Francis Ponge Flashcards
Absurde
- comment vivre parce que vie misérable ?
- monotonie d’une part et malheurs d’autre part font non-sens de la vie de l’homme
- cette pensée-là c’est l’absurde
Comment vivre malgré l’absurdité de son existence ? La vie misérable que l’on mène, dans laquelle on est voué dès la naissance, à faire face à la souffrance, aux malheurs, à l’injustice, à la mort… où l’ont est voué au travail, à une vie quotidienne, et dans laquelle on ne peut oser lever le ton contre cette monotonie d’une part, et ces malheurs d’autre part, qui font le non-sens de la vie de l’homme.
Cette pensée-là, c’est celle de l’absurde, à laquelle Camus notamment a grandement contribué.
Camus : vie nul ?
- puisque cette vie est misérable pas ajouter tragique au tragique
- mais vie devient vaine ?
- se noyer dans l’indifférence et résignation ?
Camus nous dit, que puisque cette vie est misérable, il ne faut au contraire, ne pas ajouter du tragique au tragique, car cela conduirait seulement à davantage de souffrance.
Mais la vie devient ainsi vaine face à l’absurdité de l’ existence, par exemple, l’on peut se demander, comment aimer ses proches si tendrement soit-il alors qu’ils vont partir. Et lorsque ce moment sera venue, la tristesse en sera que plus grande.
Mais, faut-il cependant se noyer dans l’indifférence total à l’égard du monde et sombrer dans la résignation de la vie ?
Camus : vie bien ?
- vivre la vie dans toute sa splendeur
Non, au contraire, puisque la vie apparaît dès lors vaine, il ne s’agit plus que de la vivre profondément, de la vivre dans toute son intensité pour la ressentir toute sa splendeur.
Intro Francis Ponge
- recueil composé en 1942 mais rédigé 1924-1939
C’est aussi en ce sens que l’on peut comprendre le recueil de poèmes, Le Parti pris des choses, de Francis Ponge publié en 1942. Toutefois il est à noter que les poèmes composant le recueil ont été rédigés entre 1924 et 1939, soit durant l’entre-deux-guerres.
Intro Le Parti Pris des Choses
- éloge de la nature
En effet, dans ce recueil, Francis Ponge s’attache à mettre les choses et la nature au premier plan. Le poète glorifie la nature dont il fait l’éloge : de le pluie, à l’escargot, la crevette, en passant par le galet, la faune et la flore, le printemps. Bref, il s’agit de ce que l’on pourrait qualifier de “dictionnaire phénoménologique”.
Singularité du poème
- rhétorique proche de l’objet dont il est question
- on entend “glou-glou” de la pluie
- créativité : “amphibiguïté” et “grenouillerie”
Cependant, ce qui fait la singularité de ce poème, c’est qu’il s’attache à créer une rhétorique toujours proche de l’objet dont il est question. On entend ainsi la pluie à travers son “glou-glou”. Le poète laisse ainsi place à la créativité. Il innove des mots, comme “amphibiguité” (dans Pluie), mot construit sur le nom “amphibie”: ce qui est en lien avec l’eau, et “ambiguïté”. Ainsi que “grenoullerie” (encore dans Pluie).
Poète privilégie analogie
- Le Pain
Le poète privilégie par ailleurs l’analogie, pour établir un lien entre les choses. Par exemple dans Le Pain, la surface du pain est comparé aux ”Alpes, [au] Taurus ou la Cordillère des Andes”.
Poète s’attache à la contemplation des choses
- sauf Homme (R. C. Seine et Lemeunier) où il est décrit péjorativement : “…” s’apostrophe le poète
Ponge, s’attache ainsi à la “contemplation” des choses qui l’entourent, sauf l’homme qui n’apparaît que dans deux poèmes (R. C. Seine N° et dans Le Restaurant Lemeunier Rue de la Chaussée d’Antin) où il est par ailleurs décrit péjorativement : “O monde des fadeurs et des fadaises, tu atteint ici ta perfection” s’apostrophe le poète dans Le Restaurant Lemeunier Rue de la Chaussée d’Antin.
Mais contemplation associé innovation rhétorique, propre à chaque objet pour sortir langage homme
Mais cette contemplation est en ainsi doublé d’un effort d’innovation rhétorique, propre à chaque objet, comme pour sortir du langage de l’homme.
Mais Ponge s’attache particulier choses anodines, banales ancrées dans quotidien. Justifiant émerveillement que peuvent produire certains poèmes qui transforme quotidien en attrait pour lecteur
Mais Ponge s’attache en particulier à “nommer” les choses les plus anodines, banales, celles que le lecteur a aussi vue. Justifiant ainsi l’émerveillement que peuvent produire ces poèmes qui transforme le quotidien en attrait pour le lecteur.
Objectif : faire s’oubier l’homme pour qu’il redécouvre le monde sans lui. Puisque la vie de l’homme = absurde. Et c’est ce que formule Ponge dans ses Proêmes :
“Il n’est pas tragique pour moi de ne pas pouvoir expliquer (ou comprendre) le Monde.
D’autant que mon pouvoir poétique (ou logique) doit m’ôter tout sentiment d’infériorité à son égard. Puisqu’il est en mon pouvoir -métalogiquement- de le refaire.
Ce qui seulement est tragique, c’est de constater que l’homme se rend malheureux à ce propos.
[…] L’objet dites-vous est l’imagerie dernière du monde absurde.”
MAis le poète évoque bien art de refair ele monde. Oui, eneffet, poète en mettant nature 1er plan, change vision qu’homme avait du monde où il était au centre.
Ainsi, l’homme doit s’oublier et contempler le monde.
Mais le poète évoque bien ici un art de refaire le monde. Oui, en effet, le poète en mettant en avant la nature, change la vision que l’homme avait du monde où il était au centre.
