II-17 Physiologie digestive Flashcards
L’appareil digestif : généralités
L’appareil digestif et constitué de
- cavité buccale
- tube digestif
- glandes annexes du tube du tube digestif : foie et pancréas
Les fonctions de l’appareil digestif sont multiples
- fonction digestif : transformation des aliments sous l’action des sucs digestifs en substances absorbables et assimilables pour satisfaire les besoins énergétiques et plastiques de l’organisme
- fonction immunitaire : défense de l’organisme grâce aux éléments lymphoïdes
- fonction endocriniennes: cellules isolées et disséminées dans la paroi du tube digestif ou regroupées en îlots
la cavité buccale
Elle est constituée
- lèvres et joues
- plancher de la bouche
- palais
- voie du palais
- la langue : organe chanu qui contient de très nombreux muscles qui la rattachent à la cavité buccale, des glandes salivaires disséminées et des papilles gustatives
- les dents : incisives, canines, prémolaires et molaires
- les glandes salivaires et la salive.
La cavité buccale permet la formation du bol alimentaire grâce à la mastication et à la lubrification par la salive. c’est également le lieu du débit de la dégradation des sucres et des lipides.
La salive est sécrétée par les landes salivaires présentes dans l’épithélium et également pat les landes parotides, sous-maxillaires et sublinguales (ce sont des glandes exocrines en grappe)
Les rôles de la sécrétion salivaire sont les suivants :
- rôle dans la gustation
- rôle dans l’élocution
- rôle digestif :
• par humidification des aliments pour faciliter la formation du bol almentaire
• , la lubrification des muqueuses (grâce aux mucines qui retiennent l’eau) pour favoriser la mastication et la déglutition
• par début d’hydrolyse de l’amidon (grâce à l’alpha-amylase salivaire) et des lipides (grève à la lippes salivaire)
- rôle de défense : grâce aux lysozymes (antiseptiques) et IgA sécrétoires (immunité)
- rôle d’élimination des déchets.
Le pharynx et l’oesophage
- anatomie
- physiologie
✯ ANATOMIE
1) Le pharynx
C’est la carrefour des voies respiratoires e des voies digestives.
Le voile du palais et l’épiglotte permettent que l’air aille bien dans les conduits aériens et que le bol alimentaire aille bine dans l’oesophage et pas le contraire
2) L’oesophage
Il est situé en arrière de la trachée. C’est un tube cylindrique de 20 à 25 cm de long et de 3 c de diamètre.
Il possède 2 sphincters :
- le sphincter oesophagien supérieur (strié) = SOS : il protège les voies respiratoire supérieures en empêchant les aliments de s’y introduite
- le sphincter oesophagien inférieur (lisse) = SOI : ils un rôle de barrière anti-reflux.
Ces deux sphincters délimitent le corps oesophagien.
La paroi de l’oesophage est constituée de plusieurs tuniques (de l’intérieur vers l’extérieur) :
- muqueuse
- sous-muquusue
- musculeuse (lisse double : longitudinale et circulaire)
- séreuse
L’oesophage est innervé par le nerf moteur pneumogastrique ou X, uniquement parasympathique.
PHYSIOLOGIE la déglutition est le passage du bol alimentaire de la bouche à l'estomac. elle est sous le contrôle d'un centre bulbaire en relation étroite avec le centre d ela respiration. la déglutition se fait en 3 étapes : 1) buccale volontaire 2) pharyngienne involontaire 3) oesophagienne involonatire
Les mouvements de péristaltisme correspondent à la coordination entre les deux musculatures : contraction des fibres circulaires au-dessus du bol alimentaire pour le pousser vers le bas et la contraction des fibres longitudinales pour raccourcir le trajet
Il existe 2 types de pétistaltismes :
- le péristaltisme primaire n’est enfant que la continuité de l’onde péristaltique qui débute dans le pharynx et qui se rend jusqu’au SOI (qui se relâche alors)
- le péristaltisme secondaire : aide la péristaltisme primaire lorsque celui-ci est insuffisant pour faire avancer un bol alimentaire trop volumineux.
De plus, il ya sécrétion mucus grâce aux glandes sous-muqueuses qui jouent le rôle de lubrifiant pour faciliter le transit.
