Sémiologie du système digestif Flashcards
Bouche : fonctions ?
Phonation : caisse de résonance et modulation des sons produits dans le larynx.
Gustation (éprouver le goût) :
papilles linguales.
Digestion : enzymes digestives et lubrification du bol alimentaire.
Respiration (accessoirement)
lésions blanches, rouges et pigmentées
Irritatives : Tabac, traumatismes (dents, prothèse
dentaires), thermique, chimique
Infectieuses : Fongique (candidose), virale,
bactérienne
Secondaires (maladie générale) : Lichen, lupus,
psoriasis
aphtes – ulcérations aphtoïdes
- Ulcération douloureuse bénigne de la muqueuse. Très fréquente +++
- Lésions unique ou multiples, plus ou moins superficielles
- Lèvre inférieure, joues, pointe et bord de la langue, gencives
- Aphte commun : DOULOUREUX ++, CICATRISE en 10 à 15 jours
- Aphtes récurrents : 30 % de la population (femmes avant les règles)
- Ulcération persistante => origine cancéreuse à écarter
- Facteurs favorisants : > Stress > Certains aliments: noix, gruyère… > Certains médicaments > Déficits vitaminiques, carence en fer > Déficit immunitaire > Chimiothérapie
La candidose (muguet)
- Colonisation en masse de la bouche par le champignon C. albicans (flore normale)
- Associée à l’âge adulte à une altération des défenses locales de l’organisme
- Fréquente chez le nouveau née, personnes âgées +++
- Peut atteindre le pharynx ou l’oesophage (dysphagie, odynophagie = douleur pharyngée ou œsophagienne, lors de la déglutition)
- Lésion blanchâtre (leucoplasie) : multiples plaques blanches sur la langue, palais, face interne des joues. aspect de « fromage battu »
- Lésion rouge vif : lisse et douloureuse
Facteurs favorisants :
> Diabète
> Médicaments (corticoïdes, antibiotiques)
> Sécheresse buccale
> Dénutrition
> Immunosuppression (SIDA, chimiothérapie)
Le lichen
Lésion dermatologique ou muqueuse, caractérisée par une
réaction inflammatoire d’origine inconnue, principalement chez la femme
Généralement non douloureuse ; sensation de brûlure ou de goût métallique dans la bouche
> Lésions blanchâtres : stries entrelacées dans la face interne des joues. > Érosions douloureuses : lors des poussées > Lésions rouges érodées, fibreuses ou pigmentées
L’halitose
-Mauvaise hygiène bucco-dentaire : la prolifération bactérienne entraîne la formation de composés volatils malodorants (amines,
molécules sulfurées). Des dépôts se forment également sur la langue.
> Les caries, gingivites, et autres problèmes dentaires (parodontite)
L’infection des amygdales : macération de caseum dans les
cryptes (halitose rebelle)
L’obstruction nasale due au développement de germes dans les secrétions. La mauvaise haleine du matin est un phénomène courant.
Des causes discutées : ulcère gastro-duodénal, reflux gastrooesophagien,
infection à Helicobacter pylori de l’estomac.
« Les haleines caractéristiques » pas forcément fétides : ail,
oignons, épices, alcool, tabac, médicaments, etc.
Halitoses psychologiques et « halitophobie »
Les calculs salivaires (lithiase)
Accumulation de sels de calcium dans les glandes
principales (sous mandibulaires, parotidiennes et sublinguales) ou leurs canaux excréteurs
90 – 95 % sur glandes sous mandibulaires
Obstacle à l’écoulement salivaire
Gonflement de la glande juste avant et pendant le
repas, douleur
Infection secondaire = abcès
xérostomie
- Déficit quantitatif ou qualitatif de la sécrétion de salive
=> bouche sèche - Causes multiples : lithiase, médicaments, radiothérapie,
ménopause, sarcoïdose… - Sensation de bouche sèche majorée lors de l’alimentation
- Nécessité de prendre des liquides pour avaler les aliments secs
- Signes évocateurs : lèvres collées, absence de rétention de salive
sous la langue, augmentation de volume des glandes salivaires
Complications :
Candidoses buccales récidivantes
Accumulation de tartre/plaque dentaire, inflammation des
gencives
Troubles du goût
Dysphagie
xérostomie
bouche sèche
sialorrhée
salivation excessive
ptyaline
salivation excessive
halitose
Mauvaise haleine
Pyrosis
brûlure + éructation + renvoi acide
odynophagie
Déglutition douloureuse
Douleur due a la deglutition
dysphagie
Difficulté à déglutir
odynophagie et dysphagie : différence ?
