269 - UGD Flashcards
Prévalence de l’UGD
8 %
Définition d’un ulcère :
Perte de substance de la paroi gastrique ou duodénale atteignant en profondeur la musculeuse
FDR d’ulcère
7
AINS/ Aspirine Atrophie glandulaire Tabac H. Pylori Zollinger Ellison Maladie de Crohn Vascularite
H. Pylori
Type de germe ?
Physiopath ?
BGN spiralé
➢ Résiste à l’acidité de l’estomac grâce à son activité uréasique.
➢ Colonise la muqueuse gastrique :
• Notamment antrale.
Prévalence de l’infection à H. pylori en France
30 %
A quels K exposent l’infection a H. pylori?
Lymphome du MALT
K gastrique classique
Indications de la recherche d’une infection à H.pylori chez le patient Asymptomatique
Patients de < 40-45A apparentés à un patient avec cancer gastrique
ATCD d’ulcère sans preuve d’éradication de H.pylori y compris avant prise d’AINS ou d’aspirine faible dose
PTI
Syndrome ulcéreux typique :
• Douleur épigastrique sans irradiation :
➢ Type de crampe/faim douloureuse.
➢ Calmée par la prise d’aliments ou d’antiacides.
➢ Rythmée par les repas avec un intervalle libre de 1 à 3h.
FDR d’ulcère de stress chez les patients en réanimation ?
4
➢ Intubation avec ventilation mécanique > 48h.
➢ Troubles de la coagulation.
➢ Brûlures étendues.
➢ Traumatisme crânien
Jusqu’ou peut on aller avec une FOGD
2ème duodénum
Quelles biopsies réaliser ?
Biopsies de l’antre, de l’angle et du fundus à la recherche de H.pylori
+
Evaluation du degré de gastrite
+ si GASTRIQUE : biospsies de l’ulcère ( 8 à 10 )
Quelles sont les différentes méthodes de détection de H. Pylori :
Sur les biospies :
- anapath
- culture et ATB gramme
- PCR
Sinon :
- Sérologie
- Test à l’urée
- Ag dans les selles
Modalités de la quadrithérapie concomitante :
IPP pendant le repas matin et soir : double dose \+ Amoxicilline \+ Clarithromycine (22% de résistances) \+ Métronidazole
durée : 14 jours
Modalités avec la quadrithérapie bismuthée :
IPP = Oméprazole matin et soir : double dose \+ Sel de bismuth \+ Tétracycline
+
Métronidazole
durée : 10 jours
Quelles ATB peut-on utiliser dans le traitement guidé :
- Amoxicilline.
- Clarithromycine.
- Lévofloxacine.
- Pylera ↔ [sel de bismuth+tétracycline+métronidazole].
durée : 10 jours
Quelles précautions prendre avec les molécules du traitement contre l’H. pylori
• Effet antabuse en cas d’absorption d’OH :
➢ Métronidazole.
➢ Pylera : Du fait de la présence de métronidazole.
• Photosensibilisation :
➢ Levofloxacine.
➢ Pylera.
Indications de la prévention primaire par IPP ½ dose en cas de prescription AINS/aspirine :
➢ > 65A.
➢ ATCD d’UGD compliqué ou non.
➢ Association à unAINS/aspirine/corticoïdes/anticoagulant.
CAT en cas UGD H.pylori négatif sans prise d’AINS/aspirine
- Prescription d’IPP simple dose seuls :
• 4 semaines si UD.
• 6 semaines si UG.
Ulcère gastrique prise en charge une fois H. pylori éradiqué :
- PEC médicamenteuse :
• Eradication de H.pylori ou arrêt des AINS si besoin.
• IPP simple dose 3 à 7 semaines dans tous les cas :
➢ Donc poursuivre environ 4 semaines après éradication HP.
➢ Plutôt 8 semaines en cas de prise d’AINS. - Surveillance :
• Endoscopie de contrôle à 6 semaines pour vérifier la cicatrisation avec :
➢ Biopsies de la cicatrice/berges :
• Dans tous les cas ↔ éliminer le cancer.
➢ Biopsie antre+fundus :
• Si HP+ pour contrôle de l’éradication.
• Si UG a priori non lié à HP/AINS :
o Vérification de l’Ø d’HP.
Ulcère duodénal prise en charge une fois H. pylori éradiqué :
• Eradication de H.pylori (souvent suffisante) ou arrêt des AINS si besoin :
➢ TTT classiquement de 4 semaines :
• IPP simple dose 3 à 7 semaines SSI :
o TTT par aspirine/AINS/anticoagulants.
o > 65A.
o Cardiopathie – IR – Cirrhose.
o Persistance des douleurs après 7 jours de tri-thérapie.
Indication de l’endoscopie de contrôle dans les ulcères duodénaux ?
SSI nécessité de poursuivre le ttt par AINS/ Anticoagulant
Quelles sont les 2 localisations à risque de saignement majeur ?
• Face postérieure du bulbe :
➢ En rapport avec l’artère gastro-duodénale.
• Le long de la petite courbure gastrique :
➢ En rapport avec l’artère gastrique gauche.
Quels sont les risques de la sténose ulcéreuse peptique ?
➢ Déshydratation.
➢ Alcalose métabolique avec hypochlorémie et hypokaliémie
Principales étiologies des gastrites ?
- H.pylori.
- Auto-I.
- A éosinophiles.
- Lymphocytaire.
- A collagène.
- Infectieuses non HP.
Gastrite granulomateuse : étiologies :
- Crohn.
- Sarcoïdose.
- Tuberculose & syphilis.
- Parasitaire ↔ anisakiase, cryptosporidiose.
- Mycotique ↔ histoplasmose, candidose.
- Corps étranger.
- Gastrite idiopathique.
Gastrite à éosinophiles : étiologies
- Allergie alimentaire ou médicamenteuse.
- Parasitose ↔ anisakiase.
- +/- syndrome hyper-éosinophilique
2 types de gastropathies congestives :
➢ Gastropathie d’hypertension portale :
• Endoscopie :
o Aspect mosaïque de la muqueuse fundique.
o Pétéchies +/- varices cardio-tubérositaires .
➢ Syndrome des ectasies vasculaires antrales :
• Macules rouges convergeant vers le pylore
• Aspect pastèque
• 1/3 des cas ↔ association avec une cirrhose.
2 types de gastropathies hypertrophiques
• Maladie de Ménétrier :
➢ Cause et physiopathologie inconnue avec :
• Epaississement majeur de :
o Muqueuse fundique (hyperplasie des cryptes).
o Plis fundiques géants.
➢ Au total :
• Tableau de gastropathie exsudative avec syndrome oedémateux par fuite protidique.
• Gastropathie de Zellinger-Ellison.
Quel entité faut-il évoquer devant un syndrome de Zollinger Ellison ?
NEM 1
Quelles sont les localisations du gastrinome :
• Tumeur d’évolution lente et de petite taille le plus souvent • Localisations : o Pancréas. o Duodénum. o Métastases hépatiques possibles.