Le temps de transit est de 4 à 8 secondes pour les aliments solides ou semi-solides. Il est d’1 seconde pour es aliments liquides (phénomène de pesanteur)
Estomac
- ANATOMIE
- HISTOLOGIE
- INNERVATION
MORPHOLOGIE
L’estomac est un epoche, en forme de J, de 25 cm sur 12 cm situé du côté gauche, d’une capacité de 1L à 1,5L. il présente une grande et une petite courbure.
On distingue le cardia à l’entrée et le pylore à la sortie, muni d’un sphincter puissant. Ce dernier contrôle la sortie du chyme (bol alimentaire digéré et acidifié) de l’estomac (qui reste environ 2-3 heures dans l’estomac)
On note la présence de plis profonds et de cryptes, ce qui permet une plus grande dilatation de cette poche.
D’un point de vue fonctionnel, on distingue deux parties :
- estomac proximal : fundus et corps de l’estomac. C’est un réservoir à activité sécrétoire.
- estomac distal : antre pylorique. Il joue un rôle mécanique pour fragmenter, broyer et homogénéiser le bol alimentaire. Il régule également la vidange gastrique.
Les 4 couches d ela paroi sont :
- séreuse externe
- musculeuse avec trois types de fibres : transversales, longitudinale et obliques (amélioration du broyage et de la motricité)
- sous-muqueuse avec des glandes sous-muqueuses
- muqueuse interne (au contact de la lumière) avec un épithélium de revêtement et un chorion.
Il y a 2 types de muqueuses dans l’estomac :
- muqueuse fundique avec des cryptes larges et peu profondes et des glandes fauniques en tube droit
- muqueuse pylorique avec des cryptes étroites et profondes et des glandes pyloriques en tube contourné.
→ La muqueuse fundique
- les cryptes possèdent des cellules à mucus fermées, qui sécrètent un film protecteur légèrement alcalin (mucus et bicarbonates) qui protège la muqueuse contre l’acidité gastrique.
- les glandes tubulaires droites sont très nombreuses et possèdent 3 principaux types de cellules
• cellules principales = zymogéniques → pepsinogène et lipase gastrique
• cellules bordantes = pariétales → HCl et facteur intrinsèque (absorption de la vitamine B12)
• cellules endocrines (peu nombreuses) : cellules D → somatostatine dans le sang
→ La muqueuse pylorique
- les cryptes sont étroites et profondes avec des cellules à mucus fermées, sécrétant un film protecteur légèrement alcalin
- les glandes tubulaires contournée sont peu nombreuses. On distingue des
• cellules à mucus (différentes des cellules des cryptes)
• cellules endocrines (très nombreuses) → gastrite (cellule G) et somatostatine (cellules D)
→ Innervation par le système nerveux végétatif:
- le système sympathique est inhibiteur, mais il jour un rôle modeste
- le système parasympathique (X ou pneumogastrique) moteur
- fait relais avec un système intrinsèque, propre à l’estomac (plexus) :
• plexus sous-muqueux de Meissner : contrôle de la sécrétion des glandes gastriques
• plexus myentérique ou musculeux de Auerbach : contrôle de la motilité de l’estomac
→ Vasculatisation
vascularisation artérielle à partir du tronc coeliaque
vascularisation veineuses vers le tronc porte
Le suc gastrique
- substances minérales
- substances organiques
Le suc gastrique est incolore, limpide et acide (pH = 1,5-2,5). Son volume est de 2L (400 mL pendant la nuit). Il est constitué de 7g/L de substances dissoutes (la moitié minérale et l’autre moitié organique)
→ Les substances minérales
• Acide chlorhydrique (HCl)
L’HCl est élaboré par les cellules pariétales (bordantes) à concentration constante 150 mM mais à débit variable. En période de sécrétion acide, il apparait de nombreuses microvillosités sur la membrane apicale des cellules. Il existe des canaux pour faire entrer les ions K+ et Cl- dans l’estomac et une pompe à protons = pompe H+/K+-ATPase (contre-transport qui fait sortir les protons pour acidifier).
Les bicarbonates sont dus à la présence d’une anhydrase carbonique.
Au moment du repas, il y a sécrétion d’hal, ce qui entraîne un rejet énorme de bicarbonates dans le sang, provoquant une alcalinisation du sang : on râle de vague alcaline post-prandiale.
