patho med: neuro Flashcards

méningite TBK

1
Q

INTROD: méningite TBK: def=

+fréq

A
  • La méningite tuberculeuse est due à la localisation du BK sur les méninges et éventuellement dans le tissu nerveux.
    Toujours secondaire à un foyer tuberculeux initial.
  • Urgence diagnostique et thérapeutique car met en jeu le pronostic vital et fonctionnel.
  • Elles sont rares dans les pays développés mais fréquentes au Maroc. Ce sont des méningites
    graves et à diagnostic difficile.
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2
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF :A-Circonstances de découverte : +++

A

se présente sous différentes formes
• aigue, subaiguë ou chronique
• fébrile ou non, altération de l’état général.
• Syndrome méningé
• avec ou sans signes d’HTIC.
• associée à un déficit neurologique brutal ou progressif, paralysie des nerfs crâniens.
• Hydrocéphalie
• Signes d’atteinte médullaire, hyponatrémie par sécrétion inappropriée d’ADH.
• Anomalies à l’imagerie

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3
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 1-Interrogatoire :

A

-notion de vaccination (enfant),
terrain immunodéprimé,
notion de contage, TRT anti-bacillaire ancien,
FDR (pauvreté, promiscuité et mauvaise aération)
- Mode de début et mode évolutif : souvent insidieux.

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4
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 1-Interrogatoire : - Signes fonctionnels :

A
  • Céphalées, vomissements, photophobie…

- AEG, fièvre modérée et sueurs nocturnes.

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5
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 2-Examen clinique :

A
  • Syndrome méningé: Raideur de la nuque et de tronc, signe de Brudzinski, signe de Kernig
  • Signes basilaires : atteinte des nerfs crâniens
  • Fond d’œil : tubercules de Bouchut
  • Examen neurologique complet : recherche d’autres localisations (médullaires…)
  • Recherche d’autres localisations (gg périphériques,…)
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6
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 3- examen +++

A

3- PL :pratiquée rapidement après fond d’oeil
- Aspect macroscopique (liquide clair)
• Analyse biologique et chimique qui oriente vers l’origine tuberculeuse en présence de la triade :
– Hyperleucocytose lymphocytaire
– Protéinorachie élevée ( >1g/L)
– Hypoglycorachie < 0,4 g / L (effondrée)
• Analyse bactériologique qui peut confirmer le diagnostic en mettant en évidence la présence de BK, l’examen direct et la culture sont toutefois rarement positifs.
• Test de biologie moléculaire (PCR) : diagnostic rapide.

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7
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 4- examen indispensable=

A

4-Imagerie cérébrale avec injection : indispensable :
arguments en faveur de l’origine tuberculeuse d’une méningite lymphocytaire :
.Prises de contraste prédominant dans les citernes de la base, la scissure sylvienne ou la convexité
.Dilatation ventriculaire
.Signes d’infarctus par vascularite.
.Tuberculomes.
- Cependant, l’absence de ces anomalies ne permet pas d’exclure le diagnostic.

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8
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF :C-Diagnostic de certitude =

A

Rechercher des BK dans d’autres prélèvements :
- Expectorations, tubages gastriques chez les enfants, hémocultures…(puisque la méningite peut être une
complication d’une tuberculose miliaire).
- Ou histologie : ganglions, lésion cutanée…

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9
Q

méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : NB+++

  • La méningite tuberculeuse est…..
  • la présence de….
A
  • La méningite tuberculeuse est une urgence diagnostic et thérapeutique. On est souvent amenés à démarrer le traitement avant avoir fait tout le bilan.
  • La présence d’un LCR exsudatif à prédominance lymphocytaire autorise le TRT anti-bacillaire d’urgence tout en continuant le bilan.
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10
Q

méningite TBK: TTT

A

R : rifampicine / H : isoniazide / Z : pyrazinamide /
E : éthambutol

  • antibacillaires: 2RHZE/7RH pdt 9 mois
    + Corticothérapie
    (prise réguière des antibacillaires le matin à jeun)
  • Surveillance régulière de l’efficacité (clinique et biologique), la tolérance et l’observance des anti-bacillaires.
    -prév: Education sanitaire : du malade, de la famille…
    + Vaccination BCG
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11
Q

CONCLUSION :méningite TBK:

A
  • Devant toute suspicion de méningite tuberculeuse, le malade doit être mis sous traitement antituberculeux
    d’urgence.
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12
Q

PLAN: méningite TBK:

A

INTROD: def+gener
Dg positif
TTT

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13
Q

INTROD: AVC ischémique: def=

A
  • Les accidents ischémiques sont dus à l’occlusion d’une artère cérébrale ou à destination cérébrale. Ils doivent être suspectés devant tout déficit neurologique d’installation soudaine.
  • 2 types :
    *AVC constitué : déficit neurologique en foyer d’origine vasculaire cérébrale, d’apparition rapide, se
    prolongeant plus de 24h
    *AVC transitoire (AIT) : Déficit neurologique focal d’origine ischémique d’installation brutale entièrement
    régressif en moins de 1h le plus souvent en moins de 30 minutes. Sa durée doit dépasser quelques dizaines de minutes
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14
Q

INTROD: AVC ischémique:

A
  • Pathologie grave, peut menacer le pronostic vital et fonctionnel
  • Le contrôle des FR et de la pathologie causale est la clé pour prévenir les AVC ischémiques
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15
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: A- Interrogatoire :

A
  • installation brutale
  • Heure de début (time is brain !)
  • Facteurs de risque CVx : Age avancée, sexe masculin, Diabète, HTA, Dyslipidémie, obésité, Tabac
  • ATCD d’AVC, de cardiopathie emboligène ou de souffle carotidien
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16
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: B- Examen clinique :

A
  • L’examen neurologique montre des signes focaux qui peuvent s’interpréter en termes de territoire artériel et qui orientent vers la topographie de l’infarctus.
  • La sévérité du déficit (échelle NIHSS).
  • Examen clinique complet surtout cardio-vasculaire :
  • auscultation cardiaque
  • auscultation des vaisseaux du cou
  • TA aux deux bras.
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17
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: paraclinique=

A

En urgence: permet de faire avec certitude la distinction entre AVCI et AVCH.

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18
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: C- Imagerie cérébrale et vasculaire :
++

A

TDM cérébral et angioscanner cervico-encéphalique : (sans injection)

  • Hypodensité parenchymateuse siégeant dans un territoire artériel systématisé (ACM+++)
  • souvent normal au début car l’apparition de l’hypodensité est retardée de quelques heures (maximale au bout de 48-72 h)
  • Signes précoces d’infarctus (premières heures) : perte de la différenciation substance grise-substance blanche, effacement des sillons corticaux, effacement du ruban insulaire et hyperdensité intra-artérielle (témoin de l’occlusion).
  • peut montrer également un œdème cérébral et l’effet de masse lié à cet œdème
  • Si pas contre-indication à l’iode, angioscanner cervico-encéphalique pour étudier les troncs supra aortiques en même temps.
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19
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: C- Imagerie cérébrale et vasculaire :
autre:

A

IRM et angio-IRM (ARM) cérébrales

  • Meilleure sensibilité que le scanner
  • Diagnostic précoce de l’infarctus cérébral grâce aux techniques d’IRM de diffusion (hypersignal avec baisse de l’ADC: coef apparant de diffusion)
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20
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: D- Autres examens complémentaires

A

• Bilan biologique systématique : NFS-plaquettes, VS, CRP, ionogramme sanguin, glycémie, HbA1C, enzymes
cardiaques, hémostase, cholestérol et triglycérides.
• ECG
• Radio de thorax.
• Exploration ultrasonore cervico-encéphalique
• Echographie cardiaque transthoracique
• L’étude du LCR : pathologie infectieuse ou inflammatoire sous-jacente.

