282 - Maladie coeliaque Flashcards
Mécanisme physiopath de la maladie coeliaque :
• Entéropathie chronique avec atrophie villositaire associée à une réponse immunitaire muqueuse inappropriée à :
➢ Séquence de certaines prolamines :
• Dont la gliadine = prolamine de blé.
Épidémiologie de la maladie coeliaque :
- 1% de la population générale :
• 2+1 pics de fréquence :
➢ Enfant de 6 mois à 2A après introduction du gluten.
➢ Adulte de 20 à 40A.
➢ Voire 2e pic chez les > 60A.
Quelles maladies s’associent avec la maladie coeliaque ?
➢ Dermatite herpétiforme. ➢ Déficit en IgA. ➢ Trisomie 21. ➢ Syndrome de Turner – Syndrome de Williams. ➢ DT1. ➢ Thyroïdite auto-immune. ➢ Hépatites & cholangites auto-I. ➢ Maladie cœliaque dans la famille
Quel terrain génétique prédispose à la maladie coeliaque ?
HLA DQ2 (95%) ou DQ8 (5%)
VPN = 100 % mais non suffisant au diagnostic ( 30-40 % de la pop générale )
Facteurs déclenchants potentiels de maladie coeliaque :
• Infection intestinale virale :
o Rôle du Rotavirus chez l’enfant.
- Age d’introduction du gluten < 3 mois ou > 6 mois.
- Quantité de gluten ingérée.
Quels aliments contiennent du gluten ?
Blé
Orge
Seigle
Chez qui le dépistage de la maladie coeliaque est-il justifié ?
➢ Apparentés au 1e degré de patients avec MC.
➢ Patients DT1.
➢ Syndrome de Turner +/- T21.
➢ Patient avec une maladie auto-immune
Physiopathologie de la dermatite herpétiforme :
- Atteinte rattachée aux DBAI S-E mais qui n’est pas liées à des Ac anti-JDE :
• Hypersensibilité à la gliadine contenue dans le gluten :
➢ Même physiopathologie que la maladie cœliaque.
• Terrain → Ado & adulte jeune.
Clinique de la dermatite hérpétiforme :
- Prurit diffus longtemps isolé.
- Bulles et/ou vésicules : • Localisation symétrique : ➢ Epaules. ➢ Fesses. ➢ Faces d’extension des coudes. ➢ Derrière les genoux.
• Organisation :
➢ Bouquet (cf herpès).
➢ Anneau.
➢ Médaillon.
Paraclinique de la dermatite herpétiforme :
- Histologie cutanée : • Clivage sous-épidermique avec : ➢ Micro-abcès du derme papillaire à PN. - IFD : • Dépôts granuleux d’IgA en mottes au sommet des papilles dermiques sous la JDE.
- Recherche d’Ac du sérum :
• Ø Ac anti-JDE.
• Ac circulants anti-endomysium – anti-transglutaminase IgA :
➢ Taux corrélé à l’intensité de l’entéropathie.
Quel examen pour le retentissement digestif de la maladie coeliaque dans la dermatite herpétiforme ?
- EOGD avec biopsies multiples du 2ème duodénum :
• SYSTEMATIQUE :
➢ Apprécie l’intensité de la maladie cœliaque :
• Infiltrat inflammatoire.
• Atrophie velléitaire.
Traitement de la dermatite herpétiforme ?
- Disulone → introduction progressive – 1-2 mg/kg/j :
• Effet spectaculaire vs prurit puis dermatite herpétiforme.
• Ø effets versus maladie cœliaque. - Régime sans gluten à vie si atrophie velléitaire :
• Permet de ↓ les doses de Disulone :
➢ Rarement suffisant seul pour contrôler la maladie cutanée.
Démarche diagnostique en PÉDIATRIE :
PAS de biospsie SI =
• Clinique évocatrice : ➢ Diarrhée – ballonnement. ➢ Perte de poids avec début de signes de dénutrition. ET • IgA anti-TGA >10N. ET • HLA DQ2 ou DQ8 positifs. ET • IgA anti-endomysium positifs
Démarche diagnostique chez l’adulte :
• IgA sériques anti-TGA +/- dosage pondéral des IgA si négatifs :
➢ Diagnostic posé si :
• IgA anti-TGA positif sans déficit pondéral en IgA
➢ Déficit en IgA doit faire doser ou résultat négatif :
• IgG anti-transglutaminases.
Ou.
• IgG anti-endomysium.
=> Si 1 de ces résultats est positif = BIOPSIE
Présentation histologique de la maladie coeliaque :
• Atrophie villositaire +/- totale. • ↑ des lymphocytes intra-épithéliaux : ➢ >30 LIE/ 100 cellules épithéliales. • Hyper-cellularité du chorion. • Hyperplasie des cryptes.