patho med: uro nephro Flashcards
SN infec urin adulte
INTROD: S néphrotique: est…
causes:
- Le syndrome néphrotique SN est pathognomonique d’une néphropathie glomérulaire.
- Les causes sont multiples. Chez l’enfant, la forme typique est le SN primitif. Chez l’adulte, les SN secondaires sont les +fréquents.
INTROD: S néphrotique: def=
-en général, le Dg ….
- Définition biologique : Protéinurie abondante, hypoprotidémie, hypoalbuminémie.
- En général, le diagnostic positif se fait sans difficulté. Le problème central est étiologique. Il doit être résolu grâce à la PBR.
INTROD: S néphrotique: TTT ….
pronostic….
- Traitement symptomatique et étiologique (corticothérapie)
- Pronostic lié à la corticosensibilité
S néphrotique: Définition
strictement biologique :
- Protéinurie> 3g/24H (enfant : > 50 mg/kg/j)
- Hypoprotidémie < 60g/L
- Hypoalbuminémie < 30g/L
o Les œdèmes et l’hyperlipidémie, fréquemment associés, ne font pas partie de la définition
S néphrotique: Définition est pur/impur si:
“-PRIMITIF si :….”
-Le SN est pur s’il n’est accompagné :
*ni d’hématurie microscopique
*ni d’hypertension artérielle
*ni d’insuffisance rénale organique
-Le SN est impur : si associé à un ou plusieurs des signes précédents.
-PRIMITIF si :
• Pas de signes extrarénaux
• CH 50 normal
• Facteurs antinucléaires négatifs
S néphrotique: DERMARCHE Dg :A. Diagnostic :
circonstance:
2 circonstances principales :
- Installation explosive ou progressive d’un syndrome œdémateux.
- Découverte d’une protéinurie abondante (examen systématique)
S néphrotique: DERMARCHE Dg :A. Diagnostic :
le SN peut révéler….
Le SN peut révéler plusieurs types d’atteinte histologique rénale :
- Lésion glomérulaire minime LGM
- Glomérulonéphrite extramembraneuse GEM
- Hyalinose segmentaire et focale HSF
- Diabète
- Amylose.
S néphrotique: DERMARCHE Dg :A. Diagnostic :
le dg histo….sauf dans ces cas:
Le diagnostic histologique se fait uniquement sur la ponction-biopsie rénale(PBR), sauf dans ces cas particuliers :
1. Néphrose lipoïdique
- L’âge entre 1 et 10 ans+ SN pur+ Corticosensibilité…
2. Diabète
- Durée d’évolution>5 ans, rétinopathie diabétique.
3. Amylose : Autre preuve histologique
Prélèvements du moins invasif au plus invasif
=>Biopsie : glandes salivaires accessoires, graisse sous-cutanée, rectale puis rénale.
S néphrotique: DERMARCHE Dg :B. Examen clinique: 1. Interrogatoire : - - - -
- Âge
- Antécédents : diabète, maladie inflammatoire chronique, auto-immune ou infectieuse, hémopathie, néoplasie, traitement.
- Brutalité de l’installation du syndrome œdémateux.
- Protéinurie ancienne.
S néphrotique: DERMARCHE Dg :B. Examen clinique:
2. Examen physique :
- Œdèmes : mous, blancs, prennent le godet, prédominent dans les territoires déclives
Epanchement des séreuses réalisant une anasarque. - Prise de poids
- Microangiopathie diabétique (neuropathie/rétinopathie).
- Autres atteintes de l’amylose (ecchymoses, macroglossie, déficits neurologiques).
- Arthralgies, lésions cutanées, adénopathies, douleurs osseuses…
S néphrotique: DERMARCHE Dg : C. Examens complémentaires :
■confirmation du SN : protéinurie, albuminémie, protidémie.
■Retentissement :
– albuminémie, bilan d’hémostase, bilan lipidique, écho-Doppler des veines rénales (suspicion de thrombose)
– NFS, CRP, hémocultures, ECBU en cas de fièvre
– Electrophorèse des protéines.
■Caractère pur ou impur : créatininémie, ionogramme urinaire, électrophorèse des urines
■La PBR posera le diagnostic histologique et orientera les autres explorations à visée étiologique.
