M1S2 Examens paracliniques Flashcards

Connaître les principaux examens complémentaires pour comprendre et interpréter leurs résultats dans le cadre des pathologies étudiées

1
Q

Quand est ce que les examens paracliniques ou complémentaires sont ils pratiqués ? Quel est leur rôle ?

A

Quand la première étape ou étude clinique a conduit à un diagnostic différentiel.

Ils seront effectués à la demande du médecin et auront pour objectif d’affiner l’observation clinique.

Grâce à ces examens, des signes paracliniques pourront être mis en évidence.

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Q

Qu’est ce que des signes paracliniques ?

A

Des signes révélés par un examen paraclinique destiné :

  • soit à étayer les conclusions de l’examen clinique et/ou le pronostic et permettre le choix d’un traitement,
  • soit à surveiller l’efficacité d’un traitement et à le modifier si nécessaire ou à dépister les éventuels effets secondaires ou effets iatrogènes.
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3
Q

Quels examens paracliniques ou complémentaires existe t-il ?

A
  • Examens de laboratoire
  • Examens à enregistrement graphique
  • Examens d’imagerie médicale
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4
Q

Que nécessite le plus souvent les examens de laboratoire ?

A

Le prélèvement d’un liquide biologique à analyser, tel que le sang ou les urines.

Généralement, les résultats d’une analyse de sang sont désignés par le nom de l’élément recherché suivi de la désinence (-émie).

Alors que les résultats d’une analyse d’urine se verront attribuer la désinence (-urie).

Ainsi, le dosage du glucose dans le sang est la glycémie alors que le même dosage dans les urines est la glycosurie.

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5
Q

Qu’est ce que les examens biochimiques ? Quels types de résultat existe t-il ?

A

Les examens biochimiques peuvent être sanguins, urinaires ou autres.

Ils peuvent donner des résultats qualitatifs (présence ou absence d’un élément dans le produit étudié). Par exemple, le dépistage de la présence de sang dans les selles ou encore du glucose ou des corps cétoniques dans les urines à l’aide de bandelettes réactives.

Les résultats peuvent également être quantitatifs, avec dosage précis de l’élément recherché.
Dans ce cas, une attention particulière sera accordée aux unités de mesure utilisées par le laboratoire car la comparaison des différentes valeurs ne peut se faire que lorsque l’on utilise les mêmes unités de mesure (par exemple : g/L, mmol/L, mg/100 ml, UI – Unités internationales, etc.).

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6
Q

Comment se fait le prélèvement de sang ?

A

Le plus souvent par ponction veineuse (effectuée au pli du coude) mais parfois aussi par ponction artérielle (dosage des gaz du sang) ou par ponction capillaire (au bout du doigt) notamment pour le dosage grossier de la glycémie (taux de glucose dans le sang) ;

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7
Q

Comment se fait le prélèvement d’urines ?

A

Par prélèvement simple après désinfection locale ;

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8
Q

Comment se fait le prélèvement de liquide céphalorachidien ?

A

(liquide présent dans les méninges, membranes qui entourent le système nerveux central) :

par ponction lombaire

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9
Q

Quels prélèvements existe t-il pour les autres fluides ?

A

Par ponction des cavités respectives (ponction abdominale, pleurale, articulaire, etc.).

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10
Q

Qu’est ce que les examens cytologiques ?

A

Ils s’intéressent à la structure des cellules contenues dans les différents fluides de l’organisme.

Ces examens permettent de dépister la présence de cellules dans un liquide biologique (le plus souvent sang ou urines) et de les décrire.

Ils permettent ainsi de déceler d’éventuelles anomalies.

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11
Q

Quelles sont les anomalies cytologiques les plus courantes?

A
  • la numération formule sanguine (NFS)
  • l’examen cytologique des urines, le plus souvent couplé avec la recherche bactériologique dans l’examen cyto-bactériologique urinaire (ECBU).
  • Un cas très particulier est représenté par la recherche de cellules cancéreuses dans les liquides biologiques comme le liquide pleural, le liquide d’ascite (liquide présent dans la cavité péritonéale) ou dans le liquide céphalorachidien.
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12
Q

Que dénombre le NFS ?

A

Il dénombre les différentes familles de cellules présentes dans le sang :
- hématies ou globules rouges (GR),
- leucocytes ou globules blancs (GB) et leurs différents types, thrombocytes ou plaquettes ;

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13
Q

Comment interprète t-on la présence de cellules dans les urines ?

