patho med: infec Flashcards
INTROD: Syphilis:
- def=
- au Maroc….sex+age+forme freq
La syphilis est une maladie infectieuse sexuellement transmissible MST , contagieuse, due à un spirochète, Tréponèma pallidum
Au Maroc, 4hommes pou 1 femme avec prédominance entre 20 et 25 ans
Les formes graves neurologiques restent fréquentes au Maroc
Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: incub=
3semaines
Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire =
=chancre +adénopathies satellites
Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: chancre=
-exculcération : unique, indolore, propre, bien limitée, base indurée, sécrétion séreuse
Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: Adénopathie satellite=
- généralement unilatérale, ferme, indolore, sans périadénite
Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: si Non traité
le chancre disparaît en 1 à 8 semaines sans cicatrice
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire=
sd psendo grippal + lésions cutanéo-muqueuses
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire: délai=…+ types de lésions+ autres signes
2mois après le contage → Lésions précoces →Lésions tardives \+ →phanères →signes généraux \+/- Manifestations viscérales
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:
→ Lésions précoces:
- ROSÉOLE
- Lésions MUQUEUSES
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:ROSÉOLE =
- macules rose pâle sur tronc, cou, racines des membres - Disparition en 1 à 2 mois
± séquelles (“collier de Vénus”)
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:Lésions MUQUEUSES =
- plaques érosives rouges vif orale ou génitales = très contagieuses
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:→Lésions tardives
= syphilides: papules cuivrées palmo-plantaires, visage , génito-anale (contagieuses)
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:→phanères :
alopécie en plaques pariéto-temporales
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:
→signes généraux :
= syndrome pseudo-grippal
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire: Manifestations viscérales :
hépatique, rénale, osseuse, articulaire, neuro-méningée…
Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:
la neurosyphilis:
peut se voir au cours de syphilis seconcaire :
=signes neurologiques:
-méningite “(lymphocytaire à la PL)”
-uvéite, papillite
-sd pyramidal / termblements / Tabes Dorsalis
-signe d’argyll Robertson
signe d’argyll Robertson =
anisocorie + 0 RPM + conserv du RA
Dg: Syphilis: terrain:
typique= homme + célibataire +/- homosexuel
Dg: Sérologie syphilitique: tests sont:
1) Tests non trèponèmiques(les réactions à antigène cardiolipidique): VDRL
2) Test tréponèmiques(les réactions à antigène tréponémique) : TPHA est la plus utilisée
Dg: Sérologie syphilitique: VDRL
= Tests non trèponèmiques(les réactions à antigène cardiolipidique)
-Des anticorps anticardiolipidiques dirigès contre des antigènes non trèponémiques phospholipidiques
libérés par l’endothèlium vasculaire,au cours de la vascularite syphilitique appelès: cardiolipines
-Réaction d’agglutination
-Résultat Qualitatif
Quantitatif:
-Se positive dès la 5ème sem d’évolution soit dès le 15ème j après le chancre
-permet de suivre l’évolution de la maladie (sensibilité)
-Manque de spécificité: faux positive (LED,paludisme).)
Dg: Sérologie syphilitique: TPHA
Test tréponèmiques(les réactions à antigène tréponémique) :
-Réaction d’hémaglutination passive: sérum du malade + ultrasonnat de tréponèmes pales fixès sur des
hématies du mouton.
