Le plaisir de l'errance et du vagabondage

Question 1

Fugues de Rimbaud

Answer 1

Au cours de l’année de composition du recueil (1870), Rimbaud fait plusieurs fugues (à Paris et en Belgique). Les Cahiers de Douai témoignent de ces errances, vécues par le poète (que Paul Verlaine surnommera plus tard “l’homme aux semelles de vent”) comme des expériences intenses de liberté.

Question 2

Fugues dans le texte
- Exemples

Answer 2

Dans de nombreux textes il se représente en promenade :
- “J’irai dans les sentiers” (Première soirée)
- “Nous irions,
Ayant de l’air plein la narine,
aux frais rayons” (Les Réparties de Nina)
- “on va sous les tilleuls verts de la promenade” (Roman)
- “Depuis 8 jours, j’avais déchiré mes bottines
aux cailloux des chemins” (Au Cabaret-Vert)
- “Je m’en allais les poings dans mes poches crevées” (Ma bohème)

Question 3

L’errance

• “Sensation”

Answer 3

A chaque fois, l’errance est vécues avec bonheur. Dans “Sensation” le poète se dit “heureux, comme avec une femme” et dans “Ma bohème” et “Les Réparties de Nina”, le plaisir de l’errance est comparé à une sorte d’ivresse.