d’une immunité chez l’animal exposé : on ne cherche pas à atteindre un niveau de parasitisme nul.
Le développement de l’immunité dépend de l’âge, de l’espèce hôte, de la durée de contact effectif avec les parasites et de l’intensité du contact. Il faut trouver un compromis entre la stimulation du système immunitaire et une exposition trop importante qui pourrait mettre en danger les animaux.
quels pb pose le tx systématique de toutes les génisses lors de leur 1ère année de mise à l’herbe ?
- Apparition de parasites résistants aux antihelminthiques à cause d’une pression de sélection très forte.
- Impact des traitements sur l’immunité de l’animal : en effet il n’y a pas de stimulation de l’immunité
suffisante. Il faudra alors encore traiter les animaux l’année d’après car ils seront toujours à risque. - Variabilité de l’impact des infestations sur les productions due à l’hétérogénéité importante entre les élevages : parfois on observera même une baisse de production, dont on ne connaît pas encore précisément la cause.
- Impact des traitements sur l’environnement : l’ivermectine est un puissant endectocide et de nombreux traitements sont réalisés au printemps, à la saison de reproduction des insectes. De plus, l’ivermectine peut aussi affecter les nématodes et insectes du sol, pas seulement les parasites du bovin, car la molécule reste en grande partie active dans les fèces.
- Contraintes pharmacologiques réglementaires : toutes les molécules ne sont pas utilisables sur les animaux en gestation, en lactation (un traitement antiparasitaire implique un temps d’attente lait, il faut raisonner son utilisation).
quelles questions se poser pour concevoir un plan de prophylo adapté à l’élevage ?
- Faut-il traiter ? Au niveau d’un élevage ? D’un troupeau ? Les traitements sont souvent réalisés à l’aveugle.
- Quand traiter ? Combien de fois ?
- Qui traiter ? (Sélectionner) On ne traite pas forcément tous les animaux. Les lots sont très hétérogènes,
il faut prendre en compte la résilience et la résistance de chaque animal.
à quoi correspond le risque lié aux SGI et à quoi est-il lié ?
le risque parasitaire lié aux strongles gastro-intestinaux correspond à la forte probabilité que l’infestation ait un impact zootechnique (baisse du GMQ) et/ou sur la santé des animaux (expression clinique de gastro- entérite parasitaire). Ce risque est lié :
- A l’animal : les jeunes bovins sont dits « naïfs » : il n’y a pas d’immunité (ou en cours d’installation) donc ils ne sont pas capables de contrôler la charge parasitaire.
- Au milieu et à son niveau de contamination par des L3.
compromis à trouver pour plan de lutte ag/ SGI et adaptation aux objectifs de l’élevage
trouver un compromis entre :
- La recherche du contact avec les strongles afin de développer et maintenir l’immunité : on « tire avantage » des périodes où les parcelles sont peu contaminées par les L3 et donc où le contact avec les parasites est sans risque.
- Le contrôle du niveau d’infestation pour limiter les baisses de productions et l’apparition de signes
cliniques.
mettre en place une lutte contre les parasites lors des périodes à risque. Ce plan de lutte doit aussi être adapté aux objectifs de l’élevage :
–> broutards: on recherche max GMQ, immunité pas nécessaire
–> pour les génisses de renouvellement, les vaches laitières et les vaches allaitantes il y a besoin d’une immunité pour assurer les différentes productions (fertilité, croissance) sans traiter de manière systématique. Il faut donc trouver les périodes à risque et connaitre les objectifs de l’élevage.
indicateurs pour estimer infestation et risque pour chaque pâture
- Les indicateurs épidémiologiques : questions (cf. IV B. Questionnaire d’évaluation du risque parasitaire), modèles experts (ex : Parasitsim).
- Les indicateurs de troupeau : le niveau d’anticorps anti-ostertagia, dosable sur le lait de tank, et l’historique du pâturage.
- Les indicateurs individuels parasitaires : la NEC, l’état du pelage (aspect hétérogène du lot), le niveau d’anticorps anti-Ostertagia (sur lait individuel ou sérum), la coproscopie et le taux de pepsinogène sérique.
et aussi:
- Les indicateurs individuels zootechniques : le stade de lactation, le Gain Moyen Quotidien (GMQ) et le niveau de production pour les vaches laitières.
Les niveaux d’anticorps sont des témoins de l’exposition de l’animal aux parasites. La coproscopie est témoin de l’excrétion et le taux de pepsinogène sérique est témoin indirect des lésions
aucune méthode n’est fiable à 100%, à combiner et ne pas en négliger le coût