Boiterie de l'enfant Flashcards

1
Q

Boiterie : définition ?

A

Boiterie = trouble de la démarche avec asymétrie du pas, voire refus de marcher
- Boiterie d’esquive : réduction du temps d’appui au sol du membre touché à visée antalgique
- Boiterie de Trendelenburg ou d’équilibration : bascule des épaules et du tronc au dessus de la hanche pathologique
=> Chez le nourrisson avant la marche : membre en abduction moins mobile, refus de position assise, position anormale…

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2
Q

Boiterie de l’enfant : examen clinique ?

A

= Examen clinique bilatéral et comparatif, depuis le rachis jusqu’aux pieds, debout et allongé
- Examen de la marche (ou asymétrie de gesticulation chez le nourrisson)
- Examen du rachis : percussion des épineuses, raideur, déformation, signe du pot (refus de s’asseoir chez le nourrisson)
- Examen de hanche : douleur, signes inflammatoires locaux (œdème, rougeur, chaleur), amplitudes articulaires
- Examen des membres : longueur (inégalité si > 3 cm), amplitudes articulaires, déformation/douleur osseuse,
testing musculaire et sensitif, réflexes, examen des pieds et des chaussures

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3
Q

Boiterie de l’enfant : examens complémentaires ?

A

1ère intention

  • Bio : NFS, CRP ± hémoculture si suspicion d’infection, ponction du liquide articulaire si épanchement
  • Rx : - Bassin de face + hanche de face et profil (incidence de Lauenstein) bilatérales comparatives
  • Si inégalité de longueur des membres : téléradiographie des 2 MI de face en charge
  • Si point d’appel : rachis dorsolombaire

2nd intention

  • Echographie de hanche (nourrisson et jeune enfant surtout) : recherche d’épanchement
  • Scintigraphie osseuse : recherche d’anomalie de fixation (ostéochondrite)
  • TDM/IRM de hanche
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4
Q

Boiterie de l’enfant : cause à éliminer ?

A

Cause évidente

  • Ongle incarné, corps étranger dans la chaussure, chaussures inadaptées, contexte psy…
  • Contexte traumatique (parfois méconnu) : fracture…

Cause ancienne

  • Malformation congénitale de la hanche : luxation congénitale de hanche, coxa vara
  • Inégalité de longueur des membres inférieurs
  • Cause neurologique : infirmité motrice d’origine cérébrale, myopathie…

Infection ostéo-articulaire
=> A évoquer si fébrile et/ou syndrome inflammatoire biologique
- Hospitalisation en urgence + bilan infectieux : NFS, CRP, hémoculture, ponction articulaire

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5
Q

Boiterie de l’enfant : orientation diagnostique en cas d’enfant apyrétique sans contexte de traumatisme évident ?

A
  • Bilan radiologique : hanche de face + clichés en regard des zones douloureuses
  • Echographie de hanche si enfant de 2 à 10 ans

2 à 6 ans

  • Rhume de hanche
  • Ostéochondrite primitive de hanche
  • Fracture du tibia en cheveu ou en motte de beurre
  • Tumeur

6 à 10 ans

  • Ostéochondrite primitive de hanche
  • Rhume de hanche
  • Lésions tumorales
  • Rhumatisme inflammatoire
  • Apophysite de croissance (calcanéus)

12 à 16 ans

  • Epiphysiolyse fémorale supérieure
  • Syndrome d’hyper sollicitation/apophysite de croissance
  • Lésions tumorales
  • Rhumatisme inflammatoire
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6
Q

Synovite aiguë transitoire : généralités ?

A

= Rhume de hanche : inflammation de la membrane synoviale avec épanchement articulaire

  • Arthrite réactionnelle 2ndr à une infection virale banale (ORL, intestinale…), plus fréquent en hiver/printemps
  • Le plus souvent chez le jeune garçon de 3 à 5 ans => diagnostic d’élimination
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7
Q

Synovite aiguë transitoire : clinique ?

A
  • Contexte : jeune garçon (3 à 5 ans), notion d’infection virale récente (15-21 jours), sans traumatisme
  • Boiterie d’esquive de survenue brutale, avec douleur inguinale (rarement intense)
  • Impotence fonctionnelle prédominante en rotation interne et abduction, avec chute des amplitudes passives
  • Sans déformation, sans signe d’inflammation locorégionale, sans fièvre (ou fébricule)
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8
Q

Synovite aiguë transitoire : examens complémentaires ?

A
  • NFS normale, CRP normale ou légèrement augmentée
  • Rx standards bilatérales et comparatives : normale ou signes d’épanchement articulaire (flou des parties
    molles péri-articulaires, distension de la capsule)
  • Echographie de hanche bilatérale et comparative : épanchement articulaire
    ± Ponction articulaire si suspicion d’arthrite septique : liquide inflammatoire stérile
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9
Q

Synovite aiguë transitoire : traitement et surveillance ?

