aspects societaux et economiques du medicaments part 2 Flashcards

1
Q

Médicaments antibiotiques

problematique

A

Il existe de nombreux médicaments antibiotiques (environ une centaine). Leur usage est courant ou spécifique. Ils font l’objet d’un mésusage, d’une surconsommation et d’automédication. Ces médicaments favorisent la sélection de bactéries résistantes, entraînant une résistance au traitement.

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2
Q

1ere campagne d’info

A
  • a été lancée en 2002 avec le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique ».
  • Les messages de la campagne étaient de rappeler que les maladies d’origine virale tels les rhumes, angines, otites et les infections virales bénignes de l’enfant ne sont pas sensibles aux antibiotiques, d’insister sur le fait que les antibiotiques n’ont pas d’effet sur la fièvre et la douleur. Il s’agit aussi de valoriser la vaccination et le respect des prescriptions et d’avertir sur les risques d’automédication et sur la toxicité de ces médicaments.
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3
Q

2eme campagne d’info

A

Une deuxième campagne a été menée en 2010 sous le slogan « Si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts ». L’objectif a été partiellement atteint : la consommation des fluoroquinolones, tétracyclines et céphalosporines a diminué en ville. La prescription et la consommation des pénicillines a augmenté en ville, de même pour les céphalosporines à l’hôpital.

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4
Q
Chiffre deuxieme campagne 
en ville 
Cephalosporine 
Fluoroquinolones 
pénicillines
tétracyclines
A

Cephalosporine : -5,3%
Fluoroquinolones : -26,3%
pénicillines : +30%
tétracyclines : -4%

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5
Q

en etablissement de sante
Cephalosporine
Fluoroquinolones
pénicillines

A

Cephalosporine : +10%
Fluoroquinolones : -34%
pénicillines : -6%

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6
Q
en santé animale 
Cephalosporine 
Fluoroquinolones 
pénicillines
tétracyclines
A

Cephalosporine : -2%
Fluoroquinolones :-19%
pénicillines: -9%
tétracyclines : -47%

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7
Q

L’objectif de cette campagn

A
  • d’éduquer les patients et donner aux français des repères clairs et des clés pour comprendre le choix thérapeutique des médecins face aux angines, bronchites aiguës, etc.
  • Les messages permettaient de souligner l’augmentation des résistances bactériennes dues à la consommation d’antibiotiques quand ce n’est pas nécessaire.
  • En France, en 2009 les infections virales (bronchite,rhino-pharyngite et syndrome grippal) et l’angine représentent plus de 40% des prescriptions d’antibiotiques réalisées en ville.
  • Lutter contre le mésusage des antibiotiques permet de prévenir le développement des résistances bactériennes.
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8
Q

VIH et traitements antirétroviraux

historique

A
  • les premiers cas africains ont été détectés en 1959.
  • En 1980, apparaissaient des épidémies limitées et sporadiques de pneumocystoses et de syndromes de Kaposi chez des gays américains.
  • Le virus VIH-1 a été isolé en 1983(L. Montagnier et F. Barré-Sinoussi, Institut Pasteur, prix Nobel).
  • En 1986, l’épidémie de SIDA s’est accélérée en France.
  • Les premières trithérapies inhibant efficacement la réplication du virus furent disponibles en 1996.
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9
Q
estimation nb adulte + enfant avec VIH en 2013 
mediterannée est 
pacifique ouest 
europe 
ameriques 
asie du sud est 
afrique 
total
A
mediterannée est : 280 000
pacifique ouest 1 300 000
europe 2 100 000
ameriques 3 200 000
asie du sud est 3 400 000
afrique 24 700 000
total 35 000 000
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10
Q
prevalence du VIH chez l'adultes (15-49 ans) en 2013 
mediterannée est 
pacifique ouest 
europe 
ameriques 
asie du sud est 
afrique 
total
A
mediterannée est 0.1%
pacifique ouest 0.1%
europe 0.4%
ameriques 0.5%
asie du sud est 0.3%
afrique 4.5%
total 0.8%
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11
Q
estimation nb adulte et enfant mort du sida 
caraibe 
afrique du nord et de l'est 
amerique du nord europe centrale / Europe de l'ouest 
Amerique latine 
Europe de l'est / asie centrale 
Asie du sud est / pacifique 
afrique sub saharienne 
total
A
caraibe : 11 000
afrique du nord et de l'est 15000
amerique du nord europe centrale / Europe de l'ouest 27000
Amerique latine 47000
Europe de l'est / asie centrale 53000
Asie du sud est / pacifique 250 000
afrique sub saharienne 1 100 000
total 1 500 000
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12
Q
incidence annuelle : estimation du nb d'adulte et d'enfants nouvellements infecte par le VIH en 2013 
caraibe 
afrique du nord et de l'est 
amerique du nord europe centrale / Europe de l'ouest 
Amerique latine 
Europe de l'est / asie centrale 
Asie du sud est / pacifique 
afrique sub saharienne 
total
A
caraibe 12 000
afrique du nord et de l'est 25 000
amerique du nord europe centrale / Europe de l'ouest  88 000
Amerique latine  94 000
Europe de l'est / asie centrale 110 000
Asie du sud est / pacifique  350 000
afrique sub saharienne 1 500 000
total 2 100 000
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13
Q

incidence annuelle

A

En 2013, on comptait environ 6 000 nouveau cas VIH par jour (68% en Afrique subsaharienne, environ 700 cas chez les jeunes de moins de 15 ans et 5200 cas chez les adultes (âgés de plus de 15ans), dont 47% de femmes et 33% de patients âgés entre 15 et 24 ans.

