M1S1.2 Complications et PEC de l'obésité Flashcards

• Connaître l’épidémiologie et les facteurs favorisants de l’obésité • Comprendre l’importance de ses complications • Connaître les méthodes thérapeutiques ainsi que leurs effets secondaires • Maîtriser la définition de l’obésité

1
Q

Quelles sont les complications cardiovasculaires directes de l’obésité ?

A

L’obésité est à elle seule un réel facteur de risque cardio‑vasculaire.

Elle favorise notamment :

  • l’athérosclérose (les dépôts sur les artères provoquant une altération de la circulation sanguine),
  • l’hypertension artérielle,
  • l’insuffisance veineuse (responsable de phlébites)
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2
Q

Quelles sont les complications cardiovasculaires indirectes de l’obésité ?

A
  • accident vasculaire cérébral ;
  • infarctus du myocarde ;
  • embolie pulmonaire ;
  • insuffisance cardiaque ;
  • rétinopathies ;
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3
Q

Quelles sont les complications respiratoires de l’obésité ?

A

Par conséquent, elle peut être responsable d’une insuffisance respiratoire chronique s’exprimant par :

  • une hypoxie chronique (baisse de dioxygène dans les tissus) et une hypoxémie chronique (baisse de dioxygène dans le sang par carence d’apport respiratoire) ;
  • une hypercapnie chronique : augmentation du dioxyde de carbone dans le sang, par défaut d’élimination.

Par ailleurs, l’obésité est un facteur de risque pour le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS).

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4
Q

Comment l’obésité engendre t-il des complications respiratoires?

A

L’obésité est un frein aux mouvements respiratoires de la cage thoracique, pour des raisons mécaniques.

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5
Q

Qu’est ce que l’apnée du sommeil ?

A

C’est une pathologie provoquant des apnées nocturnes (périodes pendant lesquelles le patient ne respire plus).

Les apnées du sommeil sont elles‑mêmes susceptibles de favoriser l’hypertension artérielle.

L’asthme est également plus fréquent chez les patients obèses.

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6
Q

Quelles sont les complications ostéoarticulaires de l’obésité ?

A

D’un point de vue purement mécanique, le poids supporté par les articulations étant plus grand chez un patient obèse, ces articulations sont plus à risque de dégénérescence précoce.

En effet, l’obésité est un facteur de risque pour l’arthrose des hanches, des genoux et des vertèbres.

La nécessité de pose de prothèses articulaires chez les sujets obèses est plus fréquente que dans la population générale.

De plus, les interventions chirurgicales sont plus à risque de décès (durant et après l’intervention) chez les patients obèses.

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7
Q

Qu’est ce que le syndrome métabolique ?

A
  • une pression artérielle élevée (proche de l’hypertension artérielle),
  • une glycémie élevée (proche du diabète),
  • une obésité abdominale
  • un faible taux de cholestérol HDL (le « bon cholestérol »).
  • Hypertriglycéridémie

Ce syndrome métabolique est un facteur de risque cardio‑vasculaire.

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8
Q

Quelles sont les complications métaboliques de l’obésité ?

A
  • L’obésité est l’un des paramètres du syndrome métabolique
  • L’obésité est un facteur de risque du diabète de type 2.
  • L’obésité est un facteur de risque de dyslipidémie (et donc d’athérosclérose, d’où le risque cardio‑vasculaire).
  • L’obésité est un facteur de risque d’hyperuricémie, qui peut s’accompagner de crises de goutte.
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9
Q

Comment peut on retarder l’apparition de diabète chez les patients obèses ?

A

La perte de poids associée à une activité physique régulière peut permettre de normaliser les glycémies et de retarder l’apparition d’un diabète.

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10
Q

Qu’est ce qu’une crise de goutte ?

A

Ces crises sont des épisodes très douloureux, liés à des dépôts dans les articulations et les tissus de cristaux formés à partir de l’acide urique.

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11
Q

Quelles autres complications sont liées à l’obésité ?

A
  • risque global de mortalité
  • risque de cancers
  • mycoses et autres infections cutanées
  • des conséquences psychologiques
  • des conséquences sur la reproduction
  • des pathologies hépatiques
  • la lithiase biliaire,
  • le reflux gastro‑oesophagien
  • les maladies rénales ;
  • l’incontinence urinaire.
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12
Q

Risque de mortalité chez les patients obèses :

A

Il est augmenter d’environ 30 % chez les personnes ayant un IMC supérieur à 30 kg/m²

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13
Q

Quels sont les cancers que les patients obèses sont le plus à risques de développer ?

