Psycho 4 Flashcards

1
Q

Gériatrie

A
  • formée progressivement dans la 2nde moitié du 20e siècle dans la plupart des pays dvlpés
  • Spé médicale dans nbreux pays et est devenue 1 spé en France depuis 2004
  • il faut accepter la “techno-biologie” soit le critère discriminant et que la sonde est reine
  • voie extrêmement médicalisée
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2
Q

Allongement de la durée de vie

A
  • fait que le nombre de sujets très âgés augmente de façon imp
  • cette pop pose des pb de santé spé qui requièrent une prise en chargé dédiée = moteur imp pour émergence de la gériatrie
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3
Q

Gérontologie

A
  • champ d’étude qui porte sur le vieillissement humain, ses conséquences et son implication au sens le + large (biologie, psychologie, santé, société)
  • pt de rencontre de multiples disciplines
  • rencontre en spécialistes du vieillissement et travail interdisciplinaire est l’enjeu principal
  • il faut accepter que l’autonomie soit le critère discriminant de la qualité des soins
  • il faut quitter le voc de la pathologie pour s’ouvrir aux capacités restantes de la personne
  • les soignants acceptent qu’il soit hors de leur portée de guérir la vieillesse
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4
Q

Vieillissement

A
  • inscription dans 1 certaine relation au changement
  • il faut reconsidérer le temps qui passe
  • l’expérience de la vieillesse nécessite des réajustements continuels dans l’affirmation de son identité
  • svt synonyme de perte de contrôle, de perte d’autonomie associé à 1 sentiment d’impuissance et une perte de motivation
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5
Q

Dans le discours de ces personnes âgées

A
  • d’accorder 1 new sens à l’existence de sorte que cette expérience du vieillissement permette 1 repositionnement par rapport à la question de l’interprétation de la vie
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6
Q

L’apport intergénérationnel

A
  • peut jouer 1 rôle non négligeable dans le sentiment d’utilité, sentiment extrêmement imp dans le processus du vieillissement
  • cela permet à la personne âgée de se sentir utile dans 1 forme de transmission d’1 savoir envers les + jeunes
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7
Q

Vivre

A

Signifie savoir et pouvoir disposer de capacités qui nous permettent de réaménager notre univers selon des contextes, des conflits et des crises

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8
Q

Pb des personnes âgées

A
  • peuvent faire preuve de résistances face aux changements, ce qui ne permet pas de d’ajuster à l’environnement
  • phénomènes de routinisation peuvent être compris comme 1 fn d’adaptation qui est principalement défensive contre les changements extérieurs et les craintes qui en découlent
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9
Q

Vieillir c’est ?

A
  • faire le deuil d’1 passé, c’est renouer avec le présent
  • la crise identitaire sous-jacente au vieillissement implique 1 travail de deuil de soi-même, de ce que j’ai été, de ce que j’ai pu être
  • ce deuil peut amener à vivre ou à ressentir 1 dévalorisation de l’image de soi
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10
Q

“quand j’étais jeune … mais mtn je ne suis plus comme avant”

A
  • il s’agit de la prise de conscience de la perte des capacités, d’1 temps révolu qui n’est plus
  • vieillissement doit se comprendre comme l’acheminement atemporel d’1 crise dans laquelle la mort n’est plus 1 accident n’arrivant qu’aux autres mais bien comme 1 fin réelle de + en + proche
  • c’est alors au personnel de se pencher sur cette approche de la souffrance et de la mort
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11
Q

Pellisier - comprendre angoisse de la mort

A

“Comprendre leur angoisse de l’isolement et de la mort. La partager avec eux, ce n’est pas mourir. La refuser, c’est leur signifier qu’ils sont déjà morts pour nous et, au prétexte d’empêcher la vieillesse et la mort de les emporter, nous les empêchons d’aller à la rencontre de leur vieillesse et de leur mort”

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12
Q

Bien vieillir

A
  • reviendrait à intégrer la perte de la jeunesse ainsi que les angoisses liées à la finitude tout en conservant 1 certaine intégrité psychique
  • la privation, pour la personne âgée, de son autonomie, de son identité sociale, reviendrait à la déresponsabiliser
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13
Q

GIR-âge

A
  • outil de mesure de la dépendance
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14
Q

Évaluation de la dépendance

A
  • commence au domicile
  • 1 EMG (équipe mobile de gérontologie) composée d’1 assistance sociale, d’1 infirmier et d’1 psychologue, évalue les compensations nécessaires pour maintenir la personne âgée à son domicile (ce qui permet de retarder le placement en institution)
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15
Q

