Para des RU S8 rattrapages_respi Flashcards
Agent de la dictyocaulose BV
Dictyocaulus viviparus, spécifique BV
dictyocaulose BV: définition
helminthose respiratoire due au développement dans la trachée et les grosses bronches des bovins de Dictyocaulus viviparus
maladie importante responsable de troubles respiratoires parfois graves, surtout chez les animaux jeunes adultes pendant la période de pâture (laitiers plus qu’allaitants). Elle touche l’appareil respiratoire supérieur.
aussi appelée bronchite vermineuse ou strongylose respiratoire des bovins.
csqces dictyocaulose BV
D. viviparus est le seul strongle respiratoire chez les bovins, mais l’infestation peut être importante et est plus compliquée à gérer que les strongles gastro-intestinaux. Elle peut entrainer des pertes économiques importantes (baisse de production, temps d’attentes longs, carcasses saisies, mortalité).
Importance, espèces affectées, répartition géographique (Dictyocaulose BV)
médicalement et économiquement importante : les signes cliniques sont graves et on a des retards de croissance, des pertes de production, des temps d’attentes longs en cas de traitement, des carcasses saisies, de la mortalité etc. Elle touche spécifiquement les bovins, de toutes les classes d’âge.
plus facile de traiter les jeunes qui ne développent donc pas d’immunité mais lors de l’entrée dans le troupeau laitier, on arrête de les traiter et ils développent la maladie.
très répandue en pays tempérés, on la trouve en France dans les zones humides et à climat doux
parasite est peu résistant dans l’environnement et ne survit pas aux hivers rudes et aux périodes de sécheresses.
morpho et bio de Dictyocaulus
gros strongles. Les adultes se présentent sous la forme de « gros spaghettis »
dans l’appareil respiratoire supérieur (trachées et bronches). Ils se nourrissent des exsudats bronchiques, pondent des œufs qui seront déglutis et deviendront des L1 dans le tube digestif.
larves L1 font 300-400 μm et présentent des granules noirâtres en leur centre (granules de réserves) qui permettent de les identifier.
On ne trouve pas les œufs en coproscopie, seulement les larves avec la méthode de Baermann modifiée
cycle évolutif de Dictyocaulus viviparus
cycle monoxène avec passage dans l’environnement
Le bovin se contamine par ingestion de L3–> L4 dans l’intestin qui traversent la paroi intestinale et rejoignent les NL mésentériques puis migrent par voie lymphatique vers le cœur et passent dans le sang pour aller aux poumons. Elles passent des capillaires aux alvéoles puis aux bronchioles où elles se transforment en stade 5 (S5).
S5 (pré-Ad) remontent dans les bronches pour devenir des Ad qui pondent des œufs dans la trachée, expectorés puis déglutis dans T.D , éclosion en larves L1.
1 Ad pond pendant 30 à 60 jours : Pas d’œufs dans les bouses mais des larves L1.
L1 dans selles te stades larvaires se dvlpent dans l’environnement
chaque stade de larve reste dans l’exuvie des stades précédents
PPP= 3 S dc plsrs cycles possibles pdt une saison de patûrage
Quelles est la particularité de l’hypobiose de Dictyocaulus viviparus ?
Chez HI, il peut y avoir entrée en hypobiose des L4 dans les nœuds lymphatiques mésentériques et des S5 (pré-adultes) dans les bronchioles. Ce n’est pas la même hypobiose que pour les strongles digestifs : chez les strongles respiratoires, la dormance est liée à l’immunité de l’hôte et non au climat.
Quel vecteur contribus à la dissémination des alrves de Dictyocaulus ?
un champignon : le Pilobolus qui se développe dans les bouses. Lors de son éclosion, il entraine les larves qui peuvent parcourir plusieurs mètres.
épidémio descriptive dictyocaulose
Pop touchée: jeunes sont aussi sensibles que les Ad à la contamination mais l’impact clinique est plus important chez les adultes (détresse respiratoire, toux…), SC quasi absents chez jeunes
Tx des jeunes qd mise à l’herbe et arrêt à 2 ans (immunité)
L’immunité contre la dictyocaulose est efficace mais de courte durée (4-5 mois). Elle maintient les stades qui le peuvent en hypobiose, peut même détruire les L3 qui entrent dans le tube digestif, mais elle disparait l’hiver en absence de contact
conditions environnementales et météorologiques sont déterminantes dans l’exposition des animaux au parasite : l’humidité et la chaleur conditionnent la survie et la dissémination des larves notamment par Pilobolus.
Quels animaux sont considérés “naïfs” ?
à l’arrêt du traitement ou lors de l’entrée en pâture, les animaux se contaminent massivement. Ils sont considérés naïfs, et on observe alors des signes cliniques sur des animaux adultes.
Sources de parasite (Dictyocaulus)
− L3 dans les pâtures (une seule femelle va émettre 25000 larves par jour !) excrétées par les animaux contaminés ou ayant survécu à un hiver chaud et humide.
− Les hôtes paraténiques (ver de terre) de manière limitée.
− Les porteurs latents et les animaux malades (présentant des signes cliniques).
Expliquez le phéno de “recyclage parasitaire”
Le phénomène de « recyclage parasitaire » correspond à une augmentation du nombre des formes infestantes L3 par la succession des générations de parasites au sein de l’animal. La durée d’un recyclage est égale à la période prépatente auquel on ajoute le temps de développement dans le milieu extérieur : il est donc d’un mois
On a donc de plus en plus de larves au cours de l’été. Ceci augmente le risque de contamination des individus au cours de la saison de pâture. L’immunité limite ce phénomène en abaissant la ponte des femelles.
Résistance Dictyocaulus
− Chez l’hôte : Le parasite adulte résiste 1 mois en tant qu’adulte mais les L4 et S5 en hypobiose peuvent survivre plusieurs mois.
- Dans l’environnement : Les conditions météo locales sont très importantes car elles conditionnent la survie des immatures dans l’environnement. En effet, les L3 sont très sensibles à la dessiccation : elles ne résistent pas aux étés chauds et secs et ne résistent pas non plus dans les fourrages secs (il n’y a pas de larves dans le foin). En revanche, leur survie est favorisée par l’humidité : les hivers pluvieux et tièdes favorisent ainsi leur développement. Il est parfois possible de retrouver des L3 dans l’eau de boisson. L’infestation à l’étable est très rare sauf si on donne de l’herbe fraiche.
Mode d’infestation de Dictyocaulus
larves sont excrétées dans les bouses. Elles se disséminent grâce à leur mouvement propre, limité à quelques centimètres, mais surtout via la pluie, l’eau de ruissellement, le piétinement des animaux ou encore via les champignons Pilobolus (qui se trouvent dans les bouses) et contaminent tte une praire en “explosant”
svt récidive d’une année/ l’autre
Facteurs favorisant l’infestation de Dictyocaulus
- Météo locale : humidité, température douce (15°C étant l’idéal), alternance soleil (ciel chargé car les UV sont défavorables) et pluie. La météo conditionne la survie et le développement des larves
-Conduite d’élevage : surpeuplement, mélange des classes d’âge, mise à l’herbe précoce et rentrée à l’étable tardive, entrée de nouveaux BV dans troupeau laitier
- État des pâtures : zones de piétinement, surpâturage, bouses diarrhéiques.