Cours 2 psychotrope Flashcards
Psychotrope :
Sub chimique qui agit sur le cerveau, drogue alcool, pas seulement le traitement. Biaise ses fonctions.
Diagnostic en psychiatrie : Quand le poser ? Comment ? Stigmatisation ?
- Pas possible d’avoir une aide externe portant des preuves sur le sympt ( scanner, IRMf…).
- Pas même approche selon le psychiatre
Le diagnostic se pose sur la base de sympt et de signes ( recharche de critères cliniques établies par les nosographies en psychiatrie )
→ Ces classifications diagnostiques, régulièrement actualisées sont des propositions de catégorisation qui correspondent à « l’etat actuel de la science »
- Objet de stigmatisation importante pour : les pers souffrant de pathologies mentales et psychiques !! aussi chez les pro de santé et proches !!
→Stigmatisation : dévalorisation de la pers
→ discrimination : action pour lui nuire ou le mettre à l’écart
Il importe de rappeler que le diagnostic n’est pas un pronostic.
2 types patients :
- ceux qui veulent un traitement absolument
- ceux qui ne veulent pas rester en psychiatrie, difficile à tenir en soin
NB : le diagnostic
Le diagnostic d’une pathologie psychiatrique est exclusivement clinique
→ rendant susceptible d’être évolutif et révisé en fonction de l’expression des sympt, évolution de la pathologie, réponse aux traitements.
L’annonce :
Annonce progressif : pr que le patient ait le temps d’accepter sa pathologie par exemple
-> Collaboratif avec le psychiatre
-> Appuie son entourage pour avoir un accompagnement qualitatif
Processus d’annonce d’un diagnostic psychiatrique sévère Schéma Chamillo des 4 point cardinaux
DSM-IV : Diagnostic par axe : 3 étude de cas sur cours diapo !!
Axe I : T psy, majeurs cliniques
→ dépression, schizophrénie, T° bip etc..
NB : pas même diagnostic entre dépression sévère (mère perds son enfant ) et dépression chez pers âgé souffrant de solitude.
Axe II : T de la personnalité et le retard mental
-> Personnalité borderline (dès fois peut présenter une dépression sévère), antisociale, histrionique.
Axe III : Aspects médicaux
-> Diabète, psioriasis, polyarthrite rhumatoïde, insuffisance hépatique, etc..
Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux
-> Décès, naissance, déménagement, perte d’emploi, violence conjugale, etc..
Axe V : Echelle d’évaluation globake du fonctionnement.
Les erreurs de diagnostic :
- Absence de formation spécifique
- Refuser une réévaluation diagnostic malgré l’inconfort
- Rester fixé sur un tableau clinique trop bruyant
- Trop d’attention à une information non-spécifique
- Ne pas porter attention au parcours développemental
- Pb complexe sans avis interdisciplinaire (excès de confiance)
- Déni d’une hypothèse diagnostique
Crise psychosociale # Crise psychiatrique :
Crise psychosociale : + étapes, monte petit à petit de l’état d’équilibre à l’état de crise
Crise psychiatrique : sympt s’installent plus rapidement ( débute à l’état de vulnérabilité à l’état de crise
Les Neurotransmetteurs :
Molécules synthétisés et libérés dans la fente synaptique par les neurones présynaptiques agissant sur les neurones postsynaptiques
- Stockés au niveau de l’élément présynaptique dans les vésicules
- Selon la nature du NT, l’élément postsynaptique aura comme réponse un pot postsynaptique inhibiteur ou excitateur
Psychotropes et NT :
Le psychotrope agit sur des récepteurs MAIS bcp de variabilités alcool, trauma pendant la grossesse, avec du bébé pendant la grossesse, prise de certains traitements.
Traitement → stimule ou bloque libération de certaines molécules dans les récepteurs
Principaux NT et leurs actions :
Dopamine - Energie
Acetycholine - Créativité
GABA - Self contrôle
Sérotonine - Joie de vivre
Noradrénaline - Accélerateur
Dopamine : Fonctions principales
- prise de décision
- motivation
- fonctions exécutives
- mouvement musculaire
- croissance des tissus
- fonctionnement du système immunitaire
- vigilance
- recherche du plaisir (circuit de la récompense)
- apprentissage
- concentration
Dopamine : Carence / Excès
En cas de carence :
- fatigue
- migraine matinale,
- envie de sucre et d’excitants
- métabolisme ralenti
- difficultés de mémorisation de concentration
- perte de motivation, d’envie
- perte de confiance en soi
- parkinson
En cas d’excès :
- addictions (de toutes sortes)
- agressivité
- insomnie
- troubles psychotiques
Sérotonine : Fonction principales :
- influence l’activité d’autres neurones, le plus souvent, inhibant leur action
- mémoire visuelle
- sommeil
- régulation de l’appétit et des pulsions alimentaires.