Exemples de compensation

A
  • installer 1 salle de bain au RDC
  • assistance pour la toilette
  • aide au repas
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16
Q

Années 90

A
  • Salthouse et Baltes proposent l’idée d’1 dvlpt sur toute la durée de la vie
  • chez les personnes âgées, l’adaptation permettrait de compenser les pertes liées à l’âge et la diminution des performances cognitives et psychomotrices
  • l’adaptation durant toute la vie c’est la possibilité de bien vieillir avec l’idée de vieillissement réussi
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17
Q

Tal Ben Sahar - Déf psycho positive

A

“La psychologie positive c’est l’étude scientifique du fonctionnement humain optimum”

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18
Q

Concepts liés à la psycho positive se rapportant au vieillissement réussi

A
  • auto-détermination et contrôle
  • optimisme
  • émotions positives
    = lorsque l’individu a la possibilité d’exercer 1 contrôle sur son environnement, il peut dvlper 1 autonomie
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19
Q

Avoir du contrôle

A
  • aurait des bénéfices directs et indirects sur la santé
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20
Q

Perte de contrôle

A
  • s’accompagne d’1 ↑ du taux de cortisol plasmatique
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21
Q

Effet direct

A
  • avoir du contrôle activerait le système immunitaire
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22
Q

Effet indirect

A
  • avoir du contrôle serait comme 1 tampon entre les événements stressants et leurs conséquences
  • devant un événement stressant, la possibilité d’avoir à l’intérieur de cet environnement 1 capacité de réponse diminuerait le caractère stressant de cet événement en diminuant les effets négatifs du stress
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23
Q

Expérience de Langer et Rodin pour montrer effets bénéfiques du contrôle en 1976

A
  • 2 groupes de personnes âgées (65-90 ans)
  • 1er groupe : n=47, se voyait confier 1 plante verte et entendait 1 discours sur leur rôle au sein de l’établissement
  • 2e groupe : n=44, entendait seulement le discours
  • idée de la plante verte = élément à contrôler dans l’environnement
  • mesures de l’état psychologique ont été faites à l’entrée dans l’établissement et 3 semaines après
  • 93% des sujets du groupe 1 ont vu leur état d’améliorer
  • 71% des sujets du groupe 2 ont vu leur état se dégrader
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24
Q

Résultat de l’expérience de Langer et Rodin

A
  • on note que la privation de contrôle entraîne des troubles de l’adaptation et le fait de donner un moyen de contrôler son environnement permet à la personne âgée 1 meilleure adaptation
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25
Q

Expérience dramatique de Schultz (1976) et Schultz et Hanusa (1978)

A
  • 42 pensionnaires d’1 maison de retraite volontaires âgés entre 67 et 96 ans
  • recevoir des visites +/- contrôlées de la part d’amis ou de la famille
  • groupe de contrôle élevé : pensionnaires avaient la possibilité de décider de la fréquence et de la durée des visites
  • groupe de contrôle simple : pensionnaires étaient informés des visites
  • groupe sans contrôle : visites étaient aléatoires
  • groupe témoin : aucune visite
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26
Q

Conclusion expérience de Schultz

A
  • plus que les visites, c’est le fait d’avoir pu exercer du contrôles sur celles-ci qui a été bénéfique
  • à travers ce contrôle, il y a le sentiment de compétence, d’autonomie, de pouvoir décider de l’organisation de sa vie
  • sauf que, 24 à 30 mois + tard, les chercheurs sont retournées sur le terrain : l’état de santé des personnes qui avaient bénéficié de visites contrôlées s’était énormément dégradé, plus que ceux des 2 autres groupes
  • privation du contrôle acquis durant l’expérience avait eu un effet très négatif
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27
Q

Loi du 2 janvier 2002

A
  • oblige à mettre en place 1 projet de vie individuel (PVI)
  • 1 équipe de pluridisciplinaire est réunie (médecins, psychologues, infirmiers) dans le but de proposer des activités permettant de maintenir des relations sociales
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28
Q

Citation Sarrazin

A

“Tout comme la plante prospérera si les 3 nutriments fondamentaux que sont le soleil, la terre et l’eau, l’Homme connaîtra le bien-être et se développera de manière harmonieuse si ses 3 besoins psychologiques d’autonomie, de compétence et d’affiliation sont satisfaits”.