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21
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg différentiel

A

Hémorragie cérébrale (intérêt de l’imagerie)
Tumeurs cérébrales
Épilepsie partielle

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22
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 1. Données cliniques:
- le Dg d’AIT …

A

Le diagnostic d’AIT est clinique, basé uniquement sur l’interrogatoire :
— le déficit doit avoir un caractère clinique focal correspondant à un territoire vasculaire précis
— il s’installe brutalement en moins de 5 minutes
— sa durée est inférieure à 1 heure par définition.
— l’examen neurologique à distance est normal
— le scanner cérébral est normal.

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23
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 1. Données cliniques: Symptômes :

A
  • cécité monoculaire transitoire
  • hémiplégie et/ou hémianesthésie
  • HLH
  • trouble du langage
  • trouble de l’équilibre
  • déficit bilatéral des membres inférieurs
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24
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 2. Examens complémentaires

A
  • IRM cérébrale ou scanner cérébral sans injection
  • EEG (diagnostic différentiel)
  • Autres examens pour rechercher l’étiologie de l’AIT
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25
Q

AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 3. Diagnostic différentiels :

A
  • Neurologiques : migraine+++, crise épileptique, phénomène transitoire révélateur d’une tumeur cérébrale (méningiome), sclérose en plaque
  • Autres diagnostics : vertige paroxystique bénin, maladie de Menière, glaucome, hypoglycémie, lipothymie, hystérie…
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26
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : sont (%)

A
A- ATHEROSCLEROSE 30%
B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES 20%
C- PETITS INFARCTUS PROFONDS « LACUNES » 20%
D- DISSECTION CAROTIDIENNE : 20%
E - CAUSES RARES
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27
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : A- ATHEROSCLEROSE:

  • localisation…
  • terrain:
A

Localisation des PA : zones de turbulence circulatoire

  • Terrain : âge >40 ans, FDR d’athérosclérose (HTA, tabac, diabète, dyslipidémie…).
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28
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : A- ATHEROSCLEROSE:

- Examen clinique :

A

présence d’un souffle artériel cervical :
. inconstant
. sténose >5o %
. disparait quand l’artère est thrombosée.

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29
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : A- ATHEROSCLEROSE:

- Examens complémentaires : ++

A
  • L’écho-doppler des troncs supra aortiques ou lors de I’ARM des artères à destinée cérébrale, objectivant des plaques +/- sténosantes avec éventuellement une plaque ulcérée, voire une thrombose sur plaque.
  • Echo Trans-œsophagienne : parfois, plaque de la crosse de l’aorte.
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30
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: contexte:

A
2 contextes # :
- Cardiopathie non valvulaires : Troubles de rythme (ACFA), sujet âgé+++
- Valvulopathies rhumatismales :
. Fréquente dans notre contexte+++
. La plus emboligène : RM serré
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31
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: Signes cliniques…

A

Signes cliniques extra-neurologiques :

  • palpitations, douleur thoracique
  • anomalies à l’examen cardiologique : souffle cardiaque, troubles du rythme
  • signes d’embolie systémique concomitante.
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32
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: Caractéristiques de l’accident ischémique :

A
  • début brutal avec déficit d’emblée maximum et parfois perte de connaissance brève initiale
  • infarctus multiples dans plusieurs territoires artériels distincts et parfois d’âges différents
  • infarctus hémorragique.
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33
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: Anomalies objectivées lors des examens complémentaires…

A

Anomalies objectivées lors des examens complémentaires à visée cardiologique :

  • ECG : trouble de rythme (ACFA)
  • radio de thorax
  • échographie cardiaque transthoracique ± transcesophagienne : thrombus intra cavitaire, végétations (endocardite)
  • holter cardiaque, ou mieux de longue durée à la recherche d’une fibrillation auriculaire occulte.
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34
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : C- PETITS INFARCTUS PROFONDS « LACUNES » :
=…
-FDR=

A
  • Artériopathie locale (lipohyalinose)

- FR principal : HTA

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35
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : C- PETITS INFARCTUS PROFONDS « LACUNES » :
-Tableaux cliniques évocateurs…: ++

A

-Tableaux cliniques évocateurs, 4 sont plus fréquents : Sd lacunaires
• Hémiplégie motrice pure (localisation capsulaire interne)
• Hémianesthésie pure (localisation thalamique)
• Dysarthrie + main malhabile (pied de la protubérance)
• Hémiparésie + ataxie (protubérance ou couronne rayonnante)
-La multiplication des lacunes peut conduire à un ≪état lacunaire≫ responsable d’un syndrome pseudo-bulbaire.

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36
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : Terrain:

A

(jeune+++)

- Terrain : Sujet jeune, Traumatisme cervical, maladie artérielle sous-jacente (maladie de Marfan…)

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37
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : - Clinique : sont

A
  • Signes locaux

* Signes ischémiques

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38
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : Clinique : • Signes locaux :

A
  • céphalées typiquement fronto-orbitaires homolatérales
  • cervicalgies
  • signe de Claude Bernard-Horner du côté disséqué par atteinte du sympathique péricarotidien
  • plus rarement : acouphènes pulsatiles, atteinte des nerfs IX, XII (comprimés par l’hématome pariétal) et/ou V
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39
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : Clinique : • Signes ischémiques

A

(infarctus ou AIT) :

  • ischémie oculaire (cécité monoculaire)
  • ischémie cérébrale (sylvienne+++)
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40
Q

AVC ischémique: ETIOLOGIES : E - CAUSES RARES :

A
  • Artérite inflammatoires, infectieuse ou post radique
  • Hémopathies malignes ou bénignes
  • Cancers solides
  • Médicaments vasospastiques ou drogues
  • Maladies métaboliques…
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41
Q

AVC ischémique: TTT: constituants

A

1) Traiter les complications
2) Limiter l’ischémie
3) Eviter les récidives

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42
Q

AVC ischémique: TTT: 1) Traiter les complications :

A

L’AVC = urgence diagnostique et thérapeutique. Le transfert du patient à l’hôpital, idéalement dans une unité neuro-vasculaire, doit être le plus rapide possible.
o Traiter une urgence vitale immédiate :
 Traumatisme, urgence métabolique
 Maintien des paramètres vitaux dans les limites normales :
*Mesures de réanimation : . Libération des voies
. Oxygénothérapie
. Remplissage prudent
*Insulinothérapie
*Antibiotique
*Anticonvulsivants
o Prévenir les complications :
 Kinésithérapie neuro-orthopédique, vésico-sphinctérienne, cutanée
 Sonde naso-gastrique (pneumopathie d’inhalation)
 Plus tard réadaptation fonctionnelle