- régulation de notre humeur
- perception de la douleur, de la température du corps
- régulation de la libido et de la vigilance.
Sérotonine : Carence / Excès
En cas de carence :
- insomnie, réveil nocturne
- agressivité, impulsivité
- boulimie, compulsion alimentaire
- anxiété, dépression
- troubles obsessionnels (TOC)
- repli sur soi
- pensées négatives
- troubles digestifs (constipation, diarrhée,ballonnements..
En cas d’excès :
- tremblements, agitation
- pupilles dilatés
- diarrhée, forte fièvre
- HTA, forte transpiration spasmes ou rigidité musculaire
- confusion et hallucinations
Noradrénaline : Fonctions principales
Module :
- l’attention
- l’apprentissage
- la mémoire
- sensibilité aux signaux émotionnels
- facilite la réponse aux signaux de récompenses
- pérennise l’action de la dopamine
- Baisse la sensation de douleur
- désir sexuel
Noradrénaline : Carence / Excès
En cas de carence :
- dépression
- fatigue chronique
- repli sur soi
- détachement
- démotivation
- baisse de la libido
- perte d’estime de soi
- difficultés d’apprentissage
En cas d’excès :
- stress chronique
- agressivité, instabilité psychomotrice
Gaba : Fonction principale
- freine la transmission des signaux nerveux
- favorise le calme et la relaxation
- diminue les contractions et les spasmes musculaires
- ralentit le rythme cardiaque
- rôle clé dans le contrôle de l’anxiété
Gaba : Carence / Excès
En cas de carence :
- difficultés d’endormissement
- anxiété
- envie de sucre
- pulsion alimentaire
- ralentissement du transit (constipation)
- chutes de cheveux
En cas d’excès :
- risque sédatif accru
Acetylcholine : Fonction principale
- apprentissage
- mémoire à long terme
- vigilance, attention
- régulation du rythme cardiaque
- sécrétions digestives
- l’éveil, l’attention
- contrôle des mouvements
Acetylcholine : Carence / Excès
Carence:
- troubles de la mémoire
- manque de concentration
- oublis
- difficultés d’apprentissage
- problèmes de coordination
En cas d’excès :
- myosis,
- bronchorrhée
- crampes abdominales
- diarrhée
LE MÉDICAMENT IDÉAL :
- IL ATTEINT SEULEMENT LE TISSU « LÉSÉ » SANS TOUCHER LES AUTRES
- IMPOSSIBLE À OBTENIR :
- MANQUE DE SÉLECTIVITÉ
- DIFFÉRENCE INTERINDIVIDUELLE ET TEMPORELLE
- RÉACTIONS IMPRÉVISIBLES (ALLERGIES, EFFETS SECONDAIRES
LE MEILLEUR MÉDICAMENT =
LE MEILLEUR PROFIL (EFFICACITÉ/ RISQUE)
- ATTENTION AUX PERSONNES ÂGÉE, LES RISQUES IATROGÈNES SONT AUGMEN
TÉS DANS LA PLUPART DES
PRESCRIPTIONS PSYCHOTROPES.
définition : Polymédication psychotrope :
Également appelée poly pharmacie, co-prescription de 2 med psychotropes ou plus. Il faut tenir compte de : l’intention thérapeutique / classes de med employés.
Pas l’apanage exclusif de la psychiatrie : en médecine interne l’usage de combinaisons de med est fréquente par exemple dans les dyslipidémines, l’HTA ou l’asthme.
Dés fois, un med demandent des semaines avant de produire un plein effet thérapeutique.
Or, en pratique clinique, fréquent de passer d’une molécule à l’autre voire de les associer sans atteindre de plein effet.
3 Pb posés actuellement par l’usage de poly médications psychotropes :
- Tendance à leur généralisation dans nb d’indications aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation.
- Leur coût qui pour les nouvelles molécules est de + en + élevé.