Déglutition douloureuse : odynophagie
Difficulté à déglutir : dysphagie
dyspepsie
Digestion difficile
Douleur abdominale haute ou thoracique avec ou sans rapport avec l’alimentation
Brûlures épigastriques ou rétrosternales
Régurgitations
Anorexie, nausées, vomissements
Ballonnement, renvois, flatulence
Hématémèse
vomissement de sang
Causes non digestives de vomissements ?
Pharmacologiques (digoxine,
opiacés, alcool, théophylline)
Neurologiques (migraine,
hypertension intracrânienne)
Infectieuses
Psychologiques (anorexie, boulimie)
Métaboliques (grossesse, troubles endocriniens)
Signes d’alarme/ troubles oesophages ou estomac
Perte de poids Anémie Hématémèse ou melæna Dysphagie Masse abdominale palpable Ganglion sus-claviculaire gauche (Troisier)
Causes fréquentes
d’hématémèse
Ulcère gastrique Ulcère duodénal Gastrite ou duodénite érosive OEsophagite Varices oesophagiennes/gastriques Tumeur
OEsophagites : reflux gastro-oesophagien (RGO) :
- définition ?
- facteurs impliqués ?
- complications ?
Cause de dyspepsie la + fréquente : 30 % de la population
Résulte d’une exposition prolongée au contenu gastrique
Pyrosis : brûlures rétrosternales ascendante
Régurgitations acides, sialorrhée
Caractère postural (inclinaison en avant, décubitus) ou
postprandial
Symptômes pharyngés ou laryngés
Accès de toux ou dyspnée nocturne (sensation de
suffocation la nuit par irritation du larynx). Fréquent chez
l’enfant
Parfois, douleur thoracique (type angor)
FACTEURS
1) Facteurs diététiques : graisses, chocolat, alcool, café
2) Défaut de clairance oesophagienne
3) Sphincter inférieur :
- tonus diminué
- relaxation inappropriée
4) hernie hiatale
5) Augmentation de la pression intra-abdominale (grosses, obésité)
6) Vidange gastrique retardée
COMPLICATIONS
> Endo-brachy-oesophage ou oesophage de Barrett (métaplasie cylindrique) = cancer (risque 90 %)
> Ulcération, hémorragie, anémie
> Sténose oesophagienne bénigne (peptique)
Gastrite aiguë
- définition ?
- facteurs impliqués ?
- complications ?
→ Inflammation aiguë de la muqueuse gastrique définie par
l’anatomopathologie. Il ne s’agit pas d’une entité clinique
- Clinique : symptomatique ou épigastralgies.
- A l’endoscopie / biopsies : lésions souvent diffuses,
multiples et de degré variable (oedème, lésions pétéchiales
et purpuriques, érosions superficielles, lésions ulcéronécrotiques) - Cicatrisation en quelques jours ou complications
hémorragiques ou perforatives graves +++
Causes :
- Aspirine, AINS, autres (préparations de fer)
- Infection aiguë à H. pylori
- Alcoolisme
- Stress sévère (brûlure, traumatisme du SNC,
choc)
- Post-chirurgie gastrique (reflux de bile)
- Infections virales (CMV, virus herpes)
Gastrite chronique
- définition?
- causes ?
