patho med: neuro Flashcards
méningite TBK
INTROD: méningite TBK: def=
+fréq
- La méningite tuberculeuse est due à la localisation du BK sur les méninges et éventuellement dans le tissu nerveux.
Toujours secondaire à un foyer tuberculeux initial. - Urgence diagnostique et thérapeutique car met en jeu le pronostic vital et fonctionnel.
- Elles sont rares dans les pays développés mais fréquentes au Maroc. Ce sont des méningites
graves et à diagnostic difficile.
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF :A-Circonstances de découverte : +++
se présente sous différentes formes
• aigue, subaiguë ou chronique
• fébrile ou non, altération de l’état général.
• Syndrome méningé
• avec ou sans signes d’HTIC.
• associée à un déficit neurologique brutal ou progressif, paralysie des nerfs crâniens.
• Hydrocéphalie
• Signes d’atteinte médullaire, hyponatrémie par sécrétion inappropriée d’ADH.
• Anomalies à l’imagerie
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 1-Interrogatoire :
-notion de vaccination (enfant),
terrain immunodéprimé,
notion de contage, TRT anti-bacillaire ancien,
FDR (pauvreté, promiscuité et mauvaise aération)
- Mode de début et mode évolutif : souvent insidieux.
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 1-Interrogatoire : - Signes fonctionnels :
- Céphalées, vomissements, photophobie…
- AEG, fièvre modérée et sueurs nocturnes.
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 2-Examen clinique :
- Syndrome méningé: Raideur de la nuque et de tronc, signe de Brudzinski, signe de Kernig
- Signes basilaires : atteinte des nerfs crâniens
- Fond d’œil : tubercules de Bouchut
- Examen neurologique complet : recherche d’autres localisations (médullaires…)
- Recherche d’autres localisations (gg périphériques,…)
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 3- examen +++
3- PL :pratiquée rapidement après fond d’oeil
- Aspect macroscopique (liquide clair)
• Analyse biologique et chimique qui oriente vers l’origine tuberculeuse en présence de la triade :
– Hyperleucocytose lymphocytaire
– Protéinorachie élevée ( >1g/L)
– Hypoglycorachie < 0,4 g / L (effondrée)
• Analyse bactériologique qui peut confirmer le diagnostic en mettant en évidence la présence de BK, l’examen direct et la culture sont toutefois rarement positifs.
• Test de biologie moléculaire (PCR) : diagnostic rapide.
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : B-Eléments d’orientation : 4- examen indispensable=
4-Imagerie cérébrale avec injection : indispensable :
arguments en faveur de l’origine tuberculeuse d’une méningite lymphocytaire :
.Prises de contraste prédominant dans les citernes de la base, la scissure sylvienne ou la convexité
.Dilatation ventriculaire
.Signes d’infarctus par vascularite.
.Tuberculomes.
- Cependant, l’absence de ces anomalies ne permet pas d’exclure le diagnostic.
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF :C-Diagnostic de certitude =
Rechercher des BK dans d’autres prélèvements :
- Expectorations, tubages gastriques chez les enfants, hémocultures…(puisque la méningite peut être une
complication d’une tuberculose miliaire).
- Ou histologie : ganglions, lésion cutanée…
méningite TBK: DIAGNOSTIC POSITIF : NB+++
- La méningite tuberculeuse est…..
- la présence de….
- La méningite tuberculeuse est une urgence diagnostic et thérapeutique. On est souvent amenés à démarrer le traitement avant avoir fait tout le bilan.
- La présence d’un LCR exsudatif à prédominance lymphocytaire autorise le TRT anti-bacillaire d’urgence tout en continuant le bilan.
méningite TBK: TTT
R : rifampicine / H : isoniazide / Z : pyrazinamide /
E : éthambutol
- antibacillaires: 2RHZE/7RH pdt 9 mois
+ Corticothérapie
(prise réguière des antibacillaires le matin à jeun) - Surveillance régulière de l’efficacité (clinique et biologique), la tolérance et l’observance des anti-bacillaires.
-prév: Education sanitaire : du malade, de la famille…
+ Vaccination BCG
CONCLUSION :méningite TBK:
- Devant toute suspicion de méningite tuberculeuse, le malade doit être mis sous traitement antituberculeux
d’urgence.
PLAN: méningite TBK:
INTROD: def+gener
Dg positif
TTT
INTROD: AVC ischémique: def=
- Les accidents ischémiques sont dus à l’occlusion d’une artère cérébrale ou à destination cérébrale. Ils doivent être suspectés devant tout déficit neurologique d’installation soudaine.