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43
Q

AVC ischémique: TTT: 2) Limiter l’ischémie :

A

o Eviter de normaliser la tension artérielle sauf si :
 TA > 220/120
 Encéphalopathie hypertensive
 Dissection aortique
 OAP
 Infarctus du myocarde
o Thrombolyse intraveineuse dans les 4 premières heures mais conditions strictes à respecter +++
o Anticoagulants (héparines) : risque de transformation hémorragique
o Antiagrégants plaquettaires (Aspirine) : efficacité significative à la phase aigue
o ± traitement neuro-protecteur

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44
Q

AVC ischémique: TTT: 3) Eviter les récidives :

A

prévention secondaire ++++
o Enquête et traitement étiologique
o Aspirine, statines, IEC, chirurgie (endarthériectomie)
o Traitement ou modification des facteurs de risque

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45
Q

AVC ischémique: Conclusion :

A

”” - Véritable problème de santé publique

  • Principale urgence neurologique
  • Athérosclérose, cardiopathies emboligènes, lacunes
  • HTA est le principal facteur de risque des AVC
  • Imagerie cérébrale immédiatement (ischémie/hémorragie)
  • Bilan étiologique minimum : biologies, ECG, écho-doppler cervical, ETT “

 AVC : tournant dans la vie de l’individu
 Objectifs :
o Le rendre évitable » » » prévention primaire +++
o Le reconnaître » » » éducation sanitaire à large échelle
o Droit à la guérison et la vie » » » récupération et minimiser les séquelles (unités neuo-vasculaires)

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46
Q

PLAN: AVC ischémique:

A
INTROD: def+gener
avc. i. constitué: Dg positif+differ
avc. i. transitoire: Dg positif+differ
étiologies
PEC therapeutique
conc
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47
Q

INTROD: sclérose en plaque: def=

A
  • La SEP est une maladie inflammatoire chronique du SNC d’étiologie inconnue caractérisée anatomiquement par l’apparition successive de foyers de démyélinisation disséminés au sein de la substance blanche du SNC .
  • touchant essentiellement l’adulte jeune (20 à 40 ans), 2fois plus souvent chez la femme que chez l’homme.
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48
Q

INTROD: sclérose en plaque: le dg….

A
  • Le diagnostic positif se base sur un faisceau d’arguments basé sur quatre critères essentiels :
  • Dissémination dans le temps
  • Dissémination dans l’espace
  • Inflammation du SNC
  • Absence d’autres maladies évolutives
  • Elle se caractérise par un grand polymorphisme clinique, et absence de corrélation clinique-radiologique
  • Elle évolue par poussées et rémissions
  • Les données de l’IRM et de la biologie permettent actuellement une meilleure approche diagnostique.
  • Pas de traitement étiologique actuellement
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49
Q

SEP: Etude Clinique: les s. cliniques traduisent….+++
sont: ….

A
Les signes cliniques de la SEP traduisent une atteinte multifocale (dissémination dans l’espace) de la substance blanche du SNC qui évolue par poussées et rémissions (dissémination dans le temps).
1- Signes sensitifs subjectifs
2- Signes visuels
3- Signes moteurs
4- Signes cérébelleux
5- Signes vestibulaires
6- Signes oculomoteurs
7- Troubles sphinctériens
8- Autres signes
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50
Q

SEP: Etude Clinique:1- Signes sensitifs subjectifs :
se caractérisent par …
-…

A
  • Se caractérisent par des sensations de paresthésie (sensation désagréable) de différents types qui peuvent intéresser l’hémiface, un membre, un hémicorps
  • Le signe de Lhermitte
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51
Q

SEP: Etude Clinique:1- Signes sensitifs subjectifs :

-Le signe de Lhermitte =

A

-Le signe de Lhermitte : la flexion brusque de la tête entraine une décharge électrique parcourant le
tronc et les membres.

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52
Q

SEP: Etude Clinique: 2- Signes visuels

A

-La névrite optique rétro bulbaire (NORB) est révélatrice dans 20% des cas. Elle se traduit par une
baisse rapide et unilatérale de l’acuité visuelle accompagnée d’une douleur rétro orbitaire.
-L’évolution spontanée est souvent favorable.
-L’examen du fond d’oeil au début est normal, secondairement il peut montrer une pâleur papillaire.

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53
Q

SEP: Etude Clinique: 3- Signes moteurs :

A

se traduisent par une atteinte médullaire : paraplégie ou paraparésie spastique,
monoplégie ou monoparésie, rarement une hémiplégie ; Le syndrome pyramidal est fréquemment retrouvé.

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54
Q

SEP: Etude Clinique: 4- Signes cérébelleux :

A
  • Atteinte cérébelleuse : ataxie de la marche, incoordination
  • Manifestations de dyskinésie volutionnelle : tremblement des membres supérieurs avec signe de bretteur.
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55
Q

SEP: Etude Clinique: 5- Signes vestibulaires :

A

vertiges, des troubles de l’équilibre, nystagmus.

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56
Q

SEP: Etude Clinique: 6- Signes oculomoteurs :

A
  • Diplopie (atteinte du IV, III)
  • Elle peut évoluer favorablement
  • Paralysie de fonction : ophtalmoplégie internucléaire antérieure (OIA) : paralysie de l’adduction d’un oeil associée à un nystagmus de l’œil controlatéral en abduction.
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57
Q

SEP: Etude Clinique: 7- Troubles sphinctériens :

A

Constants dans les formes évoluées ;Il peut s’y associer des troubles génitaux (miction impérieuse, incontinence)

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58
Q

SEP: Etude Clinique: 8- Autres signes

A
  • Les troubles cognitifs dans les formes évoluées (mémoire, jugement, raisonnement) sont pf précoces
  • Les douleurs cordonales post, névralgie du V
  • La fatigue chronique
  • Les crises épileptiques qui sont rares.
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59
Q

SEP: Etude Clinique: Formes cliniques

A

· La forme rémittente : caractérisée par des poussées espacées de rémissions
· La forme secondairement progressive : c’est l’apparition d’un handicap neurologique d’aggravation
progressive après une période faite de poussées et rémissions
· La forme progressive primaire

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60
Q

SEP: Examens Complémentaires: sont

A

1-IRM+++ “(cerebr et medul)”
2-Ponction lombaire
3-Potentiels évoqués

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61
Q

SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:

A
  • Bien plus sensible que le scanner pour la détection des plaques de démyélinisation.
  • Les plaques apparaissent sous la forme de zones focalisées d’hypersignal en T2, tandis qu’elles sont iso- ou hypo-intense en T1.
  • Elles sont situées dans la substance blanche du SNC au sein de plusieurs territoires discontinus, particulièrement au niveau des zones périventriculaires et de la fosse postérieure.
  • Les hypersignaux de la substance blanche ont d’autant plus de valeur diagnostique qu’ils sont nombreux.
  • Quelle que soit leur taille, les plaques ne s’accompagnent d’aucun effet de masse sur les structures de voisinage.
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62
Q

SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:

A

• Corrélation clinico-radiologique :
— les plaques visualisées sont souvent cliniquement asymptomatiques
— à l’occasion d’une poussée, la plaque responsable du tableau clinique n’est visible que 2 fois sur 3
— par contre, il existe une bonne corrélation entre l’évolutivité des lésions visibles sur l’IRM et la prise de
contraste lors de l’injection de gadolinium.

