VI -A - La sédimentation Flashcards
définir le phénomène sédimentaire
Le phénomène sédimentaire est l’ensemble des processus à l’origine de la formation d’une roche sédimentaire.
quelles sont les 5 étapes du phénomène sédimentaire ?
1) altération = modifications physico-chimiques qui affecte les sédiments et les roches exposées à l’atmosphère, à l’hydrosphère et à la biosphère.
2) érosion = ablation, enlèvement, entraînement des constituants de la roche mère par un fluide, gommage du relief
3) transport par des agents vecteurs variés vent, eau, gravité)
4) dépot = sédimentation soit des particules en suspension soit dépôt des ions en solution (évaporation)
5) diagénèse = transformation du sédiment meuble en roche sédimentaire au cours de son enfouissement.
quels sont les 3 grands types de roches sédimentaires ?
1) les roches sédimentaires détritiques terrigènes = accumulation des produits des roches préexistantes
2) les roches sédimentaires biogenèses = carbonatées, carbonées ou siliceuses soit détritiques biogenèses (accumulation des tests, bioprécipitation).
3) les roches sédimentaires chimiques ou évaporites = précipitation des sels en solution
modelé ?
ensemble de formes s’expliquant par l’action des processus en surface (érosion, altération).
quelles sont les 2 types d’altération et quelles sont leurs caractéristiques ?
1) une altération mécanique = désolidarisation des minéraux constitutifs d’une roche, entraînant sa perte de cohésion.
2) une altération chimique = dissolution (dispersion simple et totale des éléments chimiques des minéraux dans l’eau) ou hydrolyse (clivage par l’eau de la roche).
équation de la dissolution des carbonates
équation de la dissolution du CO2 dans l’eau
CaCO3 + CO2 + H2O = 2HCO3- + Ca2+
CO2 + H2O = H2CO3 = H+ + HCO3-
qu’est ce que le modelé karstique ?
ensemble de formes souterraines et de surface et de conditions d’écoulements souterrains qui interagissent les unes sur les autres. L’altération des carbonates est essentiellement du à la dissolution. Le relief karstique est une résultante à la fois des phénomènes de “dissolution-ruissellement” en surface et des phénomènes de “dissolution-circulation” en profondeur.
citer les différentes structures que l’on trouve dans les modelés karstiques
1) l’épikarst (formes aériennes) :
- canyons et avens (effondrement des toits des galeries)
- des dolines (dépressions circulaires) dans lesquelles s’infiltrent les eaux de surface constituée par des argiles résiduelles qui la rendent imperméable + dissolution incongruente de la calcite
- lapiez = surfaces creusées de cannelures ou de rigoles
- chaos et ruines = accumulation de blocs quelques fois énormes et profondément dégagés par l’érosion
- vallées en eau ou sèche
2) le réseau souterrain = l’endokarst avec sa partie fossile et sa partie active où s’écoule les eaux souterraines. Dans les grottes on observe les différentes concrétions calcaires (stalactites, stalagmites, les darperies
dissolution ?
décomposition totale d’un minéral en ses ions constitutifs qui se retrouvent alors en solution et ne participent à aucune néoformation sur place.
quelles conditions pour la karstification ? quelle conclusion pour le paysage karstique
1) l’eau doit pouvoir dissoudre la roche donc contenir un acide
2) l’eau doit pouvoir s’écouler à l’intérieur de la roche qui présente une faible perméabilité. Il faut donc qu’il existe soit une charge suffisante d’eau souterraine soit une hauteur suffisante par rapport au point de sortie.
Les modalités d’altération chimique dépendent de la lithologie –> le paysage karstique est sous contrôle lithologique dominant.
de quoi dépend la sensibilité d’une roche à l’altération ?
Sa sensibilité dépend de sa structure interne qui dépend elle-même de sa nature et de son mode de formation. La cohésion de la roche gouverne son altération, elle est liée à l’organisation des minéraux et à celle du ciment ou de la matrice vitreuse. Ainsi les roches magmatiques ou métamorphiques ont une cohésion généralement forte, ce qui n’est pas le cas pour les argiles, les calcaires ou grès. il faut aussi tenir compte des surfaces de cassure préférentielle (micro fissures, diaclases, schistosité).
présenter la méthode isoquartz
Elle permet de préciser les principaux effets de l’altération : les roches échantillonnées à différents niveaux sont analysés et leur composition minéralogique est estimée en pourcentage. Ces pourcentages montrent les variations relatives des ≠ constituants. On considère que la quantité de quartz (très peu altéré) ne varie pas le long du profil. il faut donc multiplier les proportions des ≠ minéraux par :
% de quartz observé dans la roche mère / % de quartz observé au niveau considéré
quelles sont les 3 caractéristiques de l’altération sur lithologie granitique = modification de la roche mère.
1) perte de l’identité structurale du granite avec fracturation par diaclases et un granite de plus en plus déstructuré quand on arrive au sommet (arène).
2) perte de l’identité minérale du granite : apparition de petits minéraux argileux (inclusion car formés aux dépends des minéraux résiduels). Disparition inégale des minéraux d’origine (feldspaths, micas). Le minéral non altéré est le quartz, ceux qui disparaissent (micas > plagioclases > potassiques) et les formés par hydrolyse sont des argileux (smectites).
Les minéraux les moins altérés sont les moins riches en ions de substitution.
3) perte de l’identité chimique : l’altération est caractérisée par le départ des différents éléments chimiques de la roche mère : CaO + Na2O + K2O > SiO2 > Fe2O3 et Al2O3 immobile.
qu’est ce que l’arénisation
mode d’altération du granite en zone tempérée.
morraine
amas de débris minéral transporté par un glacier ou par une nappe de glace. les roches qui se détachent de la montagne vont être véhiculés par le glacier et déposés lorsque celui-ci fond.