-Très spécifique
-peu sensible
-Se positive à partir du 10 ème jr après le chancre
Dg: Interprétation sérologique :Les grands principes :
- Les 2 tests utilisés pour le diagnostic sont le TPHA et le VDRL
- Au tout début du chancre le TPHA et le VDRL peuvent être négatifs (3-7 premiers jours du chancre)
- Au stade de syphilis secondaire les 2 tests sont toujours positifs (exceptionnelles négative)
- Un VDRL positif isolé n’est pas synonyme de syphilis
- La surveillance sérologique après traitement repose sur le VDRL quantitatif
- Interprétation des résultats avec la clinique (clinicien-biologiste) +++
TPHA -
VDRL -
- non infecté = pas de syphilis
- tréponématose très récente ( inf à 3 sem)
“-ou syph chez immunodéprimé”
TPHA +
VDRL +
= SYPHILIS +
TPHA -
VDRL +
-faux +
TPHA +
VDRL -
- syph guérie
- syph très précoce
- syph tertiaire (exceptionnelle)
Dg: syphilis=
Clinique+examen directe du tréponème +sérologie
TTT: Syphilis primaire/secondaire/précoce (inf à 1 an)
-benzathine benzyl pénicilline G : Extencilline 2,4 millions d’unité en IM (1 injec)
. Si allergie à la pénicilline :doxycycline 100mg 2fois/j pendant 15jours
TTT: Syphilis: tardive (sup à 1 an) / de durée inconnue
-benzathine benzyl pénicilline G : 3 injec IM : j0-j7-j14
TTT: NEURO Syphilis:
-péni G IV : 20 MU/j pdt 14 j
TTT:Mesures associées :
o Traitement systématique du ou des partenaires
o Bilan d’ IST (en particulier VIH)
o Education et prévention
TTT de syphilis=+++
- curatif
- preventif
INTROD: fièvre prolongée: def =
-C’est une fièvre> 38,3°c constatée à plusieurs reprises pendants 3 semaines ou plus et dont l’étiologie n’est pas connue après une enquête clinique et des
examens de routine
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : est dictée par…
-est dictée par :
la connaissance des principales étiologies
+ Un interrogatoire minutieux
+ un examen clinique détàillé
+ et des examens complémentaires
ciblés permettant en général de poser le diagnostic :
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire= sur les Caractéristiques…
• Caractéristiques de la fièvre :
mode de survenue (brutal, insidieux), permanente ou intermittente, hectique (désarticulée),
élevée > 39-40°C ou modérée 38,5° C,
-Courbe de température
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire: apres les Caractéristiques de la fièvre:
•Terrain:
- Age et origine ethnique ;
- ATCD perso~els, familiaux et de l’entourage ;
- Prise médicamenteuse et état vaccinal ;
- Mode de vie : toxicomanie , comportement sexuel ;
- Activité professionnelle ou de loisirs ;
- Contact avec des animaux ;
- Séjour récent à l’étranger ·ou zone d’endémie.
- période post-opératoire (maladie thrombo-embolique veineuse, infection post-opératoire)
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire: • Signes associés :
-Signes généraux : sueurs, frissons, douleurs (articulaire, abdominale) ;
-Points d’appel infectieux : toux, diarrhée, brûlure mictionnelles ;
-Symptômes fugaces précédant ou accompagnant la fièvre notamment les signes
cutanés;
-Apprécier le retentissement sur l’état général: AAA
*Asthénie
*Anorexie .
*Amaigrissement
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire: constituants
- Caractéristiques de la fièvre
- Terrain
- Signes associés
fièvre prolongée: Démarche diagnostique :
EXAMEN CLINIQUE COMPLET +++
• S’assurer de la réalité de la fièvre:
Fièvre contrôlée à plusieurs reprises, par voie rectale,
le matin au réveil, après 15 mn de repos strict au lit
(éliminer fièvre factice, erreur de lecture)
• Auscultation cardiaque (souffle)
• Aires ganglionnaires (toutes)
• Palpation abdominale (masses abdom, HPM, SPM)
• Palpation des pouls+TA
• Examen des mollets
• Touchers pelviens
• Peau : purpura, faux panaris d’OSLER
• examen ORL,
fièvre prolongée: Démarche diagnostique :
Première série d’examens complémentaires
• NFS, VS, CRP, bilan hépatique, ionogramme sanguin,
créatininémie, électrophorèse des protides
• Sérologies : VIH, CMV, brucellose (Wright),
• facteurs antinucléaires, facteur rhumatoïde
• TSH
• ECBU, hémoculture (si possible),
• radiographie des dents et sinus
• Radiographie du thorax
fièvre prolongée: Démarche diagnostique :
Examens de 2e ligne
- Scanner abdominal
- +/- biopsie d’artères temporales si 60 ans
- Échographie cardiaque
fièvre prolongée: Démarche diagnostique :
Examens de 3e ligne
- Biopsie médullaire
- +/- endoscopies
- +/- biopsie hépatique
- TEP scan, etc.
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio sont
MALADIES INFECTIEUSES 40%
NÉOPLASIES 20%
MALADIES DE SYSTÈME
CAUSES DIVERSES
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio : MALADIES INFECTIEUSES 40 %
• Bactériennes : endocardite, germes intracellulaires
(fièvre Q, BK, …), infection abdominale (sigmoidite,
cholécystite, salpingite)
• Virales : CMV, EBV, VIH
• Parasitaires, fongiques
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio : NÉOPLASIES 20%
- Lymphome non hodgkinien
- Leucémie
- Lymphadénopathie angio-immunoblastique
- Cancer rein, poumon, colon
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio :
MALADIES DE SYSTÈME
• Lupus érythémateux disséminé • Maladie de HORTON, de STILL, de WEGENER, de CROHN • Périartérite noueuse • Maladie de WHIPPLE
fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio : CAUSES DIVERSES
- Maladie thrombo-embolique veineuse
- Hyperthyroïdie
- Fièvre médicamenteuse
- prise de progestatif
- Fièvre factice
CONC: fièvre prolongée: (Conduite à tenir )
- apprécier ……peuvent parfois être nécessaires
- ….peuvent apporter des signes d’orientation….