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63
Q

SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:

A

• La dissémination temporelle des lésions se traduit par :
— l’apparition de nouvelles lésions sur des IRM successives
— la coexistence sur une même IRM de lésions prenant et ne prenant pas le gadolinium, lésions d’âges différents

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64
Q

SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:

A

• La normalité de l’IRM au début de l’évolution ne permet pas à elle seule de réfuter le diagnostic.
Les anomalies de l’IRM n’ont donc de valeur diagnostique qu’à la lumière des données cliniques.

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65
Q

SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: +++

A

L’analyse du LCR peut contribuer grandement au diagnostic, surtout :
+++à l’occasion d’une poussée, lorsqu’elle objective
un liquide inflammatoire.

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66
Q

SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: sont

A
  • Hyperprotéinorachie modérée
  • Augmentation du taux des gammaglobulines avec une répartition oligoclonale.
  • Lymphocytose modérée
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67
Q

SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: • Hyperprotéinorachie modérée :

A

< 1 g/l,

40% des cas.

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68
Q

SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: • L’électrophorèse des protides de LCR

A

montre une augmentation de la proportion des gammaglobulines

(taux >14 %) avec une répartition oligoclonale dans 75% des cas

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69
Q

SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: • Lymphocytose modérée

A

< 50 lymphocytes/mm3

retrouvée dans 1/3 des cas.

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70
Q

SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: cependant…ces anomalies

A

Cependant aucune de ces anomalies n’est spécifique de la SEP et la normalité du LCR ne permet pas à
elle seule de réfuter le diagnostic.

71
Q

SEP: Examens Complémentaires: 3-Potentiels évoqués

A
  • Les potentiels évoqués moteurs, visuels, auditifs et somesthésiques permettent souvent de mee des lésions neurologiques infracliniques qui se traduisent par une augmentation du temps de latence centrale.
  • Les anomalies ne sont cependant ni constantes, ni spécifiques.
72
Q

SEP: Diagnostic Positif:

A

Il est basé sur 4 arguments :

  • L’âge de survenue: adulte jeune (20 à 40 ans), surtout de sexe féminin
  • La symptomatologie traduit l’atteinte de la substance blanche du SNC
  • La dissémination des lésions dans le temps et dans l’espace
  • L’exclusion des autres diagnostics.
73
Q

SEP: Diagnostic Différentiel: A-…

A

A- Atteinte multifocale du SNC :Vascularite du SNC ; Lupus ;Neurobehcet ;Neurosyphilis ;Maladies
infectieuses

74
Q

SEP: Diagnostic Différentiel: B-

A

B- Forme ataxospasmodique :Association d’un syndrome pyramidal et cérébelleux

  • Tumeur de la fosse cérébrale
  • Malformation de la charnière cervico-occipitale
  • Dégénérescence spinocérébelleuse.
75
Q

SEP: Diagnostic Différentiel: C-

A

C- Formes médullaires

  • Compression médullaire (tumorale, infection)
  • Infection au virus HTLV1
  • Paraplégie spastique familiale
76
Q

SEP: Traitement: constituants

A

A- Traitement des poussées

B- Traitement de fond

77
Q

SEP: Traitement: A- Traitement des poussées:

A

Il est basé sur la corticothérapie

- Méthylprednisolone (forte dose)en perfusion : 1g/j pendant 3 à 5 jours

78
Q

SEP: Traitement: B- Traitement de fond:

objectif et moyens

A

Diminuer la fréquence des poussées et de ralentir la progression de la maladie.
1- Moyens
- Les immunomodulateurs :Interféron bêta (injec)
- Les immunosuppresseurs :Azathioprine (Imurel) ;Cyclophosphamide (Endoxan)

79
Q

SEP: Traitement: B- Traitement de fond: 2- Indications:

· SEP rémittente :

A

On donne les Interférons beta ;Le Copolymer est indiqué en cas d’intolérance aux interférons.

“L’Imurel* peut être prescris”

80
Q

SEP: Traitement: B- Traitement de fond: 2- Indications:

· SEP rémittente …

A

….secondairement progressive :
L’Endoxan*
Bétaféron

81
Q

SEP: Traitement: B- Traitement de fond: 2- Indications:

· SEP progressive primaire :

A

aucun traitement n’a montré d’efficacité

82
Q

SEP: Traitement: B- Traitement de fond: 2- Indications:

· SEP très actives :

A

Immunosuppresseurs

83
Q

SEP: Traitement: C- Traitement symptomatique: des anomalies suivantes

A

1- Spasticité
2- Traitement des troubles urinaires
3-Les troubles sexuels en particulier de l’érection
4-Les douleurs
5-Tremblement cérébelleux
6-Rééducation :” Pour éviter les complications de décubitus”
7-Eviction des facteurs aggravants (infections, chaleur,…)
8-Prise en charge sociale et psychologique

84
Q

SEP: Traitement: C- Traitement symptomatique:

1- Spasticité :

A

atténuée par des antispastiques tel que le baclofène (Liorésal)

85
Q

SEP: Traitement: C- Traitement symptomatique:

2- Traitement des troubles urinaires

A
  • Anticholinergiques (urgences mictionnelles par hyperactivité vésicale )
  • Autosondage (En cas de résidu PM)
  • TTT des infec urinaires
86
Q

SEP: Traitement: C- Traitement symptomatique:

3-Les troubles sexuels

A

en particulier de l’érection: injection intracaverneuse de papavérine ou de prostaglandine (sildénafil) et par un suivi sexologique.

87
Q

SEP: Traitement: C- Traitement symptomatique:

4-Les douleurs

A

peuvent être soulagées par des antalgiques classiques, des tricycliques ou
certains antiépileptiques

88
Q

SEP: Traitement: C- Traitement symptomatique:

5-Tremblement cérébelleux :

A

Béta-bloquant : Avlocardyl.

