M3S2 Le diabète Flashcards

• Connaître les types de diabète • Comprendre leurs mécanismes respectifs • Connaître les complications et les implications macrosociales • Savoir adapter la prise en charge diététique aux autres méthodes de traitements

1
Q

Définition du diabète ?

A

Le diabète est une pathologie définie par un taux de glucose, ou glycémie, trop élevé dans le sang de manière chronique : on parle d’hyperglycémie chronique.

Cette pathologie est due à des problèmes touchant l’insuline, qui est l’hormone chargée de réduire la glycémie du corps humain (hormone hypoglycémiante).

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2
Q

Quels sont les deux grands types de diabète ?

A
  • le diabète de type 1, résultant d’une carence absolue en insuline ;
  • le diabète de type 2, résultant d’une progressive inefficacité de l’insuline appelée insulino‑résistance.
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3
Q

Comment la glycémie est elle régulée ?

A

Rappelons que la glycémie des êtres humains est un paramètre régulé de manière très fine grâce au pancréas,
qui sécrète l’insuline (hypoglycémiante), et le glucagon (hyperglycémiant), pour tenter de rétablir sans cesse un taux de glucose sanguin aux alentours de 1 g/L (soit 5,6 mmol/L).

Normalement, lors des repas, de l’insuline est sécrétée pour faire baisser la glycémie en raison de la quantité de glucose apportée par l’alimentation.

Au contraire, lors d’un jeûne prolongé, du glucagon est sécrété pour libérer les réserves de glucose dans le sang et maintenir la glycémie, afin que tous les organes soient correctement alimentés en glucose.

Chez les patients diabétiques, l’insuline n’est pas suffisamment sécrétée, ou pas suffisamment active, ce qui provoque des hyperglycémies.

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4
Q

Quels sont les éléments participant à la définition /diagnostique du diabète ?

A
  • une glycémie à jeun normale est inférieure à 1,10 g/L (soit 6,2 mmol/L) ;
  • un diabète est diagnostiqué pour une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/L (soit 7 mmol/L) ;
  • entre 1,10 g/L et 1,26 g/L de glycémie à jeun, on parle d’intolérance au glucose.
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5
Q

En quoi consiste le test de diagnostique du diabète ? Comment s’appelle t-il ?

A

Il existe un test de diagnostic du diabète réalisé chez les patients intolérants au glucose et chez les femmes enceintes :

le patient absorbe 75 g de glucose pur par voie orale, et sa glycémie est mesurée deux heures plus tard.

Si celle‑ci est supérieure à 2 g/L (soit 11,2 mmol/L), on retient le diagnostic de diabète.

C’est le test d’hyperglycémie provoquée par voir orale (HGPO).

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6
Q

Epidémiologie du diabète ?

A

Le diabète est une pathologie fréquente touchant 3 à 4 % de la population française (et encore plus dans certains pays, notamment en Amérique du Nord), et grave en raison de conséquences très variées.

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7
Q

Quelles sont les caractéristiques du diabète de type 1

A

Il s’agit d’un diabète apparaissant dans la jeunesse, persistant toute la vie, et qui est dû à une destruction des cellules du pancréas responsables de la sécrétion de l’insuline : les cellules bêta des îlots de Langherans.

Cette destruction est responsable d’une carence en insuline.

Le diabète de type 1 est une maladie auto‑immune : des autoanticorps du système immunitaire se dirigent contre les cellules bêta du pancréas du patient.

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8
Q

Quelle est la cause du diabète de type 1 ?

A

Il existe certaines prédispositions génétiques au diabète de type 1 (des mutations de gènes codant pour des molécules du système immunitaire), mais l’apparition du diabète se fait à la suite d’un événement particulier, comme une infection par un virus.

Le mécanisme de déclenchement est mal identifié (infection par un virus, par exemple) survient le début de la maladie auto‑immune qui va se développer en quelques mois ou quelques années pour s’attaquer aux cellules bêta du pancréas et provoquer une carence en insuline.

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9
Q

Quel est le traitement du diabète de type 1 ?

A

Les patients atteints d’un diabète de type 1 seront traités à vie par de l’insuline médicamenteuse qu’il doit s’injecter tous les jours, associée à des mesures diététiques dont la compréhension est favorisée par des séances d’éducation thérapeutique.

S’il ne prend pas son insuline (pour cause d’oubli ou de ras‑le‑bol), un coma peut survenir.

Le diabétique de type 1 doit donc être averti qu’il ne doit jamais interrompre son traitement par insuline, quelles que soient les circonstances.

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10
Q

Comment agit l’insuline ?

A

Schémas page 4

L’insuline agit sur son récepteur (1) qui active des voies de signalisations (2) notamment responsables de :

  • l’internalisation du glucose dans les cellules par les récepteurs GLUT 4 (3), et donc de la baisse de la quantité de glucose présent dans le sang ;
  • la synthèse de glycogène à partir du glucose (4), forme de stockage à moyen terme ;
  • la glycolyse, qui génère du pyruvate, pouvant permettre la synthèse d’acides gras (6).
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques du diabète de type 2 ?