→ Se définit à l’examen histologique : lésions inflammatoires et
atrophiques ± étendues (muqueuse antrale et fundique), ± sévères
- A terme, disparition progressive des glandes gastriques (atrophie gastrique).
- Schématiquement : lésions légères, modérées ou sévères
(métaplasie intestinale, fibrose du chorion, dysplasie, cancer) - Asymptomatique ou épigastralgies sans périodicité ni rythme
- Syndrome dyspeptique (discuté)
Causes : - Infection à H. pylori (antre gastrique) - Auto-immune (anémie pernicieuse, de Biermer) - Post-gastrectomie
Maladie ulcéreuse
- définition ?
- facteurs ?
- complications ?
Syndrome ulcéreux ?
Maladie ulcéreuse
Déséquilibre entre facteurs d’agression (sécrétion acide et peptique) et de défense (mucus, état de l’épithélium…) à des zones précises de la muqueuse gastrique ou
duodénale.
> Prévalence globale : 10 % des adultes
Facteurs favorisants : infection à H. pylori ++,
médicaments (aspirine, AINS), tabac
Complications +++ : perforation, hémorragie, sténose
Syndrome ulcéreux :
- Douleur épigastrique, épisodique
- « Faim douloureuse » (soulagée par le repas)
- Douleur nocturne soulagée par un aliment ou vomissement
- Autres : brûlures, vomissements, hématémèse ou melæna
Ulcère gastrique ? Ulcère duodénal ?
Ulcère gastrique
> Problème diagnostic : nature bénigne ou maligne ?
biopsie
> Rapport homme / femme = 2/1
> Aiguë : multiples (AINS +++)
> Chronique : habituellement unique, petite courbure
antrale (90 %)
Ulcère duodénal
> Plus fréquent que l’ulcère gastrique (8 % de la population active,
sujets jeunes)
> Rapport homme / femme = 3/1
> H. pylori présent dans 95 % des cas
> N’évolue pas en cancer
> Traitement : éradication de H. pylori + anti-sécrétoires gastriques
Signes d’alarme => intestins ?
- perte de poids
- anémie
- melaena
- masse abdominale palpable
Diarrhée
- définition ?
- causes ?
- Émission quotidienne de selles liquides ou non, trop
fréquentes (> 3/jour) et trop abondantes (> 300 g /jour) - Augmentation du débit quotidien d’un ou plusieurs des
constituants normaux des selles (diarrhée aqueuse,
stéatorrhée) - Classification : osmotique, sécrétrice, motrice, aqueuse,
glaireuse, sanguinolent (dysentériforme), aigue, chronique ( > 4 semaines)
Causes de diarrhée aiguë
=> gastro-entérites infectieuses
-batcérienne: bactérie elle-même ou les toxines
> Salmonelle, Shigelles, Vibrions, S. aureus, E. coli, Clostridium, Campylobacter, Yersinia
-parasitaires
-virales
> Rotavirus, Entérovirus, Echovirus
=> Médicamenteuses (ex. antibiotiques, acide méfaminique - AINS )
=> Toxiques
=> Inflammatoires, allergiques ou par intolérance alimentaire
=> Facteurs de gravité des diarrhées aiguës
-terrain : vieillards, nourrissons
- signes de déshydratation collapsus hypothermie => enquête bactérie-épidémiologique
Causes de diarrhée chronique - Syndrome de l’intestin irritable - Maladie inflammatoire chronique de l’intestin - Infection parasitaire (lambliase) - Médicaments (ex. laxatifs) - Malabsorption - Résection intestinale - Neuropathie autonome - Maladies métaboliques (hormonales) - Fécalomes - Cancer colorectal
Dysentérie ?
Évacuations glaireuses et sanglantes, mêlées ou non à des matières fécales. Signe d’une atteinte invasive de la paroi colique
Souvent associé à des épreintes et au ténesme
Diarrhée motrice
- définition ?
- causes ?