89
Q

SEP: CONCLUSION :

A
  • Maladie de l’adulte jeune. Handicapante.
  • La forme récurrente-rémittente est la plus fréquente
  • L’IRM cérébrale est l’examen-clé mais n’a de valeur diagnostique qu’à la lumière des données cliniques (poussées spontanément régressives, dissémination des lésions dans le temps et dans l’espace) car les anomalies observées (hypersignaux de la SB en T2) sont non spécifiques et peuvent être observées en particulier au cours d’une sarcoïdose ou d’une maladie de système
90
Q

PLAN: SEP:

A
INTROD: def+gener
Dg positif
Dg differ
TTT
conclusion
91
Q

INTROD: epilepsie: crise épileptique =

A
  • Une crise épileptique est la manifestation clinique, liée à une décharge paroxystique hypersynchrone et auto-entretenue d’une population plus ou moins étendue de neurones corticaux hyperexcitables.
  • la crise est dite « généralisée » si la décharge intéresse l’ensemble des neurones
  • la crise est dite « partielle » (focale) si elle intéresse seulement une partie des neurones.
92
Q

INTROD: epilepsie=

A

Epilepsie :C’est la répétition des crises épileptiques dans le temps
→ Epilepsie idiopathique ou primaire : def
→ Epilepsie cryptogénique : def
→ Epilepsie cryptogénique : def

93
Q

INTROD: epilepsie:→ Epilepsie idiopathique ou primaire =

A

→ Epilepsie idiopathique ou primaire : Absence de lésions cérébrales mais il existe une prédisposition génétique.

94
Q

INTROD: epilepsie:→ Epilepsie cryptogénique =

A

→ Epilepsie cryptogénique :Les lésions sont suspectées mais non décelées par les investigations actuelles.

95
Q

INTROD: epilepsie:→Epilepsie symptomatique (secondaire) =

A

→Epilepsie symptomatique (secondaire) :Il existe une étiologie lésionnelle.

96
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées:

A
  1. Crise tonico-clonique
  2. Crise myoclonique
  3. Crise clonique
  4. Crise tonique
  5. Crise atonique
  6. Absences
97
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées:
1. Crise tonico-clonique=..
- debut:
- déroulement de la crise:
- la récuperation…

A

= (Grand Mal) :
-Le début est brutal, perte de connaissance avec chute traumatisante
-Le déroulement de la crise se fait en trois phases :
· Phase tonique : dure 10 à 20 secondes, contraction intense de tous les muscles avec des troubles végétatifs (cyanose, apnée, hypersalivation, morsure de la langue)
· Phase clonique : dure 30 secondes, contraction brusque et violente des muscles (Detrusor=perte d’urine)
· Phase résolutive ou comateuse : dure quelques minutes à une demi-heure, coma calme avec respiration bruyante (Stretor)
-La récupération est progressive, le patient ne garde aucun souvenir de sa crise : amnésie post critique.

98
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées:

2. Crise myoclonique :

A

Absence de perte de connaissance ;Il y a des secousses musculaires massives et bilatérales intéressant surtout le membre supérieur,souvent matinales.

99
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées: 3. Crise clonique :

A

Chez les enfants ;Clonies avec perte de connaissance.

100
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées: 4. Crise tonique :

A

Ce sont des crises brèves ; Flexion des membres ou extension.

101
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées: 5. Crise atonique :

A

C’est une hypotonie musculaire brusque (peut intéresser la tête = hochement de la tête), chute.

102
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : A. Crises généralisées: 6. Absences :

A

Crise Petit mal ; C’est une suspension brusque de la conscience et de l’activité sans chute durant quelques secondes ;
EEG : pointe-ondes à 3 cycles/seconde.

103
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles : %

+++

A

60% des crises ;elles peuvent se généraliser
-Devant une crise partielle, il faut toujours rechercher une lésion, une cause→Les crises partielles ont une valeur localisatrice.

104
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles :

1. Crises simples partielles : formes

A
se déroulent en pleine conscience
· Crises motrices 
· Crises sensitives
· Crises sensorielles
. autres formes:
avec signes végétatifs
avec signes psychiques
formes mixtes
105
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles :

1. Crises simples partielles : · Crises motrices :

A
  • Crises Bravais Jacksoniennes : origine = FA (syndrome Rolandique)
  • Crises versives : déviation de la tête et des yeux (crise versive= crise adversive)
  • Crises aphasiques : le patient commence à répéter un mot (zone de Broca ou de Wernicke)
106
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles :

1. Crises simples partielles : · Crises sensitives :

A

"”progression semblable aux crises motrices jacksoniennes avec”” paresthésies (sensations de picotements, fourmillements) ou engourdissements : cortex pariétal primaire.

107
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles :

1. Crises simples partielles : · Crises sensorielles :

A
  • Visuelles : région occipitale touchée, phosphésies, scotome brusque
  • Auditives : acouphène + assourdissement→région temporale touchée
  • Olfactives : région temporale touchée, crise uncinée : hallucinations olfactives et gustatives.
108
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles :
2. Crises partielles complexes :
- …
- …

A

(avec altération de la conscience)

  1. à début partiel simple, suivi de troubles de la conscience et/ou d’automatisme
  2. avec troubles de la conscience dès le début de la crise, accompagnée ou non d’automatismes
    - peuvent se généraliser secondairement.
109
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : B. Crises partielles :

3. Crises partielles secondairement généralisées

A
  1. crises partielles simple secondairement généralisées
  2. crises partielles complexes secondairement généralisées (représente ~6o% des crises)
  3. crises partielles simples évoluant vers une crise partielle complexe puis vers une généralisation
    secondaire
110
Q

epilepsie: Sémiologie des crises : C. Etat de mal épileptique : +++

A
  • C’est une urgence médicale.
  • Il correspond à des crises, quelle que soit leur nature, récurantes sans recouvrement de la conscience entre les crises, ou à une seule crise durant plus de trente minutes.
111
Q

epilepsie: classification: base

A

La classification de l’épilepsie est basée sur deux axes :
· La sémiologie des crises : partielles ou généralisées
· L’étiologie de l’épilepsie : Idiopathique/ non idiopathique (sympto et cryptog)

112
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique :
- idiopathique=..
- E. part idiopath sont…

A
  • les épilepsies dites idiopathiques touchent des sujets indemnes de toute lésion cérébrale, elles débutent
    généralement dans l’enfance ou à l’adolescence et un facteur héréditaire est souvent retrouvé (#épilepsies
    symptomatiques).
  • Les épilepsies partielles idiopathiques sont âge-dépendantes (exclusivement chez les enfants et adolescents), de diagnostic électroclinique très aisé, de pronostic toujours favorable.
113
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : types

A
  • Épilepsie à paroxysme occipitaux
  • Épilepsie à paroxysme Rolandique
  • Épilepsie primaire de la lecture
114
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : Épilepsie à paroxysme Rolandique =

A

→Epilepsie partielle centro-temporale :

  • Epilepsie bénigne de l’enfant à pointes centro-temporales
  • La plus fréquente des épilepsies partielles bénignes de l’enfant.
115
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : Épilepsie à paroxysme Rolandique:
- début
- caractère: …
- …
- +++
- évol:…

A
  • Le début : entre 3 à 13 ans
  • Ce sont des crises faciales et oro-pharyngés, Survenant électivement pendant le sommeil.
  • Les crises peuvent se généraliser
  • Le développement psychomoteur de l’enfant est normal+++
  • Evolution : guérison vers l’adolescence.
116
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : Épilepsie à paroxysme Rolandique: EEG:

A
  • L’EEG inter-critique :
  • Pointes lentes et pointes-ondes lentes
    centro-temporales unilatérales ou bilatérales de haut voltage, très activées pendant le sommeil.
  • Le rythme de fond est normal.
117
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : épilepsie infantile à paroxysme occipital:
- forme…..
- description:….
- +++
- +++

A
  • Forme rare avec un âge de début variable (7ans en moyenne)
  • Description de la crise :
    Crises visuelles (amaurose. phosphènes, illusions ou hallucinations), parfois suivies par une crise
    hémiclonique ou par des automatismes
  • Une céphalée post-critique de type migraineux est retrouvée dans un quart des cas+++
  • Le développement psychomoteur de l’enfant est normal+++
118
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : épilepsie infantile à paroxysme occipital: - EEG

A
  • EEG inter-critique, yeux fermés :

* Pointe-onde occipitale de grande amplitude, bilatérale ou unilatérale, disparaissant à l’ouverture des yeux.