- en absence de …on procedera…
- l’absence …justifie….
- Si pas de diagnostic retenu, on peut ….
-Apprecier la tolérance de la fièvre, des mesures urgentes peuvent parfois être nécessaires ;
-Un interrogatoire et un examen clinique complet. peuvent apporter des signes d’orientation, dans ce cas l’enquête étiologique est relativement simple;
-En absence de signes d’orientation« fièvre nue » on procédera au bilan initial ;
-L’absence d’orientation justifie la réalisation d’examens de 2 ème intention puis de
3 ème intention ·
-Si pas de diagnostic retenu, on, peut proposer soit une surveillance régulière ( si l’état du patient le permet), ou discuter un traitement d’épreuve.
PLAN: fièvre prolongée:
INTROD= def
Démarche Dg: interrog, ex clin, bilan paraclin (1,2,3)
étio
conclusion (CAT)
INTROD: ulcer genitale: .....on distingue: - - - - ....nécessitant...
Le diagnostic est facile devant l’existence d’une perte de substance. On distingue :
- Ulcération
- Ulcère
- Erosion
- Chancre
Motif fréquent de consultation, nécessitant une démarche diagnostic adaptée.
INTROD: ulcer genitale: - Ulcération =
perte de substance intéressant le derme laissant une cicatrice indélébile.
INTROD: ulcer genitale: - Ulcère =
ulcération d’évolution chronique sans tendance à la cicatrisation spontanée.
INTROD: ulcer genitale: -Erosion =
(exulcération) : perte de substance épidermique, guérit sans laisser de cicatrice.
INTROD: ulcer genitale: - Chancre :
érosion ou ulcération de nature infectieuse.
Motif fréquent de consultation, nécessitant une démarche diagnostic adaptée.
ulcer genitale: DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :
A- Interrogatoire :
- Age, profession, situation familiale.
- Séjour à l’étranger, rapport sexuel suspect, traumatisme.
- ATCD d’IST.
- Allure évolutive.
- Signes fonctionnels : douleur, prurit, brûlure, signes généraux : fièvre, AEG.
- Signes associés génito-urinaires : dysurie, brûlures mictionnels, leucorrhées.
ulcer genitale: DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :
B- Clinique :
- Caractéristiques de l’ulcération : nombre, topographie, taille, limites, surface, fond, extension. Inflammation, surinfection.
- Examen locorégional : adénopathie satellite.
- Examen dermatologique complet, muqueuse buccale et anale.
- Examen clinique complet.
ulcer genitale: DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :
C- Paraclinique :
selon l’examen clinique.
- NFS, VS : rechercher un syndrome inflammatoire, une étiologie infectieuse
- Prélèvement à visée bactériologique, virologique ou mycologique.
- Sérologie d’une IST associée : TPHA-VDRL, HIV, VHB, VHC.
- Biopsie + histologie, IFD, cytodiagnostic
ulcer genitale: ETIOLOGIES : sont
1- Ulcérations infectieuses (IST)
2- Dermatoses bulleuses
3- Carcinome épidermoïde
4- Autres
ulcer genitale: ETIOLOGIES :1- Ulcérations infectieuses : sont
Syphilis
chancre mou: d’origine tropicale.
Herpes
ulcer genitale: ETIOLOGIES :1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Agent pathogène =
spirochète
Treponema pallidum
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Clinique :
- incub:
- description:
- formes….
- Incubation : 3 semaines.
- Exulcération unique, indolore, non inflammatoire, bords réguliers, fond propre vernissée, base indurée.
- Les formes atypiques sont fréquentes.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Clinique : - Signes généraux :
absents.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Clinique : - Régression spontanée :
oui,
sans cicatrice.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: clinique: gg
- Paquet ganglionnaire inguinal, avec une grande ADP au milieu, indolore, non inflammatoire, dure, unilatérale.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Paraclinique :
- Examen direct : prélèvement avant toute désinfection ou antibiothérapie, examiné au microscope à fond noir.
