patho med: infec Flashcards

1
Q

INTROD: Syphilis:

  • def=
  • au Maroc….sex+age+forme freq
A

 La syphilis est une maladie infectieuse sexuellement transmissible MST , contagieuse, due à un spirochète, Tréponèma pallidum
 Au Maroc, 4hommes pou 1 femme avec prédominance entre 20 et 25 ans
 Les formes graves neurologiques restent fréquentes au Maroc

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2
Q

Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: incub=

A

3semaines

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3
Q

Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire =

A

=chancre +adénopathies satellites

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4
Q

Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: chancre=

A

-exculcération : unique, indolore, propre, bien limitée, base indurée, sécrétion séreuse

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5
Q

Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: Adénopathie satellite=

A
  • généralement unilatérale, ferme, indolore, sans périadénite
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6
Q

Dg: Syphilis: clinique: A-Syphilis primaire: si Non traité

A

le chancre disparaît en 1 à 8 semaines sans cicatrice

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7
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire=

A

sd psendo grippal + lésions cutanéo-muqueuses

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8
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire: délai=…+ types de lésions+ autres signes

A
2mois après le contage
→ Lésions précoces
→Lésions tardives
\+ 
→phanères 
→signes généraux
\+/- Manifestations viscérales
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9
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:

→ Lésions précoces:

A
  • ROSÉOLE

- Lésions MUQUEUSES

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10
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:ROSÉOLE =

A
  • macules rose pâle sur tronc, cou, racines des membres - Disparition en 1 à 2 mois
    ± séquelles (“collier de Vénus”)
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11
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:Lésions MUQUEUSES =

A
  • plaques érosives rouges vif orale ou génitales = très contagieuses
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12
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:→Lésions tardives

A

= syphilides: papules cuivrées palmo-plantaires, visage , génito-anale (contagieuses)

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13
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:→phanères :

A

alopécie en plaques pariéto-temporales

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14
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:

→signes généraux :

A

= syndrome pseudo-grippal

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15
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire: Manifestations viscérales :

A

hépatique, rénale, osseuse, articulaire, neuro-méningée…

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16
Q

Dg: Syphilis: clinique: B-Syphilis secondaire:

la neurosyphilis:

A

peut se voir au cours de syphilis seconcaire :
=signes neurologiques:
-méningite “(lymphocytaire à la PL)”
-uvéite, papillite
-sd pyramidal / termblements / Tabes Dorsalis
-signe d’argyll Robertson

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17
Q

signe d’argyll Robertson =

A

anisocorie + 0 RPM + conserv du RA

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18
Q

Dg: Syphilis: terrain:

A

typique= homme + célibataire +/- homosexuel

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19
Q

Dg: Sérologie syphilitique: tests sont:

A

1) Tests non trèponèmiques(les réactions à antigène cardiolipidique): VDRL
2) Test tréponèmiques(les réactions à antigène tréponémique) : TPHA est la plus utilisée

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20
Q

Dg: Sérologie syphilitique: VDRL

A

= Tests non trèponèmiques(les réactions à antigène cardiolipidique)
-Des anticorps anticardiolipidiques dirigès contre des antigènes non trèponémiques phospholipidiques
libérés par l’endothèlium vasculaire,au cours de la vascularite syphilitique appelès: cardiolipines
-Réaction d’agglutination
-Résultat Qualitatif
Quantitatif:
-Se positive dès la 5ème sem d’évolution soit dès le 15ème j après le chancre
-permet de suivre l’évolution de la maladie (sensibilité)
-Manque de spécificité: faux positive (LED,paludisme).)