A

il y a une augmentation du risque de cancer

  • du sein,
  • de l’endomètre,
  • de l’utérus,
  • des ovaires,
  • du côlon
  • de la prostate
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14
Q

Pourquoi les patients obèses développent ils des mycoses et autres infections cutanées ?

A

L’existence de plis dans les zones adipeuses est responsable d’une macération qui crée un environnement favorable au développement de champignons.

L’obésité favorise également les infections bactériennes notamment à partir des lésions générées par les mycoses : les érysipèles (infections cutanées) sont plus fréquents chez les patients obèses ;

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15
Q

Pourquoi les patients obèses développent ils des troubles psychologiques ?

A

L’exposition au regard de la société peut être à l’origine de dépression.

Les adolescents et les enfants sont particulièrement à risque de souffrance psychologique en raison des humiliations dont ils peuvent faire l’objet en milieu scolaire.

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16
Q

Quelles sont les conséquences de l’obésité sur la fonction reproductrice ?

A

L’obésité de la femme s’accompagne d’une diminution de la fertilité et d’une augmentation des complications de la grossesse pour elle et pour le fœtus ;

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17
Q

Quelle pathologie hépatique l’obésité peut elle provoquer ?

A

L’obésité peut provoquer une hépatite stéatosique non alcoolique (NASH : non alcoholic stéato‑hepatitis), c’est‑à‑dire une hépatite due à une accumulation de graisse dans le foie et pouvant aller jusqu’à la cirrhose ;

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18
Q

Qu’est ce que la lithiase biliaire ?

A

Le développement d’un calcul dans la vésicule biliaire pouvant se déplacer dans les voies biliaires et les obstruer.

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19
Q

Qu’est ce qu’un reflux gastro œsophagien ?

A

C’est‑à‑dire le reflux du liquide gastrique de l’estomac vers l’oesophage, s’accompagnant de brûlures de l’oesophage (ou pyrosis) ;

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20
Q

Quelles sont les règles d’hygiène de vie qui doivent être véhiculer pour prévenir de l’obésité?

A
  • Pas d’excès quantitatif alimentaire.
  • Respect d’une juste proportion entre lipides (30–40 %), protide (15–20 %) et glucides (complément de la ration).
  • Consommation de 5 fruits et légumes par jour.
  • Manger diversifié.
  • Éviter les repas industriels ou les repas au restaurant trop fréquents, cuisiner soi‑même le plus possible.
  • Manger à heure fixe (généralement trois repas et un goûter).
  • Éviter un jeûne trop prolongé, car il pousse à une alimentation déséquilibrée par la suite.
  • Ne pas s’interdire totalement certains aliments.
  • Privilégier les aliments à faible densité calorique
  • Faire les courses après les repas, et non pas avant (car la faim pousse aux achats non appropriés).
  • Ne pas grignoter entre les repas.
  • Ne pas manger devant la télévision.
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21
Q

Qu’est ce que l’activité physique ? Quelles sont les recommandations en matière d’activité physique ?

A

L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles qui requiert une dépense d’énergie peut inclure la marche rapide, vélo, tâches ménagères, sport…

Elle doit être :

  • régulière et adaptée à la situation physiologique (enfant, adulte, femme enceinte, personne âgée).
  • 45 à 60 minutes d’exercice physique d’intensité modérée au moins trois fois par semaine chez les patients obèses.
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22
Q

Quelles sont les recommandations de l’HAS en matière de régime ?

A

L’objectif des régimes est de réduire le poids d’un pourcentage compris entre 5 % et 15 % de manière progressive.

Le principe de perte de poids est simple : il faut apporter moins d’énergie que le patient en dépense, en baissant les quantités énergétiques d’un pourcentage compris entre 15 et 30 % par rapport aux apports initiaux.

Cela nécessite donc d’avoir évalué précisément les apports habituels du patient.

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23
Q

Dans quel piège ne faut il pas tomber lors de la mise en place d’un régime hypocalorique ? Pourquoi ?

A

Les « régimes miraculeux », qui font perdre du poids très rapidement, sont à déconseiller car ils s’accompagnent souvent d’un regain de poids après une période d’amaigrissement.

La restriction calorique ne doit pas être excessive car une diminution brutale et massive des apports énergétiques peut provoquer une dénutrition.

De plus, il a été montré que les kilos perdus sont très rapidement repris à l’arrêt du régime.

24
Q

Quelles sont les proportions des macronutriments dans un régime hypocalorique ?