- Sérologie : TPHA - VDRL (<10j, toutes les sérologies peuvent être négatives).
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Traitement :
- Benzathine pénicilline 1 injection IM de 2.4 MU
- Si allergie à la pénicilline : doxycyclines
+mesures associées
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : germe patho=
d’origine tropicale.
= Bacille de Ducrey.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique:
- incub:
- description:
2-14j.
Ulcérations multiples, douloureuses, inflammatoires, excavées, bords déchiquetés et nécrosés, fond
purulent, base souple.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique:- Signes généraux :
absents.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique:- Régression spontanée :
non
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique: gg
Mono-adénite inconstante, douloureuse, inflammatoire, fistulisante.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : PARAclinique:
Examen direct (coloration MGG).
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : TTT:
- Préconiser : Ofloxacine OFLOCET® 400 en une seule prise.
- Traitement systématique de la syphilis primaire.
+mesures associées
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Agent pathogène =
HSV2.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Clinique :
- Incubation :
- descrip:
2-7j.
Erosions post-vésiculeuses confluant en placard polycyclique suintant et érythémateux.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Clinique : - Signes généraux :
+++ si primo-infection
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes:Clinique : - Régression spontanée :
oui,
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Clinique : gg:
ADP multiples bilatérales, fermes, douloureuses, non inflammatoires.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: paraclinique:
- Cytodiagnostic de Tzank : cellules ballonisantes.
- IFD.
- Culture (+) sur fibroblastes.
- Sérologie : seulement si primo infection (séroconversion).
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: TTT
- Primo-infection : aciclovir, zovirax® 200mg 5cp/j pendant 7j.
- Récurrence : aciclovir 200mg 5x/j pendant 5j.
- > 6 épisodes/an :
Aciclovir 200mg 1cp 4x/j pendant 6- 12 mois.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses :
TTT: Mesures associées :
- Rechercher une autre IST.
- Dépistage et traitement des partenaires.
- Abstention sexuelle au cours du traitement.
- Rapports protégés.
ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancres mixtes =
- Double infestation : chancre mou et syphilitique.
- La seconde affection se manifestant avec un décalage de 3 semaines : lésion caractéristique du chancre mou qui persiste anormalement et modifie son aspect au bout de 3 semaines.
- Chancre mou => toujours rechercher l’association avec la syphilis.
- Toujours traiter les 2 même à la fois.
ulcer genitale: ETIOLOGIES :2- Dermatoses bulleuses :
pemphigus +++.
ulcer genitale: ETIOLOGIES :3- Carcinome épidermoïde :
ulcération chronique = biopsie
ulcer genitale: ETIOLOGIES :4- Autres :
- Aphte : maladie de Behçet.
- Traumatique et caustique : diagnostic évident dès l’interrogatoire.
- Maladie de Nicolas-Favre : Chlamydia Trachomatis.
- Donovanose.
- Primo-infection par le VIH.
- Gale.
CONCLUSION :ulcer genitale:
- Toute ulcération génitale doit faire évoquer une cause infectieuse et réaliser un bilan de M.S.T.
- Trois diagnostics essentiels : Syphilis, chancre mou et herpès.
- Les ulcérations génitales jouent un rôle important dans la transmission et l’acquisition de l’infection par le V.I.H.
- L’information, l’éducation et le conseil sont nécessaires afin de bloquer la chaîne de transmission.
PLAN: ulcer genitale:
INTROD: def
Dg positif
etio++
conc
INTROD: éryth noueux: def =…..
- touche…
- pathogénie
- Dermo-hypodermite nodulaire aiguë non spécifique, ayant plusieurs étiologies.
- Touche surtout la femme jeune avec une prédominance saisonnière.
- La pathogénie reste inconnue, mais fait probablement intervenir des réactions immunologiques, déclenchée par des stimuli antigéniques.
INTROD: éryth noueux:
- Dg
- ttt
- Diagnostic clinique.
- Traitement symptomatique et étiologique.
éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique : terrain
- Femme jeune, prédominance saisonnière : automne, hiver.
éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :
- Signes généraux
- Signes généraux fréquents : fièvre, asthénie, céphalées, arthralgies, parfois prodromiques et se majorent au moment de l’éruption cutanée
éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :
éruption cutanée =
- Nouure : nodules érythémato-violacés 1 à 4 cm enchâssés dans le derme et l’hypoderme,
peu mobiles sur le plan profond, mal limités, rouges, chauds, douloureux à la palpation ou
spontanément. Epargnent les muqueuses.
éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :
éruption cutanée : - Siège :
bilatéral, symétrique, faces d’extension des membres avec une prédilection du membre inférieur (surtout les jambres), plus rarement au membre supérieur.
éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :
éruption cutanée : - Nombre :
une dizaine.
éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :
éruption cutanée : - Evolution :
persiste environ 2 semaines avec une évolution contusiforme (passage par les teintes de la biligenèse), sans ulcération ni nécrose ni cicatrice, parfois laissent une pigmentation résiduelle.
- Succession de plusieurs poussées pendant 4 à 6 semaines favorisées par l’orthostatisme, d’où la coexistence d’éléments d’âge différent.
éryth noueux:DIAGNOSTIC : B- Paraclinique :
- NFS : hyperleucocytose à PNN (possible).
- VS, CRP : syndrome inflammatoire constant.
- Biopsie cutanée inutile saufsi doute diagnostique, car elle montrerait une hypodermite non spécifique et peut laisser une cicatrice.
- IDR à la tuberculine.
- Bilan infectieux : sérologie strepto et yersinia répétés à 15 jours d’intervalle.
- Coproculture et prélèvement de la gorge.
- Radio de thorax à la recherche d’ADP médiatisnale.
- Enzyme de conversion de l’angiotensine.
- Le reste en fonction de l’orientation étiologique.
éryth noueux: ETIOLOGIES : sont
A- Infectieuses
B- Inflammatoires
éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses : sont
1- Primo infection tuberculeuse
2- Infections streptococciques
3- Yersiniose
éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses :
1- Primo infection tuberculeuse :
- Absence de vaccination, notion de contage, promiscuité, immunodépression.
- Signes généraux, virage récent d’IDR, radiographie du thorax évocatrice (chancre d’inoculation + ADP médiatisnale
éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses :
2- Infections streptococciques :
- Infection ORL précédent l’EN qui a un caractère récidivant.
- Isolement du germe sur prélèvement pharyngé (porteur sain possible), augmentation du taux d’Ac sur 2 prélèvements à 15j d’intervalle, et parfois traitement ATB d’épreuve si doute.
- ATB anti-strepto (amoxicilline) et éradication des foyers infectieux.
éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses :
3- Yersiniose :
- Enfant et jeune adulte
- Tableau digestif fébrile précédant l’EN, isolement du germe à la coproculture et sur les sérologies.
- Doxycyclines pendant 15j.
éryth noueux: ETIOLOGIES : B- Inflammatoires: sont
1- Sarcoïdose
2- Entérocolopathie inflammatoire
3- Autres : maladies systémiques, hémopathies (lymphomes), médicaments (œstro-progestatifs), mycoses profondes…
éryth noueux: ETIOLOGIES : B- Inflammatoires:
1- Sarcoïdose :
- Syndrome de LOFGREN : fièvre + arthralgies + EN + ADP hilaire + IDR (-).
- Radiographie pulmonaire, élévation de l’ECA, des anomalies histologiques (biopsie bronchique, hépatique ou des glandes salivaires).
- Surveillance simple à ce stade, guérison spontannée.
éryth noueux: ETIOLOGIES : B- Inflammatoires:
2- Entérocolopathie inflammatoire :
- RCH»_space; Crohn
- Colonoscopie.
- L’EN coïncide habituellement avec une poussée de la maladie, mais peut la précéder de plusieurs mois.
éryth noueux: ETIOLOGIES : NB
N.B. : Les éruptions nodulaires observées au cours de la lèpre ou le Behçet sont liées à un processus de vascularite et ne sont plus à classer dans le cadre des EN.
éryth noueux: ETIOLOGIES :+++
> 50 % des cas : idiopathique.
éryth noueux: TRAITEMENT :
- Symptomatique : repos au lit (15j), jambes surélevées, AINS, antalgiques (paracétamol).
- Etiologique si cause identifiable.
- Hospitalisation : si forme sévère.
éryth noueux: CONCLUSION :
- L’enquête étiologique doit être orientée par un interrogatoire et un examen clinique soigneux. Cependant un certain nombre d’explorations complémentaires peuvent être réalisées (IDR, radiographie pulmonaire, ECA, antistreptolysines).
- Les autres examens paracliniques est en fonction du contexte.
PLAN: éryth noueux:
INTROD: def+gener Dg: clin + paraclin étio+++ TTT conc