- 2 types :
*AVC constitué : déficit neurologique en foyer d’origine vasculaire cérébrale, d’apparition rapide, se
prolongeant plus de 24h
*AVC transitoire (AIT) : Déficit neurologique focal d’origine ischémique d’installation brutale entièrement
régressif en moins de 1h le plus souvent en moins de 30 minutes. Sa durée doit dépasser quelques dizaines de minutes
INTROD: AVC ischémique:
- Pathologie grave, peut menacer le pronostic vital et fonctionnel
- Le contrôle des FR et de la pathologie causale est la clé pour prévenir les AVC ischémiques
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: A- Interrogatoire :
- installation brutale
- Heure de début (time is brain !)
- Facteurs de risque CVx : Age avancée, sexe masculin, Diabète, HTA, Dyslipidémie, obésité, Tabac
- ATCD d’AVC, de cardiopathie emboligène ou de souffle carotidien
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: B- Examen clinique :
- L’examen neurologique montre des signes focaux qui peuvent s’interpréter en termes de territoire artériel et qui orientent vers la topographie de l’infarctus.
- La sévérité du déficit (échelle NIHSS).
- Examen clinique complet surtout cardio-vasculaire :
- auscultation cardiaque
- auscultation des vaisseaux du cou
- TA aux deux bras.
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: paraclinique=
En urgence: permet de faire avec certitude la distinction entre AVCI et AVCH.
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: C- Imagerie cérébrale et vasculaire :
++
TDM cérébral et angioscanner cervico-encéphalique : (sans injection)
- Hypodensité parenchymateuse siégeant dans un territoire artériel systématisé (ACM+++)
- souvent normal au début car l’apparition de l’hypodensité est retardée de quelques heures (maximale au bout de 48-72 h)
- Signes précoces d’infarctus (premières heures) : perte de la différenciation substance grise-substance blanche, effacement des sillons corticaux, effacement du ruban insulaire et hyperdensité intra-artérielle (témoin de l’occlusion).
- peut montrer également un œdème cérébral et l’effet de masse lié à cet œdème
- Si pas contre-indication à l’iode, angioscanner cervico-encéphalique pour étudier les troncs supra aortiques en même temps.
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: C- Imagerie cérébrale et vasculaire :
autre:
IRM et angio-IRM (ARM) cérébrales
- Meilleure sensibilité que le scanner
- Diagnostic précoce de l’infarctus cérébral grâce aux techniques d’IRM de diffusion (hypersignal avec baisse de l’ADC: coef apparant de diffusion)
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg: D- Autres examens complémentaires
• Bilan biologique systématique : NFS-plaquettes, VS, CRP, ionogramme sanguin, glycémie, HbA1C, enzymes
cardiaques, hémostase, cholestérol et triglycérides.
• ECG
• Radio de thorax.
• Exploration ultrasonore cervico-encéphalique
• Echographie cardiaque transthoracique
• L’étude du LCR : pathologie infectieuse ou inflammatoire sous-jacente.
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES CONSTITUE : Dg différentiel
Hémorragie cérébrale (intérêt de l’imagerie)
Tumeurs cérébrales
Épilepsie partielle
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 1. Données cliniques:
- le Dg d’AIT …
Le diagnostic d’AIT est clinique, basé uniquement sur l’interrogatoire :
— le déficit doit avoir un caractère clinique focal correspondant à un territoire vasculaire précis
— il s’installe brutalement en moins de 5 minutes
— sa durée est inférieure à 1 heure par définition.
— l’examen neurologique à distance est normal
— le scanner cérébral est normal.
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 1. Données cliniques: Symptômes :
- cécité monoculaire transitoire
- hémiplégie et/ou hémianesthésie
- HLH
- trouble du langage
- trouble de l’équilibre
- déficit bilatéral des membres inférieurs
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 2. Examens complémentaires
- IRM cérébrale ou scanner cérébral sans injection
- EEG (diagnostic différentiel)
- Autres examens pour rechercher l’étiologie de l’AIT
AVC ischémique: ACCIDENTS ISCHEMIQUES TRANSITOIRES : 3. Diagnostic différentiels :
- Neurologiques : migraine+++, crise épileptique, phénomène transitoire révélateur d’une tumeur cérébrale (méningiome), sclérose en plaque
- Autres diagnostics : vertige paroxystique bénin, maladie de Menière, glaucome, hypoglycémie, lipothymie, hystérie…
AVC ischémique: ETIOLOGIES : sont (%)
A- ATHEROSCLEROSE 30% B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES 20% C- PETITS INFARCTUS PROFONDS « LACUNES » 20% D- DISSECTION CAROTIDIENNE : 20% E - CAUSES RARES
AVC ischémique: ETIOLOGIES : A- ATHEROSCLEROSE:
- localisation…
- terrain:
Localisation des PA : zones de turbulence circulatoire
- Terrain : âge >40 ans, FDR d’athérosclérose (HTA, tabac, diabète, dyslipidémie…).