119
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : épilepsie primaire de la lecture:
- forme…..d’évolution…
- provoquées par…
- le contenu…

A
  • Forme exceptionnelle, début chez le grand adolescent, parfois héréditaire, d’évolution bénigne
  • Crises électivement provoquées par la lecture et spécialement à haute voix
  • Le contenu sémantique du texte ne semble pas intervenir.
120
Q

epilepsie: classification: 1. Epilepsie partielle idiopathique : épilepsie primaire de la lecture: - EEG

A
  • EEG inter-critique montre des pointes et pointes-ondes au niveau de la région pariéto-temporale de l’hémisphère dominant.
121
Q

epilepsie: classification: 2. Epilepsie partielle non idiopathique:
- symptomatique=
- cryptogénique=

A
  • Les épilepsies symptomatiques, qui résultent d’une lésion structurelle diffuse ou focale, évolutive ou fixée, du système nerveux central ( p.ex : traumatisme crânien, accident vasculaire cérébrale, alcool, infections).
  • Les épilepsies cryptogéniques (=dont la cause est cachée) sont présumées symptomatiques d’une cause inconnue qui échappe à nos moyens d’investigation
122
Q

epilepsie: classification: 2. Epilepsie partielle non idiopathique: formes:

A

Epilepsie partielle symptomatique:

  • épilepsie partielle continue de l’enfance (sd. de Kojewnikow)
  • liés à la localisation anatomique: temporales, frontale, parietale, multilobaire…
  • liés à des modes spécifiques de provocation des crises ( épilepsie-sursaut, …)

Epilepsie partielle cryptogénique (mêmes localisations que les cryptigéniques)

123
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : sont…..formes:

A

Les EGI sont des syndromes épileptiques bien définis, sans lésion organique cérébrale (imagerie normale et activité de fond normale à l’EEG), liées à l’âge avec par ordre chronologique:

  • convulsions néonat familiales bénignes
  • convulsions néonat bénignes
  • épilepsie myocloniqe bénigne du nourisson
  • épilepsie-absences de l’enfant
  • épilepsie-absences de l’adolescent
  • épilepsie myoclonique juvénile
  • épilepsie avec crises grand mal du réveil
  • épilepsie avec mode de provocation spécifiques des crises (photogéniques)
  • autres
124
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie absence de l’enfant :
- début…., surtout chez…
- …
- EEG:

A
  • Le début de la crise est entre 2 à 10 ans, surtout chez les filles
  • Absence fréquente pluriquotidiennes
  • EEG : pointe-onde à 3 cycles/seconde
125
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie absence de l’enfant :
- TTT:
- évol…

A
  • Le traitement se fait par la Depakine = Valproate de Sodium.
  • Si traitement adapté, disparition habituellement sans séquelles avant la puberté.
126
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie myoclonique juvénile :
- début
- symptomatologie:
- EEG:
- TTT:….pc…

A
  • début à l’adolescence
  • La symptomatologie : myoclonies matinales au réveil, qui peuvent être associées à des crises grand mal et parfois à des absences
  • EEG : poly pointe-ondes
  • Traitement : Depakine. ;Bon pronostic
127
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie grand mal du réveil :
-début:
-clinique:
……
facteurs déclechants:

A

-débute pdt l’adolescence
-clinique:
*Crises juste après le réveil du matin : début brutal, cri, chute, perte de connaissance totale
*Crise stéréotypée dans le temps en 3phases
*Phase tonique
*Phase clonique
*Phase résolutive
Reprise de conscience progressive. Amnésie totale post-critique.
*Facteurs déclenchants : privation de sommeil, alcool, réveil provoqué.

128
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie grand mal du réveil :
* Phase tonique :

A

Contraction intense et généralisée de tous les muscles striés, durant 10 à 20sec, chez un
patient en apnée, cyanosé, avec morsure de langue.

129
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie grand mal du réveil :
* Phase clonique :

A

Secousses musculaires brusques, généralisées, synchrones, qui s’espacent progressivement, malade cyanosé

130
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie grand mal du réveil :
* Phase résolutive :

A

(15-20min) Coma profond, respiration stertoreuse, mousse aux lèvres, perte d’urines.

131
Q

epilepsie: classification: 3. Epilepsies généralisées idiopathiques : Epilepsie grand mal du réveil :
- EEG:
- TTT:…., pc…

A
  • EEG : décharge pointe-onde généralisée ;
  • Bon pronostic
  • Traitement : Depakine.
132
Q

epilepsie: classification: 4. Epilepsies généralisées cryptogéniques ou symptomatiques:

A
liées à l'âge , avec en particulier:
-Syndrome de West (spasmes infantiles)
-Syndrome de Lennox-Gastaut
-épilepsie avec crises myoclono-astatiques 
"(sd de Doose)"
-épilepsie avec absences myocloniques
133
Q

epilepsie: classification: 4. Epilepsies généralisées cryptogéniques ou symptomatiques:
a. Syndrome de West :
- debut:
- caractérisé par:
- EEG:
- TTT:

A

Le début : entre 4 à 7 mois

  • Caractérisé par une triade : Spasmes en flexion, parfois en extension ; Ralentissement psychomoteur ; EEG : anomalies paroxystiques polymorphes généralisées anarchiques et diffus.
  • Traitement : Corticothérapie + Nouveaux antiépileptiques.
134
Q

epilepsie: classification: 4. Epilepsies généralisées cryptogéniques ou symptomatiques:
b. Syndrome de Lennox-Gastaut :
- début
- crises…
- ++
- EEG:
- pc

A

Le début : entre 1 à 8 ans

  • Il existe des crises variées complexes à type de crise tonique surtout nocturne atonique, de myoclonies et des absences
  • Retard psychomoteur
  • EEG : pointe-ondes lentes à 2 cycles/seconde
  • Pronostic défavorable.
135
Q

epilepsie: classification: 5. Epilepsies généralisées symptomatiques: formes

A

-sans étio spécifique:
encéphalopathie épileptique myoclonique précoce/ encéphalopathie épileptique précoce avec suppression-bursts (sd d’ohtaham) / autres
-avec étio spécifique:
en particulier épilepsies myoclonies progressives.

