Mediaclasse - 1 Flashcards
Le Forgeron
- Anniv’ serment du jeu de paume 20 juin 1792
Peuple se rend Tuileries + Boucher adresse discours au roi Louis XVI + contraint se coiffer bonnet phrygien + boire à la santé de la Nation - Boucher -> Forgeron = créateur, voleur de feu, capable de forger des armes.
+ un visionnaire : montre au Roi le peuple victimes injustices, misère…
“L’Homme, par une fenêtre ouverte, montre tout,
Au Roi pâle, suant, qui chancelle debout” - Roi pâle = régime monarchique malade
Aux yeux de Rimbaud, erreur Ancien Régime comme Second Empire, c’est qu’il ne respecte pas le peuple.
Soleil et Chair
- Poème que Rimbaud envoie à Théodore de Banville le 20 mai 1871 espérant être publié Parnasse contemporain.
Il reprend donc style parnassien = sophistiqué mettant l’art et la beauté au 1er plan, mais propose mythologie personnelle, voire un peu provocatrice.
En effet, le poème s’appeler d’abord “Credo in unam” = je crois en une seule (déesse) détourne le Credo chrétien (Credo in unum) mettant en avant le principe féminin : Vénus, déesse beauté et amour, sera la fois Muse et puissance de vie.
Rimbaud retourne ainsi dans l’époque des temps primitifs où il retrouve un paradis perdu où Cybèle, déesse très ancienne, mère des dieux, nourrit l’homme.
Mais bientôt la jeunesse est remplacée par la connaissance des “choses” qui rendent l’homme hermétique aux visions des poètes :
“Je regrette les temps de la grande Cybèle […]
- Parce qu’il était fort, l’Homme était chaste et doux.
Misère ! Maintenant il dit : Je sais les choses
Et va, les yeux fermés et les oreilles closes”
Ophélie
- perso de Shakespeare - Hamlet de 1603
- elle préfigure figure dormeur du val
- Alors le murmure => chant de mort (élégie) => conte fantastique (surnaturel)
Les nombreux enjambements donnent ainsi à voir les mouvements de sa folie personnifiée en fantôme :
“Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir ;
Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir.”
Ophélie fragile et innocente, offre sa chevelure (càd son esprit) aux vents de Norwège (càd aux éléments naturels). S’excluant du monde humain, elle écoute d’autres valeurs : l’amour, la liberté…
“Ô pâle Ophélie ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un long fleuve emporté !
- C’est que les vents tombants des grands monts de Norwège
T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté ;”
Le poète voyant, inspiré par ce personnage, voit dans ces fleurs des rêves, des poèmes dont il s’inspire à son tour :
“- Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys”.