A

Le diabète de type 2, bien plus fréquent que le diabète de type 1, apparaît chez des sujets plus âgés (une cinquantaine d’années) et son mécanisme passe par une résistance des cellules à l’insuline, à laquelle s’additionne une insuffisance de sécrétion de l’insuline.

Il existe un grand rôle de la génétique dans l’apparition du diabète de type 2, et l’on observe souvent des familles dont de nombreux membres sont diabétiques.

De plus, l’obésité et le manque d’activité physique sont des facteurs favorisant l’apparition de ce diabète (la plupart des patients diabétiques de type 2 sont en surpoids).

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12
Q

Quels autres type de diabète existe t-il ?

A

Il existe de nombreux autres types de diabète, plus rares, parmi lesquels on pourra citer (liste non exhaustive) :

  • le diabète lié aux pancréatites chroniques calcifiantes ;
  • le diabète lié aux cancers du pancréas ;
  • le diabète lié à l’ablation chirurgicale du pancréas (pancréatectomie) ;
  • le diabète lié à la mucoviscidose ;
  • le diabète lié aux maladies hépatiques ;
  • le diabète lié au syndrome de Cushing ;
  • le diabète lié aux médicaments (corticoïdes par exemple) ;
  • le diabète gestationnel (qui peut cesser après l’accouchement mais aussi être annonciateur d’un diabète de type 2).
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13
Q

Pourquoi le diabète de type 1 provoque une glycosurie ?

A

Cette carence insulinique entraîne l’apparition d’une hyperglycémie, car l’insuline avait pour rôle de baisser la glycémie en faisant rentrer le glucose dans les cellules pour le stocker (stock sous forme de glycogène dans le foie et les muscles notamment).

Le glucose ainsi libéré dans le sang par le foie grâce à la glycogénolyse et à la néoglycogenèse provoque une telle hyperglycémie que le rein ne peut plus retenir la totalité du glucose, qui passe alors dans les urines (glycosurie).

En effet, le glucose est réabsorbé par le tubule rénal à condition que la glycémie ne dépasse pas 10 mmol/L.

Lorsque la glycémie est supérieure à 10 mmol/L, la fonction de réabsorption du rein est saturée, car le transport maximal de glucose est dépassé, le rein laisse donc fuir le glucose dans les urines.

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14
Q

Pourquoi le diabète type 1 provoque t-il une polyurie ?

A

Or le glucose possède un fort pouvoir osmotique, c’est‑à‑dire qu’il attire l’eau.

La pression osmotique dans la lumière du tube rénal augmente, expliquant la sortie d’eau du compartiment vasculaire vers le compartiment tubulaire rénal.

L’élimination du glucose s’accompagne donc d’une importante élimination d’eau, et le patient présente une polyurie (c’est‑à‑dire qu’il élimine de grandes quantités d’urine chaque jour, cela se manifeste par la nécessité fréquente d’uriner).

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15
Q

Pourquoi le diabète type 1 provoque t-il une polydipsie ?

A

La perte d’eau via les urines provoque une déshydratation du compartiment vasculaire détectée par les centres bulbaires dypsiques, qui est compensée par une polydipsie (nécessité de boire beaucoup).

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16
Q

Pourquoi le diabète type 1 provoque t-il un amaigrissement et une polyphagie ?

A

Enfin, la perte du glucose signifie une perte de réserve énergétique très importante, ce qui se traduit par un amaigrissement, auquel contribue également la nécessité d’utiliser d’autres substrats que le glucose comme source énergétique, en particulier les acides aminés glucoformateurs qui se trouvent dans la masse maigre.

L’amaigrissement s’accompagne d’une polyphagie (nécessité de manger beaucoup) et d’une asthénie.

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17
Q

Qu’est ce que le syndrome cardinal diabétique ?

A
  • glycosurie
  • polyurie
  • polydipsie
  • amaigrissement
  • polyphagie
  • asthénie

Par ailleurs, le diabète peut‑être diagnostiqué à l’occasion d’un coma.

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18
Q

Quelle impacte l’insuline a t-elle sur le métabolisme des lipides ?

A

En effet, l’insuline est une hormone antilipolytique, cela signifie que qu’elle s’oppose au métabolisme de destruction des graisses.

La carence en insuline s’accompagne donc d’une lipolyse libérant des acides gras libres en grande quantité.

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19
Q

Que deviennent les acides gras libérée par la sécrétion d’insuline ? Quelle conséquence cela peut avoir ?

A

Ces acides gras sont transformés par le foie pour donner des corps cétoniques, qui en raison de leur grande quantité sont éliminés par le rein, on observe donc une cétonurie (présence de corps cétoniques dans les urines).

Comme les corps cétoniques sont des molécules acides, leur accumulation dans le sang provoque une acidose qui est responsable d’un coma.