-Nombre d’émissions élevées (volume fécal modéré)
- Horaire matinal et postprandial précoce des
selles
- Caractère impérieux précédé par des coliques
- Présence dans les selles de débris végétaux
- Absence de retentissement de l’état général
- Réponse au ralentisseurs du transit
Causes
Hormonales (hypertyroïdie, Zollinger-Ellison)
Neuropathies (diabète)
Alimentaires (allergies, intolérances)
Troubles fonctionnels intestinaux (TFI)
Syndrome de malabsorption
- manifestations cliniques ?
- signes biologiques ?
-causes ?
Manifestations cliniques Diarrhée graisseuse (stéatorrhée) Altération de l’état général, amaigrissement OEdèmes, anémie Douleurs osseuses (ostéomalacie) Crises de tétanie Syndrome hémorragique (sans pathologie du foie) Altérations de la peau et des phanères
Signes biologiques - Hypoprotéinémie, hypoalbuminémie - Hypocalcémie, hypocalciurie - Hypophosphorémie - Hypomagnésémie - Anémie microcytaire (fer) ou macrocytaire (folates, vit B12) - Sidéropénie - Chute des facteurs de coagulation vit K dépendants
Causes de malabsorption ? 1. Maldigestion intraluminale Insuffisance pancréatique mucoviscidose Cholestases chroniques
2. Malabsorption muqueuse Résection du grêle Atrophie villositaire → maladie coeliaque → sprue tropicale → radiothérapie → médicaments (néomycine, cytostatiques) → mabiase (Giardia lamblia) Infection ou inflammation (Whipple, Crohn)
- Obstruction lymphatique « post-muqueuse »
Lymphangiectasies (Whipple)
Insuffisance circulatoire
Maladies générales
Constipation
- définition ?
- causes intraintestinales ?
- causes extraintestinales ?
Nombre réduit des défécations ≤ 3/sem
Exclure : selles dures quotidiennes, émission difficile, exonération incomplète
Causes intra-intestinales → Diététiques : défaut d’ingestion de fibres/liquides → Structurales Cancer du côlon Sténoses / diverticulose → Atteinte de la motilité Défaut d’apprentissage « Transit lent » Syndrome du côlon irritable Médicaments Pseudo-obstruction intestinale Génétique → Atteinte de la défécation Maladies anorectales (Crohn, fissure anale, hémorroïdes) Dyschésie rectale dépendants
Causes extra-intestinales → Médicamenteuse Opiacés / anticholinergiques Antagonistes calciques Suppléments de fer Anti-acides (aluminium) → Neurologiques Sclérose en plaques Lésions médullaires Accident vasculaire cérébral Syndrome parkinsonien → Métaboliques / endocriniennes Diabète Hypercalcémie Hypothyroïdie Grossesse → Immobilisation, personnes âgées
Diverticulose
- définition ?
- complications ?
Diverticule : hernie de la muqueuse recouverte de péritoine
Associé à une alimentation pauvre en fibres (constipation)
Siège : sigmoïde, côlon descendant
Souvent asymptomatiques
Complications : diverticulite,
perforations
symptômes en proctologie
Rectorragies Douleurs anales Prurit anal Suintements tachant le slip : glaireux ou purulents Perception d’une « grosseur » anale Manifestations liées à la défécation
Rectorragie, douleur anale : définitions ? causes ?
RECTORRAGIE Ancienneté Fréquence Rapport avec la selle Abondance Signes accompagnateurs
Causes de rectorragies Hémorroïdes (procidence hémorroïdaire) Anite Tumeurs : - Polypes adénomateux - Tumeur villeuse - Adénocarcinome - Polypes juvéniles Fissure anale Carcinome épidermoïde de l’anus Tumeur colique
DOULEUR ANALE 50 % de motifs de consultations Intensité Pesanteur Rapport avec la selle Signes accompagnateurs
Cause de douleur anale
Fissure anale : intense, déclenchée par la selle
Thrombose hémorroïdaire externe : brutale, intense,
continue
Abcès péri-anal : intensité progressive
Fistule anale (pendant les abcès)
Proctalgie fugace : à type de crampe, intense, nocturne
Névralgies périnéales
Principales fonctions du foie ?