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29
Q

Dictionnaire de la santé de l’action sociale - Déf personne âgée

A

“Est une personne âgée, toute personne + âgée que la moyenne des autres personnes de la pop dans laquelle elle vit”.
= un individu peut être considéré comme une personne âgée mais pas dans un autre compte tenu de la moyenne d’âge spé à chaque pays
- par ex. âge moyen en Afrique est bcp + bas qu’en Europe

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30
Q

On peut dire que la personne âgée

A
  • est une personne qui peut avoir des capacités diminuées et qui le + svt n’a plus d’activité rémunérée
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31
Q

Classification personnes âgées

A
  • on parle de 3e âge (âge de la retraite, maintien de vie sociale active) ou 4e âge (positions de dépendance)
  • limite entre ces 2 classes reste car l’espérance de vie augmente continuellement surtout dans les pays les + dvlpés
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32
Q

Vieillissement de la pop

A
  • sera un enjeu majeur du futur de notre société
33
Q

Maladie d’Alzheimer

A
  • regroupe toute une série de rtoubles neurologiques et apparentés
  • c’est pourquoi il faut parler de maladie de type Alzheimer
  • syndrome démentiel de nature neurodégénérative, càd que la maladie résulte de la perte progressive et irréversible de neurones dans le cerveau
  • cette détérioration du tissu cérébral entraine par la suite, la perte de fn mentales
34
Q

Maladie d’Alzheimer découverte ?

A
  • en 1906
  • par Alzheimer, médecine psychiatre et neuro-pathologiste allemand
  • cause exacte de cette pathologie encore inconnue mais l’âge reste un facteur prédominant
  • néanmoins on suppose que des facteurs environnementaux et génétiques y contribuent
35
Q

On associe souvent la maladie de type Alzheimer à ?

A
  • la perte de mémoire (amnésie) car les 1ers neurones atteints sont les neurones localisés dans la région de l’hippocampe, aire de la mémoire dans le cerveau
  • malheureusement, les autres neurones du cerveau sont touchés et disparaissent progressivement tout en entraînant 1 altération des facultés cognitives
  • utilisation du langage, le raisonnement et la réflexion sont altérés et l’extension des lésion cérébrales causes d’autres troubles qui réduisent l’autonomie de la personne
36
Q

La maladie de type Alzheimer d’1 pdv épidémiologique

A
  • est la + fréquente des démences du sujet âgé, entre 60 et 70% des cas
  • peut toucher n’importe qui mais atteint en grande majorité les personnes âgées de + de 65 ans
  • touche 3 fois + de femmes que d’hommes
  • France compte 850 000 personnes atteintes de la maladie
37
Q

Mot “humanitude”

A
  • créé par Klopfenstein en 1980
38
Q

“Philosophie de l’humanitude”

A
  • basée sur les concepts de Bientraitance, de Règles de l’Art dans le soin, regroupe 1 ensemble de théories et pratiques originales :
  • > rapprocher le soignant et le soigné dans leur humanitude
  • > améliorer les soins et le prendre soin des personnes en établissement ou à domicile
  • > accompagner ainsi les personnes âgées dans la tendresse et le respect de l’autonomie jusqu’à la fin
39
Q

Jacquard - Déf humanitude

A

“L’humanitude, c’est un trésor de compréhension, d’émotions et surtout d’exigences, qui n’a d’existence que grâce à nous et sera perdu si nous disparaissons. Les hommes n’ont d’autre tâche que de profiter du trésor d’humanitude déjà accumulé et de continuer à l’enrichir”.

40
Q

Dès 1989

A
  • Mias, gériatre français, introduit pour la 1ère fois le terme d’humanitude dans les soins
41
Q

En 1995

A
  • Marescotti et Ginette décident d’écrire 1 nouvelle philosophique de soin qu’ils baptisent la “philosophie de soin de l’humanitude” car toutes les actions soignantes se réfèrent tjrs à philosophie de soin
42
Q

Les 4 piliers de l’humanitude

A

1) la parole : annoncer, expliquer chaque geste
2) le regard : échange se fait face à face
3) le toucher : doux, vaste, lent
4) la verticalité : marcher au moins 20 mn/j

43
Q

Déf générale humanitude

A

L’humanitude est l’ensemble des particularités qui permettent à 1 homme de se reconnaître dans son espèce, l’humanité
Ou alors, l’humanitude est l’ensemble des particularités qui permettent à 1 homme de reconnaître 1 autre homme comme faisant partie de l’humanité

44
Q

Depuis la fin du 18e siècle

A
  • date de création de la Convention des établissements d’accueil pour les personnes âgées, on note l’existence de conflits entre les structures pour personnes âgées et les asiles aliénés, portant sur l’admission des vieillards dits “turbulents”
  • déments et psychotiques partageaient bien souvent les mêmes approches thérapeutiques
45
Q