H20 → H+ + OH-
↪ anhydrase carbonique : OH- + CO2 → HCO3- vers le sang en échange de Cl-
↪ Cl- sécrété dans la lumière
↪ H+ sécrété dans la lumière en échange d’un K+ qui retournera dans la lumière
• Bicarbonates - élaborés par les cellules à mucus et bloqués dans le mucus: ils constituent une couche de protection de la muqueuse contre l'acidité et le sprotéases. Les prostaglandines favorisent la sécrétion des bicarbonates.
→ Les substances organiques
• Mucus
- sécrétée par les cellules à mucus. Il est constitué de glycoprotéines (mucines) qui vont retenir l’eau et les bicarbonates. La sécrétion de mucus est stimulée par les protaglandines (l’aspirine et les AINS, en inhibant la synthèse des prostaglandines, vont diminuer le film protecteur et sont agressifs pour l’estomac)
• Facteur intrinsèque - glycoprotéine sécrétée par les cellules principales : il s'agit de la forme inactivée de la pepsine. L'activation des pepsinogènes se fait sous l'action des protons de l'estomac. La pepsine est une nedonucléase qui clive les protéines au niveau des acides aminés aromatiques : les polypeptides libérés sont des peptones. • Lipase gastrique - sécrétée par les cellules principales : elle attaque les liaisons esters les plus externes des TG.
Le contrôle de la sécrétion acide
1) Les STIMULANTS de la sécrétion acides
• HISTAMINE
- sécrétée par les cellules ECL (entéroChromaffine-Like) = histaminocytes.
- a une action paracrine (à proximité) sur les récepteurs H2 des cellules pariétales pour stimuler la sécrétion acide.
• GASTRINE
- sécrétée par les cellules G de l’antre pylorique
- a une action endocrine : agit sur les cellules pariétales et surtout sur les cellule ECL. Elle entraîne donc l’augmentation des sécrétions acides par une action directe sur les cellules pariétales et par une action indirecte via les ECL par sécrétion d’histamine.• ACETYLCHOLINE
- libérée par les terminaisons des fibres du système nerveux parasympathique (nerf vague)
- a une action directe sur les cellules pariétales (sécrétion acides) mais aussi sur les cellules g et les cellules ECL.
2) Inhibiteurs de la sécrétion gastrique
• SOMATOSTATINE
- sécrétée par les cellules δ de l’estomac, intestin et pancréas (action paracrine)
- activée par une acidité forte dans l’estomac, elle inhibe l’action des cellules pariétales, cellules G et ECL
• SECRETINE
- synthétisée par les cellules S duodénales (action endocrine)
- inhibe l’action des cellules pariétales• PROSTAGLANDINES (PGE1 et PGE2)
- inhibent la sécrétion de gastrine (actions paracrines) et les cellules pariétales
⚠ Trois phases de contrôle de la sécrétion gastrique
On distingue trois phases de contrôle:
1) phase céphalique
C’est une voie réflexe. Elle correspond au déclenchement réflexe de la sécrétion acide, aussi bien par la pensée, la vue, l’odeur, le gout et par les mécanorécepteurs buccaux et oesophagiens. Le médiateur est acétylcholine (via le nerf vague X)
2) Phase gastrique
Son déclenchement se fait par l’arrivée du bol alimentaire dans l’estomac (distension de l’estomac). C’est la présence des peptones et des acides aminés qui vont agir sur les cellules G pour permettre la libération de gastrite. Dès qu’il y a un excès de protons (car ils ne peuvent plus être captés par le chyme), ces protons stimulent la sécrétion de somatostatine (fin de la phase gastrique)
3) Phase intestinale
Son déclenchement se fait par l’arrivée du chyme acide et riche en lipides dans le duodénum. Cela entraîne une inhibition de la sécrétion acide par la somatostatine, la sécrétine et le GIP (Gastric Inhibiteur Peptide)
Finalement, tous ces médiateurs vont agir sur les cellules pariétales.
La motricité gastrique
1) Les ondes et la vidange gastrqiue
- il existe une zone pacemaker au niveau du tiers supérieur du corps gastrique où il apparaît des anneaux contractiles (3 cycles/min) qui se déplacent vers l’antre pylorique.
- Lorsqu’ils arrivent au niveau de l’antre, il y a ouverture du sphincter pylorique et relaxation du duodénum, ce qui permet la sortie d’un petit volume du chyme. A l’arrivée de l’onde à la fin de antre, le pylore se referme (rétro pulsion qui entraîne le brassage du chyme) et le duodénum se contracte (pousse le chyme).
