Psycho 2 Flashcards
1
Q
Boris Cyrulnik
A
- neuropsychiatre et psychanalyste français
- né en 1937 à Bordeaux dans 1 famille d’immigrés juifs
- durant l’occupation, ses parents le confient en 1942 à une pension pour lui éviter d’être arrêté par les nazis
- il a échappé à une rafle en 1944
- ses parents meurent en déportation
- il est recueilli par une tante qui l’élève
= c’est cette expérience personnelle traumatisante qui l’a poussé à devenir psychiatre
2
Q
Interview de Cyrulnik sur le mensonge
A
- devoir de mensonge car c’est 1 preuve d’empathie
- mensonge = LA virtuosité intellectuelle humaine
- très svt, le mobile du mensonge est la protection
- fait de mentir = identification
- mensonge est indéniablement une défense qui permet l’innovation
- nous disons tjrs la vérité soit brutalement, soit + subtilement : le “dit” ou le “para-dit”
- notre culture pousse au mensonge et nous contraint à l’innovation, à l’art ..
3
Q
Qu’est-ce que mentir pour Boris ?
A
- c’est savoir qu’avec 1 mot, 1 scénario, 1 mimique, je vais pouvoir modifier les représentations de l’autre et entrer dans son monde intime
- pour cela, le menteur doit être intelligent et respectueux de l’autre
- c’est respecter l’autre, c’est ne pas lui faire du mal mais c’est aussi le préparer doucement à la vérité
- ex. mentir à un malade, à sa famille de l’évolution de sa maladie
4
Q
Cas des pervers et psychotiques
A
Ils ne mentent pas car ils se moquent des autres
- psychotique : pas de représentations de l’autre
- pervers : pas de respect des représentations de l’autre
5
Q
Rêverie
A
- nécessaire
- auto-mensonge
- je suis obligé de m’illusionner pour me donner 1 direction, 1 sens à ma vie
- Ex. enfants abandonnés sont ceux qui rêvent le plus, mentent le plus qui s’en sortent
6
Q
Que faut-il pour mentir ?
A
- possibilité de mémoire, d’apprentissage, et surtout possibilité de créer un monde intime auquel on va répondre et non plus seulement l’existence d’un monde extérieur
- les grands singes mentent aussi (comportements)
- il faut juste un cerveau capable de nous faire vivre dans 1 monde absent, de décontextualiser 1 info
7
Q
Exemple de mensonge dans le comportement des singes
A
- femelles dans la nature sont 2 fois moins grosses que les mâles, moins agressives, alourdies par les petits
- mais elles voient mieux et + vite 1 objet saillant (régime de bananes) car les mâles passent leur temps à se battre entre eux pour le pouvoir
- par expérience, les femelles savent que si elles se dirigent direct vers les fruits, elles seront devancées par les mâles
- donc elles partent dans le sens inverse en poussant des cris d’émotions et pendant que les mâles les suivent et devancent, elles retournent tranquillement vers les bananes
8
Q
Névrose
A
- absence de lésion corporelle
- sujet a conscience de ses troubles (conçus comme indésirables)
- névrose obsessionnelle
- névrose hystérique
- névrose phobique
9
Q
Psychose
A
- absence de lésion corporelle
- sujet n’a pas conscience de ses troubles + comportements inadaptés voire dangereux
- Schizophrénie
- Syndromes délirants
- États psychotiques aigus
10
Q
État limite
A
- oscille entre névrose et psychose
- sujet présente 1 perturbation de l’image de soi, des incertitudes dans ses choix ou ses valeurs, des sentiments envahissants de vide
- impulsivité
- passage fréquent à l’état dépressif
11
Q
Clivage
A
- mécanisme de défense archaïque fréquent chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité
- incapacité de percevoir en même temps les caractéristiques positives et négatives d’1 personne, d’1 événement ou d’1 chose incluant la perception de soi-même
- tout est bon ou tout est noir/mauvais
- mode de pensée excessif, un concentré d’1 émotion intense qui prend toute la place comme la rage, l’impuissance, l’exaltation
12
Q
La résilience en mécanique
A
- désigne la résistance des métaux à la déformation par des chocs ou contraintes
- 1 métal peut résister à la déformation, + il est résilient
13
Q
1ères publications faisant allusion à la résilience
A
- 1939/1945
- Werner et Smith
- psychologues scolaires américaines à Hawaï travaillent avec des enfants à risques psychopathologiques condamnés à présenter des troubles : 28% d’entre eux s’en sortent grâce à des qualités individuelles ou des opportunités de l’environnement
14
Q
Déf résilience - Boris Cyrulnik
A
“C’est comment reprendre un nouveau dvlpt après une agonie psychique. Quand on a été traumatisé, on a été mort”.
15
Q
Caractéristiques des enfants résilients
A
- fortes capacités de communication : sympathie, humour
- adulte proche qui aime l’enfant (comme par ex. une enseignante attentionnée selon Werner)
- faisaient de leur école leur 2e maison
16
Q
Exemple des enfants roumains
A
- ils passent pour des enfants autistes alors qu’ils sont en état de traumatisme affectif
- après un scanner, il s’est avéré que la plupart souffraient d’1 atrophie fronto-limbique
- puis dvlpt des familles d’accueil = quasi toutes les atrophies ont disparu au bout d’1 an
17
Q
Parler d’amour au bord d’un gouffre- Cyrulnik
A
- dans cet extrait, il démontre que, en puisant dans leurs ressources, même ceux qui ont de graves blessures affectives peuvent les transformer en grand bonheur
18
Q
Comment peut se transmettre d’âme à âme un traumatisme ?
A
- Mme Lou, dont le couple connaît des violences conjugales, a un enfant
- elle a 1 terrible angoisse de la mort à chaque fois que son enfant a un spasme ou un petit rhume
- séparation impossible avec l’enfant, Mme Lou ressentait un intense bonheur quand elle serrait dans ses bras sa fille = amour terrifiant de la mère
=> transmission du contenu affectif : enfant parle de mort
19
Q
La question du travail des morts de la prise de distance
A
- Lucie a 5 ans lorsque ses parents emploient une nourrice revenue d’Auschwitz, Irène
- cette dernière est endeuillée, elle a perdu toute sa famille mais elle aimait la vie et désirait dépasser ses deuils
- clivage d’Irène lui a permis de supporter l’horreur de la réalité, un temps
- la partie sombre la gagne enfin avec l’ombre du passé
- Irène est prise d’1 flot d’angoisses et décide de raconter à la petite fille toute son horreur
- c’est au moment où l’enfant s’endormait que ce récit lui fut apporté = transmission du traumatisme
- après cela, Lucie a fait des cauchemars pendant 40 ans et a vécu dans la crainte que ses voisins ne s’introduisent chez elle pour tout casser
- Lucie a donc réalisé le travail de résilience qu’Irène n’a pu faire
20
Q
La tendance à se faire le récit de ce qui nous est arrivé
A
constitue 1 facteur de résilience à condition de donner du sens à ce qui s’est passé et d’en faire un remaniement affectif