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14
Q

VIH en france

A

En France, on observe une diminution importante des cas de SIDA depuis 1996. Le taux d’incidence en 2008 était de 17, avec une différence très importante en fonction de différents paramètres (alcool, drogue, homosexualité, ..).

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15
Q
taux d'incidence par groupe de population 
Heterosexuelle : 
Femme FR 
Homme fr 
Femme etrangere 
Homme etrangers 

Usager de drogue

Homme homosexuelle

Total

A
Heterosexuelle :
Femme FR : 810nvl infection : 4/100 000/an 
Homme fr : 1140 -> 6 
Femme etrangere : 940 -> 54 
Homme etrangers 660 -> 35 

Usager de drogue : 70 -> 91

Homme homosexuelle : 3320 -> 1006

Total : 6940 : 17

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16
Q

traitements atiretroviraux PVD

A
le traitement n’est pas accessible à tout le monde
Les PVD (surtout l’Afrique sub-saharienne) peinent à bénéficier de cette dynamique de recherche thérapeutique...
17
Q

PVD chiffre

A

En 2013, 12,9 millions de personnes vivant avec le virus avaient accès aux ARV, représentant
• 37% de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH,
• 38 % de l’ensemble des adultes et
• 24% de l’ensemble des enfants.
En 2015, ce chiffre a augmenté, avec environ 15,8 millions de personnes vivant avec le virus et ayant une thérapie antirétrovirale (données juin 2015).
• diminurion de 35% des nvls infections a VIH depuis 2000
• diminution de 42% des deces lies au SIDA depuis le pic de 2004
• diminution de 58% des nvls infections a vih chez les enfants depuis 2000
• augmentation de 84% de l’acces de la therapie antiretrovirale depuis 2010

18
Q

acces aux antiretriviraux dans les pays en voie développement

A
  • L’accès aux antirétroviraux dans les pays en voie de développement est un enjeu international.
  • Il existe une obligation morale de mettre la trithérapie anti VIH à disposition des pays pauvres (contrôler la mortalité & la transmission verticale & horizontale).
  • Le développement des médicaments antirétroviraux est couteux (10 à 20 000 $ / an), mais leur production est peu coûteuse.
  • Ils sont protégés par des brevets et rentabilisés dans les pays riches.
  • L’intérêt aujourd’hui est de « générique » et standardiser (simplifier) les traitements.
19
Q

acces aux antiretriviraux dans les pays en voie développement
mise de fond et bonne volonte

A
  • Une mise de fonds importante a été réalisée par la banque mondiale (5 - 10 milliards € /an) et le fond mondial ATM de lutte contre le SIDA, tuberculose, paludisme.
  • Toutes les bonnes volontés se mettent en commun : l’OMS, ONUSIDA, ONG, fond de solidarité thérapeutique international (FSTI), MSF, les entreprises du médicament (LEEM), les associations de patients, Congrès… par ailleurs, certaines firmes pharmaceutiques se sont engagées à baisser les prix.
20
Q

Cependant, la démarche comporte plusieurs limites :

part 1

A
  • Manque de transparence
  • Place des génériques non définie
  • Incapacité des systèmes de santé de PVD à faire face
  • Absence de segmentation du marché du médicament par les firmes pharmaceutiques (prix selon le niveau économique)
  • Décalage culturel en matière d’observance et de prévention
  • Absence de volonté politique, adhésion des gouvernements
21
Q

Cependant, la démarche comporte plusieurs limites :

part 2

A
  • Statut de la femme spécifique à chaque pays
  • Stigmatisation des personnes contaminées.
  • Crainte de marchés parallèles du Sud vers le Nord (« trafics » de médicaments à bas coût déjà existants, dégradation de qualité, technologies concurrentielles)
  • Pertes de revenu des firmes au détriment de la recherche
  • Crainte du développement de fortes industries concurrentes dans les pays du
    Sud
22
Q

cinq raisons d’agir sans délai

A

la mortalité croissante (4ème cause dans le monde ; 2ème cause en Afrique), l’écart Nord Sud croissant, l’échec de la prévention au Sud, le risque démographique à court terme (population jeune) et le risque de perdre la maîtrise de l’épidémie au Nord.