La vidange est donc biophysique.
2) Le contrôle de la motricité gastrique
→ SNV
le parasympathique simule le péristaltisme via le plexus d’AUerbach et relâché le sphincter : l’évacuationgastrique est facilitée. Le sympathique a une action inverse.
→ Aliments
En fonction de la nature physique et le volume : la distension de l’estomac diminue le péristaltisme. La composition chimique jour également : les lipides libèrent des cholécystokinines qui diminuent la vidange.
→ Douelur, stress, émotion
ces facteurs diminuent la vidange
Le pancréas
- ANATOMIE
- VACSULARISATION
- INNERVATION
ORPHOLOGIE
- organe allongé, en forme de langue, composé de la tête, du corps et de la queue.
il existe deux canaux excréteurs :
• le canal principal de Wirsung qui se joint au canal cholédoque dans l’ampoule de Vater, fermée par le sphincter d’ordi. L’ouverture se fait au moment des repas pour libérer les sécrétions dans le duodénum.
• le canal accessoir de Santorini(inconstant) : il s’ovre plus près du pylore.
Le pancréas est une glande double
→ endocrine : (5% de la glande) par les îlots de Langerhans : cellules endocrines sécrétant le glucagon (cellules α), l’insuline (cellules β) et la stomatostatine (cellules δ)
→ Exocrine (95% de la lande) par les acini séreux
• cellules acineuses (séreuses) avec de nombreux grains de sécrétions au pôle apical → enzymes
• cellules ca,alaires → eau et électrolytes
VASCULARISATION
La tête est vascularisée par une branche de artère hépatique, la queue par une artère splénique.
Le retour se fait par les veines pancréatiques
INNERVATION
Elle est double
- SN sympathique : par le nerf splanchnique
- SN parasympathique : par le nerf vague
Le suc pancréatique
- caractéristiques ?
- rôle ?
- composition ?
- indispensable à la digestion des aliments
- liquide incolore
- pH : 7 à 8,4 selon le débit
- volume est de 1,5 à 2,5L/jour. Le résidu sec est de 12g/L. le suc pancréatique contient des substances minérales et organiques.
SECRETION HYDRO-ELECTROLYTIQUE
Elle se fait par les cellules canalires
- sécrétion riche en bicarbonates (concnetration non constante mais maximale à 150 mM). Il y a des variations de concnetration en bicarbonates et en chlore en fonction du débit de sécrétion, mais
- augmentation de la concentration de bicarbonate avec le débit
- diminution de la concentration en Cl avec augmentation du débit
Son rôle est de tamponner le cyme acide et de permettre aux enzymes digestives d’agir.
SECRETION PROTEIQUE
Elle est très importante (6 à 20g par 24h) et est réalisée par les cellules acineuses.
Cette sécrétion contient de nombreuses enzymes dont des protases sous dorme de proenzymes ou zymogènes : les sécrétions doivent être natives pour éviter la destruction du pancréas (lors d’une pancréatite par exemple)
→ Les protéases : permettent d’obtenir des acides aminés voire des di ou tripeptides
• trypsine (endopeptidase Lys et Arg) : le trypsinogène inactif est activé par une entérokinase, libérée au niveau de la bordure en brosse des entérocytes dans le duodénum. La tyrosine active va elle-même agir sur d(actes zymogènes qui vont devenir des enzymes actives. Il existe un inhiber de la tyrosine dans le pancréas pour le protéger
• chymotrypsine (endopepeyidase, acides aminés aromatiques)
• élastase ‘endopeptidase, Ala)
• carboxypeptidases A et B (exopeptidases)
- entérokinase ; trypsinogène → trypsine
- trypsine :
- chymotrypsinogène → chymotrypsine
- trypsinogène → trypsine (auto-induction)
- proélastase → élastase
- procarboxypeptidase → craboxypeptidase
- prophospholipase A2 → phospholipase A2
-procolipase → colipase
* l' α-amylase pancréatique : directement active, elle agit sur les liaisons α 1,4 entre les glucoses de l'amidon pour libérer du maltose et des maltotrioses * les lipases
- triglycérides lipase : libère le glycérol et les acides gras : lui est associée une colipase qui est nécessaire pour attaquer les TAG sous forme de micelle
- cholestérol hydrolase : lib du cholestérol libre qui peut être absorbé
- phosphpolipase A2 : attaque les phospholipides• nucléées : attaque les acides nucléiques
Contrôle de la sécrétion pancréatique
☞ facteurs stimulant la sécrétion pancréatique
• SECRETINE
- Elle passe par le sang : elle est libérée par les protons du chyme à partir des cellules S endocrines des cryptes duodénales.