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21
Q

Dg: Sérologie syphilitique: TPHA

A

Test tréponèmiques(les réactions à antigène tréponémique) :
-Réaction d’hémaglutination passive: sérum du malade + ultrasonnat de tréponèmes pales fixès sur des
hématies du mouton.
-Très spécifique
-peu sensible
-Se positive à partir du 10 ème jr après le chancre

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22
Q

Dg: Interprétation sérologique :Les grands principes :

A
  1. Les 2 tests utilisés pour le diagnostic sont le TPHA et le VDRL
  2. Au tout début du chancre le TPHA et le VDRL peuvent être négatifs (3-7 premiers jours du chancre)
  3. Au stade de syphilis secondaire les 2 tests sont toujours positifs (exceptionnelles négative)
  4. Un VDRL positif isolé n’est pas synonyme de syphilis
  5. La surveillance sérologique après traitement repose sur le VDRL quantitatif
  6. Interprétation des résultats avec la clinique (clinicien-biologiste) +++
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23
Q

TPHA -

VDRL -

A
  • non infecté = pas de syphilis
  • tréponématose très récente ( inf à 3 sem)
    “-ou syph chez immunodéprimé”
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24
Q

TPHA +

VDRL +

A

= SYPHILIS +

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25
Q

TPHA -

VDRL +

A

-faux +

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26
Q

TPHA +

VDRL -

A
  • syph guérie
  • syph très précoce
  • syph tertiaire (exceptionnelle)
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27
Q

Dg: syphilis=

A

Clinique+examen directe du tréponème +sérologie

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28
Q

TTT: Syphilis primaire/secondaire/précoce (inf à 1 an)

A

-benzathine benzyl pénicilline G : Extencilline 2,4 millions d’unité en IM (1 injec)
. Si allergie à la pénicilline :doxycycline 100mg 2fois/j pendant 15jours

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29
Q

TTT: Syphilis: tardive (sup à 1 an) / de durée inconnue

A

-benzathine benzyl pénicilline G : 3 injec IM : j0-j7-j14

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30
Q

TTT: NEURO Syphilis:

A

-péni G IV : 20 MU/j pdt 14 j

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31
Q

TTT:Mesures associées :

A

o Traitement systématique du ou des partenaires
o Bilan d’ IST (en particulier VIH)
o Education et prévention

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32
Q

TTT de syphilis=+++

A
  • curatif

- preventif

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33
Q

INTROD: fièvre prolongée: def =

A

-C’est une fièvre> 38,3°c constatée à plusieurs reprises pendants 3 semaines ou plus et dont l’étiologie n’est pas connue après une enquête clinique et des
examens de routine

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34
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : est dictée par…

A

-est dictée par :
la connaissance des principales étiologies
+ Un interrogatoire minutieux
+ un examen clinique détàillé
+ et des examens complémentaires
ciblés permettant en général de poser le diagnostic :

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35
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire= sur les Caractéristiques…

A

• Caractéristiques de la fièvre :
mode de survenue (brutal, insidieux), permanente ou intermittente, hectique (désarticulée),
élevée > 39-40°C ou modérée 38,5° C,
-Courbe de température

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36
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire: apres les Caractéristiques de la fièvre:

A

•Terrain:

  • Age et origine ethnique ;
  • ATCD perso~els, familiaux et de l’entourage ;
  • Prise médicamenteuse et état vaccinal ;
  • Mode de vie : toxicomanie , comportement sexuel ;
  • Activité professionnelle ou de loisirs ;
  • Contact avec des animaux ;
  • Séjour récent à l’étranger ·ou zone d’endémie.
  • période post-opératoire (maladie thrombo-embolique veineuse, infection post-opératoire)
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37
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire: • Signes associés :

A

-Signes généraux : sueurs, frissons, douleurs (articulaire, abdominale) ;
-Points d’appel infectieux : toux, diarrhée, brûlure mictionnelles ;
-Symptômes fugaces précédant ou accompagnant la fièvre notamment les signes
cutanés;
-Apprécier le retentissement sur l’état général: AAA
*Asthénie
*Anorexie .
*Amaigrissement

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38
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : L’interrogatoire: constituants

A
  • Caractéristiques de la fièvre
  • Terrain
  • Signes associés
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39
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique :

