La critique de la société du Second Empire Flashcards
Intro
Un certain nombre des poèmes des Cahiers de Douai peuvent être considérés comme des poèmes engagés.
Critique de la société
- Plan politique
—- Napoléon III
Tout d’abord, sur le plan politique, A. Rimbaud n’a de cesse de critiquer Napoléon III. Que ce soit à travers des références historiques (dans “Le Forgeron”, Louis XVI apparaît comme un avatar de Napoléon III) ou plus directement dans “Rages de Césars”, l’empereur est dévalorisé et apparaît comme un être méprisable.
Critique de la société
- Plan politique
— Propagande “Morts de Quatre-vingt-douze…”
En outre, Rimbaud s’attaque à la propagande qui caractérise la presse du Second Empire. Dans “Morts de Quatre-vingt-douze…”, il fustige les journalistes du Pays (journal favorable à la politique impériale), dénonçant leur usage opportuniste de la Révolution française pour appeler à la mobilisation contre la Prusse.
Critique de la société
- Plan politique
— Propagande “L’Éclatante victoire de Sarrebruck”
De même dans le sonnet satirique “L’Éclatante victoire de Sarrebruck” Rimbaud raille la propagande faite autoure des prétenudes victoires impériales alors même que l’ armée prussienne est en train de gagner la guerre.
Critique de la société
- la guerre
Enfin, son antimilitarisme et sa dénonciation de la guerre transparaissent dans “Le Mal” et “Le Dormeur du Val”.
Critique de la société
- Dieu et la religion
Rimbaud se montre également critique sur la société de son temps. Dans “Le Mal” et “Le Châtiment de Tartufe”, il s’en prend à Dieu dénonçant son indifférence face à l’atrocité de la guerre et, plus largement, son hypocrisie.
Critique des classes sociales
Bien que très jeune il démontre déjà sa fine perception des catégories sociales de son temps. Le poème “A la musique” révèle sa haine des bourgeois et de leur comédie sociale. Au contraire, le jeune poète prend le parti du peuple et de ses souffrances, comme en témoigne le portrait poignant qu’il fait d’enfants des rues affamés dans “Les Effarés”.