- Elle agit sur les cellules canal aires pour stimuler la sécrétion de bicarbonates et d’eau : cela permet de neutraliser le chyme acide.
• CHOLECYSTOKINEINE (CCK)
- Elle est libérée sous l’action des lipides et des acides aminés à partir des cellules I de l’intestin.
- Elle va agir sur les cellules acineuses pour stimuler la sécrétion des enzymes. il y a une synergie ente la sécrétine et la cholécystokinine : il faut le pH optimal pour le fonctionnement des enzymes.• STIMULATION PARASYMPATHIQUE PAR LE NERF VAGUE
- très modeste âr rapport au reste
☞ facteurs inhibiteurs
• SOMATOSTATINE : inhibe les deux sécrétions
☞ mécanismes de contrôle au moyen des repas
1) phase céphalique : ce sont es réflexes visuels, olfactifs, gustatifs, et mécanorécepteurs de la bouche et de l’oesophage
2) phase gastrique
C’est le réflexe bagout-vagal (distension). Ces deux première phases jouent un rôle plus modeste dans le contrôle.
3) phase duodénale
C’est la phase principale : elle est déclic,hée par l’arrivée des aliments dans le duodénum, via la sécrétine (diminution des sécrétions acides de l’estomac et stimulation pancréatiques de bicarbonates) et la cholécystokineine (inhibe la vidange gastrique et stimule la sécrétion enzymatique et la vidange biliaire)
Voies biliaires et vésicule biliaire
Les voois biliaires draient les sécrétions exocrines des hépatocytes :
canicules biliaires → ductules biliaires → voies biliaires droite et gauche → canal hépatique
Les voies biliaires drainer les sécrétions exocrines des hépatocytes.
Ce sont de fins canicules biliaires résultant de l’accolement des hépatocytes le long des travées. Ces canalicules conduisent la sécrétion de la bile vers la périphérie pour donner naissance à des canaux qui ont un épithélium. Ces canaux sont des ductules biliaires qui vont donner le canal biliaire. Les voies biliaires (1 à droite et 1 à gauche) se rejoignent pour donner le canal hépatique.
La vésicule filaires est située en dérivation des voies biliaires (son absence n’empêche pas la digestion mais le stockage). C’est un réservoir de 50 mL, de 10 cm de long drainé par le canal cystique : le canal cystique et le canal hépatique forment le canal cholédoque.
Anatomie du foie
- segmentation
- vascularisation
- voies biliaires
- morphologie fonctionnelle
SEGMENTATION
- glande la plus volumineuse de l’organisme
- se situe dans la cavité abdominale, sous le pôel diaphragmatique droit.
- formé de deux lobes bien individualisés : lobes droit et gauche
- chaque lobe hépatique est subdivisé en 4 segments hépatiques
VASCULARISATION
- particularité du foie est de recevoir un apport sanguin qui n’est pas artériel
- pour 2/3 de l’apport, c’est du sang veineux en provenance de la veine porte
- 1/3 restant est du sang artériel qui est apporté par l’artère hépatique en provenance du tronc coeliaque qui est une branche d l’aorte abdominale
- débit sanguin hépatique est de 1200 à 18000 mL/min ce qui correspond à 25% du débit cardiaque.
- diminue lors de l’inspiration et de la réalisation d’un musculaire et augmente lors de l’expiration et en période digestive
VOIES BILIAIRES
- canal biliaire segmentaire
- canal biliaire droit/ gauche
- canal hépatique commun
- canal cystique (vésicule biliaire)
- canal cholédoque
MORPHOLOGIE FONCTIONNELLE
- constitué d’hépatocytes (cellules hépatiques) qui sont organisés en travées autour des sinusoïdes qui sont des capillaires hautement perméables où le sang circule
- unité fonctionnelle du foie est le lobule hépatique
- 80% des cellules du foie sont des hépatocytes mais il existe d’autres types cellulaires : tels que les cellules des canaux biliaires (cholangiocytes), les cellules endothéliales, les cellules de Küpffer (macrophages), les lymphocytes hépatocytaires.