EXAMEN CLINIQUE COMPLET +++

A

• S’assurer de la réalité de la fièvre:
Fièvre contrôlée à plusieurs reprises, par voie rectale,
le matin au réveil, après 15 mn de repos strict au lit
(éliminer fièvre factice, erreur de lecture)
• Auscultation cardiaque (souffle)
• Aires ganglionnaires (toutes)
• Palpation abdominale (masses abdom, HPM, SPM)
• Palpation des pouls+TA
• Examen des mollets
• Touchers pelviens
• Peau : purpura, faux panaris d’OSLER
• examen ORL,

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40
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique :

Première série d’examens complémentaires

A

• NFS, VS, CRP, bilan hépatique, ionogramme sanguin,
créatininémie, électrophorèse des protides
• Sérologies : VIH, CMV, brucellose (Wright),
• facteurs antinucléaires, facteur rhumatoïde
• TSH
• ECBU, hémoculture (si possible),
• radiographie des dents et sinus
• Radiographie du thorax

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41
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique :

Examens de 2e ligne

A
  • Scanner abdominal
  • +/- biopsie d’artères temporales si 60 ans
  • Échographie cardiaque
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42
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique :

Examens de 3e ligne

A
  • Biopsie médullaire
  • +/- endoscopies
  • +/- biopsie hépatique
  • TEP scan, etc.
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43
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio sont

A

MALADIES INFECTIEUSES 40%
NÉOPLASIES 20%
MALADIES DE SYSTÈME
CAUSES DIVERSES

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44
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio : MALADIES INFECTIEUSES 40 %

A

• Bactériennes : endocardite, germes intracellulaires
(fièvre Q, BK, …), infection abdominale (sigmoidite,
cholécystite, salpingite)
• Virales : CMV, EBV, VIH
• Parasitaires, fongiques

45
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio : NÉOPLASIES 20%

A
  • Lymphome non hodgkinien
  • Leucémie
  • Lymphadénopathie angio-immunoblastique
  • Cancer rein, poumon, colon
46
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio :

MALADIES DE SYSTÈME

A
• Lupus érythémateux disséminé
• Maladie de HORTON, de STILL,
de WEGENER, de CROHN
• Périartérite noueuse
• Maladie de WHIPPLE
47
Q

fièvre prolongée: Démarche diagnostique : étio : CAUSES DIVERSES

A
  • Maladie thrombo-embolique veineuse
  • Hyperthyroïdie
  • Fièvre médicamenteuse
  • prise de progestatif
  • Fièvre factice
48
Q

CONC: fièvre prolongée: (Conduite à tenir )

  • apprécier ……peuvent parfois être nécessaires
  • ….peuvent apporter des signes d’orientation….
  • en absence de …on procedera…
  • l’absence …justifie….
  • Si pas de diagnostic retenu, on peut ….
A

-Apprecier la tolérance de la fièvre, des mesures urgentes peuvent parfois être nécessaires ;
-Un interrogatoire et un examen clinique complet. peuvent apporter des signes d’orientation, dans ce cas l’enquête étiologique est relativement simple;
-En absence de signes d’orientation« fièvre nue » on procédera au bilan initial ;
-L’absence d’orientation justifie la réalisation d’examens de 2 ème intention puis de
3 ème intention ·
-Si pas de diagnostic retenu, on, peut proposer soit une surveillance régulière ( si l’état du patient le permet), ou discuter un traitement d’épreuve.

49
Q

PLAN: fièvre prolongée:

A

INTROD= def
Démarche Dg: interrog, ex clin, bilan paraclin (1,2,3)
étio
conclusion (CAT)

50
Q
INTROD: ulcer genitale: .....on distingue:
-
-
-
-
....nécessitant...
A

Le diagnostic est facile devant l’existence d’une perte de substance. On distingue :
- Ulcération
- Ulcère
- Erosion
- Chancre
Motif fréquent de consultation, nécessitant une démarche diagnostic adaptée.

51
Q

INTROD: ulcer genitale: - Ulcération =

A

perte de substance intéressant le derme laissant une cicatrice indélébile.

52
Q

INTROD: ulcer genitale: - Ulcère =

A

ulcération d’évolution chronique sans tendance à la cicatrisation spontanée.