Ce coma est appelé coma diabétique acido‑cétosique.

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20
Q

Comment peut on détecter la glycosurie et la cétonurie ?

A

Il faut savoir que la glycosurie et la cétonurie peuvent être détectées sur une bandelette urinaire.

La présence d’une cétonurie témoigne d’un plus grand risque immédiat que la glycosurie seule.

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21
Q

Quels sont les deux principaux examens paracliniques sanguins concernant le diabète ?

A
  • la mesure de la glycémie
  • la mesure de l’hémoglobine glyquée sanguine.
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22
Q

Qu’est ce que l’hémoglobine glyquée sanguine ? De quoi est elle un marqueur ?

A

Il s’agit d’une fraction de l’hémoglobine sanguine sur laquelle s’est fixé du glucose.

La quantité d’hémoglobine glyquée augmente avec la fréquence des hyperglycémies.

La durée de vie des globules rouges (qui contiennent l’hémoglobine) est d’environ 3 mois, ce qui fait de l’hémoglobine glyquée un reflet de l’équilibre glycémique sur les trois mois précédant la prise de sang.

L’hémoglobine glyquée est donc un marqueur d’équilibre du diabète utilisé dans le suivi courant des patients diabétiques.

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23
Q

Que mesure la glycémie ? Comment est elle réalisée ?

A

Mesure de la glycémie à jeun sur une prise de sang pour le diagnostic du diabète ;

Mesure de la glycémie capillaire sur une goutte de sang prélevée au bout d’un doigt, pour le contrôle quotidien de l’équilibre glycémique.

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24
Q

Dans quel contexte le diabète de type 2 est il fréquemment diagnostiqué ?

A

Le diabète de type 2 est un diabète plus fréquemment diagnostiqué « par hasard », sans signes particuliers, lors d’un bilan de santé.

Le syndrome cardinal peut être révélateur mais n’est pas systématique, et le diabète de type 2 est souvent détecté à un stade asymptomatique, sur une bandelette urinaire de routine détectant une glycosurie et menant à une prise de sang pour contrôler la glycémie à jeun.

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25
Q

Quel est le mécanisme de physiopathologique du diabète de type 2 ?

A

Chez des sujets d’âge mûr (classiquement une cinquantaine d’années), souvent obèses et sédentaires, dans un contexte génétique favorisant, se développe progressivement une insulinorésistance, c’est‑à‑dire une incapacité des cellules à répondre aux ordres de l’insuline, à laquelle s’ajoute au cours des années une carence en insuline, moins marquée que dans le diabète de type 1.

En effet, les hyperglycémies provoquées par l’insulinorésistance incitent le pancréas à sécréter de plus grandes quantités d’insuline : on parle d’hyperinsulinisme.

Cet hyperinsulinisme devient à long terme néfaste pour les cellules bêta des îlots de Langherans, qui vont petit à petit perdre leurs capacités sécrétrices et provoquer une carence relative en insuline.

Ces problèmes insuliniques sont à l’origine d’une hyperglycémie chronique par néoglucogenèse et de troubles lipidiques (hypertriglycéridémie, baisse du cholestérol HDL).

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26
Q

Quelles sont les deux type de toxicité rencontré dans le diabète de type 2 ?

A

La présence de grandes quantités de glucose dans le sang est responsable d’une glucotoxicité, tandis que la présence de grandes quantités de triglycérides et d’acides gras dans le sang est responsable d’une lipotoxicité ; ces deux toxicités participent à l’agression des cellules bêta des îlots de Langherans, et donc à l’aggravation du diabète.

Il y a donc une notion d’apparition progressive de la pathologie, avec un éventuel passage par une phase d’intolérance au glucose avant d’atteindre le diabète.

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27
Q

Quel est le traitement du diabète de type 2 ?

A

Le diabète de type 2 est un diabète généralement pris en charge par des règles hygiéno‑diététiques et des antidiabétiques oraux.

Cependant, au cours de l’évolution de la maladie, il peut devenir nécessaire de recourir à un traitement par injection d’insuline.

On parle alors de diabète insulino‑nécessitant, ou insulino‑requérant.

Ces termes ne doivent pas être confondus avec la notion de « diabète insulino‑dépendant », qui est l’ancienne appellation du diabète de type 1.

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28
Q

Quels sont les examens paracliniques utilisés pour le diagnostique et le suivi du diabète de type 2 ?

A

Le diagnostic, comme pour le diabète de type 1, passe par la mesure de la glycémie à jeun, tandis que le suivi biologique de l’évolution repose principalement sur la mesure de l’hémoglobine glyquée sanguine.

L’hémoglobine glyquée est un marqueur majeur, permettant d’évaluer la gravité du diabète et la réponse à la prise en charge du diabète.