136
Q

epilepsie: classification: 6. Epilepsies dont le caractère géneralisées ou focales est indéterminé:

A
  • epilepsies avec pointes-ondes continues du sommeil
  • epilepsie avec aphasie acquise (sd de Landau Kletfner)
  • epilepsie myoclonique sévères
137
Q

epilepsie: classification: 7.syndrome spéciaux:

A

-crises occasionnéles liées à une situation épileptogène transitoire:
crises fébriles/ alcool/sevrage medicamenteu /stress… /tr.métaboliques.
-crises isolées, états de mal isolés

138
Q

epilepsie: classification: internationales des épilep et sd epilep: totalité

A

-épilepsie et sd épileptiques focaux:
. idiopath (liés à l’âge)
. symptomatiques
. cryptog
-épilepsie et sd épileptiques généralisés:
. idiopath (liés à l’âge)
. cryptog ou symptomatiques
. symptomatiques (sans étio spécifique/sd spécifiques)
-Epilepsies dont le caractère géneralisées ou focales est indéterminé
-sd spéciaux:
. crises occasionnéles liées à une situation épileptogène transitoire
. crises isolées, états de mal isolés

139
Q

epilepsie: classification des crises épileptiques:

A

-crises partielles (focales)
A. crises partielles simples (sans rupture de conscience)
*avec signes moteurs
*avec signes somato-sensitifs ou sensoriels
*avec signes végétatifs
*avec signes psychiques
*formes mixtes
B.crises partielles complexes (avec altération de la conscience)
1. à début partiel simple, suivi de troubles de la conscience et/ou d’automatisme
2. avec troubles de la conscience dès le début de la crise, accompagnée ou non d’automatismes
C. crises partielles secondairement généralisés:
1. crises partielles simple secondairement généralisées
2. crises partielles complexes secondairement généralisées (représente ~6o% des crises)
3. crises partielles simples évoluant vers une crise partielle complexe puis vers une généralisation
secondaire
-Crises d’emblée généralisée:
1. Crise tonico-clonique
2. Crise myoclonique
3. Crise clonique
4. Crise tonique
5. Crise atonique
6. Absences
-Crises non classées

140
Q

epilepsie: TTT: A. Règles du traitement :

A

-Il doit être : régulier, quotidien et continu
-On utilise la monothérapie : un seul anti-épileptique adapté à la crise, et en cas d’échec on fait une
substitution par un autre anti-épileptique
-La polythérapie (max 2) : est utilisée surtout dans les crises partielles complexes (épilepsies pharmaco-
résistantes)
-La surveillance des patients se fait sur un certain nombre de critères : Nombre de crises ; Effets secondaires des médicaments ; Insertion socioprofessionnelle ;Hygiène de vie quotidienne ;Sommeil suffisant ;Eviter les boissons alcoolisées :
Vie normale.

141
Q

epilepsie: TTT: B. Médicaments : sont

A

Les anti-épileptiques classiques

Les nouveaux anti-épileptiques

142
Q

epilepsie: TTT: B. Médicaments :Les anti-épileptiques classiques :

A

Les anti-épileptiques classiques :
Valproate de Sodium : Depakine
-Indiqué dans les crises généralisées : Grand mal, absences, myoclonies
-Parfois dans les crises partielles
. Carbamazepine : Tegretol :Indiqué essentiellement dans les crises partielles simples ou complexes
. Phenytoine : Dihydan :Crise partielle simple ou complexe
. Phenobarbital : Gardenal :Crises Grand mal
. Benzodiazépine : Valium : Etat de mal épileptique.

143
Q

epilepsie: TTT: B. Médicaments :Les nouveaux anti-épileptiques :

A

Les nouveaux anti-épileptiques :Ils sont réservés aux épilepsies pharmaco-résistantes (crise partielle
complexe), souvent en association avec les anti-épileptiques classiques.
. Lamotrigine : Lamictal*
. Axcarlazepine : Trileptal*
. Gabapentine : Creurontin*

144
Q

epilepsie: TTT: C. Chirurgie de l’épilepsie :

A

Le traitement des épilepsies est surtout médical
-La chirurgie s’adresse aux patients porteurs d’une épilepsie partielle pharmacorésistante avec une zone
épileptogène de localisation abordable et sa résection n’entraine pas de séquelle surtout à l’épilepsie mesio-temporale pharmacorésistante avec sclérose hippocampique.

145
Q

epilepsie: CONCLUSION :

A
  • La prise en charge globale du patient est primordiale=>efficacité du traitement
  • régularité des prises
  • risques de crise voire d’état de mal, si arrêt intempestif du traitement
  • éviter les facteurs favorisant des crises
  • Importance du soutien psychologique.
  • Chez les enfants, éviter l’absentéisme scolaire et la surprotection de la part de l’entourage.
146
Q

PLAN: epilepsie:

A

-INTROD: def
-classific: des crises
+ classific des épileps et syndromes épilep
-principes du ttt
conc

147
Q

INTROD: Mdie Parkinson: def=

A
  • C’est une affection dégénérative caractérisée par la perte des neurones dopaminergiques de la substance noire (noyaux gris) responsable de déficit dopaminergique et la présence de corps de Lewy au niveau des neurones.
  • Cause la plus fréquente de syndrome parkinsonien (90%)
  • Association d’une
  • akinésie, bradykinésie, hypokinésie
  • rigidité dite plastique
  • tremblement de repos
148
Q

INTROD: Mdie Parkinson:

  • le dg…
  • début…
A
  • Le diagnostic de maladie de Parkinson est clinique (aucun examen complémentaire en cas de présentation typique)
  • Débute en général dans la sixième décennie, mais peut survenir à tout âge.
149
Q

Mdie Parkinson: Dg: 1-…+++

A

1-Triade parkinsonienne :
• Tremblement de repos
• Rigidité de type plastique
• Akinésie/bradykinésie/hypokinésie

150
Q

Mdie Parkinson: Dg: 1-Triade parkinsonienne :

• Tremblement de repos :

A

-au repos et disparaissant lors du mouvement, lent, touchant les membres, les lèvres ou le menton. Disparaît au sommeil.
-Aggravé par les émotions et le calcul mental
Pathognomonique mais pas obligatoire pour le diagnostic+++

151
Q

Mdie Parkinson: Dg: 1-Triade parkinsonienne :

• Rigidité de type plastique

A

Résistance constante à la mobilisation passive, cède par à-coups, phénomène roue dentée, sensibilisation par manœuvre de Froment.