S néphrotique: “COMPLICATIONS” : sont
Epanchements des séreuses : pleurésie, ascite, péricardite
Retentissement viscéral : œdème pulmonaire, cérébral
Thromboses
Infections
Dénutrition
S néphrotique: “COMPLICATIONS” : -Anomalie de coagulation :
*Fuite urinaire de l’antithrombine III
*↗synthèse hépatique des protéines de coagulation
*Etat d’hypercoagulabilité (œdèmes +↗PQ +hyperlipémie)
…..
S néphrotique: “COMPLICATIONS” : -Réponse immunitaire affaiblie et risque infectieux important :
-par fuite des immunoglobulines
-vaccination anti-pneumococcique systématique
chez l’enfant (pneumo23)
S néphrotique: “COMPLICATIONS” :-Dénutrition :
Par fuite urinaire des protides.
INTROD: infec urinaire adulte: def=
-réponse inflammatoire de l’urothélium à l’agression par un micro-organisme (bactérie++)
- Colonisation microbienne de l’urine :
o Asymptomatique
o Symptomatique par :
Invasion microbienne des structures
Inflammation des structures de l’arbre urinaire (voies urinaires, reins, prostate)
INTROD: infec urinaire adulte: gener
Pathologie très fréquente, surtout chez la femme (anatomie)
2 eme rang après les infec respiratoires
Infection urinaire basse ou haute, simple ou compliquée
infec urinaire adulte: épidemio
-plus fréquente chez la femme (antomie):
la fréquence augmente avec l’âge avec 2 pics:
. le 1 er lors du début de l’activité sexuelle
. le 2 ème lors de la période post-ménopausique
. la grossesse est un facteur favorisant
- chez l’homme: fréqence augmente après 50 ans avec la patho prostatique
chez l’homme une IU doit faire rechercher une uropathie sous jacente
- chez l’enfant (surtout le garçon) , une IU est svt le témoin d’une malformation de l’appareil excréteur
-c’est la 1ère cause d’infec noso
infec urinaire adulte: Physiopathologie : Germes en cause : sont
o Escherichia Coli+++
o Klebsiella
o Proteus
o Autres entérobactéries
infec urinaire adulte: Physiopathologie : Facteurs favorisants :
o Facteurs liés à l’hôte :
- grossesse
- immunodepression
- diabéte
- instrumentations rétrograde (sondage, cystoscopie…)
- obstacle sur les VE (lithiase, HBP, sténose..)
- uropathie acquise ou malformative
- reflux vésico-urétéral
infec urinaire adulte: Physiopathologie : Facteurs favorisants : o Facteurs liés au germe :
Virulence :
LPS (endotoxine)
Ag 0 et Ag K (résistance au complément et à la phagocytose)
Adhérence : fimbriae, ou filaments d’attachements à l’épithélium urinaire
infec urinaire adulte: Physiopathologie : Voie d’inoculation :
o Voie ascendante +++
o voie hématogène : rare
infec urinaire adulte: Physiopathologie : ““macanisme de défense de l’hote: sont
“-le flot urinaire (expulse les bact)
- acidité de l’urine: PH inf 5.5 (inhibe la croissance bact)
- forme des ureteres et vessie (prévient le reflu des urines)
- le système immunitaire
- paroi de la vessie (contient des c.immunitaires et subst anti bact)
- les sécrétions de la prostate (ralentissent la multiplic bact)
- lactobacille (bacille G+) chez la femme “
infec urinaire adulte: Diagnostic biologique :
• Bandelette urinaire (nitrites/leucocytes) : VPN = 99%
• ECBU (correctement prélevé) + ATBgramme :
- Bactériurie >105/ml
- Leucocyturie >104/ml
infec urinaire adulte: Diagnostic biologique : ECBU : Conditions de prélèvement :
Le matin sur les premières urines ou à plus de 4 heures de la dernière miction
Après désinfection par un antiseptique
Au milieu de jet dans un flacon stérile
Acheminement rapide au laboratoire
infec urinaire adulte: Diagnostic biologique : ECBU : LEUCOCYTURIE SANS GERMES
- Automédication
- Contamination vaginale
- Néphropathie interstitielle
- BK
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite Aigue simple :
o Symptomatologie :
Brulures mictionnelles, pollakiurie +++
Besoins impérieux, douleur hypogastrique
Absence de douleur lombaire ou de fièvre
o Nitrites, leucocytes à la bandelette urinaire