L’absence de normalisation de l’hémoglobine glyquée sous mesures hygiéno‑diététiques (activité physique, alimentation adaptée) doit notamment faire envisager l’initiation d’un traitement pharmacologique du diabète, selon un arbre décisionnel précis édité par la Haute Autorité de Santé (recommandations de janvier 2013).

Page 8

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29
Q

Quelles sont les complications aiguës et chroniques du diabète ?

A

Complications aiguës :

  • Coma acido‑cétosique
  • Hypoglycémie,
  • Coma hypoglycémique.
  • Coma hyperosmolaire.

Complications chroniques dégénératives :

Spécifiques : microangiopathies

Non spécifiques : macroangiopathies.

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30
Q

Qu’est ce qu’un coma inaugural ?

A

L’une des complications possibles du diabète de type 1 est le coma acido‑cétosique.

Cette perte totale de conscience du patient peut survenir, soit au début du diabète (on parle alors de coma inaugural car c’est lui qui mène au diagnostic de la maladie), soit lorsque la maladie est déjà diagnostiquée.

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31
Q

Quels sont les risques d’une injection d’un trop forte dose d’insuline ?

A

Au contraire, l’injection d’une trop forte dose d’insuline (par exemple : injection d’une forte dose d’insuline alors qu’un repas est sauté, ou alors qu’une activité physique intense a eu lieu) peut provoquer une hypoglycémie dont
il faut connaître les principaux signes :

  • sueurs.
  • pâleur.
  • tremblements.
  • faim.
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32
Q

Comment doit être prise en charge une hypoglycémie ? Pourquoi ?

A

L’hypoglycémie doit immédiatement être compensée par la prise de glucides, car elle peut mener à des manifestations graves sur le plan neurologique, lorsqu’il n’y a plus suffisamment de glucose dans le sang pour alimenter correctement le système nerveux :

  • troubles de la vision,
  • troubles de l’élocution,
  • paresthésies,
  • paralysie…

Le tableau neurologique peut aller jusqu’au coma hypoglycémique.

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33
Q

Quels patients sont concerné par le coma hypoglycémique ?

A

L’hypoglycémie peut survenir chez les patients diabétiques de type 1 aussi bien que chez les diabétiques de type 2 lorsqu’ils sont traités par des médicaments hypoglycémiants ou par l’insuline.

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34
Q

Qu’est ce qu’un coma hyperosmolaire ?

A

Les patients diabétiques de type 2 peuvent également subir un coma hyperosmolaire : il s’agit d’un coma provoqué par une hyperglycémie massive engendrant une importante polyurie qui aboutit à une déshydratation associée à une insuffisance rénale.

Celui‑ci doit être pris en charge par une réhydratation appropriée.

35
Q

Qu’est ce que la microangiopathie diabétique ?

A

La microangiopathie diabétique est une complication des diabètes sur les petits vaisseaux du corps, causée par l’hyperglycémie chronique et aggravée par l’hypertension artérielle.

Cette microangiopathie survient par un mécanisme de glycation des protéines (cela signifie que du glucose se fixe sur certaines protéines, provoquant des lésions tissulaires).

En effet, celle‑ci entraîne des altérations de l’endothélium des capillaires sanguins, ce qui provoque une modification de la perméabilité de leur paroi.

L’augmentation de perméabilité provoque des exsudats et des hémorragies à l’origine d’atteintes rénales, oculaires et neurologiques.

36
Q

Quelles peuvent être les complications oculaires liées à une microangiopathie diabétique ?

A

La rétinopathie est une affection due à un œdème des capillaires de la rétine additionné à une ischémie.

Elle peut mener à une hémorragie des petits vaisseaux, à un décollement de la rétine ou à un glaucome (tension oculaire trop élevée).

Si elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge à temps, la rétinopathie diabétique peut provoquer la cécité ;

37
Q

Quelles peuvent être les complications rénales liées à une microangiopathie diabétique ?

A

la néphropathie est une affection des néphrons (structures microscopiques du rein responsable de la filtration du sang pour éliminer les déchets par voie urinaire) qui évolue progressivement jusqu’à laisser fuir des protéines : c’est la protéinurie (protéines dans les urines).

Cette complication peut atteindre le stade d’insuffisance rénale si elle n’est pas prise en charge.

Dans le diabète de type 2, la néphropathie est due à la fois à la microangiopathie et aux facteurs de risques cardio‑vasculaires associés au diabète (hypertension, athérosclérose…)

38
Q

Quelles peuvent être les complications neurologiques liées à une microangiopathie diabétique ?

A

La glycation des protéines concerne également les protéines du système nerveux, et les signes neurologiques peuvent être multiples :

  • déficits sensitifs, notamment au niveau du pied ;
  • douleurs inadaptées (sensations douloureuses sans cause, perte de la sensation douloureuse) ;
  • déficits moteurs (difficultés pour certains groupes musculaires) ;
  • troubles visuels ;
  • ballonnements abdominaux ;
  • diarrhée ;
  • dysfonction érectile ;
  • troubles de la miction (difficulté à uriner),
  • hypotension artérielle orthostatique (chute de tension soudaine lors du passage de la position allongée à la position debout).
39
Q

Qu’est ce que la microangiopathie diabétique ?

