aspects societaux et economiques du medicaments Flashcards
les comptes de santés
agregats
Les comptes de la santé comprennent trois grands agrégats : la consommation de soins et biens médicaux (CSBM), la dépense courante de santé et la dépense courante de santé au sens international.
depenses courante en santé
cb
depense de sante au sens international cb du PIB
la dépense courante de santé s’élève à 260 Md€. La dépense courante de santé au sens international (DCSi) représente 11,8 % du PIB (en 2019).
depenses courante en santé
comprennent :
- consommation de soins et biens médicaux (CSBM) représentant 8,6 % du PIB (environ 208 Md€)
- les indemnités journalières, les financements de recherche et formation médicale,
- les dépenses de prévention (environnementale et alimentaire),
- une partie des dépenses sociales (handicap et dépendance),
- la formation brute de capital fixe su SPH
structure du financement des grands postes de la CSBM en France en 2019
Financement globale
• 78,2 % de la consommation de soins et de bien médicaux (CSBM).
-> Pour les soins hospitaliers, la Sécurité sociale finance 91,6 % des dépenses
• 6,9% des depenses sont finance par les menages
• 13,4% sont pris en charge par les organisme complémentaires
• ~1 % sont pris en charge par l’etat et complementaire sante solidaire
Financement medicament :
• 74,3% des depenses sont pris en charges par la secu
• 11,8% sont pris en charges par les menages : presque 2x plus que la depense globale
decomposition de la baisse du reste a charge en 2019 par poste
Le reste à charge (RAC) a diminué de 7,1 % de la CSBM en 2018 à 6,9 % en 2019. Par exemple, les soins dentaires contribuent à la hausse du RAC à hauteur de 0,05 point de pourcentage tandis que les médicaments en ambulatoire contribuent à sa baisse pour 0,13 point de pourcentage.
CSBM
- En 2019, la consommation des soins et biens médicaux en France s’élevait à 208 milliards d’euros
- (8,6% du PIB contre 3% en 1950)
- représentait 3 102 euros par an et par habitant.
- Cette consommation s’est stabilisée depuis 2015, mais est repartit en hausse en 2019.
- Repartitions des depenses de soin et bien med :
• soin hospitaliers : 46,7%
• soin de ville : 26%
• medicaments : 17,5%
• autres biens medicaux : 7,5%
• transport de malades : 2,4%
conso de medicaments
La consommation totale des médicaments s’élevait à 37 milliards d’euros dont 33 milliards en ville et 4 milliards à l’hôpital.
prix des medicaments
on observe une diminution des prix de médicaments remboursables entre 1998 et 2014. En revanche, le prix des médicaments non remboursables a augmenté d’environ 60%.
depenses de santé dans le monde en 2018
USA
1ere position
• pays dont l’economie depense le + pour sa santé
• depenses de santé tres importantes 18% du PIB
-> soins bcp + couteux aux USA qu’en FR
depenses de santé dans le monde en 2018
France
- 4e position derriere la Suisse et l’Allemagne
- L’étude de la dépense courante de santé au sens international en 2018 montre que la dépense courante de la santé (DCSi) représente 11,3% du PIB en France.
- En parité de pouvoir d’achat et par habitant, cela représente 3 970 euros par habitant en 2018.
- En France, la majorité de l’ensemble des dépenses est assurée par les régimes obligatoires.
depenses de santé dans le monde en 2018
luxembourg
derniere position
• pays extremement riche
• depense de sante similaire a celle des autres pays d’Europe mais correspondent a un plus faible pourcentage de la richesse nationale
taux de croissance annuel moyen de la DCSi entre 2013 et 2018
-En moyenne augmentation dans tous les pays
• allemagne : forte augmentation : 4-5% tous les ans
• espagne : diminution puis reaugmentation
• FR : augmentation stable tenue par l’augmentation du PIB : moins de 2% ces dernieres années
• USA : flambée avec augmentation de 5% par an
financement de la DCSi en 2018
-France : financement enormement pris en charge par la securite sociale
• ce qui reste aux menages : 9% du financement
-> championne du monde
- par comparaison :
• UE : 16% pris en charge par les menages
• RU : 17% pris en charge par les menages (2x + qu’en FR)
densite medecin et infirmier en exercice en 2018
- en France :
• il existe environ 320 médecins
-> moins que l’UE moyenne
• environ 1 100 infirmiers pour 100 000 habitants
-> légèrement supérieur à la moyenne observée dans les 15 - Norvège : bcp de medecin et d’infirmier
- USA : bcp moins de medecin qu’en FR un peu + d’infirmier
densite medecin et infirmier
evolution entre 2008 et 2018
FR
- tres peu d’augmentation du nb de medecin
- forte augmentation du nb d’infirmiers
adulte fumeur et conso d’alcool selon les dernieres données dispo
FR :
- on remarque que les adultes de plus de 15 ans consomment près de 12 litres d’alcool pur en une année
-> en haut de l’echelle avec la lituanie, tcheque, irlande, luxembourg
- 25% fument quotidiennement.