A

Dans la majorité des cas, le régime doit comporter entre 15 et 20 % de protéines, moins de 30 % de lipides, le reste étant des glucides (de préférence sous forme de glucides à index glycémique faible)

Les régimes portant sur la diminution des proportions de glucides peuvent avoir un intérêt sur la diminution des lipides sanguins (correction des dyslipidémies).

Tandis que les régimes pauvres ou modérés en lipides (30–35 %) de lipides ont un intérêt sur la diminution des glycémies (prévention du diabète).

Enfin, aucun groupe d’aliments ne doit être exclu.

25
Q

Quels sont les médicaments destinés à la perte de poids ?

A

La seule molécule destinée à la perte de poids commercialisée en France est l’orlistat (nom commercial : Xenical)

Ce médicament n’est pas remboursé par la Sécurité sociale, et la Haute Autorité de Santé ne recommande pas son utilisation en raison d’une efficacité modeste, d’effets indésirables et d’interactions médicamenteuses.

L’orlistat est un inhibiteur des lipases présentes dans l’estomac et dans l’intestin.

Chez les diabétiques de type 2, certains traitements ont la propriété de faire perdre quelques kilogrammes aux patients à leur introduction, et peuvent être proposés en cas de diabète de type 2 associé à une obésité.

26
Q

Que se passe t-il en cas d’inhibition des lipases ?

A

Les lipases sont des enzymes destinées à rompre les triglycérides afin de permettre leur absorption par l’intestin.

L’inhibition des lipases réduit donc l’absorption des triglycérides par l’intestin, ce qui diminue l’apport en lipides dans le sang.

Les triglycérides alimentaires sont ainsi éliminés par voie fécale.

L’élimination d’une grande quantité de lipides par voie fécale est responsable d’une stéatorrhée (c’est‑à‑dire de selles grasses).

27
Q

Quels sont les principaux effets indésirables de l’orlistat ?

A
  • des douleurs abdominales,
  • des traces de graisses au niveau anal,
  • des flatulences avec suintement,
  • des selles impérieuses,
  • des selles grasses voire liquides.
28
Q

Pour quelle raison les autres médicaments destinés à la perte de poids ont été retirés du marché ?

A

Dans le passé, de nombreux médicaments destinés à la perte de poids ont été commercialisés, mais ont été retirés en raison de leur inefficacité, voire de leur dangerosité (un exemple récent est celui du Mediator, ou Benfluorex, qui provoquait des pathologies des valves cardiaques).

29
Q

Comment appelle t-on les chirurgies destinées au traitement de l’obésité ?
Quand sont elles indiquées ?

A

La chirurgie bariatrique.

Ses indications sont les suivantes :
* IMC ≥ 40 kg/m²
* IMC ≥ 35 kg/m² avec au moins une conséquence de l’obésité ou une pathologie pouvant aussi être améliorée par la chirurgie : hypertension artérielle, syndrome d’apnée obstructive du sommeil, diabète de type 2, maladie ostéo‑articulaire avec fort retentissement, hépatite stéatosique non alcoolique.

30
Q

Comment la décision de chirurgie bariatrique est elle prise ?

A

Cette chirurgie ne doit pas être un traitement de première intention, il faut qu’un traitement non chirurgical ait été entrepris durant 6 mois à un an sans succès (perte de poids insuffisante ou instable).

Les patients doivent être clairement informés sur le geste chirurgical, ses éventuelles conséquences et la nécessité de suivi médical au long cours après l’intervention.

La décision de chirurgie bariatrique n’appartient pas à un médecin seul mais à un ensemble de professionnels se réunissant pour en évaluer les bénéfices et les risques.

Il s’agit d’un traitement efficace à long terme.

31
Q

Quelles sont les contres indications aux chirurgies bariatriques ?

A

Il existe des contre‑indications à la chirurgie bariatrique, parmi lesquelles les troubles psychologiques, les addictions ou les contre‑indications à l’anesthésie générale.

32
Q

Quelles sont les techniques restrictives diminuant le volume de l’estomac ? Que permettent elles ?

A
  • anneau gastrique
  • sleeve gastrectomy

La diminution du volume de l’estomac permet de provoquer une sensation de satiété précoce.

33
Q

En quoi consiste la pose d’un anneau gastrique ?

A

Elle consiste à réduire la taille de la partie haute de l’estomac en l’encerclant d’un anneau.

Cette intervention est de plus en plus rare, mais elle est réversible.

Elle permet la perte de 40 à 60 % de l’excès de poids.
L’anneau est relié à un boîtier situé sous la peau permettant de modifier sa taille par injection de liquide.