53
Q

INTROD: ulcer genitale: -Erosion =

A

(exulcération) : perte de substance épidermique, guérit sans laisser de cicatrice.

54
Q

INTROD: ulcer genitale: - Chancre :

A

érosion ou ulcération de nature infectieuse.

Motif fréquent de consultation, nécessitant une démarche diagnostic adaptée.

55
Q

ulcer genitale: DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :

A- Interrogatoire :

A
  • Age, profession, situation familiale.
  • Séjour à l’étranger, rapport sexuel suspect, traumatisme.
  • ATCD d’IST.
  • Allure évolutive.
  • Signes fonctionnels : douleur, prurit, brûlure, signes généraux : fièvre, AEG.
  • Signes associés génito-urinaires : dysurie, brûlures mictionnels, leucorrhées.
56
Q

ulcer genitale: DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :

B- Clinique :

A
  • Caractéristiques de l’ulcération : nombre, topographie, taille, limites, surface, fond, extension. Inflammation, surinfection.
  • Examen locorégional : adénopathie satellite.
  • Examen dermatologique complet, muqueuse buccale et anale.
  • Examen clinique complet.
57
Q

ulcer genitale: DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :

C- Paraclinique :

A

selon l’examen clinique.

  • NFS, VS : rechercher un syndrome inflammatoire, une étiologie infectieuse
  • Prélèvement à visée bactériologique, virologique ou mycologique.
  • Sérologie d’une IST associée : TPHA-VDRL, HIV, VHB, VHC.
  • Biopsie + histologie, IFD, cytodiagnostic
58
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : sont

A

1- Ulcérations infectieuses (IST)
2- Dermatoses bulleuses
3- Carcinome épidermoïde
4- Autres

59
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES :1- Ulcérations infectieuses : sont

A

Syphilis
chancre mou: d’origine tropicale.
Herpes

60
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES :1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Agent pathogène =

A

spirochète

Treponema pallidum

61
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Clinique :

  • incub:
  • description:
  • formes….
A
  • Incubation : 3 semaines.
  • Exulcération unique, indolore, non inflammatoire, bords réguliers, fond propre vernissée, base indurée.
  • Les formes atypiques sont fréquentes.
62
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Clinique : - Signes généraux :

A

absents.

63
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Clinique : - Régression spontanée :

A

oui,

sans cicatrice.

64
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: clinique: gg

A
  • Paquet ganglionnaire inguinal, avec une grande ADP au milieu, indolore, non inflammatoire, dure, unilatérale.
65
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Paraclinique :

A
  • Examen direct : prélèvement avant toute désinfection ou antibiothérapie, examiné au microscope à fond noir.
  • Sérologie : TPHA - VDRL (<10j, toutes les sérologies peuvent être négatives).
66
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Syphilis: Traitement :

A
  • Benzathine pénicilline 1 injection IM de 2.4 MU
  • Si allergie à la pénicilline : doxycyclines
    +mesures associées
67
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : germe patho=

A

d’origine tropicale.

= Bacille de Ducrey.

68
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique:

  • incub:
  • description:
A

2-14j.
Ulcérations multiples, douloureuses, inflammatoires, excavées, bords déchiquetés et nécrosés, fond
purulent, base souple.

69
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique:- Signes généraux :

A

absents.

70
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique:- Régression spontanée :

A

non

71
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : clinique: gg

A

Mono-adénite inconstante, douloureuse, inflammatoire, fistulisante.

72
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : PARAclinique:

A

Examen direct (coloration MGG).

73
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancre mou : TTT:

A
  • Préconiser : Ofloxacine OFLOCET® 400 en une seule prise.
  • Traitement systématique de la syphilis primaire.
    +mesures associées
74
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Agent pathogène =

A

HSV2.

75
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Clinique :

  • Incubation :
  • descrip:
A

2-7j.

Erosions post-vésiculeuses confluant en placard polycyclique suintant et érythémateux.

76
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Clinique : - Signes généraux :

A

+++ si primo-infection

77
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes:Clinique : - Régression spontanée :

A

oui,

78
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: Clinique : gg:

A

ADP multiples bilatérales, fermes, douloureuses, non inflammatoires.