152
Q

Mdie Parkinson: Dg: 1-Triade parkinsonienne :

• Akinésie/bradykinésie/hypokinésie

A

(obligatoire pour le Dg+++)

  • Mode de révélation : Gêne à l’écriture, activités quotidiennes, troubles de la marche
  • À l’examen : Hypomimie, ralentissement des gestes alternatifs rapides, perte du ballant du bras à la marche avec, parfois, lenteur de la marche (à petits pas), pauvreté de mouvements spontanés, voix monocorde et monotone.
153
Q

Mdie Parkinson: Dg: 1-Triade parkinsonienne : +++

A

=>Ces éléments cliniques sont :

  • Unilatéraux ou asymétriques au début de la maladie
  • Dopa-sensibles
  • Absence de signes axiaux
154
Q

Mdie Parkinson: Dg: 2-Autres signes révélateurs :

A
  • Aspects trompeurs rhumatologiques (douleurs rhumatologiques) ou neuropsychiques (dépression).
  • déficit de l’odorat, troubles du comportement en sommeil paradoxal précédant de plusieurs années les signes de la triade.
  • Troubles cognitifs et comportementaux (surviennent des années après)
155
Q

Mdie Parkinson: Dg: 2-Autres signes révélateurs : Examen clinique:

A

•authentifier l’existence d’un syndrome parkinsonien
•différencier une maladie de Parkinson d’une autre cause de syndrome parkinsonien par la recherche de:
Drapeaux rouges :
- Absence de réponse au traitement dopaminergique
- progression rapide avec chutes précoces
- signes précoces d’atteinte cognitive, pseudobulbaire (dysarthrie et dysphagie) ou de dysautonomie (incontinence urinaire, hypotension orthostatique sévère)
- syndrome cérébelleux
- atteinte pyramidale
- troubles oculomoteurs et signes corticaux (apraxie, aphasie, troubles sensitifs)
- Tableau unilatéral pendant plus de 2 ans

156
Q

Mdie Parkinson: Dg: 2-Autres signes révélateurs : Signes associés :

A
  • Dysautonomie : Hypersialorrhée, troubles gastro-intestinaux,…
  • Troubles sensitifs
157
Q

Mdie Parkinson: Diagnostic différentiel:

A
1- Syndrome akinéto-rigide :
Iatrogène : neuroleptiques
Dégénératif
Métabolique (maladie de Wilson)
Toxiques (CO)
Traumatiques
Vasculaires
Hydrocéphalie idiopathique de l'adulte
2-Tremblement : Tremblement essentiel (tremblement dans le maintien d’une attitude)
158
Q

Mdie Parkinson: Dg: Examens complémentaires

A

• Imagerie cérébrale si présentation atypique
• Scintigraphie au Datscann (cas difficiles)
• Chez le sujet jeune :
*Eliminer une maladie de Wilson
*Une chorée de Huntington peut débuter par un syndrome parkinsonien

159
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS : moyens

A
Médicaments anti-parkinsoniens
Traitements non médicamenteux
Traitement chirurgical
Autres techniques :
  -greffes neuronales
  -facteurs de croissance
160
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS :

Médicaments anti-parkinsoniens : sont

A
L-DOPA
Agonistes dopaminergiques
Inhibiteurs de la COMT 
IMAOB 
Anticholinergiques centraux
161
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS :

Médicaments anti-parkinsoniens : L-DOPA :

A

L-DOPA : Précurseur de Dopamine
+IDDC : Carbidopa : MODOPAR, LP, dispersible
+IDDC et ICOMT (tolcapone) : STALEVO

162
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS :

Médicaments anti-parkinsoniens :

A
Agonistes dopaminergiques : Stimuler les récepteurs dopaminergiques
- Ergotés : Bromocriptine (Parlodel)
- Non ergotés :
• Piribedil (Trivastal)
• SIFROL (Pramipexole)
• Ropirinol (Rampirole)
163
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS : Médicaments anti-parkinsoniens : Inhibiteurs de la COMT :

A

Tolcapone (Comtan)

164
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS : Médicaments anti-parkinsoniens : IMAOB :

A

Selegiline (Deprenil)

165
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS : Médicaments anti-parkinsoniens : Anticholinergiques centraux :

A

ARTANE®

166
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS :
Médicaments anti-parkinsoniens : En pratique
-……chez la personne jeune….
-….les formes purement tremblantes et ……dans les formes akinéto-hypertoniques débutantes.
-…..nécessaire…
-préférer …d’emblée chez…ou présentant….

A
  • Plutôt un agoniste dopaminergique non ergoté associé à un IMAOB chez la personne jeune sans trouble neuropsychique
  • Une place pour les anticholinergiques centraux dans les formes purement tremblantes et pour l’amantadine dans les formes akinéto-hypertoniques débutantes
  • Associer dès que nécessaire la L-DOPA
  • Préférer la L-DOPA d’emblée chez la personne plus âgée (>70ans) ou présentant des troubles neuropsychiques
167
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS : Traitements non médicamenteux :

A
  • kinésithérapie motrice
  • Orthophonie
  • Accompagnement psychologique
168
Q

Mdie Parkinson: TRAITEMENTS : Traitement chirurgical :

+indic

A

stimulation cérébrale profonde (des noyaux sous thalamiques)
· Indications de la chirurgie : Formes graves, évoluées chez les patients qui gardent une certaine réponse à la L-dopa sans tb cognitifs ou psychiques.

169
Q

B-Syndrome parkinsonien secondaire à une étiologie définie :

A
  1. Iatrogène :Essentiellement les neuroleptiques (chez les psychotiques).
  2. Toxiques ;Le CO (l’oxyde de carbone) ;Le Manganèse (Mn).
  3. Tumoral :Tumeur de la base ou de la convexité.
  4. Post-encéphalitique :
  5. Post traumatique :Traumatisme grave, traumatisme répété.
  6. Maladie de Willson :Maladie génétique avec trouble du métabolisme du cuivre, dépôt du cuivre au niveau des noyaux gris centraux.
  7. Vasculaires :Chez les hypertendus avec multiples lacunes cérébrales.
170
Q

C-Syndrome Parkinsonien dégénératif :

A

La caractéristique de ces Syndromes est l’absence de réponse à la L-dopa.

  • atrophie multisystématisée ( dysautonomie sévère évolutive et/ou sd cerebelleux)
  • paralysie supranucléaire progressive (ophtalmoplégie/ instabilité posturale précoce)
  • démence à corps de Lewy (tr cognitifs au 1er plan: prédominance des tr frontaux, hallucinations visuelles+, apparition précoce d’un sd parkinsonien+chutes précoces)
  • dégénérescence cortico-basale (apraxie, aphasie, myoclonie, atteinte pyramidale asymétrique)
171
Q

syndrome parkinsonien: éventualités:

A

-triade diagnostic : tremblement, akinésie,rigidité
-La découverte d’un syndrome parkinsonien relève de trois éventualités :
A-LA MALADIE DE PARKINSON(90%)
B-Syndrome parkinsonien secondaire à une étiologie définie
C-Syndrome Parkinsonien dégénératif

172
Q

CONCLUSION : mdie parkinson:

A
  • La maladie de Parkinson associe une akinésie, hypertonie plastique et tremblement de repos d’installation progressive. Le diagnostic est avant tout clinique, il est affirmé :
  • Si aucun signe atypique n’est présent (pas de drapeau rouge)
  • et si le malade est sensible au traitement
  • Le traitement médicamenteux est purement symptomatique et vise à compenser le déficit en dopamine.
  • Le traitement est toujours instauré à dose progressive.
173
Q

PLAN: mdie parkinson:

A
INTROD: def+gener
Dg mdie de parkinson
Dg differ
TTT
autres syndromes
conclusion