34
Q

Qu’est ce qu’une sleeve gastrectomy ?

A

Aussi appelé gastrectomie longitudinale : elle consiste à réduire la taille de l’estomac en posant des agrafes afin de le transformer en un tube étroit (perte de 2/3 de la taille de l’estomac).

En plus d’une réduction de taille, cette technique permet de retirer les cellules sécrétant la ghréline (l’hormone responsable de la sensation de faim).

Elle permet la perte de 45 à 65 % de l’excès de poids.

35
Q

Quelles sont les techniques malabsorptives ?

A
  • Court-circuit gastro-jéjunal
  • dérivation biliopancréatique
36
Q

Qu’est ce que un bypass ?

A

La réduction intestinale par court‑circuit gastro‑jéjunal
consiste à réduire la taille de l’estomac et à raccourcir l’intestin grêle en connectant directement la partie haute de l’estomac au jéjunum (partie moyenne de l’intestin grêle).

La diminution de la taille de l’intestin grêle permet une diminution de la fraction des aliments qui sera absorbée, ce qui réduit l’apport calorique.

Cela permet une diminution de 70 à 75 % de l’excès de poids.

37
Q

En quoi consiste la technique de dérivation biliopancréatique ?

A

Cette technique consiste à retirer une partie d’estomac, et à séparer l’intestin grêle en deux parties.

L’estomac restant est connecté à une partie de l’intestin grêle pour le passage des aliments.

L’autre partie de l’intestin grêle sert à connecter les sécrétions du foie et du pancréas à la fin de l’intestin grêle.

De cette manière, les aliments passent directement de l’estomac à la fin de l’intestin grêle, où ils reçoivent les sécrétions biliaires et pancréatiques nécessaires à leur digestion et à leur absorption.

Cela permet une diminution de 75 à 80 % de l’excès de poids.

38
Q

Quelles sont les techniques endoscopiques ?

A

Parallèlement aux techniques de chirurgie bariatrique, de nombreuses techniques de chirurgie endoscopique sont en développement (et donc d’utilisation encore peu courante).

Ces techniques sont souvent moins invasives, puisqu’elles accèdent au tube digestif en passant par la bouche et non pas en pratiquant des incisions.

  • ballon gastrique
  • la chaussette duodénale
  • la plicature gastrique
  • le shunt digestif avec anastomose gastrointestinale
39
Q

En quoi consiste le ballon gastrique ?

A

Cela consiste à introduire un ballon dans l’estomac en passant par la bouche, puis l’oesophage ;

Celui‑ci est gonflé une fois qu’il est bien positionné, ce qui permet de restreindre les capacités de stockage de l’estomac.

Il ne s’agit cependant pas d’une technique d’une grande efficacité

40
Q

En quoi consiste la chaussette duodénale :

A

La chaussette duodénale est une chaussette introduite par endoscopie pour se poser à la surface du duodénum et d’une partie du jéjunum ;

Elle recouvre ainsi une grande surface intestinale qui ne peut donc pas être dédiée à l’absorption, ce qui en fait une technique malabsorptive.

41
Q

En quoi consiste la plicature gastrique ?

A

La plicature gastrique consisterait à réduire la taille de l’estomac en le pliant par l’intérieur (par voie endoscopique).

42
Q

En quoi consiste le shunt digestif avec anastomose gastro‑intestinale ?

A

Il permettrait de réaliser un pont entre l’estomac et une partie d’intestin grêle en passant par voie endoscopique.

43
Q

Quels sont les risques d’une chirurgie bariatrique ?

A

La chirurgie bariatrique comporte des risques regroupant à la fois ceux de la chirurgie générale (risque d’infection du site opératoire, risques liés à l’anesthésie) et des risques spécifiques aux différentes interventions.

D’une manière générale, la chirurgie bariatrique n’est pas anodine, puisque le risque de mortalité due à la chirurgie est compris entre 0,1 % (anneau gastrique) et 1 % (bypass).

44
Q

Quels sont les risques d’une pose d’anneau gastrique ?

A

La pose d’un anneau gastrique peut se compliquer :

  • d’un déplacement de cet anneau après l’intervention provoquant des vomissements et une impossibilité de s’alimenter ;
  • d’une douleur au niveau du boîtier situé sous la peau, voire de l’infection de ce boîtier.
45
Q

Quels sont les risques d’une gastrectomie longitudinale ?