A

Les urines ne devant normalement pas contenir de cellules, leur présence sera toujours interprétée comme anormale donc signe d’une maladie.

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14
Q

En quoi consiste les examens sérologiques ? Que permettent ils ?

A

Ces examens immunologiques permettant d’apprécier la réponse immunitaire dans le cadre d’une pathologie auto-immune ou infectieuse

Ils permettent de dépister la présence dans l’échantillon analysé (généralement du sang) de protéines spécifiques d’un agent pathogène (les antigènes) et/ou de protéines sécrétées par l’organisme humain en réponse à cette agression par le biais du système immunitaire (les anticorps).

Ces tests sont importants pour le diagnostic et le suivi des pathologies infectieuses ou auto-immunes.

Ils permettent également de définir le profil antigénique d’un individu pour établir son histocompatibilité lorsqu’est envisagée une greffe d’organe.

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15
Q

En quoi consiste les examens microbiologiques autres que les sérologiques ?

A

Ils sont réalisés soit sur l’urine soit sur les matières fécales permettent d’identifier l’agent infectieux et si nécessaire de réaliser un antibiogramme.

Ils comprennent les méthodes d’isolement et d’identification bactérienne, ainsi que les méthodes de dénombrement bactérien.

Souvent, ces examens incluent une culture bactérienne (hémoculture à partir de sang, uroculture à partir des urines, coproculture à partir des matières fécales) ainsi qu’un antibiogramme.

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16
Q

Qu’est ce qu’un examen à enregistrement graphique ? Exemples :

A

Il s’agit de méthodes d’enregistrement de l’activité mécanique et/ou électrique de différents tissus ou organes.

Comme pour les autres examens complémentaires, l’interprétation est du ressort du médecin et nécessite une formation spécifique parfois très poussée.

Les principaux examens de cette catégorie:

ECG
oscillométrie
Holter tensionnel
Vitesse de conduction nerveuse
EEG
EFR

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17
Q

Qu’est ce qu’un ECG ? Comment est il réalisé

A

L’électromyogramme est un enregistrement de l’activité électrique du myocarde permettant de déterminer des paramètres comme le rythme, la vitesse de conduction, la capacité de repolarisation ainsi que leurs anomalies respectives.

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18
Q

Comment réalise t-on un ECG ?

A

L’enregistrement se fait à la surface du corps à l’aide d’électrodes et leur positionnement dans des configurations précises permet d’obtenir une information globale sur l’activité électrique cardiaque.

L’enregistrement peut se faire en conditions basales (au repos), lors d’un effort contrôlé (épreuve d’effort) ou sur une plus longue durée, généralement 24 heures (holter).

19
Q

En quoi consiste une oscillométrie ?

A

C’est l’enregistrement graphique de l’onde de pouls, ce qui permet d’évaluer la tension artérielle mais aussi la perméabilité artérielle.

Elle est très utile dans le suivi de l’évolution de maladies comme l’athérosclérose ou le diabète.

Dans l’activité courante, la pression artérielle est mesurée par sphingomanométrie à l’aide d’un tensiomètre et l’oscillométrie vient seulement affiner l’exploration.

Elle est complémentaire à l’écho-doppler

20
Q

En quoi consiste un holter tensionnel ?

A

C’est l’enregistrement graphique des valeurs de la tension artérielle sur une période plus longue, généralement 24 heures.

Il utilise un sphingomanomètre mesurant la pression artérielle à des intervalles réguliers et enregistre les résultats.

Cette méthode permet d’étudier l’évolution des valeurs de la tension artérielle dans la vie courante.

21
Q

En quoi consiste un ENMG ?

A

La vitesse de conduction nerveuse (électroneuromyogramme – ENMG) représente l’enregistrement graphique de l’influx nerveux, influx de nature électrique.

Il s’agit le plus souvent de la vitesse de conduction dans les nerfs moteurs et l’examen est couplé avec l’électromyogramme, qui enregistre la contraction musculaire.

Cet examen permet d’étudier tant l’intégrité des troncs nerveux que la jonction entre le nerf et le muscle et la réponse de ce dernier aux stimulations.

22
Q

Comment est réalisé un ENMG ? Dans quel contexte peut il être utilisé ?