A

La macroangiopathie diabétique regroupe les complications du diabète provoquées par l’athérosclérose (atteinte des gros vaisseaux du corps).

Cette complication est prédominante chez le diabétique de type 2, car il présente souvent déjà de nombreux facteurs de risque cardio‑vasculaire.

Les conséquences sont donc celles de l’athérosclérose,
à un degré plus élevé que chez les patients non diabétiques :

  • insuffisance coronarienne (angor et risque d’infarctus du myocarde)
  • artériopathie oblitérante des membres inférieurs
  • accidents vasculaires cérébraux
  • sténose de l’artère rénale
  • hypertension artérielle.
40
Q

Quel est le problème principale de l’insuffisance coronarienne chez le patient diabétique ?

A

Le problème principal est qu’en raison de la neuropathie végétative, les signes d’alerte (douleurs) sont diminués, d’où le risque de ne pas faire le diagnostic.

Un diabétique peut tout à fait faire un infarctus sans s’en rendre compte.

41
Q

Quelles sont les autres problèmes posées par le diabète ?

A
  • le risque infectieux augmenté
  • le pied du diabétique est a surveiller
  • la gastroparésie du diabétique
42
Q

Pourquoi le risque infectieux est il augmenter chez le diabétique ? Quels sont les infections fréquentes ?

A

Le risque infectieux est d’une manière générale augmenté chez le diabétique, car sa pathologie constitue un terrain d’immunodépression (altération du système immunitaire).

Il y a donc plus d’événements infectieux chez les patients diabétiques, et un temps de rétablissement plus long lorsqu’ils surviennent.

Parmi les infections fréquentes des diabétiques, on retrouve les infections urinaires et génitales, les infections cutanées et les infections dentaires.

43
Q

Pourquoi les pieds des diabétiques sont à surveiller ?

A

Car il peut être le terrain de nombreuses complications.

Cela est dû à l’addition de l’ischémie (due à l’athérome, qui empêche une bonne perfusion du pied et retarde la cicatrisation en cas de blessure) de la neuropathie (perte de sensibilité et donc perte des signaux d’alerte : le diabétique peut ne pas sentir qu’un caillou ou autre objet est dans sa chaussure et lui abîme le pied) et du risque infectieux propre au diabétique.

44
Q

Qu’est ce que la gastroparésie ?

A

La gastroparésie du diabétique est un dysfonctionnement de l’estomac lié à une atteinte neurologique (microangiopathie), caractérisé par un ralentissement de la vidange gastrique.

Elle peut s’exprimer par des nausées, des vomissements, une pesanteur gastrique après les repas et des douleurs abdominales.

45
Q

Pour quoi doit on connaitre toutes les complications du diabète ?

A

Toutes ces complications potentielles du diabète sont à connaître pour deux raisons :

  • elles permettent de motiver le patient à suivre correctement les traitements et les recommandations hygiéno‑diététiques pour éviter les événements graves
  • elles sont à évoquer systématiquement chez un patient diabétique pour ne pas retarder leur prise en charge médicale
46
Q

En quoi consiste l’insulinothérapie ? A qui est elle destinée ?

A

L’insuline médicamenteuse a pour but de remplacer l’insuline humaine.

Elle se présente désormais le plus souvent sous forme de stylos injectables (jetables ou à cartouches d’insuline rechargeables) destinés à une injection sous‑cutanée qui se fait par le patient lui‑même, dans la graisse abdominale, de manière indolore.

  • Elle est la base de la prise en charge du diabète de type 1.
  • Elle est le traitement du diabète de type 2 lorsque les autres traitements sont en échec.
  • Elle est le traitement du diabète gestationnel ou de la femme diabétique enceinte.
47
Q

Quels types d’insuline existe t-il ?

A
  • insulines lentes, qui n’agissent pas immédiatement mais dont la durée d’action peut aller jusqu’à 24 heures.
  • insulines rapides, agissant en environ une demi‑heure pour une durée de 6 heures.
  • insulines ultrarapides, qui ont une action immédiate et pour une durée de 3 heures.
  • insulines semi‑lentes : agissant une douzaine d’heures.
  • mélanges d’insulines.
48
Q

A quoi doit ressembler le schémas de prise d’insuline ?

A

La prescription des insulines tente de se rapprocher au maximum de la manière dont le pancréas sécrète l’insuline humaine (une sécrétion faible et continue additionnée d’une grande sécrétion rapide au moment des repas).

Le schéma de prise d’insuline le plus utilisé est donc le basal bolus, qui comprend une insuline lente une fois par jour, associé à une insuline rapide trois fois par jour (avant chaque repas).

49
Q

Comment les patient contrôle t-il la glycémie ?