- La combinaison de plusieurs produits augmente par ailleurs le risque d’effets indésirables.
( il est possible qu’un patient avec traitement au long cours en monothérapie fasse l’objet d’une prescription en urgence d’une autre molécule )
Benzodiazépine pour → TDAH
Monothérapie VS polythérapie :
- Selon les pathologies quelles stratégies choisir ?
- Pour un épisode dépressif majeur par exemple est-il licite d’associer 2 antidépresseurs de classes différentes ?
- Peut-on se passer de certains correcteurs des effets des neuroleptiques conventionnels ou atypiques dans les troubles schizophréniques ?
- Chez un sujet bipolaire ( qu’il soit maniaque ou mélancolique )peut-on contrôler la symptomatologie avec une monothérapie ?
Les réponses ne sont hélas pas simple et varient selon le patient, la pathologie et la nature de l’épisode.
Schizophrénie :
▪ Les associations sont très fréquentes
MAIS !! pathologie ne justifie pas toujours une polymédication lourde.
▪ Les co - prescriptions sont multiples :
antipsychotique,
régulateur de l’humeur,
antidépresseur +
BZD et autres hypnotiques.
▪ Débutent parfois dans les services d’urgence pour :
-> contrôler l’agitation sans qu’elle fasse toujours l’objet d’une remise en cause ultérieure .
Conséquence multiples dans schizophrénie :
▪ Les conséquences sont également multiples :
▪ Le nombre d’effets indésirables est évidemment plus élevé -> corollaires de mauvaise observance à l’origine de rechutes .
▪ Ces rechutes conduisent -> réhospitalisations
= coût pour l’individu (en terme de qualité de vie en particulier) comme pour la société est très élevé.
▪ Ces mêmes effets indésirables aggravent encore la polypharmacie par des prescriptions trop systématiques de correcteurs.
▪ Le risque de morbidité est évidemment plus élevé en particulier par les effets métaboliques induits qui, associés à un tabagisme plus important et à une plus grande sédentarité induit également un sur
- risque de mortalité
T bip, médication ?
Addition de +ieurs stabilisateurs de l’humeur.
-> Neuroleptiques
-> Anxiolytiques
-> Parfois antidépresseurs
Phases maniques (légère à modéré) on utilise une monothérapie par un régulateur de l’humeur
Phase maniaque (Sévère) on utilise des doses élevées de NL atypique pour contrôler l’agitation
[ Combinaison de NL atypique et BZD permet de modérer les doses ]
Intéraction médicamenteuse - Potentialisation des effets indésirables :
▪ Arythmie avec diurétiques, laxatifs, corticoïdes et autre médicament hypokaliémiant.
▪ Somnolence avec opiacée, hypnotiques, antiépileptiques et autres sédatifs
▪ Antagonisme des effets antiparkinsoniens, antidiabétiques
Prescriptions hors AMM :
Pas interdite légalement
Risque # selon le mode d’exercice ( libéral ou hospitalier )
!! Mais elles engagent la rasponsabilité du prescripteur, même s’il n’est pas le primo prescripteur !!
Ex : dépassement de dose de benzodiazépine / olanzapine / Rispéridone (75mg sur 15J)
Risques théoriques de la prescription :
Risque Médical : Effets indésirables mais pas d’étude sur ces conséquences.
Risque pénal : en cas d’accident thérapeutique OU de mise en danger de la vie d’autrui par une exposition à un risque.
=> La prescription Hors-AMM dans une indication reconnue n’exonère pas le praticien si une complication survient ( risque injustifié )
Risque déontologique : si le praticien n’a pas fournit au patient l’information “clair et loyal” prévu par la loi, en particulier le caractère non-remboursable
Grossesse et et psychotrope :
N epas hésiter à traiter efficacement une pathologie psychiatrique en cours de grossesse
Ne pas sous-doser les traitements en cours de grossesse
Ne pas diminuer les posologies de façon systématique avant l’accouchement
Ne pas arrêter brutalement un traitement lors de la découverte d’une grossesse
Placebo: SUbSTANCE ? Effet placebo ? Forme du placebo ?
1- Sub pharmacologiquement inactive
2- Effet placebo
+ : placebo répondeurs
- : effets secondaires ( nocebo )
=> relation dose-effet, dépendance
3- Forme galénique du ou des placebos identiques à celle du ou des traitements.