o Aucun examen complémentaire n’est recommandé
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite Aigue simple : Traitement :
1ère intention : Fosfomycine Trométamol “(Monuril) 3 g (sachet)”, en dose unique
2ème intention :
pivmécillinam (selexid) pdt 5jours
3ème intention :
Fluoroquinolone en dose unique (ciproflox/oflox)
Nitrofurantoïne pdt 5 jours
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite Aigue simple :Surveillance :
Pas de consultation de contrôle systématique
Réévaluation si évolution défavorable : persistance des signes après 3 jours ou récidive
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite compliquée :
oBU+ ECBU systématique
o Exploration morphologique :(Echographie, UIV, endoscopie)
Selon l’orientation clinique et les facteurs de risque de complications
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite compliquée : Traitement : S’il peut être différé
S’il peut être différé selon l’antibiogramme, choisir entre : Amoxicilline/ Amoxi-clav, Pivmecillinam Nitrofurantoine Cefixime, Fluoroquinolones (5 jours) TMP-SMX (5 jours) durée TOT= 7 jours
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite compliquée : Traitement : S’il ne peut pas être différer :
1ère intention : Nitrofurantoine
2ème intention : (si CI à Nitrofurantoine)
Cefixime
Fluoroquinolones (5 jours)
durée TOT= 7 jours
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite récidivante =
o Définition : au moins 4 épisodes de cystite en 12 mois
o Bilan étiologique : orienté + ECBU
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite récidivante :Traitement:
oTTT au cas par cas : idem cystite simple (Ne pas utiliser le même antibiotique) o Traitement prophylactique non ATB : Apports hydriques suffisants Mictions non retenues Régularisation de transit intestinal Miction post-coital
infec urin adulte: Formes cliniques : Cystite récidivante :Antibio-prophylaxie :
-si au moins 1 épisode/mois
Moyens :
Sulfaméthoxazole + triméthoprime: 1 Cp / j
fosfomycine trométamol tous les 7 jours
infec urin adulte: Formes cliniques : Pyélonéphrite aigue =…..+ symptomes:…..+++
o Urgence diagnostique et thérapeutique o Symptomatologie : • Douleur lombo-abdominale • Fièvre > 38.5 °C+++, frissons • sd pseudogrippal: céphalées, courbatures •vomiss et AEG • s. de cystite : précèdent la PNA
+++rechercher les s. de choc septique: TA, pouls, hypothermie, marbrures
infec urin adulte: Formes cliniques : Pyélonéphrite aigue: Examens complémentaires :
ECBU confirme le diagnostic
hyperleucocytose, CRP, hemoculture
Echographie rénale , AUSP
infec urin adulte: Formes cliniques : Pyélonéphrite aigue: Traitement :
ATBthérapie:
-Probabiliste en monothérapie :
Céphalosporines de 3ème génération en IV/IM
Fluoroquinolones per os/ IV
Aminosides IV/IM “si sepsis grave ou choc septique”
-adapté à l’ATB gramme à la 48ème h
-mono ou bithérapie (PNA compliquée)
-au moins 15 jours , au plus 21 jours (PNA compliquée)
+antalgiques, antispasmodiques
-si obstacle: drainage /dérivation
infec urin adulte: Formes cliniques : Pyélonéphrite aigue: Suivi :
- T° et clinique doit décrocher en 3 jours
- ECBU de controle et CRP 10 jours après arret du TTT
- Uro-scanner si évolution défavorable (fièvre, mauvais état général) à la recherche de complications (hospitalisation en urgence)
infec urin adulte: Formes cliniques : Pyélonéphrite aigue: Suivi : complications sont
complications (hospitalisation en urgence) : Choc septique Abcès de rein Phlegmon péri-néphritique Pyonéphrose Pyélonéphrite emphysémateuse Nécrose papillaire
infec urin adulte: Formes cliniques : PROSTATITE AIGUË:
o Toute infection urinaire masculine doit être gérée comme une prostatite aigue
o Bandelette urinaire + ECBU + hémoculture
o Echographie des voies urinaires
o TR: prostate douloureuse+oedématiée (svt normale dans les 1 ère heures)
infec urin adulte: Formes cliniques : PROSTATITE AIGUË: TTT