A
  • d’un ulcère de l’estomac ;
  • d’une fuite ou d’un rétrécissement de l’estomac restant ;
  • d’hémorragies ;
  • de carences nutritionnelles par malabsorption de nutriments (ces carences doivent être recherchées sur une prise de sang) ;
  • de reflux gastro‑oesophagien :
  • d’une dilatation de l’estomac.
46
Q

Quels sont les risques d’un bypass ?

A
  • de dumping syndrome
  • d’ulcère
  • de fuites ou de rétrécissement au niveau de la jonction estomac/intestin ;
  • d’hémorragies ;
  • d’occlusion intestinale (arrêt du transit se manifestant par l’absence de selles et de gaz) ;
  • de carences nutritionnelles.
47
Q

Quels sont les risques de la dérivation bilio‑pancréatique?

A
  • de carences nutritionnelles en protéines et vitamines (risque très important) ;
  • de diarrhée ;
  • de selles malodorantes ;
  • d’ulcère ;
  • de fuites ou de rétrécissement au niveau de la jonction estomac/intestin ;
  • d’hémorragies ;
  • d’occlusion intestinale
48
Q

Qu’est ce que le dumping syndrome ? Quelle est la cause ?

A

Malaise survenant après un repas en raison de l’arrivée en grande quantité des aliments directement dans l’intestin.

Ce syndrome peut comporter :
- des palpitations (sensation du cœur qui bat vite ou fort),
- des céphalées (maux de tête),
- une diarrhée
- et des nausées.

49
Q

Quelles sont les conséquences du dumping syndrome tardif ?

A

Le dumping syndrome tardif est la conséquence de l’absorption d’une grande quantité de sucres provoquant une hyperglycémie elle‑même génératrice d’une grande sécrétion d’insuline.

Cette grande sécrétion d’insuline peut mener à une hypoglycémie, se traduisant par un malaise avec sueurs et pâleur dans les heures suivant le repas ;

50
Q

Quelles sont les conséquences du dumping syndrome précoce ?

A

Le dumping syndrome précoce, lié à l’arrivée d’un chyle hyperosmotique (c’est‑à‑dire très concentré) dans l’intestin grêle est la conséquence d’un appel d’eau important et d’une augmentation de la circulation sanguine intestinale aux dépens de la perfusion des autres organes.

Il se traduit par exemple par:
- des douleurs abdominales,
- des palpitations
- et des troubles du type diarrhée
- et nausées survenant

dans l’heure suivant le repas.

51
Q

En quoi consiste le suivi postopératoire ? Quelle nouvelles habitudes le patient doit il prendre ?

A

On retiendra qu’un suivi médical après l’intervention est très important, et qu’il doit rechercher la présence de carences en certains nutriments par une prise de sang.

La réalimentation après une chirurgie bariatrique doit se faire de manière progressive (passage par une étape d’aliments liquides, puis sous forme de purée avant de revenir à l’alimentation solide).

De nouvelles habitudes concernant l’alimentation doivent être mises en œuvre après une chirurgie bariatrique afin d’éviter les effets indésirables digestifs : les repas doivent être fractionnés (petites quantités) et mangés lentement, et l’alimentation doit être stoppée dès les premiers signes de tiraillement digestif.

52
Q

Quelles sont les principales carences vitaminiques observées après une chirurgie bariatrique ?

A
  • vitamine B12 qui est normalement absorbée par l’iléon, et dont l’absorption nécessite une liaison au facteur intrinsèque sécrété par les cellules pariétales de l’estomac (absorption compromise dans les chirurgies touchant l’estomac) ;
  • vitamine B1 qui est normalement absorbée par le duodénum (absorption compromise dans les chirurgies malabsorptives) ;
  • vitamines liposolubles (A, D, E, K) en raison de la malabsorption des acides gras (absorption compromise dans les chirurgies malabsorptives).
53
Q

Quelles sont les principales carences en oligoéléments observées après une chirurgie bariatrique ?

A
  • calcium : normalement absorbé au niveau du duodénum et du jéjunum ;
  • fer : son absorption est compromise en cas de diminution de la surface de l’intestin grêle mais également en cas de changement du pH de l’estomac engendré par certaines chirurgies (l’absorption du fer est optimale au pH physiologique) ;
  • zinc.
54
Q

Pourquoi observe t-on également une carence en protéines après une chirurgie bariatrique ?

A

Ces carences peuvent être liées à une diminution de sécrétion des enzymes gastriques en cas de chirurgie touchant l’estomac (les enzymes sont nécessaires à la digestion des protéines préalables à leur absorption).

Elles peuvent également être liées à la diminution de la surface intestinale (notamment duodénale) permettant leur absorption en cas de chirurgie malabsorptive.

55
Q
A