Attrait pour hôpital psychiatrique

A
  • s’est amplifié autour des années 50
  • gratuité totale des soins et du séjour augmente les demandes d’admission des séniors en leur sein
  • certaines familles ont trouvé là un moyen peu onéreux de se débarrasser de leur parent considéré comme gênant
46
Q

Conditions de séjour dans hôpitaux

A
  • parfois précaires pour la personne accueillie mais sont identiques pour l’ensemble des pensionnaires
  • s’améliorent grâce aux avancées architecturales et aux innovations thérapeutiques
47
Q

Asile psychiatrique

A
  • devient hôpital psychiatrique et les gardiens qui constituent l’essentiel du personnel vont se voir conférer le titre d’infirmier psychiatre
  • déments parfois rejetés et regroupés dans des structures spé qualifiées de service de géronto-psychiatrie alors qu’il s’agit, encore pour la période, de mouroir
48
Q

Mvt antipsychiatrie

A
  • particulièrement représenté par Laing et Cooper
  • pour eux, la maladie mentale est 1 réaction d’1 personne à 1 environnement oppressif et la psychiatrie traditionnelle cherche, selon Laing, plus à soigner les symptômes, par des M ou des électrochocs, que la cause réelle de la maladie
49
Q

Les débuts de l’antipsychiatrie

A
  • remontent aux années 60 à Londres

- médecins antipsychiatries à l’origine du mvt : Esterson, Laing et Cooper

50
Q

Nouvelle approche de la psychose

A
  • individu se réfugie dans la folie pour faire face à 1 situation familiale et sociale intolérable
  • la psychose est un voyage intérieur, une période de dépression menant à 1 reconstruction qui permet de trouver 1 meilleur contact avec soi
  • malades doivent donc devenir responsables de leur prise en charge, les soignants n’ayant qu’1 rôle d’écoute, de soutien et de référent
51
Q

Le délire

A
  • fait partie du soin
  • mécanisme de défense, le supprimer prive le malade d’apporter 1 solution à son pb
  • il y a une reconsidération de la maladie mentale comme partie intégrante d’1 processus social
  • malade est qqn en crise et le soignant est là pour le recueillir
52
Q

Buts antipsychiatrie

A
  • tolérance

- acceptation de la folie

53
Q

Laing- Schizophrènes

A

“Je pense que les schizophrènes ont plus de choses à app aux psychiatres sur leur monde intérieur que les psychiatres aux malades”.

54
Q

Ritti et Seglas

A
  • ont étudié en 1896 les troubles mentaux caractéristiques de la vieillesse
55
Q

Plusieurs auteurs se sont intéressés

A

aux troubles mentaux de la sénilité (état pathologique caractéristique de la vieillesse avancée)

56
Q

Bonnafé

A
  • 1951
  • insiste sur le rôle aggravant de l’environnement dans l’induction de ces troubles, sur la fragilité des patients et leur tendance à la désadaptation et montre la place essentielle du psychiatre dans toute instituion soigante destinée aux personnes âgées
57
Q

Dès 1960

A
  • sont promulguées les ordonnances réformant la psychiatrie française
    = ouverture sur le monde des structures asilaires
    = hôpital psychiatrique s’ouvre sur le monde extérieur en traitant les patients dans leur milieu naturel de vie et en mettant en place 1 réseau de soins social
58
Q

Laroque, président de la Commission d’étude des pb de vieillesse

A

“La nécessité de concilier, d’1 part, l’adaptation du milieu et des conditions d’existence à l’état psychique et physique des personnes âgées, d’autre part, leur maintien dans la société, en excluant toute ségrégation”.

59
Q

Ce n’est donc qu’à partir des années 60

A
  • que la gérontologie telle qu’on la connait ajd a commencé à prendre forme et qu’on a vu apparaitre les 1ères mesures politiques et sociales en faveur du public vieillissant
60
Q

Les 4 aspects de la gérontologie actuelle

A
  • en interaction constante
    1) le vieillissement physique
    2) le vieillissement psychologique
    3) le vieillissement comportemental
    4) le contexte social du vieillissement
61
Q

Plans Alzheimer

A
  • entre 2001 et 2012

- vont impulser 1 nouvel élan dans la prise en charge de la personne démente

62
Q

Les 3 volets du plan Alzheimer 2008-2012

A
  • recherche
  • santé
  • solidarité
63
Q

Modalité de prise en charge médicamenteuse

A
  • sont contestées pour les personnes démentes
  • urgence à améliorer la connaissance et la iatrogénie chez les patients Alzheimer et de développer sa surveillance
  • patients atteints sont particulièrement sensibles aux M en particulier aux psychotropes
64
Q