79
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: paraclinique:

A
  • Cytodiagnostic de Tzank : cellules ballonisantes.
  • IFD.
  • Culture (+) sur fibroblastes.
  • Sérologie : seulement si primo infection (séroconversion).
80
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : herpes: TTT

A
  • Primo-infection : aciclovir, zovirax® 200mg 5cp/j pendant 7j.
  • Récurrence : aciclovir 200mg 5x/j pendant 5j.
  • > 6 épisodes/an :
    Aciclovir 200mg 1cp 4x/j pendant 6- 12 mois.
81
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses :

TTT: Mesures associées :

A
  • Rechercher une autre IST.
  • Dépistage et traitement des partenaires.
  • Abstention sexuelle au cours du traitement.
  • Rapports protégés.
82
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES : 1- Ulcérations infectieuses : Chancres mixtes =

A
  • Double infestation : chancre mou et syphilitique.
  • La seconde affection se manifestant avec un décalage de 3 semaines : lésion caractéristique du chancre mou qui persiste anormalement et modifie son aspect au bout de 3 semaines.
  • Chancre mou => toujours rechercher l’association avec la syphilis.
  • Toujours traiter les 2 même à la fois.
83
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES :2- Dermatoses bulleuses :

A

pemphigus +++.

84
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES :3- Carcinome épidermoïde :

A

ulcération chronique = biopsie

85
Q

ulcer genitale: ETIOLOGIES :4- Autres :

A
  • Aphte : maladie de Behçet.
  • Traumatique et caustique : diagnostic évident dès l’interrogatoire.
  • Maladie de Nicolas-Favre : Chlamydia Trachomatis.
  • Donovanose.
  • Primo-infection par le VIH.
  • Gale.
86
Q

CONCLUSION :ulcer genitale:

A
  • Toute ulcération génitale doit faire évoquer une cause infectieuse et réaliser un bilan de M.S.T.
  • Trois diagnostics essentiels : Syphilis, chancre mou et herpès.
  • Les ulcérations génitales jouent un rôle important dans la transmission et l’acquisition de l’infection par le V.I.H.
  • L’information, l’éducation et le conseil sont nécessaires afin de bloquer la chaîne de transmission.
87
Q

PLAN: ulcer genitale:

A

INTROD: def
Dg positif
etio++
conc

88
Q

INTROD: éryth noueux: def =…..

  • touche…
  • pathogénie
A
  • Dermo-hypodermite nodulaire aiguë non spécifique, ayant plusieurs étiologies.
  • Touche surtout la femme jeune avec une prédominance saisonnière.
  • La pathogénie reste inconnue, mais fait probablement intervenir des réactions immunologiques, déclenchée par des stimuli antigéniques.
89
Q

INTROD: éryth noueux:

  • Dg
  • ttt
A
  • Diagnostic clinique.

- Traitement symptomatique et étiologique.

90
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique : terrain

A
  • Femme jeune, prédominance saisonnière : automne, hiver.
91
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :

- Signes généraux

A
  • Signes généraux fréquents : fièvre, asthénie, céphalées, arthralgies, parfois prodromiques et se majorent au moment de l’éruption cutanée
92
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :

éruption cutanée =

A
  • Nouure : nodules érythémato-violacés 1 à 4 cm enchâssés dans le derme et l’hypoderme,
    peu mobiles sur le plan profond, mal limités, rouges, chauds, douloureux à la palpation ou
    spontanément. Epargnent les muqueuses.
93
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :

éruption cutanée : - Siège :

A

bilatéral, symétrique, faces d’extension des membres avec une prédilection du membre inférieur (surtout les jambres), plus rarement au membre supérieur.

94
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :

éruption cutanée : - Nombre :

A

une dizaine.