A

Le recueil des potentiels électriques peut se faire en surface de la peau ou par des électrodes implantées, cette dernière méthode étant de loin plus fiable.

L’activité nerveuse peut être induite par une commande volontaire du patient ou par une stimulation électrique externe.

La mesure de la vitesse de conduction des nerfs sensitifs est également possible mais plus difficile à réaliser ; elle est particulièrement utile dans le suivi du diabète.

23
Q

En quoi consiste un EEG

A

L’électroencéphalogramme permet d’enregistrer l’activité électrique des différentes régions du cerveau à l’aide d’électrodes externes.

Il est surtout utilisé en neurologie et psychiatrie. Il permet par exemple l’enregistrement objectif des crises convulsives.

24
Q

En quoi consiste les épreuves fonctionnelles respiratoires ?

A

Elles représentent l’enregistrement graphique des volumes respiratoires.

L’appareil utilisé, le spiromètre, permet de mesurer et d’enregistrer le volume d’air déplacé lors des différentes étapes de l’acte respiratoire (inspiration/expiration courantes ou forcées, expiration forcée rapide).

On peut ainsi calculer les capacités respiratoires et déceler leurs éventuelles anomalies. Ces notions seront développées avec l’étude de la respiration.

25
Q

Information requis et intérêt thérapeutique de l’ECG :

A

Renseigne sur le fonctionnement électrique du cœur

Infarctus du myocarde (maladie ischémique correspondant à l’occlusion d’une artère coronaire)

26
Q

Information requis et intérêt thérapeutique de l’oscillométrie :

A

Transmission onde pulsatile

Perméation vasculaire

27
Q

Information requis et intérêt thérapeutique de l’holter tensionnel :

A

Enregistrement sur 24 heures de la pression artérielle

Hypertension artérielle (HTA)

28
Q

Information requis et intérêt thérapeutique de de la mesure de la vitesse de conduction nerveuse :

A

Analyse transmission nerveuse au niveau de la plaque motrice

Diabète

29
Q

Information requis et intérêt thérapeutique de EEG :

A

Mesure activité électrique du cerveau

Épilepsie

30
Q

Information requis et intérêt thérapeutique de EFR :

A

Enregistrement des différents volumes respiratoires

Insuffisance respiratoire

31
Q

Quelles sont les méthodes d’imagerie indirecte ?

A
  • Radiographie
  • Scanner à postions
  • L’échographie et echo-doppler
  • La scintigraphie
  • IRM
32
Q

Sur quels principes sont basés la radiographie simple ou avec substances ainsi que le scanner conventionnel?

A

Ce sont des méthodes qui utilisent les rayons X émis par une source radioactive extérieure à l’organisme.

Le principe est basé sur le fait que ces rayons traversent les tissus de manière inversement proportionnelle à leur densité (le tissu osseux est le plus dense, il est donc le moins traversé, alors que les poumons sont remplis d’air, et donc très peu denses – ils sont traversés par la quasi-totalité des rayons).

Le corps est placé entre la source de rayons et un écran sensible initialement blanc.

Lorsque les rayons l’impactent, cet écran devient de plus en plus foncé, ce qui donne des tons de gris correspondant à la quantité de rayons parvenus à l’écran.

33
Q

Quelle est l’utilisation des radiographies avec substance de contraste ?

A

On peut utiliser l’ingestion ou l’injection de substances de contraste pour visualiser des organes creux, normalement indétectables par cette méthode

Par exemple : le transit oeso-gastro-duodénal – TOGD – qui nécessite l’ingestion d’une substance de contraste barytée et permet de visualiser le tube digestif.

34
Q

Qu’est ce que le scanner conventionnel ?

A

Le scanner conventionnel est un développement de la radiographie, avec utilisation de plusieurs sources de rayons X orientables dans l’espace et dont la convergence programmée par ordinateur permet d’obtenir des « sections » très fines et précises dans le segment exploré.

C’est la raison pour laquelle cet examen est également connu sous l’appellation tomodensitométrie – TDM – ou, plus simplement, tomographie (en grec, tomein signifie « couper »).

35
Q

Qu’est ce que l’entéroscanner ?

A

Une forme particulière de scanner avec substance de contraste, seul moyen actuellement disponible pour la visualisation de l’intestin grêle.