INNERVATION SYMPATHQIUE ET PARASYMPAHIQUE
- deux plexus à l’entrée du foie
Histologie du foie
ORGANISATION EN UNITES FONCTIONNELLES - L'unité fonctionnelle est le lobule de Kiernan On distingue : - capillaires radié ou sinusoïde - travée d'hépaocytes ou travée de - canicule biliaire
LES CELLULES HEPATIQUE
→ Les hépatocytes 65%
- cellules parenchymateuses présentant deux pôles avec des lucrivillosités
- leurs pôles sinusoïdal assure le contact avec les capillaires tandis que le pôle caniculaire forme avec l’hépatocyte voisin, en leur centre, la paroi de canlaicules
→ Les cellules endothéliales 20%
- cellules ne possèdent pas de membrane basale et il existe un espace important entre elles ce qui permet d’assurer des échanges entre le sang et l’hépatocyte
→ Les cellules de Küpfer 10%
) macrophages bordants qui assurent, par phagocytose, l’élimination des déchets présents dans le sang, afin ‘assurer la défense de l’organisme
→ Les cellules Ito (5%)
- cellules de stockage de graisse.
La sécrétion biliaire
- aspect et composition de la bile
- formation de la bile
- excrétion biliaire
- rôle de la bile
• Aspect et composition de la bile
- solution aqueuse d’électrolytes et de substances organiques (acides biliaires, cholestérol, phospholipides). Il fait distinguer la bile hépatique (jeune, clair, alcaline pH = 8, peu dense) de la bile vésiculaire (brun, foncé, neutre, beauoup plus dense et filante)/
- bile vésiculaire contenue dans la vésicule biliaire : correspond à la bilé hépatique qui a subi des modifications.• Formation de la bile
Sa formation se fait dans le foie (500 mL/jourà : elle dépend de la sécrétion des acides biliaires, qui ont préalablement été prélevés dans le sang. Ils sont captés par l’hépatocyte au niveau sinusoïdal via un transporteur qui couple le transport des acides biliaires avec la réabsorption de Na+. Puis les acides biliaires sont déversés dans les calicules biliaires.
La bile se forme ensuite dans les canaux biliaires avec sécrétion et/ou absorption d’eau et de HCO3- : cela s’appelle la cholérèse canalise (au niveau des canaux biliaires) avec 200 L/jour/ Elle corso,d majprotairene à une sécrétion d’eau et de bicarbonates.• Excrétion bilaire
Elle est liée à la prise alimentaire. La vidange de la vésicule biliaire se fait sous l’influence de la cholécystokinine dont la sécrétion est stimulée par les lipides et les acides aminés. Il y a des mouvements de péristaltisme des voies biliaires et ouverture du sphincter d’ordi pour libérer la bile dans l’intestin grêle.• Rôle de la bile
La bile permet une neutralisation du chyme gastrique (renforce l’action des bicarbonates du pancréas) ainsi qu’une émulsion et une dégradation des graisses. La formation d’une émulsion est nécessaire pour le fonctionnement des lipases.
Intestin grêle
- morphologie
- vascularisation
- innervation
MORPHOLOGIE
- mesure de 6 à 7 m de long; pour un diamètre de 3 à 4 cm jusqu’au colon
- existe la valvule de Bauhinentre le colon et l’intestin grêle afin d’éviter le retour vers l’intestin
L’intestin est constitué de 3 parties:
• duodénum = 30 cm
• jéjunum
• iléon
VASCULARISATION
- duodénum irrigué par l’artère gastro-duodénal
- jéjunum et iléon irrigués par l’artère mésentérique supérieur.
Le débit sanguin correspond à 10% du débit cardiaque mais il peut être multiplié par 4 pendant la digestion pour assurer le drainage.
Le drainage a lieu dans les villosités :
• dans le sang, via unréseau de capillaires qui rejoignent les veines mésentériques pour se jeter dans la veine porte qui va au foie
• dans la lymphe via un réseau de chylifères (drainage des lipides) pour se jeter dans le canal thoracique.
INNERVATION
- innervation extrinsèque parasympathique (par le nerf X) et sympathique dans la régulation de la motricité et des contractions : stimulation par le parasympathique et inhibition du sympathique
- innervation intrinsèque entérique via deux plexus à la base de nombreux réflexes mais aussi de douleur :
• Auerbach (musculaire) : contrôle les contractions
• Meissner (sous-muqueux) = contrôle les sécrétions