95
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : A- Clinique :

éruption cutanée : - Evolution :

A

persiste environ 2 semaines avec une évolution contusiforme (passage par les teintes de la biligenèse), sans ulcération ni nécrose ni cicatrice, parfois laissent une pigmentation résiduelle.
- Succession de plusieurs poussées pendant 4 à 6 semaines favorisées par l’orthostatisme, d’où la coexistence d’éléments d’âge différent.

96
Q

éryth noueux:DIAGNOSTIC : B- Paraclinique :

A
  • NFS : hyperleucocytose à PNN (possible).
  • VS, CRP : syndrome inflammatoire constant.
  • Biopsie cutanée inutile saufsi doute diagnostique, car elle montrerait une hypodermite non spécifique et peut laisser une cicatrice.
  • IDR à la tuberculine.
  • Bilan infectieux : sérologie strepto et yersinia répétés à 15 jours d’intervalle.
  • Coproculture et prélèvement de la gorge.
  • Radio de thorax à la recherche d’ADP médiatisnale.
  • Enzyme de conversion de l’angiotensine.
  • Le reste en fonction de l’orientation étiologique.
97
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : sont

A

A- Infectieuses

B- Inflammatoires

98
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses : sont

A

1- Primo infection tuberculeuse
2- Infections streptococciques
3- Yersiniose

99
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses :

1- Primo infection tuberculeuse :

A
  • Absence de vaccination, notion de contage, promiscuité, immunodépression.
  • Signes généraux, virage récent d’IDR, radiographie du thorax évocatrice (chancre d’inoculation + ADP médiatisnale
100
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses :

2- Infections streptococciques :

A
  • Infection ORL précédent l’EN qui a un caractère récidivant.
  • Isolement du germe sur prélèvement pharyngé (porteur sain possible), augmentation du taux d’Ac sur 2 prélèvements à 15j d’intervalle, et parfois traitement ATB d’épreuve si doute.
  • ATB anti-strepto (amoxicilline) et éradication des foyers infectieux.
101
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : A- Infectieuses :

3- Yersiniose :

A
  • Enfant et jeune adulte
  • Tableau digestif fébrile précédant l’EN, isolement du germe à la coproculture et sur les sérologies.
  • Doxycyclines pendant 15j.
102
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : B- Inflammatoires: sont

A

1- Sarcoïdose
2- Entérocolopathie inflammatoire
3- Autres : maladies systémiques, hémopathies (lymphomes), médicaments (œstro-progestatifs), mycoses profondes…

103
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : B- Inflammatoires:

1- Sarcoïdose :

A
  • Syndrome de LOFGREN : fièvre + arthralgies + EN + ADP hilaire + IDR (-).
  • Radiographie pulmonaire, élévation de l’ECA, des anomalies histologiques (biopsie bronchique, hépatique ou des glandes salivaires).
  • Surveillance simple à ce stade, guérison spontannée.
104
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : B- Inflammatoires:

2- Entérocolopathie inflammatoire :

A
  • RCH&raquo_space; Crohn
  • Colonoscopie.
  • L’EN coïncide habituellement avec une poussée de la maladie, mais peut la précéder de plusieurs mois.
105
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES : NB

A

N.B. : Les éruptions nodulaires observées au cours de la lèpre ou le Behçet sont liées à un processus de vascularite et ne sont plus à classer dans le cadre des EN.

106
Q

éryth noueux: ETIOLOGIES :+++

A

> 50 % des cas : idiopathique.

107
Q

éryth noueux: TRAITEMENT :

A
  • Symptomatique : repos au lit (15j), jambes surélevées, AINS, antalgiques (paracétamol).
  • Etiologique si cause identifiable.
  • Hospitalisation : si forme sévère.
108
Q

éryth noueux: CONCLUSION :

A
  • L’enquête étiologique doit être orientée par un interrogatoire et un examen clinique soigneux. Cependant un certain nombre d’explorations complémentaires peuvent être réalisées (IDR, radiographie pulmonaire, ECA, antistreptolysines).
  • Les autres examens paracliniques est en fonction du contexte.
109
Q

PLAN: éryth noueux:

A
INTROD: def+gener
Dg: clin + paraclin
étio+++
TTT
conc