A
  • Prise en charge ambulatoire : mise au repos avec décharge, antalgique et AINS par voie orale
  • Si enfant hyperalgique : traction axiale en hospitalisation ± ponction (rare)

Suite
= Evolution favorable : guérison spontanée sans séquelle en 4 à 5 jours, récidive fréquente
- En cas de persistance > 10 jours : scintigraphie osseuse pour éliminer une ostéochondrite
- Examen clinique et bilan Rx systématique 45 jours : éliminer une ostéochondrite débutante

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10
Q

Ostéochondrite primitive de hanche : généralités ?

A

= Maladie de Legg-Perthes-Calvé : ostéonécrose ischémique du noyau épiphysaire de la tête fémorale aseptique
2 phases :
- Phase de nécrose : densification et fragmentation du noyau => déformations céphaliques séquellaires
- Phase séquellaire : incongruence coxo-fémorale => arthrose à long terme (selon le remodelage osseux)
- Pathologie fréquente = 1/1000, bilatérale dans 10% des cas, touche typiquement le jeune garçon de 4 à 10 ans

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11
Q

Ostéochondrite primitive de hanche : clinique ?

A
  • Boiterie d’équilibration de Trendelenburg de survenue insidieuse et progressive
  • Douleur inguinale d’horaire mécanique, possiblement projetée au genou
  • Impotence fonctionnelle prédominante en rotation interne et abduction, avec amyotrophie quadricipitale
  • Possible blocage de hanche
  • Sans déformation, sans inflammation locorégionale, sans fièvre, sans épanchement articulaire à l’échographie
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12
Q

Ostéochondrite primitive de hanche : examens complémentaires ?

A

Rx standards
= Normales au début, puis :
- Fracture sous-chondrale en « coup d’ongle »
- Aplatissement et densification épiphysaire
- Elargissement de l’interligne articulaire
- 4 stades en 18-24 mois : condensation => fragmentation => ré-ossification périphérique
=> déformation séquellaire en coxa plana (coxa magna du noyau épiphysaire)

IRM osseuse injectée
- Diagnostic précoce et analyse morphologique : hyposignal T1 et hypersignal T2
=> Sous AG si nécessaire (enfant non immobile)

Scintigraphie osseuse au T99m
- Hypofixation lacunaire localisée du noyau épiphysaire
=> Intérêt : diagnostic précoce, élimine une ostéochondrite débutante si normale

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13
Q

Ostéochondrite primitive de hanche : traitement ?

A

Orthopédique
- Mise en décharge : traction axiale en continue, fauteuil roulant, appareillage en abduction

Chirurgical
- En cas de défaut de centrage progressif : ostéotomie de recentrage (prévient la déformation)

Evolution

  • Guérison spontanée en 18 à 24 mois, avec ou sans séquelle (coxa plana)
  • Surveillance : Rx toute les 2 à 3 semaines
  • Pronostic selon l’âge : potentiel de remodelage plus grand si survenue tôt dans l’enfance
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14
Q

Epiphysiolyse fémorale supérieure : généralités ?

A

= Glissement atraumatique de la tête fémorale vers l’arrière, le bas et le dedans au niveau du cartilage de conjugaison

  • Au moment du pic de croissance : concerne surtout les garçons en période pré-pubertaire (12 à 14 ans)
  • Favorisée par le surpoids, bilatérale dans 20% des cas
  • Cause secondaire : hypothyroïdie, hyperparathyroïdie, dystrophie rénale (IRC), traitement par GH, radiothérapie
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15
Q

Epiphysiolyse fémorale supérieure : clinique ?

A

Forme stable = Glissement progressif

  • Douleur inguinale d’horaire mécanique
  • Impotence fonctionnelle, avec limitation de la rotation interne passive
  • Boiterie d’esquive, sans traumatisme
  • Attitude spontanée en rotation externe à la marche et au repos
  • Signe de Drehmann en actif = pathognomonique : mouvement de rotation externe lors de la flexion de la hanche atteinte
Forme instable (plus rare)
= Fracture-décollement sur un fémur sain ou atteint d’épiphysiolyse progressive
- Impotence fonctionnelle totale, hyperalgique
- Membre en rotation externe
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16
Q

Epiphysiolyse fémorale supérieure : examens complémentaires ?