AVC ischémique: ETIOLOGIES : A- ATHEROSCLEROSE:
- Examen clinique :
présence d’un souffle artériel cervical :
. inconstant
. sténose >5o %
. disparait quand l’artère est thrombosée.
AVC ischémique: ETIOLOGIES : A- ATHEROSCLEROSE:
- Examens complémentaires : ++
- L’écho-doppler des troncs supra aortiques ou lors de I’ARM des artères à destinée cérébrale, objectivant des plaques +/- sténosantes avec éventuellement une plaque ulcérée, voire une thrombose sur plaque.
- Echo Trans-œsophagienne : parfois, plaque de la crosse de l’aorte.
AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: contexte:
2 contextes # : - Cardiopathie non valvulaires : Troubles de rythme (ACFA), sujet âgé+++ - Valvulopathies rhumatismales : . Fréquente dans notre contexte+++ . La plus emboligène : RM serré
AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: Signes cliniques…
Signes cliniques extra-neurologiques :
- palpitations, douleur thoracique
- anomalies à l’examen cardiologique : souffle cardiaque, troubles du rythme
- signes d’embolie systémique concomitante.
AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: Caractéristiques de l’accident ischémique :
- début brutal avec déficit d’emblée maximum et parfois perte de connaissance brève initiale
- infarctus multiples dans plusieurs territoires artériels distincts et parfois d’âges différents
- infarctus hémorragique.
AVC ischémique: ETIOLOGIES : B- CARDIOPATHIES EMBOLIGENES: Anomalies objectivées lors des examens complémentaires…
Anomalies objectivées lors des examens complémentaires à visée cardiologique :
- ECG : trouble de rythme (ACFA)
- radio de thorax
- échographie cardiaque transthoracique ± transcesophagienne : thrombus intra cavitaire, végétations (endocardite)
- holter cardiaque, ou mieux de longue durée à la recherche d’une fibrillation auriculaire occulte.
AVC ischémique: ETIOLOGIES : C- PETITS INFARCTUS PROFONDS « LACUNES » :
=…
-FDR=
- Artériopathie locale (lipohyalinose)
- FR principal : HTA
AVC ischémique: ETIOLOGIES : C- PETITS INFARCTUS PROFONDS « LACUNES » :
-Tableaux cliniques évocateurs…: ++
-Tableaux cliniques évocateurs, 4 sont plus fréquents : Sd lacunaires
• Hémiplégie motrice pure (localisation capsulaire interne)
• Hémianesthésie pure (localisation thalamique)
• Dysarthrie + main malhabile (pied de la protubérance)
• Hémiparésie + ataxie (protubérance ou couronne rayonnante)
-La multiplication des lacunes peut conduire à un ≪état lacunaire≫ responsable d’un syndrome pseudo-bulbaire.
AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : Terrain:
(jeune+++)
- Terrain : Sujet jeune, Traumatisme cervical, maladie artérielle sous-jacente (maladie de Marfan…)
AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : - Clinique : sont
- Signes locaux
* Signes ischémiques
AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : Clinique : • Signes locaux :
- céphalées typiquement fronto-orbitaires homolatérales
- cervicalgies
- signe de Claude Bernard-Horner du côté disséqué par atteinte du sympathique péricarotidien
- plus rarement : acouphènes pulsatiles, atteinte des nerfs IX, XII (comprimés par l’hématome pariétal) et/ou V
AVC ischémique: ETIOLOGIES : D- DISSECTION CAROTIDIENNE : Clinique : • Signes ischémiques
(infarctus ou AIT) :
- ischémie oculaire (cécité monoculaire)
- ischémie cérébrale (sylvienne+++)
AVC ischémique: ETIOLOGIES : E - CAUSES RARES :
- Artérite inflammatoires, infectieuse ou post radique
- Hémopathies malignes ou bénignes
- Cancers solides
- Médicaments vasospastiques ou drogues
- Maladies métaboliques…
AVC ischémique: TTT: constituants
1) Traiter les complications
2) Limiter l’ischémie
3) Eviter les récidives
AVC ischémique: TTT: 1) Traiter les complications :
L’AVC = urgence diagnostique et thérapeutique. Le transfert du patient à l’hôpital, idéalement dans une unité neuro-vasculaire, doit être le plus rapide possible.