A

Bien entendu, il ne faut pas oublier que l’objectif final est d’obtenir une glycémie normale durant un maximum de temps, il est donc important de contrôler la glycémie (grâce à un petit appareil d’automesure utilisant des bandelettes jetables sur lesquelles on dépose une goutte de sang récupérée en piquant l’extrémité d’un doigt) régulièrement pour adapter les doses d’insuline.

50
Q

Quand la glycémie doit elle être contrôlée par les patient ?

A

Si l’insuline lente est prise le soir, il est conseillé de mesurer la glycémie au réveil pour adapter la dose d’insuline lente du soir suivant.

Il est possible de mesurer la glycémie avant un repas afin d’adapter la dose d’insuline nécessaire, tout en prenant en compte la quantité de glucides qui sera apportée par ce repas.

51
Q

Qu’est ce que l’insulinothérapie fonctionnelle ? Que nécessite cette méthode ?

A

L’adaptation de la dose d’insuline au plus proche des besoins du patient en fonction de ce qu’il mange et de son activité physique (dépense énergétique) est nommée l’insulinothérapie fonctionnelle.

D’un point de vue diététique, l’insulinothérapie fonctionnelle nécessite de connaître les apports en sucre des divers aliments afin de pouvoir adapter la prise d’insuline

52
Q

Quels médicaments peuvent être utilisé par les diabétiques de type 2 ?

A

Les biguanides,

Les sulfamides et glinides

Les Analogues du GLP1

Les inhibiteurs de la dipeptidyl - peptidase 4

Les inhibiteurs de s alpha glucosidases

53
Q

Qu’est ce que les biguanides ?

A

Elles sont uniquement représentés en France par la Metformine, sont des médicaments qui sensibilisent les cellules à l’action de l’insuline.

Ils sont les premiers médicaments utilisés et les plus importants.

Ils ont l’avantage de ne pas provoquer d’hypoglycémie, mais l’inconvénient de provoquer des troubles digestifs parfois important chez les patients (diarrhées, ballonnements…).

Pour cette raison, ils doivent être donnés d’abord à petite dose, puis à des doses progressives en arrêtant l’augmentation de posologie si le patient subit les effets indésirables. Pour améliorer leur tolérance, ils doivent être pris au milieu ou en fin de repas.

54
Q

Quels médicaments favorisent la sécrétion d’insuline ?

A
  • les sulfamides et les glinides sont deux classes médicamenteuses qui augmentent la sécrétion de l’insuline.
    Ils peuvent provoquer des hypoglycémies, donc le patient ne doit pas les prendre s’il saute un repas
  • les Analogues du GLP‑1 : le GLP‑1 (glucagon like peptid 1) est une hormone sécrétée par les intestins au moment des repas qui augmente la production d’insuline, ces médicaments miment son action
  • les inhibiteurs de la dipeptidyl‑peptidase 4 (inhibiteurs de DPP‑4) : ils inhibent l’enzyme qui dégrade le GLP‑1 et favorisent donc l’action du GLP‑1. Ils ont le grand avantage de faire perdre du poids à la plupart des patients lorsqu’ils sont introduits.
55
Q

Qu’est ce qu’un inhibiteur des alpha glucosidase ?

A

Les inhibiteurs des alpha‑glucosidases : ils freinent les enzymes responsables de la dégradation des glucides.

Or les grands glucides ne peuvent pas être absorbés par l’intestin avant d’être dégradés.

Ces médicaments provoquent donc une diminution de la vitesse d’absorption des glucides et évitent ainsi les hyperglycémies postprandiales.

Ils ne peuvent pas provoquer d’hyperglycémie, par contre ils ont des effets indésirables digestifs très fréquents (surtout des flatulences). Ils sont donc très peu utilisés

56
Q

Quelle est la prise en charge hygiéno-diététique pour les diabétique de type 1 ?

A

Chez le diabétique de type 1, l’alimentation peut généralement être tout à fait classique, à condition d’adapter les doses d’insuline aux apports de glucides pour éviter les hyperglycémies.

57
Q

Quelle est la prise en charge hygiéno-diététique pour les diabétique de type 2 ?

A

Chez le diabétique de type 2, le contrôle de l’alimentation n’a pas pour seul but d’éviter les hyperglycémies, mais il doit également prévenir le fort risque cardio‑vasculaire associé à cette pathologie.

Le régime est donc hypocalorique, pour favoriser la perte de poids.

L’équilibre consiste en 50 % d’apports glucidiques, 35 % d’apports lipidiques et 15 % d’apports protéiques.

58
Q

Quels sont apports lipidiques à privilégier ?

A

Concernant les apports lipidiques, les acides gras insaturés sont privilégiés, et tout particulièrement les oméga‑3.

59
Q

Quels sont apports protidiques à privilégier ?

A

Concernant les protides, on conseille que la moitié seulement soit d’origine animale.

60
Q

Quels sont apports glucidiques à privilégier ?