(suede USA Canada Norvege Finlande : entre 10 et 15%)
nombre de lits et durée moyenne de sejour en soins aigue en 2018
- Japon : bcp de lit et sejour long
- Suede 2x - de lit qu’au japon et sejour bcp + court
- France : environ 3 lits pour 1000 habitants, avec une durée moyenne de séjour en soins aigus d’environ 6 jours (données 2018)
- > assez faible (volonte de reduire les couts)
depenses pharmaceutique en 2018
- France :
• 500e en parite de pouvoir d’achat (PPA) pour les medicaments, soit 1,5% du PIB
• depenses legerement superieur a la moyenne europeenne - Aux Etats-Unis : pays le + depensier
• chaque habitant consomme 807 euros PPA pour des médicaments délivrés sur ordonnance et 1 600 euros PPA pour des médicaments en vente libre. Ces dépenses pharmaceutiques représentent 2% du PIB.
-> pas + de conso mais medicaments + chers qu’en FR - danemark, pays bas :
• medicaments peu couteux - Luxembourg : depense faible et encore + faible pourcentage du PIB
vente par habitant en officines de 2009 a 2018
graphique
Les dépenses pharmaceutiques issues du Système international de la santé (SHA) incluent
- les achats de médicaments sur ordonnance délivrés en ville
- l’automédication
- les achats d’autres produits de santé non durables
• tels les pansements, les bandages, les préservatifs, les dispositifs intra-utérins et autres dispositifs de contraception.
- les médicaments rétrocédés par les pharmacies hospitalières à des patients en traitement ambulatoire
• tels que les médicaments indiqués dans le traitement de l’hépatite C commercialisés en 2014 en France par exemple
- Pour la France, les ventes en officines représentent 92 % des dépenses pharmaceutiques.
vente par habitant en officines de 2009 a 2018
lecture graphique
en France une diminution du chiffre d’affaires hors taxe en euros par habitant avec une diminution légère du nombre d’unités standard par habitant.
- > mais nb unite standard bcp + eleve que dans d’autres pays comme les pays bas
- > pays tres consommateurs de medicaments : anxiolytique, somnifere, antibiotiques…
statine
- Les statines sont des médicaments hypocholestérolémiants.
- L’hypercholestérolémie est définie comme étant une augmentation des taux de cholestérol.
- C’est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires (infarctus, etc…).
- En théorie, les statines devraient faire baisser la mortalité chez les patients présentant une hypercholestérolémie en faisant baisser le taux de cholestérol avant que la maladie ne survienne.
- C’est ce qu’on appelle la prévention primaire (traiter le facteur de risque pour éviter la survenue de l’évènement).
problematique prevention primaire
- Elle est à l’origine d’un surcoût pour la collectivité.
• En effet, le coût de traiter à vie une population asymptomatique est d’environ 500 millions/ ans en France pour quelques milliers de vies sauvées. - Les autorités restent ambiguës concernant la prévention primaire.
- Les études cliniques montrent, pour la plupart, des résultats positifs.
- Les patients sont mal évalués et les médecins ont du mal à prescrire le traitement à bon escient (évaluation correcte du risque cardiovasculaire).
- Par ailleurs, les études réalisées en Europe ne sont pas forcément extrapolables en France .
Csq problematique prevention primaire
- surcout + mauvaise pratique medicale : traitement illegitimes
- risques important d’effet indésirables
L’impact d’un évènement médiatique publique sur l’utilisation des statines dans la population française a été étudié.
- En effet, en février 2013, un médecin français a publié un livre polémique et de grandeur ampleur médiatique réfutant le bénéfice des statines en prévention cardiovasculaire.
- Les résultats de l’étude menée visant à comparer l’incidence de l’arrêt des statines chez les utilisateurs réguliers (présentant un risque cardiovasculaire faible, modéré ou élevé) :
• après février 2013 par rapport à celle des années précédentes, a montré que le taux d’incidence de l’arrêt des statines était plus élevé en 2013 après l’évènement médiatique que dans les années précédentes.