Les composés carbonylés Flashcards
qu’est-ce qu’un carbonylé ?
C’est un dérivé d’alcool auquel on a retiré 2 H, un de la fonction hydroxyle, l’autre sur le carbone voisin (aldéhyde et cétone).
structure des carbonylés
la liaison C=O est polarisée donc apparition d’un moment dipolaire qui est d’autant + important que la liaison est courte et énergétique.
réactivité des alcools
1) avec liaison polarisée, C devient électrophile qui va être un site d’addictions nucléophiles. les aldéhydes sont + réactives que les cétones car effets inducteurs moins nombreux.
2) doublets non liants sur atome d’O lui confère un caractère nucléophile qui va d’ailleurs augmenter le caractère électrophile du C
3) acidité en alpha des atomes d’H situés sur les C voisins du groupe carbonyle ==> un des ces atomes peut être arraché par une base ==> ion énolate nucléophile ++
4) caractère oxydant des aldéhydes et cétones –> réduction en alcools ou alcanes et réducteur seulement pour les aldéhydes qui puent être oxydées en COOH.
additions nucléophile et stéréosélectivité
si un centre asymétrique est créé lors AN, les 2 configurations absolues sont obtenues en proportion stoechiométriques donc l’AN sur une fonction carbonyle n’est pas stéréosélective.
protection d’une fonction 1) carbonyle et diol
2) sélectivement carbonyle
3) des diols vicinaux
1) les acétals sont hydrolysables en composés carbonylés et en 2 molécules d’alcools = formes “cachées” des fonctions carbonyles et diol ==> moyen de protection d’une fonction cétone/aldéhyde et diol.
2) si on souhaite protéger sélectivement une fonction carbonyle : diol en milieu acide
3) utiliser un dérivé carbonylé en milieu acide
proposer un test rapide pour détecter la présence d’une fonction carbonyle dans un composé inconnu
test au 2,4-DNPH = 2,4-dinitrophénylhydrazine ==> formation d’un précipité jaune-orangé permet d’identifier la présence de fonction carbonyle dans le composé inconnu.
AN de l’ion cyanure
ajout de l’ion cyanure sur un composé carbonylé permet d’obtenir, après hydrolyse acide, une cyanhydrine.
réactivité des ions énolates
l’ion énolate est stabilisé par délocalisation électronique ==> formules mémères mettent en évidence 2 sites potentiellement nucléophiles : on dit que l’ion énolate st ambidente