A

Pour les glucides, il faut absolument privilégier ceux d’index glycémique faible, c’est‑à‑dire ce qui provoque un moindre pic d’hyperglycémie.

La consommation de fruits et légumes est bien sûr à encourager, sans oublier que les fruits constituent un apport de glucides non négligeable.

Les apports en sel doivent être modérés (effet hypertenseur).

61
Q

Quelles sont les recommandations quant à l’alcool pour les diabétiques ?

A

L’alcool ne doit pas être consommé en excès (apport calorique important) et doit être évité à jeun (provoque des hypoglycémies).

62
Q

Quelles sont les recommandations quant à l’activité physique pour les diabétiques ?

A

L’activité physique peut avoir un fort impact dans la prise en charge du diabète de type 2, car elle permet la perte de poids, la diminution de l’insulinorésistance et la diminution des facteurs de risque cardio‑vasculaires (hypertension, athérosclérose).

Chez les intolérants au glucose, l’activité physique a un rôle particulier puisqu’elle peut retarder l’apparition d’un diabète de type 2, lorsqu’elle est associée à une alimentation équilibrée.

63
Q

Comment les patients peuvent il prévenir l’hypoglycémie ?

A

Tous les diabétiques doivent avoir du sucre sur eux à consommer en cas de suspicion d’hypoglycémie.

Si le patient est également équipé d’un lecteur de glycémie, il peut l’utiliser afin de vérifier la valeur de sa glycémie.

Le resucrage peut par exemple consister en l’absorption d’une des doses glucidiques suivantes :

  • 3 sucres en morceau.
  • une mini‑cannette de coca.
  • une briquette de jus de fruit.
64
Q

Comment les patients peuvent il prévenir l’acidocétose ?

A

Le patient peut posséder des bandelettes urinaires pour la mesure de la cétonurie.

En cas de présence de corps cétoniques dans les urines, la dose d’insuline doit être augmentée.

Ces bandelettes urinaires permettent aussi la recherche d’une glycosurie simple qui témoignerait d’une forte hyperglycémie

65
Q

Comment se fait le suivi d’un patient diabétique ?

A

Le patient doit être suivi par un diabétologue et son médecin traitant qui adaptent son traitement et les recommandations en fonction de l’équilibre glycémique :

  • soit grâce à l’autosurveillance du patient qui note quotidiennement ses glycémies dans un carnet ;
  • soit si un événement particulier survient (par exemple survenue d’un épisode de polyurie polydipsie reflétant une hyperglycémie et motivant une prise de sang ; survenue d’une cétose ; survenue d’une hyperglycémie ; survenue d’effets indésirables sous médicaments) ;
  • d’une manière générale, toujours grâce à l’hémoglobine glyquée qui est un paramètre mesuré dans une prise de sang et permettant de refléter l’équilibre glycémique sur les 3 derniers mois. L’objectif est habituellement une hémoglobine glyquée inférieure à 7,5 %.

Un bilan annuel (principalement chez le diabétique de type 2) permettra la recherche de complications.

66
Q

Comment peut on prévenir les risques cardiovasculaire chez le diabétique de type 2 ?

A

Prévention du risque cardio‑vasculaire (principalement chez le diabétique de type 2) : elle passe par les recommandations hygiéno‑diététiques classiques dans ce domaine : arrêt du tabac, alimentation équilibrée, traitement d’une éventuelle hypertension, respect des objectifs de LDL cholestérol…

Il est conseillé au patient d’être suivi par un cardiologue et par un diététicien.

Des électrocardiogrammes réguliers et l’exploration du cœur et des vaisseaux (échographies) doivent être réalisés.

67
Q

Quelles complications ophtalmologiques sont recherchées lors du bilan annuel et comment ?

A

Examen par un ophtalmologue comprenant un fond d’œil pour observer l’état de la rétine

68
Q

Quelles complications rénales sont recherchées lors du bilan annuel et comment ?

A

Une protéinurie peut‑être recherchée sur une bandelette urinaire pour témoigner d’une affection rénale, et l’examen permettant la meilleure prévention est la microalbuminurie (recherche de l’albumine au laboratoire sur un échantillon d’urine, permettant de détecter cette protéine même si elle est présente en très petites quantités)

69
Q

Quelles complications neurologiques sont recherchées lors du bilan annuel et comment ?

A

Le médecin doit réaliser un examen approfondi recherchant une perte de sensibilité (examen du patient dont les yeux sont fermés, en vérifiant s’il distingue les sensations de pic, de caresse, de chaud, de froid…)

70
Q

Quelles complications touchant les pieds sont recherchées lors du bilan annuel et comment ?

A

Examen minutieux des pieds, de leurs blessures, de leur sensibilité (grâce à un outil spécial : le monofilament), de leur vascularisation (en cherchant si les pouls des artères sont bien sentis). Un suivi par un podologue est recommandé, et des recommandations doivent être données (ne pas marcher pieds nus, choisir des chaussures adaptées)

71
Q

Quelles complications infections sont recherchées lors du bilan annuel et comment ?