Médecins traitants

A
  • vont bénéficier d’outils pour mieux dépister les troubles cognitifs chez la personne âgée (MMSE) suivre et mesurer l’impact et leur prescription médicamenteuse
65
Q

MMSE

A
  • test d’évaluation cognitive globale
  • explore l’orientation dans le temps et l’espace, l’apprentissage, l’attention et le calcul, le langage et les praxies constructives
66
Q

Une équipe pluridisciplinaire

A
  • travaille de manière cordonnée afin de réajuster les modalités de prise en charge (PEC) de la personne après l’évaluation systématique des SPCD (symptômes psycho-comportementaux de la démence)
67
Q

Importance de la description des troubles psychologiques et comportementaux

A
  • ils sont présents dès le début de la maladie

- ils ont 1 retentissement à la fois sur le patient (diminue son autonomie) et sur l’entourage du patient

68
Q

Symptômes comportementaux

A
  • sont svt ce qui motive l’institutionnalisation du patient, c’est son déplacement dans 1 EHPAD : établissement hébergement pour personnes âgées dépendantes
    = ce placement induit un impact, un retentissement sur le patient lui-même (baisse sa qualité de vie) mais également sur les patients déjà déjà institutionnalisés
69
Q

Échelle NPI-ES

A

NPI = inventaire neuropsychiatrique
ES = équipe soignante
- NPI-ES peut être utilisé par les assistants de soins en gérontologie (ASG), les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les médecins, les infirmiers

70
Q

Évaluation par l’échelle NPI-ES

A
  • 3 scores :
    1) Fréquence : il s’agit de la fréquence d’apparition du symptôme
    2) Gravité : quantifie la sévérité du symptôme
    3) Retentissement : mesure l’impact du symptôme sur l’équipe soignante et sur les autres résidents
71
Q

Les symptômes de l’échelle NPI-ES

A

Symptômes végétatifs :

  • troubles de l’appétit
  • troubles du sommeil

Symptômes psychotiques :

  • idées délirantes
  • hallucinations

Symptômes affectifs :

  • dépression/dysphorie
  • anxiété

Symptômes d’hyperactivité :

  • comportement moteur aberrant
  • irritabilité/ instabilité de l’humeur
  • désinhibition
  • agitation/agressivité
  • excitation de l’humeur/euphorie

+ apathie/indifférence (non classé)

72
Q

Les différents avantages de l’échelle NPI-ES

A
  • liste l’ensemble des troubles comportementaux et offre 1 évaluation précise de la situation
  • simple, facile à faire passer, durée courte
  • permet 1 évaluation des soins
73
Q

PASA (pôle d’activité et de soins adaptés)

A
  • permet d’accueillir, dans la journée, les résidents de l’EHPAD ayant des troubles du comportement modérés, dans le but de leur proposer des activités sociales et thérapeutiques, individuelles ou collectives afin de maintenir ou de réhabiliter leurs capacités fonctionnelles, leurs fonctions cognitives, sensorielles et leurs liens sociaux
74
Q

Score NPI-ES en PASA

A
  • Score F x G > 3 pour au moins 1 symptôme
  • Score R : entre 2 et 4
  • Score F : au moins 1 fois par semaine lors du mois précédent
75
Q

UHR (unité d’hébergement renforcée)

A
  • propose 1 hébergement, des soins et des activités adaptées
  • accueil d’1 pop ciblée : personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées abvec troubles du comportements sévères
  • présence d’1 personnel qualifié, formé
  • élaboration d’1 projet adapté de soin et de vie personnalisé
  • participation des familles et proches
  • conception d’1 environnement architectural adapté
76
Q

Score NPI-ES en UHR

A
  • Score F x G > 7 pour les symptômes perturbateurs (psychose et/ ou hyperactivité)
  • Score R : 5 ou 4, lors de 2 évaluations durant le mois précédent
77
Q

Dans la maladie d’Alzheimer,

A

la réflexion éthique est présente durant toute la maladie, du diagnostic à la fin de vie

78
Q

Accompagnement éthique

A
  • c’est d’affirmer la permanence de la personne humaine en toutes circonstances même les + dégradées
79
Q

Initiatives pour l’accompagnement éthique

A
  • par l’action de l’association francophone des droits de l’homme âgé, au sein des CMRR (centre mémoire de ressources et de recherche), des espaces éthiques