→ Métabolisme des nutriments
Glucides
Protéines
Lipides
→ Synthèse de protéines Albumine Facteurs de coagulation Haptoglobine Céruloplasmine Transferrine Inhibiteurs de protéases
→ Stockage
Fer
Cuivre
Vitamines A, D, et B12
→ Excrétion
Sels
biliaires
Bilirubine
Bilirubine et excrétion ?
La bilirubine provient de la destruction de l’hémoglobine et est présente en faible quantité dans le sérum.
1) bilirubine non conjuguée => bilirubine conjuguée
- dans le foie
- par la glucuronyl transférase
2) bilirubine conjuguée => stercobilinogène
- par les bactéries du colon
3) stercobilinogène => stercobiline => selles
- dans le côlon
OU
3) stercobilinogène => urobilinogène => urobiline
- stercobilinogène passe dans le sang pour être transformé en urobilinogène
- dans le rein, urobilinogène en urobiline
Manifestations des maladies du foie
Ictère Hypertension portale Ascite Encéphalopathie hépatique Insuffisance hépatique aiguë (fulminante) Insuffisance hépatique chronique
Ictère :
- définition ?
- conséquences ?
- manifestations cliniques ?
Coloration jaune de la peau, de la sclère et des muqueuses due à une augmentation de bilirubine dans les liquides corporels
Signes ictère prurit urine foncée selles décolorées
Cholestase
Diminution ou arrêt de la sécrétion biliaire → Cholestases intra-hépatiques (pathologies du foie) perturbation au niveau des hépatocytes Cirrhose biliaire primitive Cholangite sclérosante Alcoolisme Médicaments Hépatites virales Hépatite auto-immune Infections bactériennes sévères (sepsis) Post-opératoire Grossesse
→ Cholestases extra-hépatiques sur le trajet de l’écoulement de la bile (voies biliaires)
Lithiase biliaire (90 % des cas)
Cancer de la tête du pancréas
Cholangiocarcinome
Pancréatite chronique
Mucoviscidose
Parasitoses : ascaridiose, distomatoses (douve)
Iatrogènes : cathétérisme des voies biliaires
→ Cholestase par lésion hépatique
=> Altération du transport de la bilirubine au travers des hépatocytes :
Entrée de la bilirubine non conjuguée dans l’hépatocyte
Transport de la bilirubine conjugué dans les canalicules biliaires
Obstruction des canalicules biliaires (oedème des hépatocytes)
=> ⬆️ de la bilirubine non conjuguée et conjuguée
Hypertension portale :
- définition ?
- causes ?
- manifestations cliniques ?
- complications ?
Élévation prolongée de la pression veineuse portale (VN = 2 - 5 mmHg). Apparition des symptômes : > 12 mm Hg
Causes : EXTRA-HEPATIQUES Thrombose (maladie thrombotique, contraceptifs oraux, grossesse) Traumatisme abdominal Chirurgie biliaire Cancer du pancréas ou du foie Pancréatite
INTRA-HEPATIQUE PRE-SINUSOIDALE
Schistosomiase
INTRA-HEPATIQUE PARENCHYMATEUSE
Cirrhose (90 %)
Cancer, métastases
Splénomégalie
Vaisseaux collatéraux visibles (paroi abdominale antérieure = « tête de
méduse »)
Fetor hepaticus (mercaptans issus de l’intestin)
Complications (saignement de varices)
Complications Hémorragies de varices oesophagiennes, gastriques, anales Gastropathie congestive (hémorragies, anémie) Hypersplénisme : thrombopénie, leucopénie, anémie Ascite Insuffisance rénale Encéphalopathie hépatique
Elevation de résistance portale
→ circulation collatérale (anastomose poste-systémiques, porto-cave)
→ tractus GI, paroi abdominale, région lombaire
→ rein, ovaire
Ascite - définition ? - causes ? - caractéristiques ? - aspect du liquide d'ascite ? Cirrhose Affection maligne Infection Communication biliaire Obstruction lymphatique