A

Examen de la peau, examen des dents avec radiographie, examen respiratoire avec radiographie, examen de l’appareil génito‑urinaire

72
Q

Quels types de diabète est plus fréquent chez les enfants et adolescents ? Comment est il révélé ?

A
  • qu’il s’agit dans la plupart des cas d’un diabète de type 1, mais que les diabètes de type 2 sont en augmentation, de manière corrélée à l’augmentation de l’obésité infantile
  • quand il s’agit d’un diabète de type 1, le mode de révélation le plus fréquent est le syndrome polyuro‑polydypsie/polyphagie/asthénie
73
Q

Quelle est la complication principale à redouter chez les enfants ?

A

Le coma acidocétosique est la principale complication à redouter chez les enfants atteints de diabète de type 1 et doit être redouté compte tenu du pronostic gravissime qu’il peut impliquer (intérêt de la recherche de corps cétoniques dans les urines à la bandelette urinaire)

74
Q

Quelle est l’enjeux clé de la prise en charge de l’enfant diabétique ?

A

L’éducation thérapeutique est un enjeu clé, et doit s’adapter à l’âge de l’enfant qui doit progressivement développer une autonomie quant à la connaissance de son traitement et la connaissance des signes évocateurs de complication acidocétosique et hypoglycémique.

75
Q

A quel période de l’enfance est propice aux déséquilibres du diabète ? Quel professionnel peut être inclus dans la PEC ?

A

L’adolescence est une période de déséquilibre potentiel du diabète en raison d’une inobservance accrue liée aux difficultés sociales que le traitement pharmacologique et diététique peut impliquer (nécessité de s’injecter l’insuline à la cantine notamment).

Un suivi psychologique peut être mis en place afin d’aider l’adolescent à vivre avec sa maladie

76
Q

Quels sont les deux cas de figure du diabète gestationnel ?

A

Le diabète de la femme enceinte peut être un diabète préexistant (avant la grossesse) ou un diabète gestationnel découvert lors de la grossesse (le test de référence est celui de l’hyperglycémie provoquée par voie orale).

77
Q

Quels sont les risques pour l’enfant du diabète gestationnel ?

A
  • Mort fœtale in utero,
  • accouchement prématuré,
  • macrosomie fœtale
  • malformations congénitales (dans le cas d’un diabète préexistant) ;

Après la naissance :

  • hypoglycémie néonatale,
  • détresse respiratoire,
  • cardiomyopathie hypertrophique…
78
Q

Qu’est ce qu’une macrosomie fœtale ?

A

Poids de naissance élevé rendant l’accouchement difficile, avec des complications traumatiques possibles au moment de l’accouchement

79
Q

Quels sont les risques pour la mère du diabète gestationnel ?

A
  • prééclampsie
  • infections (notamment urinaires),
  • risques liés à la macrosomie fœtale (accouchement difficile, avec nécessité plus fréquente de recours à la césarienne).
80
Q

Quelle prise en charge doit être proposée à une femme enceinte souffrant de diabète de grossesse ?

A

La prise en charge du diabète de la femme enceinte passe :

  • systématiquement par le recours à l’insulinothérapie (sauf si les règles diététiques sont suffisantes dans le cas d’un diabète gestationnel),
  • associée à une autosurveillance des glycémies plusieurs fois par jour et à des règles diététiques

La surveillance médicale se fait à une plus grande fréquence que celle des autres femmes enceintes.

81
Q

Quelles sont les règles diététiques appliquée pour les patientes souffrant de diabète gestationnel ?

A

Apport calorique : environ 1 800 kcal/j avec 50 % de glucides répartis en 3 repas et 2 collations, en privilégiant les aliments d’index glycémique faible.

82
Q

Pourquoi le diabète est il fréquent chez les personnes âgées ?

A

Compte tenu du risque cumulatif au cours des années de vie, le diabète de la personne âgée est une pathologie assez fréquente (20 % des personnes âgées de plus de 85 ans), qui regroupe souvent de nombreuses complications chroniques acquises au cours de la vie (macroangiopathies et microangiopathies).

83
Q

A quelles complications aiguës les personnes âgées sont elles particulièrement exposées ?

A

Les personnes âgées sont principalement exposées au risque de coma hyperosmolaire, provoquant de grandes déshydratations, ainsi que de coma hypoglycémique, provoquant souvent des chutes (dont les conséquences sont plus graves chez les personnes âgées).

Le coma hypoglycémique est rendu plus fréquent en raison de symptômes d’alarme moins fréquents chez les personnes âgées.

84
Q

Comment peut on pallier au risque d’hypoglycémie chez la personne âgée dont l’espérance de vie est limitée ?

A

Des objectifs moins stricts de glycémie et d’hémoglobine glyquée peuvent parfois être proposés.

(pas chez toutes les personnes âgées)