23
Q

Les médecines alternatives : un phénomène de société

medecine non conventionnelle

A
  • Les médecines alternatives ou non conventionnelles (1990) sont des méthodes de traitement non fondées sur une méthode expérimentale ou scientifique.
  • ces médecines dissocient l’explication théorique de l’efficacité thérapeutique,
  • Elles sont basées sur la relation de confiance avec le patient.
24
Q

Les médecines alternatives

autres appelation

A

Les médecines alternatives sont également appelées médecines douces, complémentaires, parallèles, naturelles ou holistiques (globales)

25
Q

exemple medecine alternative

A
  • Acupuncture (médecine « énergétique » d’influx)
  • Homéopathie (soigne le « terrain »)
  • Ostéopathie (soigne le mécanique)
26
Q

medecine alternative

utilisation

A
  • Leur utilisation est étendue aux paramédicaux.
  • Devant la diversité des pratiques, une tentative de réglementation et de contrôle est en cours
  • selon les pays :
    • Dans les pays libéraux (Danemark, Allemagne, Roy-Uni), elles sont courantes, la plupart des médecines alternatives y sont acceptées.
    • Dans certains pays comme l’Espagne et la France, elles sont tolérées, de même que dans certains pays en voie de libération.
    • En revanche, elles sont interdites dans d’autres pays.
27
Q

medecine alternative

phenomene de societe

A
  • La quête croissante d’un cadre de soin hors de la médecine moderne est un véritable phénomène de société.
  • Ces pratiques ne sont pas reconnues par les institutionnels, ni validées, ni évaluées, ni diplômées.
  • conformes au serment d’Hippocrate,
    • le médecin doit respecter le patient (état et conviction)
    • peut donc utiliser une médecine alternative si nécessaire ou à sa demande
  • C’est donc un phénomène de société d’avoir recours à la nature (certains éléments « naturels » sont parfois mortels) et de respecter des « traditions » (chinoises, indiennes, égyptiennes).
  • 45 à 75% des Français utilisent les médecines douces (OMS 2002) et surtout les femmes…
28
Q

medecine alternative

en gros reponse etat

A
  • Ces médecines sont non remboursées (y compris homéopathie dé remboursée depuis 2019), ne générant d’ailleurs aucune économie de santé (étude anglaise de 1999 à 2005).
  • L’amélioration de l’état de santé du patient reste indiscernable de la guérison naturelle.
  • Mais les médecines alternatives répondent à une lacune de la médecine allopathique en termes d’amélioration de la qualité de la vie des patients et peuvent être considérées ainsi complémentaires ? ..
  • Ce qui est « doux » ou « naturel » respecte à priori le fonctionnement naturel du corps ; utilise des techniques manuelles ou des substances naturelles non synthétiques
    (par exemple les compléments alimentaires, plantes, massothérapie, magnétothérapie).
29
Q

Conséquences socio-économiques des effets indésirables médicamenteux
effet indesirable et grave

A
  • Les effets indésirables graves sont responsables de 1 à 25% des hospitalisations
  • concernent 2 à 35 % des patients hospitalisés.
  • Les chiffres étant variables selon les sources et les études.
  • Ils concernent les différentes notions de risque, de gravité, prolongation d’hospitalisation.
  • L’évolution moyenne des effets indésirables :
    • 37 j
    • 4% de séquelles
    • 7% de décès.
30
Q
effet indesirable et grave 
def europeenne
A

En effet, d’après la définition européenne, un effet indésirable grave est « un évènement entraînant la mort une hospitalisation ou une prolongation d’hospitalisation, un handicap ou une incapacité durable, une malformation congénitale ».

31
Q

etude sur 115 personne

A

Une étude menée sur 115 cas, a montré 13 arrêts de travail, 9 plaintes, 5 séquelles représentant un coût de 610110 € soit 5300€/évènement (97% des dépenses totales) et le coût des séquelles étant de 27 470 €, et celui des décès de 18 387 €.

32
Q

3 cas d’effet indesirable

A

Parmi les exemples d’effets indésirables graves, on peut citer le cas « Isoméride », un médicament coupe faim présentant un risque d’hypertension artérielle pulmonaire ; le cas du « Rimonabant », un médicament amaigrissant provoquant un risque d’anxiété et de dépressions pouvant conduire jusqu’au suicide ; et le cas d’« Aspirine »,qui diminue le risque d’infarctus du myocarde, les AVC et d’autres évènements cardiovasculaires mais entraîne un risque d’hémorragies cérébrales et digestives.

33
Q

Dans les 3 cas

A

Dans les 3 cas des effets mortels ont été observés. L’Isoméride et le Rimonabant ont été retirés du marché mais pas l’Aspirine. Cela relève des questions sur le rapport bénéfice/risque défavorable chez les 2 premiers, mais favorable chez le 3ème ? Le rapport bénéfices/risques doit-il être évalué individuellement ou de façon collective ?