A

Rx Bassin de face

  • Déplacement de la tête en bas et en dedans
  • Ligne de Klein (parallèle au bord supérieur du col) : passe au dessus du sommet de la tête fémorale (au lieu de couper le noyau épiphysaire)
  • Diminution de la hauteur du noyau épiphysaire
  • Aspect irrégulier du cartilage de croissance

Rx Hanche
= Profil de Lauenstein : déplacement de la tête fémorale en bas et en arrière (coxa retrosa)

TDM hanche
- Systématique dans le bilan pré-opératoire : sens et angle de déplacement

=> En cas de forme bilatérale : rechercher une hypothyroïdie ou une insuffisance rénale

17
Q

Epiphysiolyse fémorale supérieure : évolution et traitement ?

A
  • Glissement progressif (vitesse imprévisible) => ossification du cartilage de croissance en 3 à 6 mois
  • Passage d’une forme stable à une forme instable
  • Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (sur forme instable)
  • Coxa retrosa, coxa vara (irréversible) => arthrose secondaire

TTT
=> Urgence chirurgicale (après accord parental)
- Hospitalisation, mise en décharge complète immédiate jusqu’à l’intervention, traitement antalgique
- TTT chirurgical : épiphysiodèse trans-articulaire = contention épiphysaire et vissage in situ du col fémoral
- Discuter l’épiphysiodèse trans-articulaire controlatérale à visée préventive

18
Q

Boiterie de l’enfant : apophysite ?

A

= Maladie d’Osgood-Schlatter (localisation tibiale antérieure): très fréquente chez l’adolescent sportif

  • Douleur mécanique au site d’insertion tendineuse
  • Douleur à la palpation de l’apophyse et à la contraction contrariée
  • Rx : fragmentation, densification irrégulière du noyau d’ossification
  • Scintigraphie osseuse (si doute diagnostique) : hyperfixation en regard des lésions
  • TTT : repos sportif, physiothérapie antalgique
19
Q

Boiterie de l’enfant : fracture sous-périostée ?

A

= Entre l’âge de la marche et 3 ans : traumatisme à faible énergie en torsion du membre (simple chute de sa hauteur, pied pris entre les barreaux du lit…)

  • Boiterie d’esquive, récente, non fébrile
  • Douleur à la torsion et à la palpation du membre

Rx :

  • Initialement : trait de fracture fin, à peine visible (en cheveu), parfois plus visible sur des clichés de 3⁄4
  • Confirmé 2 à 3 semaines après : apposition périostée
  • TTT : immobilisation pendant 3 à 4 semaines à visée antalgique
20
Q

Infection ostéo-articulaire de l’enfant : généralités ?

A

= Arthrite septique, ostéomyélite : à suspecter devant une boiterie fébrile à tout âge

  • Le plus souvent chez l’enfant sain
  • Risque augmenté chez le drépanocytaire, l’immunodéprimé et le nouveau-né en soins intensifs (septicémie sur cathéter)
  • Généralement par voie hématogène : infecte l’os (ostéomyélite aiguë), l’articulation (arthrite) ou les 2 (ostéo-arthrite)
  • Aux membres inférieurs dans > 50% des cas, surtout dans les zones fortement vascularisées (métaphyses, synoviale)
21
Q

Infection ostéo-articulaire de l’enfant : germe ?

A
  • A tout âge : S. aureus (50% des cas)
  • Enfant < 4 ans : Kingella kingae ++ (foyer ORL), S. aureus, streptocoque A, pneumocoque
  • Jeune nourrisson < 3 mois : streptocoque B et E. coli
  • Enfant drépanocytaire (favorisé par un ralentissement local du flux sanguin) : Salmonella, S. aureus

=> Chez l’enfant : cartilage de croissance imperméable = aucune extension vers l’épiphyse et l’articulation
=> Chez le nourrisson < 12 mois : anastomoses métaphyso-épiphysaires = risque d’extension

22
Q

Infection ostéo-articulaire de l’enfant : ostéomyélite aiguë ?

A
  • Fièvre brutale jusqu’à 39-40° ± sepsis, ou tableau subaigu avec température < 38,5°
  • Appui douloureux, boiterie d’esquive
  • Palpation métaphysaire douloureuse
  • Gonflement et rougeur tardifs
  • Douleur pseudo-fracturaire en cas d’abcès sous-périosté
  • Rx osseuse : normale initialement, puis appositions périostées, abcès de Brodie (8-10 jours)
  • Echographie : recherche d’abcès sous-périosté ou d’atteinte articulaire
  • Scintigraphie osseuse au technétium : foyer d’hyperfixation métaphysaire
  • IRM : zones d’hyposignal T1 et hypersignal T2 de la métaphyse +/- complication locale : abcès sous-périosté, thrombophlébite septique, arthrite
    => Privilégier l’IRM si possible (meilleur examen) : si disponible, nécessite de localiser le site infecté, et que l’enfant ne bouge pas le temps de l’examen
23
Q

Infection ostéo-articulaire de l’enfant : arthrite septique ?