o Traiter une urgence vitale immédiate :
Traumatisme, urgence métabolique
Maintien des paramètres vitaux dans les limites normales :
*Mesures de réanimation : . Libération des voies
. Oxygénothérapie
. Remplissage prudent
*Insulinothérapie
*Antibiotique
*Anticonvulsivants
o Prévenir les complications :
Kinésithérapie neuro-orthopédique, vésico-sphinctérienne, cutanée
Sonde naso-gastrique (pneumopathie d’inhalation)
Plus tard réadaptation fonctionnelle
AVC ischémique: TTT: 2) Limiter l’ischémie :
o Eviter de normaliser la tension artérielle sauf si :
TA > 220/120
Encéphalopathie hypertensive
Dissection aortique
OAP
Infarctus du myocarde
o Thrombolyse intraveineuse dans les 4 premières heures mais conditions strictes à respecter +++
o Anticoagulants (héparines) : risque de transformation hémorragique
o Antiagrégants plaquettaires (Aspirine) : efficacité significative à la phase aigue
o ± traitement neuro-protecteur
AVC ischémique: TTT: 3) Eviter les récidives :
prévention secondaire ++++
o Enquête et traitement étiologique
o Aspirine, statines, IEC, chirurgie (endarthériectomie)
o Traitement ou modification des facteurs de risque
AVC ischémique: Conclusion :
”” - Véritable problème de santé publique
- Principale urgence neurologique
- Athérosclérose, cardiopathies emboligènes, lacunes
- HTA est le principal facteur de risque des AVC
- Imagerie cérébrale immédiatement (ischémie/hémorragie)
- Bilan étiologique minimum : biologies, ECG, écho-doppler cervical, ETT “
AVC : tournant dans la vie de l’individu
Objectifs :
o Le rendre évitable » » » prévention primaire +++
o Le reconnaître » » » éducation sanitaire à large échelle
o Droit à la guérison et la vie » » » récupération et minimiser les séquelles (unités neuo-vasculaires)
PLAN: AVC ischémique:
INTROD: def+gener avc. i. constitué: Dg positif+differ avc. i. transitoire: Dg positif+differ étiologies PEC therapeutique conc
INTROD: sclérose en plaque: def=
- La SEP est une maladie inflammatoire chronique du SNC d’étiologie inconnue caractérisée anatomiquement par l’apparition successive de foyers de démyélinisation disséminés au sein de la substance blanche du SNC .
- touchant essentiellement l’adulte jeune (20 à 40 ans), 2fois plus souvent chez la femme que chez l’homme.
INTROD: sclérose en plaque: le dg….
- Le diagnostic positif se base sur un faisceau d’arguments basé sur quatre critères essentiels :
- Dissémination dans le temps
- Dissémination dans l’espace
- Inflammation du SNC
- Absence d’autres maladies évolutives
- Elle se caractérise par un grand polymorphisme clinique, et absence de corrélation clinique-radiologique
- Elle évolue par poussées et rémissions
- Les données de l’IRM et de la biologie permettent actuellement une meilleure approche diagnostique.
- Pas de traitement étiologique actuellement
SEP: Etude Clinique: les s. cliniques traduisent….+++
sont: ….
Les signes cliniques de la SEP traduisent une atteinte multifocale (dissémination dans l’espace) de la substance blanche du SNC qui évolue par poussées et rémissions (dissémination dans le temps). 1- Signes sensitifs subjectifs 2- Signes visuels 3- Signes moteurs 4- Signes cérébelleux 5- Signes vestibulaires 6- Signes oculomoteurs 7- Troubles sphinctériens 8- Autres signes
SEP: Etude Clinique:1- Signes sensitifs subjectifs :
se caractérisent par …
-…
- Se caractérisent par des sensations de paresthésie (sensation désagréable) de différents types qui peuvent intéresser l’hémiface, un membre, un hémicorps
- Le signe de Lhermitte
SEP: Etude Clinique:1- Signes sensitifs subjectifs :
-Le signe de Lhermitte =
-Le signe de Lhermitte : la flexion brusque de la tête entraine une décharge électrique parcourant le
tronc et les membres.