Accumulation de liquide libre dans la cavité péritonéale
CAUSES Fréquentes : Cirrhose hépatique Affection maligne (hépatique, péritonéale) Insuffisance cardiaque
Rares : Hypoprotéinemie (malnutrition, maladie rénale) Occlusion des veines hépatiques Infections (tuberculose, péritonite) Pancréatite Obstruction lymphatique
Cirrhose, insuffisance hématique, hypertension portale
→ SRAA, hyperaldostéronisme secondaire, système sympathique
→ rétention globale d’eau
CARACTERISTIQUES Apparaissent avec + 1 L de liquide Distension abdominale Matité abdominale Signe du flot Distension d’une hernie, vergetures Épanchement pleural (10 %)
Aspect du liquide d'ascite Cirrhose: Clair, jaune Affection maligne :Sanglant Infection : Trouble Communication biliaire : Vert (bile) Obstruction lymphatique :
Encéphalopathie hépatique (porto-cave)
Syndrome neuropsychiatrique dû à une maladie du foie
→ perturbation biochimique du fonctionnement cérébral
Insuffisance hépatique, dérivation porto-systémique
→ substances nitrées (intestin : ammoniac, GABA, mercaptans
→ SNC
Caractéristiques Apathie, incapacité à se concentrer Incapacité à exécuter des opérations mathématiques Flapping tremor (asterixis) Confusion, désorientation, dysarthrie Convulsions, coma
Insuffisance hépatique aiguë (fulminante)
- définition ?
Encéphalopathie hépatique due à une atteinte soudaine et sévère des
fonctions hépatiques
Survient dans les 8 semaines d’une affection déclenchante
Absence de maladie hépatique préexistante
Nécrose parenchymateuse diffuse ou dégénérescence graisseuse (ex.
tétracycline)
Causes
- infections : hépatites virales++, leptospirose
- médicaments : paracétamol+++, halothane, aspirine, antituberculeux, tétracycline
- poisons : tétrachlorure de carbone
- autres : grossesse, état de choc
Insuffisance hépatique aiguë ou chroniques: manifestations
Insuffisance hépatique aigue Encéphalopathie hépatique Agitation, agressivité, somnolence, coma Ictère (rapide) OEdème cérébral
Insuffisance hépatique chronique
Survient lorsque les fonctions hépatiques ne peuvent plus
maintenir les conditions normales
Clinique : ascite, oedèmes, encéphalopathie hépatique,
ictère, hypoalbuminémie, troubles de la coagulation…
Défaillance respiratoire
Insuffisance rénale
Troubles de la coagulation
Les voies biliaires : principaux syndromes clinicobiologiques
Colique hépatique
Angiocholite
Cholestase
Colique hépatique ou douleur biliaire
=> mise en tension brutale des voies biliaires cause habituelle : calcul biliaire
douleur intense : épigastre ou hypochondre droit
irradiation : omoplate et épaule droite
souvent accompagnée d’une inhibition respiratoire
continue, durant 2 à 4 heures
souvent associée à des vomissements
Angiocholite
(urgence)
- infection des voies biliaires intra-hépatiques ou principale
- cause habituelle : lithiase de la VBP (voie biliaire principale)(90 %)
Traide de Charcot (entre 24 et 48h)
→ fièvre
→ ictère
→ douleur (colique hépatique)
Cholestase
- définition
- manifestations cliniques
- manifestations bio
=> Diminution ou arrêt de la sécrétion biliaire
Cholestases intra-hépatiques (pathologies du foie) : perturbation au niveau des hépatocytes
Cholestases extra-hépatiques sur le trajet de l’écoulement de la bile (voies biliaires)
Signes : ictère prurit urine foncée selles décolorées
Augmentation de :
- bilirubine conjuguée
- GGT
- phosphatases alcalines