A
  • Survenue brutale, fièvre ± sepsis
  • Localisation préférentielle : genou, hanche
  • Appui douloureux du membre atteint, gonflement de l’articulation
  • Douleur à la mobilisation de l’articulation, épanchement articulaire
  • Rx osseuse : aucune atteinte osseuse, signes indirects d’épanchement (épaississement des parties molles, élargissement de l’interligne)
  • Echographie (surtout au niveau de la hanche) : épanchement intra-articulaire
24
Q

Infection ostéo-articulaire de l’enfant : biologie ?

A
  • Syndrome inflammatoire biologique : non spécifique, parfois modéré initialement

Prélèvements microbiologiques

  • 2 hémocultures à 10 minutes d’intervalle : systématique
  • Recherche ± prélèvement d’une porte d’entrée (lésion cutanée…)
  • Prélèvement profond au bloc, en urgence, sous AG : ponction articulaire si épanchement, ponction d’abcès collecté, ponction osseuse métaphysaire

Ponction articulaire

  • Examen direct : GB > 50 000/mm3, PNN altérés, germes
  • Mise en culture (rentabilité faible : germes isolés dans < 50% des cas)
  • PCR ARN 16S ribosomal ± PCR spécifique (K. kingae ++)
25
Q

Infection ostéo-articulaire de l’enfant : traitement ?

A

=> Hospitalisation systématique en cas de suspicion d’infection ostéo-articlaire

Drainage chirurgicale
= Indispensable : au bloc opératoire, sous AG, après consentement parental
- Ostéomyélite : drainage d’abcès sous-périosté
- Arthrite : confirmation diagnostique, évacuation du pus et lavage articulaire (par ponction-lavage,
arthroscopie ou arthrotomie)

Antibiothérapie

  • Probabiliste en urgence visant S. aureus et K. kingae : Augmentin® ou céfamandole (C2G) ou céfazoline + gentamicine si sepsis sévère
  • Adapté secondairement : amoxicilline si K. kingae, Augmentin® si germe non identifié
  • Relai oral dès contrôle de l’infection (apyrexie, chute douleurs) : généralement à 4-7 jours
  • Durée totale : 2 semaines (arthrite septique) ou 3 semaines (ostéomyélite)

Mesures associées

  • Antalgie
  • Immobilisation articulaire pendant la période douloureuse : mise en traction, attelle
  • Immobilisation plâtrée en cas d’ostéomyélite compliquée de géode osseuse (évite les fractures)
26
Q

Tumeur osseuse de l’enfant : généralités ?

A

Tumeur maligne primitive osseuse de l’enfant : rare (sarcome osseux et des tissus mous : 15% des cancers de l’enfant)

  • Le plus souvent sur les os long, notamment à l’extrémité inférieure du fémur, l’extrémité supérieure du tibia et l’extrémité supérieure de l’humérus (zones de croissances actives : « près du genou, loin du coude »)
  • Ostéosarcome (ou sarcome ostéogénique)
  • Sarcome d’Ewing = groupe hétérogène, caractérisé par des translocations chromosomiques impliquant le gène EWS et un gène ETS (t(11 ;22)…), avec expression de CD99 (Mic2)
27
Q

Tumeur osseuse de l’enfant : diagnostic ?

A
  • Douleur persistante, d’horaire mixte (réveil nocturne), avec impotence fonctionnelle
  • Boiterie si atteinte du membre inférieur
  • Tuméfaction
  • Fracture pathologique

Rx

  • Ostéolyse
  • Réaction périostée : périoste décollé (aspect d’éperon de Codman), spiculations transverses (« en feu d’herbe »)
  • IRM : extension intra-osseuse, franchissement des cartilages de croissance, extension intra-articulaire, vasculo-nerveuse, lésion à distance sur le même os (skip métastase)
  • Preuve histologique : biopsie de la tumeur, réalisée par l’équipe qui prendra en charge la chirurgie tumorale
28
Q

Tumeur osseuse de l’enfant : traitement ?

A
  • Chimiothérapie néo-adjuvante et adjuvante
  • Chirurgie : exérèse carcinologique, voire amputation dans certains cas
    ± Radiothérapie dans les sarcomes d’Ewing
  • Prise en charge d’une inégalité de longueur des membres si atteinte du cartilage de croissance
  • Suivi : complications au long cours de la chimiothérapie
29
Q

Tumeur osseuse de l’enfant : diagnostic différentiel ?

A
  • Métastase osseuse : principalement de neuroblastome, généralement chez l’enfant < 5 ans
  • Leucémie aiguë lymphoblastique : douleur osseuse, typiquement migratrice et para-articulaire, parfois localisée, généralement des os long, symétrique et bilatérale, avec arthralgie, ADP, splénomégalie, hépatomégalie
    => Toute douleur ou boiterie inexpliquée doit faire réaliser une NFS + frottis sanguin