SEP: Etude Clinique: 2- Signes visuels
-La névrite optique rétro bulbaire (NORB) est révélatrice dans 20% des cas. Elle se traduit par une
baisse rapide et unilatérale de l’acuité visuelle accompagnée d’une douleur rétro orbitaire.
-L’évolution spontanée est souvent favorable.
-L’examen du fond d’oeil au début est normal, secondairement il peut montrer une pâleur papillaire.
SEP: Etude Clinique: 3- Signes moteurs :
se traduisent par une atteinte médullaire : paraplégie ou paraparésie spastique,
monoplégie ou monoparésie, rarement une hémiplégie ; Le syndrome pyramidal est fréquemment retrouvé.
SEP: Etude Clinique: 4- Signes cérébelleux :
- Atteinte cérébelleuse : ataxie de la marche, incoordination
- Manifestations de dyskinésie volutionnelle : tremblement des membres supérieurs avec signe de bretteur.
SEP: Etude Clinique: 5- Signes vestibulaires :
vertiges, des troubles de l’équilibre, nystagmus.
SEP: Etude Clinique: 6- Signes oculomoteurs :
- Diplopie (atteinte du IV, III)
- Elle peut évoluer favorablement
- Paralysie de fonction : ophtalmoplégie internucléaire antérieure (OIA) : paralysie de l’adduction d’un oeil associée à un nystagmus de l’œil controlatéral en abduction.
SEP: Etude Clinique: 7- Troubles sphinctériens :
Constants dans les formes évoluées ;Il peut s’y associer des troubles génitaux (miction impérieuse, incontinence)
SEP: Etude Clinique: 8- Autres signes
- Les troubles cognitifs dans les formes évoluées (mémoire, jugement, raisonnement) sont pf précoces
- Les douleurs cordonales post, névralgie du V
- La fatigue chronique
- Les crises épileptiques qui sont rares.
SEP: Etude Clinique: Formes cliniques
· La forme rémittente : caractérisée par des poussées espacées de rémissions
· La forme secondairement progressive : c’est l’apparition d’un handicap neurologique d’aggravation
progressive après une période faite de poussées et rémissions
· La forme progressive primaire
SEP: Examens Complémentaires: sont
1-IRM+++ “(cerebr et medul)”
2-Ponction lombaire
3-Potentiels évoqués
SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:
- Bien plus sensible que le scanner pour la détection des plaques de démyélinisation.
- Les plaques apparaissent sous la forme de zones focalisées d’hypersignal en T2, tandis qu’elles sont iso- ou hypo-intense en T1.
- Elles sont situées dans la substance blanche du SNC au sein de plusieurs territoires discontinus, particulièrement au niveau des zones périventriculaires et de la fosse postérieure.
- Les hypersignaux de la substance blanche ont d’autant plus de valeur diagnostique qu’ils sont nombreux.
- Quelle que soit leur taille, les plaques ne s’accompagnent d’aucun effet de masse sur les structures de voisinage.
SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:
• Corrélation clinico-radiologique :
— les plaques visualisées sont souvent cliniquement asymptomatiques
— à l’occasion d’une poussée, la plaque responsable du tableau clinique n’est visible que 2 fois sur 3
— par contre, il existe une bonne corrélation entre l’évolutivité des lésions visibles sur l’IRM et la prise de
contraste lors de l’injection de gadolinium.
SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:
• La dissémination temporelle des lésions se traduit par :
— l’apparition de nouvelles lésions sur des IRM successives
— la coexistence sur une même IRM de lésions prenant et ne prenant pas le gadolinium, lésions d’âges différents
SEP: Examens Complémentaires: 1-IRM:
• La normalité de l’IRM au début de l’évolution ne permet pas à elle seule de réfuter le diagnostic.
Les anomalies de l’IRM n’ont donc de valeur diagnostique qu’à la lumière des données cliniques.
SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: +++
L’analyse du LCR peut contribuer grandement au diagnostic, surtout :
+++à l’occasion d’une poussée, lorsqu’elle objective
un liquide inflammatoire.
SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: sont
- Hyperprotéinorachie modérée
- Augmentation du taux des gammaglobulines avec une répartition oligoclonale.
- Lymphocytose modérée
SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: • Hyperprotéinorachie modérée :
< 1 g/l,
40% des cas.
SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: • L’électrophorèse des protides de LCR
montre une augmentation de la proportion des gammaglobulines
(taux >14 %) avec une répartition oligoclonale dans 75% des cas
SEP: Examens Complémentaires: 2-PL: anomalies possibles: • Lymphocytose modérée
< 50 lymphocytes/mm3
retrouvée dans 1/3 des cas.