36
Q

Qu’est ce que le scanner à positrons ?

A

Le scanner à positons (PET pour positron emission tomography) remplace les rayons gamma utilisés par la scintigraphie par un flux de positons.

L’avantage est l’innocuité de ce flux pour les tissus vivants, alors que les rayons gamma à forte dose peuvent s’avérer dangereux et sont de toute façon interdits d’utilisation pour les femmes enceintes en raison des risques tératogènes qu’ils entraînent.

37
Q

Qu’est ce que l’echographie et l’echo-doppler ? Dans quel cadre sont ils utilisés ?

A

L’échographie et l’écho-doppler sont des méthodes utilisant un flux d’ultrasons.

L’échographie simple permet de visualiser les interfaces entre milieux de densité différente (comme les kystes, les surfaces articulaires, les vaisseaux sanguins…), tandis que le couplage à l’effet doppler permet de mesurer les flux de fluides, notamment de sang dans les vaisseaux (écho-doppler cardiaque ou vasculaire).

L’échographie est l’outil principal d’exploration du développement foetal au cours de la grossesse.

Elle constitue une aide précieuse dans l’exploration du foie, du pancréas, du rein et de l’appareil urinaire ainsi que des articulations.

L’écho-doppler est indispensable dans le suivi de l’évolution de maladies comme l’athérosclérose et le diabète.

38
Q

Qu’est ce que la scintigraphie ?

A

La scintigraphie utilise l’injection de substances marquées avec des isotopes faiblement radioactifs qui ont la propriété de se fixer sur un tissu particulier en raison de ses spécificités métaboliques.

La mesure de la radioactivité permet ensuite de visualiser l’organe dans sa dynamique (exemple : scintigraphie cardiaque ou thyroïdienne).

39
Q

Qu’est ce qu’un IRM

A

L’imagerie par résonance magnétique – est une méthode basée sur la mesure du champ électromagnétique généré par les molécules.

Elle permet de visualiser les tissus et organes dans leur fonctionnement dynamique – IRM fonctionnelle (par exemple, cérébrale).

40
Q

En quoi consistes la fibroscopie et l’endoscopie ?

A

L’endoscopie et la fibroscopie permettent la visualisation directe des tissus vivants.

Elles sont basées sur l’utilisation de faisceaux de fibres optiques qui conduisent la lumière depuis une source extérieure jusqu’à l’endroit où l’extrémité du faisceau se trouve et conduisent en sens inverse les images ainsi générées.

Ces images sont observées, enregistrées ou utilisées en temps réel pour effectuer des gestes thérapeutiques ou diagnostiques comme des biopsies, des mesures de pression, des prélèvements de sécrétions et, de plus en plus, des interventions chirurgicales.

Leurs avantages incontestables par rapport aux méthodes indirectes leur font prendre une place prédominante dans les examens d’imagerie ainsi que dans les techniques chirurgicales.

41
Q

Quelles sont les méthodes d’imageries directes à visées digestive ?

A

Les examens à visée digestive le plus souvent utilisés sont la fibroscopie oeso-gastro-duodénale – FOGD – et la coloscopie.

L’accès aux cavités naturelles de l’organisme se fait souvent par des incisions minimes qui permettent l’exploration de la cavité abdominale (coelioscopie) ou des cavités articulaires (arthroscopie).

42
Q

En quoi consiste les méthodes d’anatomie pathologie et histologie ?

A

Il s’agit de l’examen des tissus prélevés sur l’organisme vivant par biopsie.

Ce prélèvement peut s’effectuer par voie transpariétale (à travers la paroi de l’organisme), par voie endoscopique ou vasculaire (par les vaisseaux sanguins).

L’échantillon est étudié selon les modalités d’examen des cellules dans un laboratoire d’anatomie pathologique.

Cette méthode est particulièrement importante pour certaines maladies dégénératives (comme la cirrhose,
les gastrites chroniques…) ainsi que pour le diagnostic des cancers.

43
Q

A quoi peut être utile une sonde munie d’un faisceau lumière froide ? Où est elle introduite ?

A

Son introduction dans les différentes cavités de l’organisme permet d’en visualiser les parois.

L’intérêt est de pouvoir également prélever des biopsies sur lesquelles seront pratiquées des examens anatomopathologies fondamentaux dans la décision de la prise en charge oncologique d’un patient.