- Double antibiothérapie : fluoroquinolone (FQ) + aminoside + AINS pendant 7 jours
- puis monothérapie : FQ 1 à 2 mois
infec urin adulte: Formes cliniques : PROSTATITE AIGUË: complications sont
septicémie épididymite aigue abcès de la prostate la prostatite chronique rétention aigue d'urine
infec urin adulte: Formes cliniques :” Infections urinaires chez la femme enceinte”: Terrain favorisant :
“ Modifications physico-chimiques de l’urine
Myorelaxation de la musculature de l’uretère
Compression vésicale et urétérale””
infec urin adulte: Formes cliniques :”“ Infections urinaires chez la femme enceinte””
“ Dépistage (bandelette urinaire) et TTT de Bactériurie asymptomatique
Surveillance : ECBU 8 à 10 jours après l’arrêt du traitement + ECBU mensuel
PNA: hospit + bilan de retentissement foetal+ Surveillance maternelle et fœtale”
infec urin adulte: Dg:
- clinique:
- biologie:
- imagerie:
-clinique: fièvre/ topographie des douleurs/ s.mictionnelles
-biologie: hyperleucocytose, hémoculture
-imagerie:
• ASP (calcul)
• Echographie rénale
• Echographie prostatique (endorectale)
• ± uroscanner
• ± UIV
Conclusion : infec urin adulte
Pathologie très fréquente
La bandelette urinaire, examen simple, mais qui rapporte beaucoup
Bactéries gram négatif ++
Diagnostic : ECBU
Traitement probabiliste en premier puis adapté selon l’antibiogramme
PLAN: infec urin adulte
introd: def+gener épidemio physiopath: germes, facteur hote, facteurs germe Dg positif Dg etio = formes cliniques TTT evol conc
INTROD: a. sedim urin: -urine normale=
-anomalie du SU
- Urines normales sont stériles, faible proportion en cellules (hématies, leucocytes) et en protéines.
- Anomalie du sédiment urinaire doit conduire à une démarche diagnostique bien adaptée.
a. sedim urin: PROTEINURIE: def= +++
- Protéinurie physiologique<200mg/24h.
- L’albumine représente 80% protéines plasmatiques, l’albuminurie normale<30mg/24h.
- Protéinurie pathologique >300mg/24h : origine glomérulaire, tubulaire ou de surcharge.
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
méthode
A- Méthode semi-quantitative
B- Dosage quantitative
C- Etude qualitative
D- Microalbuminurie
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
A- Méthode semi-quantitative =
= BU - Dépistage+++. - Détecte uniquement l’albumine lorsqu’elle dépasse 50-100mg/L Normal 1x(<0,3g/L) Anormal 2x(≈1g/L) ou 3x(≈3g/L). - ne détecte pas les chaînes légères +++
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
B- Dosage quantitative=
= Dosage pondéral de protéinurie :
- Protéinurie des 24h :
- Urines recueillies sur 24h (g/24h).
- Dosage de tous types de protéines.
- Pathologique si >0,3g/24h.(=300mg/24h)
- BU négative avec protéinurie pathologique possible –> protéinurie faite par chaînes légères d’Ig (myélome).
- Rapport protéinurie/créatininurie :
- Echantillon urinaire recueilli sur premières urines du matin.
- En g/g de créatininurie.
- Pathologie si>0,5g/g.
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
B- Dosage quantitative +++
hématurie ou pyurie peuvent gêner l’interprétation de protéinurie …..: réalisation d’ECBU systématique avec
protéinurie +++
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
C- Etude qualitative=
= Electrophorèse des protéines urinaires : (qualitative) - Précise type de protéinurie : Glomérulaire Tubulaires De surcharge
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
C- Etude qualitative: protéinurie Glomérulaire :
- Sélective : albumine plus 80%, spécifique de lésion glomérulaire minime.
- Non sélective : toutes classes de globulines sériques
- > peut s’observer dans toute néphropathie.
a. sedim urin: PROTEINURIE: DIAGNOSTIC POSITIF :
C- Etude qualitative: protéinurie Tubulaires :
trouble de réabsorption tubulaire, isolées rares (syndrome de Fanconi, …), souvent associées aux
protéinuries glomérulaires.